Archives mensuelles : mai 2015

[Paris] Incendie solidaire avec les prisonniers anarchistes en Espagne …

Paris : ça sent le brûlé

Au petit matin du 27 mai ça sentait le brûlé du côté de Télégraphe. Une camionnette de J.C-Decaux est partie en fumée. Ils s’enrichissent avec l’embourgeoisement des villes et l’exploitation des taulards.

Solidarité aux compagnons emprisonnés lors de l’opération Pinata en Espagne. Solidarité avec Monica et Francisco.

Publié sur indymedia nantes, 28 mai 2015 à 16h20

[Berlin, Allemagne] Quatre bureaux de partis de gauche se mangent des coups – 24 et 25 mai 2015

cat1Pendant le week-end de la Pentecôte à Berlin, plusieurs bureaux de partis politiques ont été attaqués dans deux secteurs différents.

Dans la soirée de lundi 25 mai 2015, le bureau du parti de gauche ‘die Linke’ – situé Feurigstraße dans le secteur de Schöneberg – a eu ses vitres défoncées. Le même local avait déjà été attaqué de la même manière en avril dernier.

Durant la nuit précédente, c’est le local du parti des verts situé dans le quartier de Friedrichshain qui s’est fait détruire sa façade en verre.

Les auteurs ont pu se volatiliser sans encombres et les flics ont lancé une enquête.

Mise-à-jour, 31/05/2015

Un communiqué a été publié le 29 mai 2015, intitulé « Explication d’actions: 6 choses dont cette ville n’a pas besoin ». Dans celui-ci, quelques précisions sont apportées au sujet de ces attaques de bureaux de partis politiques: entre le 25 et le 29 mai 2015, les vitres des bureaux du parti des verts à Friedrichshain et à Prenzlauer Berg, ainsi que ceux du SPD à Wedding et du parti de gauche « Die Linke » à Schöneberg ont été détruites. Une agence de la ‘Postbank’ a été incendiée à Treptow

L’attaque contre les bureaux des Verts a été accomplie aux côtés des deux autres partis principaux (CDU et SPD) pour leurs politiques dégueulasses  envers les réfugiés (expulsions, terreur policière envers les occupants de l’école ‘Gerhart Hauptmann’ de la rue Ohlauer à Kreuzberg…).

Concernant le parti de gauche, « [il] exploite un clivage en marge strates qui résistent, en faisant des promesses d’une vie meilleure mais a seulement son propre pouvoir à l’esprit ». Dans son local de Schöneberg, elle a une gigantesque affiche du premier ministre grec dans une sorte de culte de la personnalité de stalinien pour montrer leur attachement avec les méthodes de guerre sociale de leur parti parti équivalent Syriza.

Syriza et le parti de gauche ‘die Linke’ sont la peste dans l’espace anarchiste. »

Quant l’agence bancaire, la « Postbank a été incendiée parce que les banques brûlent généralement bien et cette ville n’a pas besoin d’elle comme sponsor de l’équipe nationale de football et partenaire de l’armée allemande. »

l'agence de la 'postbank'  en flammes

l’agence de la ‘postbank’ en flammes

A partir de la presse, 26/05/2015

[Paris] Programme de juin 2015 à la bibliothèque ‘La Discordia’

Permanences tous les lundis de 16h à 20h.

Pour rappel, la dernière discussion de mai aura lieu ce dimanche 31 mai 2015 à 19h, avec pour thème : « Mixité sociale, rénovation urbaine et guerre aux pauvres… Trouver des pistes pour combattre la gentrification ».

Au plaisir de vous retrouver pour partager des discussions, débats et lectures.

PS: Nous avons grand besoin d’argent pour rendre ce lieu pérenne, et votre soutien (à l’apéritif de soutien ou ailleurs) sera grandement apprécié.


Petite histoire de la George Jackson Brigade

Jeudi 11 juin 2015 – 19h

A l’occasion de la sortie de Petite histoire de la George Jackson Brigade (Aviv Etrebilal, Ravage Editions, mars 2015), retour sur le parcours de ce groupe et discussion autour des luttes anticarcerales et des dominations sexistes à travers les Etats-Unis des années 70 (Le livre est disponible à La Discordia ou auprès de Ravage Editions).

