Archives par étiquette : Vinci dégage….

[Berne, Suisse] Attaques contre VINCI et ses filiales [+ manif en solidarité avec les migrants de la « jungle » de Calais]

Plusieurs entreprises du groupe ‘Vinci’ attaquées

Chaleureuses salutations aux compagnons.

Nous nous réjouissons de pouvoir vous annoncer qu’après ‘Axians Micatel AG’ du ‘Pulverstrasse’ 8 à Ittigen près de Berne et ‘Actemium LeiTec AG’ au ‘Brunnmattstrasse 40’ à Berne, le troisième site de production de Vinci, „Etavis Arnold AG“ situé au ‘Waldeggstrasse 47’, a désormais  aussi été attaqué, où 3-4 véhicules ont été recouverts de peinture et endommagés.

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[Toulouse] ‘Vinci’ brûle à deux reprises fin février

incendie insolent

incendie de solidarité

Toulouse samedi 27 février.

Nous avons incendié plusieurs camions sur un chantier vinci.
On avait envie de bouter le feu.
De s’amuser ensemble,
de pas aller là où on était attendu.
C’était chouette.
Ca réchauffe un feu en hiver.

Soutien à tout-es les sales gosses, zadistes ou pas

Des garnements

[Publié sur indymedia nantes, 8 mars 2016]

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Toulouse. Quatre camions incendiés sur le chantier du Boulevard Urbain Nord

Dans la nuit du 28 au 29 février 2016, quatre camions ont été incendiés sur le chantier du BUN, à Toulouse. Des locaux ont aussi été visités. La piste criminelle est privilégiée.

Quatre camions de chantier partis en fumés. Dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 février 2016, un incendie a ravagé un chantier du boulevard urbain Nord (BUN), rue Edmond Rostand, à Toulouse.

Il était 00 h 30 lorsque les sapeurs-pompiers de Toulouse ont été requis afin de maîtriser quatre départs de feu sur quatre camions de chantier, apprend-on de source policière. Les quatre engins ont été complètement détruits, au préjudice du concepteur de route Eurovia.

Pneus crevés et locaux visités

Alertés, les policiers ont constaté sur place que les pneus des camions avaient été crevés et les bouchons des réservoirs d’essence retirés.

Des locaux du chantier auraient également été visités et la porte d’un Algeco aurait été forcée, indique une source policière.

La piste criminelle est donc privilégiée. Saisie de l’enquête, la Sûreté départementale entamait ses investigations lundi matin.

côté toulouse, 29/02/2016 à 11:05

 

[Sainte-Colombe-en-Builhois, 47] Blocage et sabotage de deux machines sur le chantier ‘Vinci’ du technopôle Agen-Garonne – 8 février 2016

Sainte-Colombe-en-Builhois (47) : les engins du chantier du Technopôle vandalisés

Deux pelles mécaniques ont subi les assauts des opposants au projet de Technopôle ce lundi, lors de la pause déjeuner

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Les huit ouvriers, employés par l’entreprise Vinci en charge des travaux d’assainissement aux abord du futur Technopôle Agen-Garonne, avaient été contraints de stopper les travaux ce lundi peu avant 8 heures.

Une dizaine de zadistes avaient alors pris possession des lieux, bloquant toute manoeuvre, avec comme ferme attention de stopper un chantier de trois semaines, qui avait débuté lundi dernier.

Après leur départ, dans la matinée, deux pelles mécaniques à chenilles ont été retrouvée vandalisées à 14 heures.

Vitres brisées, engins tagués…

Les vitres ont été brisées, les réservoirs siphonnés, le gasoil répandu dans le champ attenant et les engins ont, quant à eux, été recouverts de tags.

Certaines inscriptions dataient d’ailleurs de vendredi dernier, où les zadistes avaient manifesté une première fois leur attention de s’opposer à cette phase de travaux.

Les gendarmes sont venus constater les dégâts et effectué des relevés dans le cadre de l’enquête.

