Archives de catégorie : Contre les frontières

[Besancon] Crève SECURITAS !

On ne plaisante jamais quand il s’agit de collabos de la machine à expulser.

Besançon, 1er avril 2017. Les 4 pneus d’une bagnole de SECURITAS (Verisure) crevés. Entreprise assurant la sécurité des riches et de leurs biens. Mais participe aussi au renforcement de l’ordre étatique et de ses frontières : dans de nombreux pays, elle est en charge de la sécurité des centres fermés et de l’expulsion des migrants déboutés de leur demandes d’asile (comme en Suisse par exemple). Des bises aux compas incarcérés à Fleury.

[Publié sur indymedia grenoble, 1er avril 2017]

[Berlin, Allemagne] Six voitures de Securitas incendiées

Bonsoir! Dans la soirée du 28 février 2017, nous avons incendié six voitures de l’entreprise Securitas à la gare Anhalter. Depuis deux ans à Berlin, Securitas surveille l’accès à l’école occupée de la Ohlauer str. et contraint ainsi les quelques réfugiés restés à cet endroit à une vie semblable à la taule. En s’affichant en permanence et en harcelant les habitant.e.s, leur nombre s’est constamment réduit – Beaucoup ont disparu en taule, ont été expulsé.e.s ou sont déclarés indésirables dans ce lieu. Continuer la lecture

[Besançon] Attaque du local de la Croix-Rouge, collabo notoire de la machine à expulser

Charognard = casse

Dans la série « tous les flics ne sont pas bleus »…

… Certains ont un uniforme floqué d’une croix rouge, dont leur tâche consiste à fournir des moyens logistiques et matériels aux flics lors des rafles, à trier et enfermer les indésirables dans les camps de rétention, en Italie, en Espagne…

Ce week-end, nous avons attaqué le local de la Croix-Rouge de la rue Rivotte à Besançon. Des mots pour préciser les raisons de notre venue (« charognards, expulseurs ») ont accompagné les impacts sur les deux plus grandes vitres de ce trou à collabos.

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[Île de Manus, Australie] Révolte au centre de rétention contre le nouveau système de distribution des repas

Une émeute a éclaté dimanche 19 mars 2017 au centre de rétention de l’île de Manus en Australie. La colère a explosé lorsque les retenus faisaient la queue pour aller manger. Les geôliers ont érigé une clôture entre la cuisine et les sans-papiers, ce qui a énormément ralenti l’ensemble de la distribution des repas. Les tensions se sont très vite transformées en affrontement entre employés et migrants: des chaises, des bouteilles d’eau et du mobilier volaient en direction des agents et le réfectoire a été en partie saccagé. Après quelques minutes, les agents ont quitté le centre et les portes de la zone sont restées fermées toute la nuit. Les agents se tenaient près à intervenir devant le centre. Environ 200 migrants ont pris part à la révolte.

[Traduit de l’allemand de Ausdemherzenderfestung.noblogs.org]

Contre l’A45 et la nouvelle prison, refusons les projets d’un monde plein de barreaux !

De manière générale les projets d’autoroute ou de prison sont considérés comme des évidences, et des « nécessités sociales », alors que leur apparition est relativement récente.
La « première autoroute » voit le jour en Italie en 1924 : elle doit permettre la circulation plus rapide des marchandises et favoriser le développement du capitalisme, mais aussi assurer à l’État une emprise sur les territoires..
La prison existe, en tant qu’institution matérielle et avec son idéologie, depuis le 19ème siècle, afin de faire peser encore plus fort la coercition du pouvoir sur les récalcitrant-e-s et ses opposant-e-s, et de contenir une partie des populations indésirables
Depuis, ces outils doivent sans cesse être développés, modernisés.
Dans la Loire, il s’agit d’une part de construire l’A45 entre Lyon et Saint Étienne, en parallèle à une voie rapide déjà existante et gratuite. D’autre part de construire une nouvelle maison d’arrêt qui compterait plus de 500 places pour remplacer celle de la Talaudière, et enfermer toujours plus. On nous prépare un avenir radieux !

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[Cologne, Allemagne] A bas le patriarcat ! Lettre d’une des inculpées pour braquage de banque à Aachen

Nous publions ici la lettre d’une compagnonne anarchiste qui est incarcérée depuis quelques mois à Cologne en Allemagne, à qui il est reproché d’avoir braqué une banque à Aachen. Elle comparait en ce moment devant le tribunal. Elle a écrit cette lettre dans le contexte du 8 mars, journée internationale de la lutte des femmes.


A bas le patriarcat !

Au sujet des dysfonctionnements sociaux, racistes et patriarcaux.

C’est un secret pour personne qu’ici aussi, en Allemagne, nous vivons dans une société complètement inégalitaire. Les classes supérieures sont bien protégées et parfaitement préservées, n’ont aucun souci existentiel et peuvent offrir un avenir sécurisé à leurs enfants malgré tous les problèmes globaux de ce monde, une chose que les classes inférieures ne possèdent pas. Pendant qu’une petite partie des gens s’enrichit toujours plus, une grande partie est contrainte au strict minimum pour vivre, travaille pour un salaire de misère emmerdant et est dressé à une consommation toujours plus absurde, afin que ce système avide de profit puisse être maintenu.

