Archives par étiquette : anarchistes arrêtées pour braquage de banque à Aix-la-Chapelle en 2013

[Barcelone, Espagne] Attaque des bureaux de la Lufthansa

Au matin du 28 mars, nous avons décidé de briser la vitrine des bureaux de la Lufthansa (les seuls de la ville) situés rue Bailén à Barcelone.

Il s’agit d’une compagnie aérienne qui réalise expulsions et extraditions, comme celle de nos compagnonnes anarchistes arrêtées l’an dernier en Espagne et actuellement incarcérées en Allemagne. En ce moment se déroule le procès où on les accuse d’avoir braqué une agence de la Pax Bank de la ville de Aachen.

Pour l’extension de la solidarité et l’action directe !
Feu à toutes les prisons !
Pour l’anarchie !

[Traduit de l’espagnol de Indy Barcelone par Brèves du désordre, 31 mars 2017]

[Madrid, Espagne] Incendie d’un véhicule de sécurité privée

A l’aube de lundi dernier [27 mars 2017, NdT], une voiture est morte carbonisée dans le quartier universitaire de la ville de Madrid. Cinq litres d’essence ont été plus que suffisants pour mettre un terme à sa vie. Ensuite, nous espérons seulement que la chaleur a atteint les compagnon.nes kidnappé.es dans les prisons de l’Etat allemand pour leur donner de la force et que bien d’autres véhicules des forces répressives, publiques comme privées, suivront le même chemin.

Nous méprisons cet existant, ainsi que toutes les structures et personnes qui le protègent, et nous aimerions que cette attaque ne soit comprise que comme un petit échauffement et un avertissement. Une parmi les nombreuses autres attaques qui se sont produites et se produiront en vue du G20 cet été à Hambourg.

Cellule insurgée pour l’effondrement.

[Traduit de contrainfo, 2. April 2017]

[Munich, Allemagne] Attaque solidaire avec les anarchistes en procès pour braquage à Aachen

Dans la nuit du jeudi 9 mars 2017, la caisse d’épargne municipale [die Stadtsparkasse] de l’Olympiadorf à Munich a été noyée sous une pluie de pierres et de peinture.

Amour et force aux anarchistes qui sont accusé.e.s de braquages de banque à Aachen!

[Traduit de l’allemand de linksunten indymedia par LCNE, 10. März 2017]

[Cologne, Allemagne] A bas le patriarcat ! Lettre d’une des inculpées pour braquage de banque à Aachen

Nous publions ici la lettre d’une compagnonne anarchiste qui est incarcérée depuis quelques mois à Cologne en Allemagne, à qui il est reproché d’avoir braqué une banque à Aachen. Elle comparait en ce moment devant le tribunal. Elle a écrit cette lettre dans le contexte du 8 mars, journée internationale de la lutte des femmes.


A bas le patriarcat !

Au sujet des dysfonctionnements sociaux, racistes et patriarcaux.

C’est un secret pour personne qu’ici aussi, en Allemagne, nous vivons dans une société complètement inégalitaire. Les classes supérieures sont bien protégées et parfaitement préservées, n’ont aucun souci existentiel et peuvent offrir un avenir sécurisé à leurs enfants malgré tous les problèmes globaux de ce monde, une chose que les classes inférieures ne possèdent pas. Pendant qu’une petite partie des gens s’enrichit toujours plus, une grande partie est contrainte au strict minimum pour vivre, travaille pour un salaire de misère emmerdant et est dressé à une consommation toujours plus absurde, afin que ce système avide de profit puisse être maintenu.

Pendant qu’une minorité bronzent sur leurs yachts en mer Méditerranée ou se font des virées dans leurs jets privées à travers le globe, beaucoup d’autres ne peuvent même pas se permettre de prendre de vrais vacances une fois dans leurs vies, et encore moins de payer leurs loyers, la note d’électricité ou quelques nouvelles dents. Alors que les richards mettent de côté leurs richesses imposables dans de quelconques paradis fiscaux ou sociétés écran, pour lesquels ils ne font même pas face à une procédure judiciaire sérieuse, tant de personnes pauvres font des mois voire des années de prison pour des amendes impayées ou des délits mineurs – pour des sommes que les riches dépensent chaque jour en quelques minutes.