De son côté, un mécanicien de l’entreprise Vinci s’est déplacé, afin de déterminer ce qui pouvait être réparé ou si les machines devaient être retirées.

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sudouest, 08/02/2016 à 16h49

[Limoges] Sept camions de Vinci incendiés en solidarité ! (26 janvier 2016)

Sept camions d’Eurovia incendiés par des Zadistes dans la nuit

Trois foyers ont été allumés sur le site limougeaud d’Eurovia situé en zone sud. Les auteurs ont signé leur acte d’un tag : « ZAD PARTOUT ». 

Sept camions d’Eurovia Limousin Poitou-Charentes, filiale du groupe Vinci – l’entreprise intervenant sur le site de l’aéroport de Notre Dame des Landes-, ont été incendiés en zone sud de Limoges mardi soir, aux alentours de 22h30. 

Un tag « ZAD PARTOUT » a été inscrit sur l’entreprise et trois foyers distincts ont été allumés, laissant aucun doute sur le caractère volontaire du sinistre. 

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Le représentant du Parquet de Limoges Xavier Pasturel a immédiatement saisi le service régional de la police judiciaire, en accord avec le procureur de la république de Limoges tenu informé en direct. Une enquête est ouverte pour incendie volontaire.

En juin dernier, 9 engins de chantier avaient été détruits par les flammes au même endroit.

L’enquête sur ces faits est toujours en cours. 

Pour Eurovia, le préjudice est énorme. Les camions valent chacun entre 200.000 et 300.000 euros. Interrogé sur les lieux peu après le sinistre, le patron du site, « très remonté », selon une source policière n’a pas voulu s’exprimer. 

L’incendie intervient après la décision de justice, datée de lundi, validant l’expulsion de plusieurs familles occupants des terrains où doit être construit l’aéroport de Notre Dame des Landes. A l’origine de cette demande se trouvait Aéroport de Grand Ouest, une filiale… de Vinci.

Lepopulaire.fr, 27/01/2016 à 07h51

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L’incendie volontaire d’Eurovia à Limoges revendiqué auprès de notre journal

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[…] « Vive la zad, les luttes sociales et les solidarités ». 

Ainsi se termine un mail, envoyé dans la nuit de mardi à mercredi, vers 2h18, aux rédactions du Groupe Centre France situées à Guéret (Creuse) et à Tulle (Corrèze) pour revendiquer l’incendie volontaire survenu quelques heures plus tôt à Limoges.

Vers 22h30, sept camions ont été entièrement calcinés et les mots « ZAD PARTOUT » ont été tagués sur l’entreprise Eurovia, filiale du groupe Vinci.

Le mail est intitulé « Zad partout : revendication sabotage eurovia vinci limoges, 26 janvier 2016 » 

L’auteur de cette missive évoque les « multinationales de merde », souhaite qu’Eurovia « crève » et fait également référence à la société Areva. Un élément qui risque d’intéresser fortement les enquêteurs du SRPJ de Limoges saisis des investigations, Areva ayant elle aussi été visée localement par un incendie volontaire.

On était en avril 2014 et le « musée de la mine » situé à Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne) avait été en partie incendié.

D’étonnants précédents

Le 12 juillet 2013, Areva avait été visée par un acte de sabotage de voies ferrées ayant entraîné le déraillement d’un train sur la commune de Fromental (Haute-Vienne) le jour même… de l’ouverture du musée de la mine Urêka. 

Un acte de sabotage lui aussi revendiqué par mail auprès de notre journal, le Populaire du Centre mais passé quasi inaperçu, puisque survenu le même jour que le déraillement du train de Brétigny-sur-Orge.

L’enquête sur ce déraillement confiée aux gendarmes de la section de recherches de Limoges n’a jamais abouti.

« Il semble que vous soyez résolus à faire de cette Terre une poubelle » dénonce l’auteur qui, à la suite des menaces sur eurovia et areva (les noms des entreprises sont écrits sans majuscule) met dans le même panier les « potes des ministères », les « esclaves dans les bulldozers », les « bétonneurs assermentés » et les « robocops lobotomisés ».