L’histoire de la GJB, groupe armé révolutionnaire et anti-autoritaire, est une histoire belle et sulfureuse, un récit de courage et de détermination méconnu et passionnant. Mais il ne serait pas intéressant d’en livrer un tableau hagiographique parfait, qui sonnerait bien faux. Nous explorerons l’histoire de ce groupe armé qui a opéré dans la région de Seattle au milieu des années 70, contre le système carcéral d’abord, mais aussi contre le capitalisme et la domination en général. Nous en profiterons également, à travers les parcours atypiques de ses membres, pour explorer quelques expériences rares de gangs de prisonniers homosexuels et transgenres, composés d’anarchistes et autres rebelles contre le sexisme, l’homophobie, les pratiques et la culture du viol et de l’esclavage sexuel dans le milieu carcéral, ainsi que contre toutes les prisons.


Apéritif de soutien

Dimanche 21 juin 2015 – 19h

Voir la page Nous soutenir.


Hors de nos vi(ll)es : Lutter contre la police

Jeudi 25 juin 2015 – 19h

L’occupation policière des villes se montre de plus en plus pour ce qu’elle est : un acte de guerre contre les pauvres et les indésirables. La police réprime et tue celles et ceux qui ne sont pas utilisables par le pouvoir, celles et ceux qui se rebellent. Demander une police plus démocratique, demander vérité et justice pour ses victimes revient à reconnaître la nécessité de son existence. Mais une autre possibilité existe, des rues de Baltimore à celles de Ferguson, de Tel Aviv ou de Besançon : la révolte. 

progjuin2015dicordia


On trouvera des conseils de lecture sur les discussions à la bibliothèque et sur son site. Pour être tenus au courant des activités de La Discordia envoyez « Inscription » à ladiscordia [at] riseup.net

[Gorleben, Allemagne] Emeute contre le nucléaire et son monde – 23 mai 2015

AntiNuke1Vendredi 22 et samedi 23 mai 2015, des organisations anti-nucléaires et partis de gauche ont réuni près de 2000 personnes à « un festival culturel de résistance  » contre le transport des déchets nucléaires.

Mais cette mobilisation pacifiste devant le désastre de ce monde nucléarisé n’a heureusement pas été de tout repos pour les larbins armés de l’Etat et les organisateurs de ce festival citoyen.

Près de 300 manifestant-es cagoulé-es se sont affronté-e-s à la nuit tombée avec les flics à l’aide de feux d’artifice. Un bleu a été blessé à un oeil par un lancé de bombe de peinture. Des équipements techniques et installations ferroviaires ont été incendiés. Les émeutiers ont sérieusement endommagé une clôture de 150 mètres de long, détruit des véhicules de police…

Sans surprise, les organisateurs de l’évènement n’ont pas tardé à se dissocier clairement des opposants qui ont opté pour l’attaque contre les infrastructures de l’énergie atomique et de ses défenseurs. Cela juste après que le ministre de l’intérieur de Basse-Saxe Boris Pistorius (SPD) ait condamné les violences en déclarant – sans blague – que « cela a été une pure haine de la police et un vandalisme aveugle sans tenir compte des dégâts« .

Reformulé de la presse allemande, 24 mai 2015

[Paris] Deux soirées de discussion à venir à la bibliothèque ‘Libertad’ – Juin 2015

MERCREDI 3 juin 2015, 15h
Ni vérité ni justice !

La justice est à la fois une valeur et un rapport social. C’est celle des codes religieux et étatiques, et en même temps ce qui s’opposerait à l’injustice. Et qui pourrait bien être favorable à l’injustice ?

Par exemple, les réactions face à des assassinats policiers s’expriment souvent par un mélange ambigu, qui porte aussi bien la révolte sociale que des revendications de justice et donc de prison. Or, si pour nous les prisons sont à détruire parce qu’elles ne sont jamais une solution mais toujours un problème, pourquoi en serait-il autrement lorsqu’il s’agit de nos pires ennemis ?

Si l’on refuse le jeu de l’Etat avec ses notions de culpabilité et d’innocence, de peines et de réparations, comment déplacer le terrain de l’affrontement ? Quelles propositions imaginer, dans des situations comme les émeutes de novembre 2005 ou de Baltimore plus récemment, qui partent de la révolte contre certains aspects de l’existant ? Et comment y porter quelque chose de complètement différent ? Quelque chose comme un bouleversement complet des rapports sociaux, plutôt qu’une meilleure justice.

(Propositions de lecture :
* Chroniques sur les révoltes anti-police dans le Missouri et à travers les Etats-Unis (Août 2014/Mars 2015)
* La révolte incendiaire de novembre 2005 en France et l’hypothèse insurrectionnelle (2010)
* Pour régler les comptes (2000)

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JEUDI 18 juin 2015, 20h
Une histoire émeutière de l’Angleterre

Des luddites jusqu’aux émeutes de 2011, en passant par l’effervescence sociale des années 80 (gréve des mineurs, émeutes de Bristol, oppositions à la Poll Tax), l’histoire de l’Angleterre n’a pas été marquée que par l’avancée du capital, mais aussi par des révoltes sociales.