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[Procès de Aachen, Allemagne] Appel international à des actions décentralisées en solidarité

17– 23 avril 2017 : appel international à des actions décentralisées en solidarité avec les compagnon-ne-s accusé-e-s de braquage de banque à Aachen

En 2015, une compagnonne d’Amsterdam a été arrêtée. Il lui était reproché d’avoir participé à un braquage en 2013 à Aachen. Après quelques mois passés en préventive et plusieurs semaines de procès, elle a finalement été relaxée et remise en liberté. On peut néanmoins partir du principe que le Parquet d’Aachen fera appel de cette relaxe.

En avril et juin 2016, deux autres compagnon-ne-s, cette fois de Barcelone, sont arrêté-e-s et mis-e-s en prison par l’Etat espagnol, accusé-e-s en Allemagne d’avoir participé à un autre braquage de banque. Les deux sont ensuite livré-e-s à l’Allemagne, où ils se trouvent depuis en prison préventive. Depuis janvier 2017, à Aachen se tient le procès à leur encontre, prévu pour durer jusqu’au 22 mai 2017.

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[Berlin, Allemagne] Feu à la police judiciaire – Contre le congrès de la police et le sommet du G20 !

Les 21 et 22 février se tiendra à Berlin le congrès européen de la police pour la vingtième fois. A cette occasion, des va-t-en-guerre, des chasseurs d’humains et des fanatiques de la sécurité se rencontreront au « Berlin Congress Center (BCC) » pour propager leurs machineries méprisant la dignité humaine.

En plus de Thomas de Maizière, le ministre de l’intérieur, Hans-Georg Maaßen, le président du bureau fédéral pour la protection de la constitution, des agents et des gardiens de l’État de tous poils sont soutenus par ‘Europol’, ‘Frontex’, ‘BKA’ [1], ‘LKA’ [2] et tant d’autres institutions. Mais aussi des membres de lobbys, des chefs d’entreprise et des profiteurs de guerres comme les géants de l’armement ‘Heckler & Koch’, ‘Taser’, ‘Rheinmetall’, ainsi que des concepteurs de logiciels de surveillance et de technologies de communication tels que ‘SAP’, ‘IBM’ et ‘Vodafone’ y assisteront également.

Sous le slogan « Europe sans frontières ? Liberté, mobilité, sécurité », les lignes de lutte à venir à travers lesquelles la domination se concrétise vont être discutées et dans le même temps technologies et armements seront mises sur la table.

Mais des mots tels que « sans frontières, liberté et mobilité » signifie avant tout ici la coopération transnationale des organes répressifs européens, l’échange de données et de connaissances, la militarisation de l’Europe et de ses frontières extérieures.

Nous trouvons qu’il y a une telle insolence dans cette rencontre et nous pensons : « ces porcs n’ont pas à faire ça !….Non », pas moins que pour le sommet du G20 qui aura lieu à Hambourg cet été.

Les défenseurs de l’existant et les responsables de cette misère qui règne n’ont mérité aucune estrade. C’est pourquoi nous avons conspiré contre le système de frontières et de contrôle et attaqué le siège de la police judiciaire de la direction 6 avec deux engins incendiaires et un pneu.

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[Aachen, Allemagne] Récits des audiences du procès contre les compagnon.nes pour braquage de banque

Résumé des audiences des 9, 13 et 14 février du procès de Aix-la-Chapelle :

Les 3 journées ont été essentiellement dédiées aux interrogatoires de témoins de l’accusation  : tout d’abord deux femmes de ménages de la banque et une passante qui, voyant des personnes au comportement « suspect » dans les parages de la banque, avait averti la police.

En général la version des faits des deux femmes de ménage a été assez différente, voire parfois contradictoire, comme par exemple sur le nombre de personnes ayant participé au braquage (variant de 3 à 6) ou à la description d’une femme qui aurait été présente (portant une perruque rouge, ou simplement blonde). Quant à la troisième témoin, elle affirme avoir vu un groupe de 5 ou 6 personnes, dont deux femmes, l’une aux cheveux longs et noirs et l’autre blonde, l’ensemble du groupe ayant l’air d’étudiant-e-s.

Le procureur et le juge ont demandé à l’ensemble des témoins si elles reconnaissaient de possibles participant-e-s au braquage, parmi les personnes présentes dans la salle, ce à quoi toutes ont répondu par la négative.