« C’est pas rémi fraisse  [SIC] qui vous arrêtera et c’est pas l’état d’urgence qui nous arrêtera. Anonymes et quelconques, nous sommes partout ».

lepopulaire.fr, 27/01/2016

[Nantes & Rennes] Tags et attaques de la mairie suite à la décision d’expulser les habitant-es de la ZAD – 25 janvier 2016

Rennes. Une centaine d’anti-NDDL s’en prend à l’Hôtel de Ville

Ce lundi, vers 20 h, une centaine de militants anti-aéroport Notre-Dame-des-Landes s’est rassemblée place de la mairie à Rennes. Munis de fumigènes, de bombes de peintures et de poudres colorées, ils ont taggé la façade de l’Hôtel de Ville avec le mot « Zad ». Une réaction à la décision prise ce lundi par le tribunal de Nantes d’expulser des habitants situés dans la zone d’aménagement différé (ZAD) où doit se construire le futur aéroport (Loire-Atlantique). « On s’est réunis cet après-midi en assemblée générale à la fac de Villejean, et on a souhaité protester contre cette décision », témoigne un étudiant. Une dizaine de CRS a rapidement dispersé les manifestants avec l’usage de bombes lacrymogènes. Il n’y a pas eu de blessé.

letelegramme.com, 25 janvier 2016 à 21h45

mairie

Après une AG dans le hall B de l’université de Rennes 2, des opposants à l’aéroport de NDDL ont défilé jusqu’en ville. Place de la mairie, les policiers ont chargé.

Une  assemblée générale a été organisée dans le hall B de l’université de Rennes 2, ce lundi soir, après la décision du juge nantais qui a autorisé l’expulsion des propriétaires de Notre-Dame-des-Landes.

Les opposants à l’aéroport de NDDL ont échangé pendant plus d’une heure afin de décider quelles actions entreprendre pour protester contre la décision. Puis, une cinquantaine d’entre eux ont décidé de marcher jusqu’au centre-ville.

Le cortège est arrivé place de la Mairie à Rennes. L’inscription ZAD, pour zone à défendre, a été taguée en gros caractères sur la façade du bâtiment. Les policiers ont chargé à ce moment là. Il y a eu des tirs de flash ball et de gaz lacrymogène.

Les manifestants se sont alors dispersés. […]

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Ouestfrance, 25/01/2016 à 21h58

[…] Le commissariat de la rue de Penhoët à été redécoré une nouvelle fois, la caméras qui venait juste d’être changé à parait-il été de nouveaux neutralisé. […]

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[Extrait d’indymedia nantes et photos reprises du comitezadrennes, 25 janvier 2016]

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Nantes Manifestation tendue des opposants à l’aéroport ce lundi soir

mairienantaiseCe lundi, une centaine d’opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes se sont rassemblés à partir de 19 h sur la place du Bouffay à Nantes, pour manifester contre la validation par la justice de l’expulsion des occupants historiques de la ZAD.

Après 45 minutes, un cortège s’est formé et a déambulé dans le centre-ville, perturbant la circulation des trams et des bus. Les manifestants scandaient « Résistance, sabotage. Vinci dégage » ou encore « Ni prison, ni expulsions n’enterreront nos rebellions »

Devant la mairie de Nantes, rue de Strasbourg, un manifestant est sorti du cortège et a vidé un extincteur rempli de peinture sur la façade. L’extincteur a ensuite été projeté dans une porte vitrée de l’édifice. La manifestation s’est dispersée vers 20 h 30 sans autre incident.

Presseocéan, 25/01/2016

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La mairie de Nantes

Manifestation musclée ce soir à Nantes

Une centaine d’opposants anti-aéroport manifestent, ce lundi soir, à Nantes, en réaction à la décision d’expulser des paysans de la Zad Notre-Dame-des-Landes.

