« VERBA VOLANT, SCRIPTA MANENT, IGNIS ARDENS¹.
Gênes 1er novembre 2016. Deux distributeurs de billets de La Poste et un DAB de banque brûlés. L’Etat incarcère, « Mistral Air » [filiale de la Poste italienne, NdT] déporte, « Unicredit » finance Erdogan. Poste et banques continueront à être attaquées.
Solidarité avec Alfredo, Nicola, Sandro, Marco, Anna, Valentina, Danilo, Daniele et Divine ».
[Traduit de informa-azione, Lun, 07/11/2016 – 11:02 ]
NdT:
¹ « Les paroles s’envolent, les écrits restent, les flammes sont vives ». « Scripta manent » est le nom donné à la dernière opération répressive contre les anarchistes en Italie.

Entre samedi à dimanche, nous sommes passé.e.s chez deux responsables de la machine à expulser.
Une manifestation à Xanthi, dans le nord de la Grèce, a dégénéré samedi soir. Des militants autonomistes d’extrême gauche ont ainsi affronté des policiers en marge d’un rassemblement dans cette ville universitaire afin de s’opposer à l’ouverture d’un nouveau bureau du parti d’extrême droite Aube dorée.
Dans la nuit de lundi 24 octobre 2016, nous avons, ici à Denver (dans l’Etat du Colorado), attaqué un Starbucks de la Colfax avenue en raison de leur participation à l’esclavage carcéral.
C’est avec peu de surprise que m’est parvenue la nouvelle annonçant que l’EZLN et le Congrès National Indigène (CNI) devraient soumettre une candidature indépendante et indienne pour le scrutin présidentiel de 2018, qui vient confirmer pour la millième fois que les guérillas ne cessent pas d’être ce qu’elles sont : des groupes politiques armés, autoritaires et d’avant-garde pour la prise du pouvoir. Il semble que beaucoup avaient oublié ce fait, certaines tendances de l’« anarchisme » civil ou des libertaires
Si aujourd’hui dans le milieu toujours plus décomposé la norme est au ressenti, à cette dictature latente des affects, des subjectivités émotives, de l’étalage de ses fragilités, de la victimisation et de l’hystérisation de la politique, je me contenterai ici d’un récit factuel qui n’engage que moi-même et ma présence en cette soirée ensoleillée d’automne à Marseille, voici donc quelques cuillères à café de « ressenti » subjectif, pas bio, sans sucre et sans victimes dedans.