Un flic en civil en charge de l’enquête se trouvait aussi dans le public, prenant des notes et observant tout le monde, dans et hors de la salle. Sur l’interpellation de l’avocate, il a dû reconnaitre qu’il fait partie du LKA (Landeskriminalamt) et la procureur a justifié sa présence par le fait que l’enquête est encore ouverte.

La troisième session s’est centrée sur le témoignage technique de l’expert en ADN du LKA qui a analysé les traces trouvées sur quelques vêtements et objets et décrit les méthodes utilisées pour déterminer la coïncidence avec les relevés faits sur nos compagnon-ne-s lors d’un faux contrôle d’alcoolémie pour l’un et sur une canette de bière pour l’autre.
L’expert a répondu aux questions du tribunal et des avocats en reconnaissant qu’il n’est pas possible de déterminer depuis combien de temps une trace Adn se trouve sur un objet et que la “qualité” de la trace varie entre autre en fonction de la sorte de matériel (métal rugueux ou lisse, tissu, matériel poreux, etc.) ou des habitudes d’hygiène.

La quatrième session a suivi à peu près le même scénario avec d’autres témoins : les 2 employés de la banque qui avaient les clefs du coffre-fort et qui sont descendus au sous-sol avec 2 braqueurs.
Le premier se rappelait une femme avec une perruque platine et trois autres personnes ayant toutes entre 20 et 30 ans. Il n’a pas reconnu les objets que le juge lui a montrés sur des photos.
Le second (sous-directeur de l’agence) se souvenait de trois ou quatre personnes. Une femme portant une perruque noire ou marron foncé et avec un pistolet. Face aux photos, il a indiqué que le sac et la perruque pourraient coïncider avec ce qu’il se rappelait.
Aucun des témoins n’a reconnu une personne présente dans la salle comme ayant fait partie de l’équipe.
A la fin de chaque témoignage, les vidéos prises par 3 cameras du sous-sol de la banque (où se trouve le coffre-fort) ont été revisionnées pour voir si les témoins se souvenaient d’autre chose, ce qui n’a pas été le cas.

A chaque fois, les accusé-e-s ont pu compter sur le soutien de compagnon-ne-s solidaires présent-e-s dans la salle. La prochaine séance aura lieu jeudi 16 février partir de 9h.

[Résumé à partir de l’espagnol de solidaritatrebel par cette semaine, 2017/02/15]

[Barcelone] Double attaque incendiaire en solidarité avec les anarchistes inculpé.e.s pour braquage à Aachen

Attaque solidaire avec les anarchistes emprisonné-e-s en Allemagne

Dans la nuit du 28 janvier dernier, nous avons brûlé deux véhicules de l’entreprise Prosegur, près de leur siège dans le quartier de Bellvitge, Hospitalet. Nous ne pensons pas nécessaire de justifier cette attaque contre ces misérables chiens de garde.

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[Louvain, Belgique] Solidarité avec les accusé.e.s à Aachen

A Louvain (Belgique), dans la nuit glaciale du 17 janvier 2017, 50 parcmètres ont été recouverts de peinture et les serrures de plusieurs banques ont été engluées. Sur l’une des agences bancaires (et à plusieurs endroits de la ville), la phrase « Solidarité avec les accusés à Aachen! (A) » a été taguée.

Un petit geste de résistance… pour montrer que les personnes accusées ne sont pas seules !

Contre les banques et leur monde !

[Traduit de l’anglais de contrainfo, January 29th, 2017]

[Aachen, Allemagne] Compte-rendu de la 1ère audience du 2d procès pour braquage [+Perturbation solidaire d’un banquet de chefs d’entreprises allemands à Barcelone]

Aachen : court compte-rendu du premier jour de procès

Aujourd’hui 23 janvier, s’est tenue la première audience contre nos compagnonNEs anarchistes accuséEs du braquage de l’agence de la Pax Bank en novembre 2014 dans la ville de Aachen.

Dans la salle se tenaient le représentant du parquet, le juge, les deux accusés avec leurs avocats, un « jury populaire » (qui ne participe pas aux décisions), des journalistes qui n’ont pas été autorisés à enregistrer dans le tribunal à la demande des avocats de la défense (bien que leurs caméras tournoyaient tout autour du tribunal), et le public composé des familles, des amis et des compagnons des accusés, occupant les 30-40 sièges disponibles.

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