Pour eux, la décision du jour, au Tribunal de Nantes, ne passe pas. Le juge Pierre Gramaize a autorisé l’expulsion, sous deux mois, des propriétaires et familles de Notre-Dame-des-Landes.

En réaction, des anti-aéroport ont appelé à un rassemblement, le soir même, sur la place du Bouffay, à Nantes, à partir de 19 h.

Vers 19 h 30, ils sont une centaine, surtout des jeunes, réunis derrière une banderole : « Vinci dégage, Résistance et sabotage ». Vinci est le constructeur du futur aéroport…

Vitre de la mairie cassée

Un peu avant 20 h, ils entament une déambulation en ville qui, très vite, vire au jeu du chat et de la souris avec la police. Laquelle empêche le cortège de se rendre devant la boutique Vinci, rue de Strasbourg. Les manifestants changent de direction. Pétards, course-poursuite… 

Plus loin, certains cassent la vitre d’entrée de la mairie avec un extincteur. Le cortège file ensuite vers le cours des 50-Otages, où la circulation est bloquée.

De retour place du Bouffay vers 20 h 15, le cortège s’est disloqué.

ouestfrance.fr, 25/01/2016

[Notre-Dame des Landes] Les citoyens collabos de Vinci ont aussi une adresse – 22 janvier 2016

Deux maisons de riverains réclamant l’évacuation de la Zad vandalisées

« On est encore plus remontés. Il n’est pas question de baisser les bras, de baisser la tête et de céder face aux intimidations. »

Guy et Béatrice Lamisse, propriétaires de deux maisons situées dans la zone du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ne décolèrent pas. Mardi, ils ont déposé en préfecture une pétition rassemblant 1628 signatures réclamant l’évacuation de la Zad. Et ce vendredi 22 janvier, ils ont découvert leurs maisons vandalisées. « Mon épouse a fait sa promenade quotidienne en soirée et elle a découvert la porte de notre maison fracturée, rapporte Guy Lamisse. À l’intérieur, les murs sont constellés d’insultes et de noms d’oiseaux, du genre « collabos », « vendus », « capitalistes »… Mais on ne va pas se laisser impressionner. »

Le couple a porté plainte ce samedi 23 janvier.

Le président de la Région dénonce une « vendetta »

Dans un communiqué, Bruno Retailleau, président (Les Républicains) des Pays de la Loire, se déclare « profondément choqué et révolté par cet acte odieux et scandaleux » et apporte son « soutien et celui du Conseil régional » au couple Lamisse. « Cet acte n’est ni plus ni moins qu’une vendetta, reprend Bruno Retailleau, qui fustige une fois encore l’instauration d’« une zone de non-droit ». Une vendetta contre celles et ceux qui refusent cette loi du silence que les zadistes cherchent à imposer autour de la ZAD : en menaçant, en agressant, en cassant. »

Ce samedi 23 janvier, les opposants historiques au projet d’aéroport orchestrent une déambulation dans les rues de Nantes.

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Presse océan, 23/01/2016

[Rennes] Blocage contre l’aéroport et son monde, sa LGV et sa taule

Ce vendredi 22 janvier à l’aube, des personnes ont décidé de bloquer la route qui passe au milieu du chantier de la nouvelle gare Eurorennes et devant l’entrée principale de la prison des femmes.

Des poubelles ont été renversées, de l’huile déversée et le texte qui suit, placardé sur les murs de la taule et les palissades du chantier.

Ce matin, nous bloquons cette route à l’aide de quelques poubelles renversées et d’huile déversée…

Parce que, coincée entre le chantier mégalo de quartier d’affaires qu’est Euro-Rennes, sa future LGV et la plus grande prison des femmes d’europe, elle représente à elle seule, la « ville de demain » qui se rêve dans les bureaux de Rennes Métropole.
Parce que nous n’avons pas les mêmes rêves.

Parce que quelques minutes d’embouteillages seront toujours dérisoires comparées aux heures, aux mois et aux années passées dans des cages. Que ces quelques minutes peuvent permettre de lever la tête de son quotidien et de le réaliser.