Pendant qu’une minorité bronzent sur leurs yachts en mer Méditerranée ou se font des virées dans leurs jets privées à travers le globe, beaucoup d’autres ne peuvent même pas se permettre de prendre de vrais vacances une fois dans leurs vies, et encore moins de payer leurs loyers, la note d’électricité ou quelques nouvelles dents. Alors que les richards mettent de côté leurs richesses imposables dans de quelconques paradis fiscaux ou sociétés écran, pour lesquels ils ne font même pas face à une procédure judiciaire sérieuse, tant de personnes pauvres font des mois voire des années de prison pour des amendes impayées ou des délits mineurs – pour des sommes que les riches dépensent chaque jour en quelques minutes.

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[Berne, Suisse] Attaque contre l’architecte de la nouvelle prison pour sans-papiers de Chevrilles

[Ci-dessous le communiqué revendiquant l’attaque à la peinture du cabinet d’architectes « W2 » à Berne, qui ont dessiné les murs du nouveau camp pour migrants de Chevrilles en Suisse. Début octobre 2016, quelques mains habiles étaient parvenus à pénétrer à l’intérieur du chantier à Chevrilles et à saboter les infrastructures de cette nouvelle prison pour sans-papiers]

Le cabinet d’achitectes « W2 Architekten » s’est décidé à gagner de l’argent sale en oeuvrant à la construction du camp de rétention et d’expulsion pour sans-papiers de Chevrilles. Ils tirent profit d’un système d’asile qui enferme, isole et expulse l’humain. Dans l’arrière-pays éloigné de Fribourg, des gens qui n’ont reçu aucun permis de séjour valable, doivent être enfermés et maintenus en rétention jusqu’à leur reconduite à la frontière par la police et les services de l’immigration. 

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[Munich, Allemagne] Un collabo de la machine à expulser se fait crever ses pneus

Le 26 février 2017, tous les pneus d’une camionnette de l’entreprise ‘Paranet’, qui était garée dans la Heßstraße à Münich, ont été crevés. ‘Paranet’ fait entre autres son beurre en installant des chapiteaux gonflables, qui sont utilisés comme « hébergements pour réfugiés ». Par le passé, il y a déjà eu des protestations de réfugiés contre de tels halls. Attaquons !

[Traduit de l’allemand de linksunten indymedia, 28. Februar 2017]

[Gênes, Italie] Incendie de trois camionnettes de la machine expulser

« LADISA spa [entreprise de restauration collective] s’enrichit sur la peau des sans papiers en collaborant avec les centres de rétention (CIE). Gênes, la nuit du 16/02, 3 camionnettes de l’entreprise LADISA ont été incendiés contre le nouveau plan de rafles du Viminale [siège du ministère de l’Intérieur] et les accords Italie-Lybie et Italie-Nigéria pour les expulsions et les internements dans les camps des pays d’origine. Solidarité avec les anarchistes enfermés en AS2 [section de Hauté Sécurité où plusieurs compagnons sont incarcérés]. Vengeance pour les hommes et les femmes assassinés par les frontières. »

[Traduit de l’italien de informa-azione par cettesemaine, Sab, 25/02/2017 – 14:40]

[Berlin, Allemagne] Feu à la police judiciaire – Contre le congrès de la police et le sommet du G20 !

Les 21 et 22 février se tiendra à Berlin le congrès européen de la police pour la vingtième fois. A cette occasion, des va-t-en-guerre, des chasseurs d’humains et des fanatiques de la sécurité se rencontreront au « Berlin Congress Center (BCC) » pour propager leurs machineries méprisant la dignité humaine.

En plus de Thomas de Maizière, le ministre de l’intérieur, Hans-Georg Maaßen, le président du bureau fédéral pour la protection de la constitution, des agents et des gardiens de l’État de tous poils sont soutenus par ‘Europol’, ‘Frontex’, ‘BKA’ [1], ‘LKA’ [2] et tant d’autres institutions. Mais aussi des membres de lobbys, des chefs d’entreprise et des profiteurs de guerres comme les géants de l’armement ‘Heckler & Koch’, ‘Taser’, ‘Rheinmetall’, ainsi que des concepteurs de logiciels de surveillance et de technologies de communication tels que ‘SAP’, ‘IBM’ et ‘Vodafone’ y assisteront également.

Sous le slogan « Europe sans frontières ? Liberté, mobilité, sécurité », les lignes de lutte à venir à travers lesquelles la domination se concrétise vont être discutées et dans le même temps technologies et armements seront mises sur la table.

Mais des mots tels que « sans frontières, liberté et mobilité » signifie avant tout ici la coopération transnationale des organes répressifs européens, l’échange de données et de connaissances, la militarisation de l’Europe et de ses frontières extérieures.

Nous trouvons qu’il y a une telle insolence dans cette rencontre et nous pensons : « ces porcs n’ont pas à faire ça !….Non », pas moins que pour le sommet du G20 qui aura lieu à Hambourg cet été.

Les défenseurs de l’existant et les responsables de cette misère qui règne n’ont mérité aucune estrade. C’est pourquoi nous avons conspiré contre le système de frontières et de contrôle et attaqué le siège de la police judiciaire de la direction 6 avec deux engins incendiaires et un pneu.

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