Discussion autour de diverses expériences et de ce qu’elles peuvent nous inspirer, aujourd’hui encore, avec un compagnon de passage.

(Propositions de lecture :
* We want to riot not to work (Brixton, 1981)
* Comme un été avec mille juillets (Manchester/Liverpool/Londres 1982)
* Nothing to lose (Bristol, 1986)
* Now war is declared, sur les émeutes anglaises d’août 2011 chez Ravages éditions, 48 p.

Sans titre-1bibliothequelibertad.noblogs.org

[Hambourg, Allemagne] Des sénateurs verts attaqués à leurs domiciles en solidarité avec les réfugiés – Mai 2015

abatUne vague d’attaques cordonnées a été menée contre des politiciens (et sénateurs) du parti des verts en solidarité avec le groupe de réfugiés ‘Lampedusa’ et contre la politique migratoire du sénat (qui est dirigé par les verts).

Dans la nuit du 18 mai, le domicile de Jens Kerslau (Silcher 16) a été attaqué avec de la peinture. Dans la matinée du 26 mai 2015, il y a eu d’la casse aux domiciles de Anjes Tjarks (Hospitalstr. 85) et Katharina Fegebank (Sternstr. 29). Le communiqué se termine par « La mort aux frontières de l’Europe ne s’arrêtera que si nous nous battons ici pour que tou-te-s puissent rester.
-Cachez les réfugiés
-Empêchez les contrôles racistes de la police
-Feu et flamme pour chaque Sénat »

Traduit de l’allemand de linksunten

[Allemagne] Attaques en série d’agences immobilières ‘Von Poll’ en solidarité avec les arrêtés du 18 mars dernier à Francfort

Francfort, Hambourg, Cologne, Lünebourg* ;;; et maintenant Berlin. ‘Von Poll’ déprécié

gentrificationjustsayno« seulement le meilleur de tous » – nous avons accueilli ce slogan de la société ‘Von Poll’ avec enthousiasme et avons investi ses locaux avec des marteaux et des boules puantes.
Dans la nuit du 25 au 26 mai 2015, nous avons rendu visite à trois agences des profiteurs immobiliiers ‘Von Poll’ à Berlin-Pankow, Berlin-Charlottenburg et à Potsdam. Les bureaux commerciaux, petits mais très représentatifs, ont été marqués avec des marteaux et de l’acide butyrique.
Nous saluons avec notre contribution les groupes à travers le pays et avec notre propre action bruyante nous soutenons la campagne des compagnon-nes à Francfort. […]

‘Von Poll’ est pour nous une cible d’attaque justifiée dans la lutte contre le déplacement, la gentrification et les expulsions. Nous nous joignons avec cela aussi à l’appel « à attaquer de manière offensive les politiques de déplacement et de réévaluation dans les métropoles européennes ». Nous transformons nos villes en capital du risque et mettons avec cela un « frein d’utilisation ». Il est temps de nous réapproprier nos vies, de fonder et d’organiser une nouvelle société.

Nous envoyons des saluts solidaires au compagnon Fede qui se trouve en détention préventive depuis les manifs à Francfort.

Des dépréciateurs autonomes de l’immobilier

NdT :
*Dans la nuit du 11 mai dernier à Lünebourg, les agences immobilières ‘von Poll’ et ‘ Engel & Völkers’ du centre-ville ont reçu une visite à coups de marteau et de peinture.
Le 20 avril à Hambourg, trois agences de ‘Von Poll’ ont également été attaquées

[Besançon] Grabuge et solidarité – Mai 2015

Grabuge et solidarité

Courant mai 2015, du grabuge a éclaté dans les rues de Besançon. Les flammes ont illuminé les nuits de plusieurs quartiers, ciblé et détruit véhicules d’entreprises, écoles, diverses institutions de l’Etat « social »…

L’occupation policière dans les quartiers depuis plusieurs mois, avec tout ce que cela comporte, suscite une résistance déterminée. Des jets de cocktails molotov ont atterri – malheureusement à côté – des patrouilles de CRS à Planoise et aux « 408 », les caillassages sur la police et la mise hors-service des caméras de surveillance sont monnaie courante.

Ainsi, de modestes attaques ont été menées en solidarité avec ces actes de révolte urbaine ce mois-ci dans des zones franches de cette ville-prison.