Parce que nous, ça nous fait marrer d’imaginer un maton qui galère à rentrer chez lui après avoir passé sa nuit à enfermer des gens, comme un cadre dynamique qui rate son TGV à 120€ pour sa réunion d’entreprise sur Paris.

Parce que, de l’autre côté de cette route, Euro-Rennes vire les pauvres pour y construire hôtels, bureaux, cinémas alterno, lofts et bars branchés.
Que les images de synthèse, qui fleurissent sur les panneaux géants du quartier donnent une idée de la population draguée : des jeunes cravateux et tailleurs, bien blancs, bien riches et marchant d’un pas pressé sur les esplanades lisses.
Parce qu’ils souhaitent que toute la ville ressemble à ça et que nous, ça nous fait gerber.

Ce matin, nous bloquons cette route.

Parce qu’à quelques kilomètres d’ici, à Notre Dame des Landes, l’Etat et Vinci veulent construire un aéroport.
Qu’ils ont décidé d’expulser celles et ceux qui s’y opposent aujourd’hui comme ils comptent expulser, demain, par leurs avions et leurs pistes, celles et ceux qui n’ont pas les bons papiers.

Parce que l’Etat impose partout ses projets à coup de fric, à coup de flics et de propagande médiatique en écrasant toujours la gueule des plus pauvres et des indésirables au passage.
Qu’avec l’etat d’urgence, il se donne les moyens de se lâcher encore un peu plus.

Parce qu’en ce moment, des tas de personnes se mobilisent contre l’aéroport et son monde, multiplient les actions, et que nous voulons y contribuer. Qu’il est possible de lutter, partout et directement, de différentes manières, à quelques unes comme à plein, contre ces structures institutionnelles et ces entreprises qui nous pourrissent la vie.

Parce que ce monde qu’ils construisent n’est pas le notre et que nous ne comptons pas les laisser faire.
Parce que nous y sommes incompatibles, que nos désirs y font désordre et qu’on ne lâchera rien !

Que nous préférons mille fois un quartier vivant où on se rencontre, on s’file des coups de mains et on s’engueule entre voisins sur un bout de friche sauvage le temps d’un barbec’ ; à un défilé de valises à roulettes traînant leurs costards sur le macadam vidéosurveillé.
Que nous préférons mille fois des espaces où s’expérimentent des façons de vivre, d’habiter, de se nourrir, de lutter et de relationner différement ; à la perspective de tours de contrôle et de vastes hangars éco-labellisés et leurs portiques vigi-pirates.

Contre l’aéroport et son monde, sa LGV et sa taule.

[Publié sur indymedia nantes, 22 janvier 2016]

[NDdL] Concours : qui défrichera le nom de l’entreprise que l’Etat et Vinci veulent planquer ?

NDDL: l’entreprise qui va effectuer les travaux de débroussaillage choisie

L’Etat a officiellement attribué le marché de débroussaillage de la desserte de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes juste avant les fêtes de fin d’année, selon France Bleu Loire Océan. Cette notification ne sera pas rendue publique afin de préserver la sécurité de l’entreprise ou du groupement d’entreprises sélectionnées.

Après avoir reçu plusieurs candidatures valables, la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement a fait son travail comme d’habitude pour sélectionner la meilleure entreprise en termes de prix bien sûr, mais aussi en termes techniques, opérationnels et de références.

C’est le signe que, parallèlement à la procédure d’expulsion des habitants historiques de Notre-Dame-des-Landes, le dossier avance, comme le Premier ministre Manuel Valls l’avait annoncé en juillet. En cas de non démarrage des travaux de débroussaillage, l’Etat devra payer des indemnités à l’entreprise sélectionnée.

Franceinfo, 22/01/2016

[Saint-Herblain, 44] Contre l’aéroport et la Cop21: Résistance et Coloriage !

Commission « Exctincteurs et Ravalement de Façades »

jyrthgrsfeqdAlors que la multinationale Vinci est partenaire officiel de l’exposition « Solutions COP21 : Venez vivre l’expérience climat » au Grand Palais de Paris, y dispensant deux conférences (dont l’une co-présentée par un cadre dirigeant de Veolia) pour expliquer au public à quel point leur démarche est écoresponsable, durable et « green », sa filiale Aéroport du Grand Ouest vient de faire relancer en urgence les procédures d’expulsion de l’ensemble des habitants de la ZAD, pour pouvoir commencer à construire son aéroport « Haute Qualité Environnementale ».

Devant cette obsession pour le bétonnage de nos lieux de vie, un groupe d’artistes-peintres a quant à lui décidé, dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 décembre 2015 de redécorer allègrement le morne bâtiment grisâtre de l’agence SOGEA Atlantique, une autre des multiples filiales de Vinci, à Saint-Herblain.

Nous espérons que ces nouvelles couleurs plaisent à la direction, et qu’elles sauront attendrir les mœurs.

Par ailleurs, toute entreprise de travaux publics souhaitant voir ses locaux repeints par une équipe de bénévoles enthousiastes peut envoyer sa candidature en répondant aux appels d’offres de la Préfecture de Loire-Atlantique.

Nous vous promettons une réalisation nocturne et discrète pour un résultat du plus bel effet.

Fédération Artistique Informelle / Front Rigolo International
Commission « Extincteurs Et Ravalement De Façades » (E.R.D.F)

gbds thrg

Publié sur indymedia nantes, 8 décembre 2015

[Limoges] Vinci touchée, brûlée !

Dans la nuit de lundi 8 à mardi 9 juin 2015, l’entreprise de BTP ‘Eurovia’ [filiale de ‘Vinci’ constructeur de prisons, d’installations nucléaires*, d’aéroports et tout un tas d’infrastructures/projets utiles au capitalisme et à la société de contrôle] a reçu une visite incendiaire sur un de ses parkings avenue Kennedy, situé à proximité d’une zone commerciale. Au moins 10 engins de chantier et 3 cabanons ont été complètement détruits dans l’incendie. Les dégâts sont chiffrés à plus d’un million d’euros. Le service régional de la PJ a ouvert une enquête pour incendie volontaire (deux départs de feu distincts ont été identifiés, qui ont été déclenchés à l’aide de bouteilles d’essence, d’allume-feux et de bougie). Les flics ont dans leur viseur la lutte contre l’aéroport de NdDL (en l’occurrence les nombreuses lettres de menaces envoyées aux entreprises qui collaborent au projet).

Ce sabotage destructeur a également mis une dizaine de travailleurs au chômage technique et le travail de nuisance de la boîte du BTP va « prendre du retard », assure un de ses responsables locaux.

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[Reformulé de la presse, 9 juin 2015]

NdCNE:

* De la construction de centrales nucléaires au centre d’enfouissement de déchets radioactifs prévu à Bure (Meuse).

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[Limoges] Vinci got hit, burned !

In the night of Monday 8 till Tuesday 9 June 2015, construction company ‘Eurovia’ [affiliate of ‘Vinci’ who build prisons, nuclear installations*, airports and a whole bunch of other infrastructures/projects beneficial to capitalism and a controlled society] has had a warm visit on one of their parking lots in the avenue Kennedy, close to a commercial zone. *At least 10 **construction vehicles and 3 cabins have been completely destroyed in the fire. The cost has been estimated around one million Euro*. The regional judicial police service has opened an investigation for arson (two separate outbreaks of fire have been identified, which were ignited using gas bottles, fire-lighters and candles). The cops have their sight on the struggle against the airport at Notre-Dame-des-Landes (France) (in this case, the many threatening letters sent to companies that collaborate in the project)

This destructive sabotage has also put ten workers technically unemployed and the destructive work of this construction company, will « fall behind, » says one of its local leaders.

[Reformulated from the press, 9 June 2015]

NdCNE:

* from the construction of nuclear power plants up to the construction of an underground nuclear waste landfill planned in Bure (Meuse, France)

[Traduction reçue par mail]