Une liste des véhicules qui ont eu leurs pneus crevés:

  • un véhicule de location ‘Hertz’
  • une voiture siglée de l’agence immobilière ‘Foncia’
  • un véhicule de la société APRR, qui fait partie du groupe EIFFAGE
  • une trentaine de vélos à J-C Decaux (outre le fait d’être un bon contributeur à l’embourgeoisement des quartiers où il implante les parcs à vélos, son rôle d’exploiteur de prisonniers pour lequel l’entreprise se vante publiquement est désormais largement connu)
  • le parc automobile du Conseil Départemental du Doubs (plus d’une dizaine de véhicules en tout: voitures et camionnettes).

Une pelleteuse du chantier d’EIFFAGE (constructeur de prisons) qui construit un gigantesque complexe de logements de luxe et un centre commercial en plein coeur du centre-ville s’est fait détruire son réservoir.

Soutien aux émeutiers des quartiers bisontins qui sont entre les mains de l’ennemi !

Force et solidarité aux compagnons anarchistes séquestrés de l’opération Pinata, ainsi qu’à Monica et Francisco ! Solidarité avec les prisonniers de la guerre sociale à travers le monde !

A bas la gentrification !

Détruisons tout ce qui nous domestique et nous détruit !

Publié sur indymedia nantes, 25 mai 2015 à 12h41

[Gênes] Solidarité incendiaire avec les inculpés de l’émeute du 15 octobre 2011 à Rome

Gênes (Italie) : distributeur de billets incendié en solidarité

« Gênes : distributeur de billets incendié. C’est tous les jours le 15 octobre*. Solidarité avec les inculpés ».

* En ce moment (11-12 mai) ce déroule le procès des 18 inculpés de l’émeute du 15 octobre 2011 à Rome*, notamment basé sur un montage vidéo réalisé par la préfecture de police..

[Traduit de l’italien de informa-azione par brèves du désordre, Gio, 21/05/2015 – 01:00]

NdCNE:

*Lire deux communiqué à la suite de l’émeute lors de la journée du 15 octobre 2011 à Rome, qui devait être celle de l’indignation:

[Bruxelles] L’ombre de l’autorité et des rayons de liberté – 20 mai 2015

Comme les autorités s’attendaient à une réunion assez houleuse de la commission de concertation, qui doit rédiger un avis concernant la construction de la future maxi-prison, des mesures de sécurité assez conséquents avaient été pris. A part les dizaines de flics qui rôdaient autour du bâtiment et un contrôle poussé à l’entrée (avec fouille de sac), le plus remarquable c’était qu’une partie des membres de la commission, pour leur sécurité, a préféré être à l’ombre dans la salle de la réunion. Pour qu’on ne puisse pas se souvenir des visages de ceux qui collaborent à ce qui doit devenir la plus grande prison de l’histoire belge.

Ailleurs à Bruxelles, cette même après-midi, pendant qu’un soleil hésitant rayonnait, une vingtaine de personnes masquées se sont introduits dans les bureaux de la Régie des Bâtiments, agence fédérale entre autre responsable pour la construction des nouvelles prisons, et y ont saccagé la maquette de la maxi-prison.

C’est dans la fureur de l’action que la liberté s’affirme, contre vents et marées, contre les intimidations policières et les calomnies médiatiques, contre les « opposants » qui condamnent la lutte directe et autonome et contre ceux qui ont fait de l’hypocrisie, du double jeu, soit, de la politique, leur fond de commerce.

 A droite, la partie de la commission qui s’est mise à l’ombre.

A droite, la partie de la commission qui s’est mise à l’ombre.

Publié sur lacavale

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Chahut à la régie des batiments

La régie des bâtiments est responsable quant à l’octroi des permis pour commencer le chantier. C’est aussi elle qui n’a pas hésité à se pointer sur le terrain du keelbeek pour tenter d’y commencer les différents travaux de construction de la maxi-prison (grillage, carottage, ..).Une vingtaine de personne a donc décidé de lui faire comprendre, à domicile, le refus catégorique à la construction de la prison.

Mercredi 20 mai, dans l’après midi, la routine ronronnante de la régie des bâtiments à été perturbée par une tornade de « non non non à la maxi prison ! ». Deux banderoles ont été posées, dont une sur la megalomaquette de la prison.

Les personnes ont fini par sortir aux sons des percussions sur poubelle qui ont été renversées dans le hall.

Pas de résignation. Pas de maxi prison à haren ni ailleurs !

Des lapins enragés

Publié sur indymedia bruxelles, 22 mai 2015