Archives par étiquette : solidarité avec la ZAD

[Toulouse] ‘Vinci’ brûle à deux reprises fin février

incendie insolent

incendie de solidarité

Toulouse samedi 27 février.

Nous avons incendié plusieurs camions sur un chantier vinci.
On avait envie de bouter le feu.
De s’amuser ensemble,
de pas aller là où on était attendu.
C’était chouette.
Ca réchauffe un feu en hiver.

Soutien à tout-es les sales gosses, zadistes ou pas

Des garnements

[Publié sur indymedia nantes, 8 mars 2016]

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Toulouse. Quatre camions incendiés sur le chantier du Boulevard Urbain Nord

Dans la nuit du 28 au 29 février 2016, quatre camions ont été incendiés sur le chantier du BUN, à Toulouse. Des locaux ont aussi été visités. La piste criminelle est privilégiée.

Quatre camions de chantier partis en fumés. Dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 février 2016, un incendie a ravagé un chantier du boulevard urbain Nord (BUN), rue Edmond Rostand, à Toulouse.

Il était 00 h 30 lorsque les sapeurs-pompiers de Toulouse ont été requis afin de maîtriser quatre départs de feu sur quatre camions de chantier, apprend-on de source policière. Les quatre engins ont été complètement détruits, au préjudice du concepteur de route Eurovia.

Pneus crevés et locaux visités

Alertés, les policiers ont constaté sur place que les pneus des camions avaient été crevés et les bouchons des réservoirs d’essence retirés.

Des locaux du chantier auraient également été visités et la porte d’un Algeco aurait été forcée, indique une source policière.

La piste criminelle est donc privilégiée. Saisie de l’enquête, la Sûreté départementale entamait ses investigations lundi matin.

côté toulouse, 29/02/2016 à 11:05

 

[Toulouse] Attaque solidaire avec la ZAD de Notre-Dame des Landes – 26 février 2016

[D’après la presse locale, cette attaque s’est déroulée vendredi vers 19h00, au cours de laquelle 48 vitres du bâtiment ont été pétées]

TouloumetropoleLe vendredi 26, février; les locaux de Toulouse Métropole ont été attaqués, en fin d’après-midi.

Le 27 février a eu lieu une grande mobilisation en soutien à la Zad de Notre-Dame des Landes. Nous sommes tout à fait solidaires de la vie qui se construit là-bas : les gens tentent, avec leurs moyens, de poser les bases d’une autonomie à long terme, de plus en plus solide.

Si c’est un combat contre un aéroport qui est à l’origine de la densité des échanges que l’on perçoit à Notre-Dame, il nous apparaît cependant essentiel de ne pas se cantonner à une posture défensive vis à vis d’un territoire. Ainsi, nous avons en mémoire le 22 février 2014, date à laquelle la métropole nantaise a été égratignée par la colère de celles et ceux qui se mettent en jeu pour affronter ce monde de merde. Nous aurions préféré remettre les pieds à Nantes, plus nombreuses et plus déterminées, afin de signifier aux décideurs que nous pouvons être un obstacle à leur rêve de paix sociale, plutôt que de tester à proximité de la Zad, dans l’optique de faire une démonstration de ce que pourraient être nos forces en cas d’offensive.

Il nous paraît nécessaire de sortir d’urgence de cette stratégie qui consiste à ne pas se mettre en danger tant que la zone n’est pas attaquée. Les tentacules de la métropole rendent nos quotidiens chaque jour plus anxiogènes, la répression s’abat régulièrement sur nos gueules, les menaces planent constamment au-dessus de nos têtes.

Bien évidemment, la manière dont Vinci pollue nos vies nous donne envie de lui faire subir notre rage, toujours. Cependant, « ce monde » est bien plus large que ce seul géant du BTP. Vendredi, nous avons choisi de défoncer à coups de marteau les vitres de Toulouse Métropole : et, ce, en solidarité avec la Zad. Car c’est bien ce processus de mise en concurrence de plusieurs « pôles compétitifs » qui doit nous faire avaler n’importe quel désastre du capitalisme. L’aménagement du territoire est un processus global : à l’embourgeoisement d’une rue répond l’implantation d’un centre commercial en périphérie. A la construction d’un aéroport à Nantes répond la destruction d’un quartier pour y bâtir une nouvelle gare, TGV cette fois.

Les cibles sont partout. Visons les décideurs comme les exécutants. Partageons cette gueule de bois qui nous habite quand on saisit l’ampleur des dégâts du capitalisme avec ses responsables : que la nausée les gagne chaque fois qu’ils se réveilleront en apprenant que leurs profits potentiels  se sont faits défoncer à coups de marteau, ou partis en fumée.

Il ne tient qu’à nous de sortir du spectacle de la contestation.

Le sabotage n’est pas un slogan, mais une pratique.

Des individus

[Publié sur indymedia nantes, 1er mars à 14h56]

[Rennes] Du carnaval à l’émeute contre l’aéroport et son monde (6 février 2016)

D’après une déclaration du préfet, « les dégâts sont importants »: plusieurs agences bancaires et DAB inclus (au moins trois différentes), immobilières (dont ‘Griboire’), mais aussi des agences intérim et d’assurance (‘AXA’) ont reçu peinture et tags, parfois accompagnés de jolies étoiles et lits de verre… Peu de temps après les premières attaques contre les succursales du capital, les flics ont lâché gaz lacrymo et tiré aux flashball en direction du cortège, qui a riposté avec les moyens du bord. Le désordre a dans le même temps poussé la foule de consommateurs à déserter les magasins. Plusieurs lignes de bus passant par le centre-ville ont été. bloquées. Par ailleurs, trois véhicules de flics ont été dégradés; des tags ont été inscrits sur plusieurs murs et bâtiments publics; toujours d’après le préfet, au moins 5 personnes ont été interpellées, un flic légèrement blessé. Le préfet a précisé que de nombreux flics étaient mobilisés ailleurs dans la ville (pas seulement le long de la manif), positionnés durant tout l’après-midi devant les centres commerciaux et des bâtiments de l’Etat pour assurer leurs protections.

Résumé de l’ambiance de l’après-midi dans les rues commerçantes rennaises en quelques photos:

BankSG_Rennes06022016

H-S le DAB

H-S le DAB

BankBNP_Rennes06022016

Les escrocs d''AXA Assurances'

Les escrocs d »AXA Assurances’

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Free, Mais ils ont tout compris!

C’était free cet après-midi!

Agence bancaire du 'crédit agricole'

Agence bancaire du ‘crédit agricole’

idem

idem

idem

idem

Nique le travail

Nique le travail

la même

Une agence immobilière

Griboire3_Rennes06022016

la même

Une agence intérim

la même

Mur_Rennes06022016 Caiwx04WEAESPdI Caddy_Rennes06022016

Rennes : grosses dégradations lors du carnaval anti-aéroport Notre-Dame-Des-Landes

Organisé par un collectif opposé au projet de l’aéroport Notre-Dame-Des-Landes, le carnaval protestataire qui a défilé dans les rues de Rennes a dégénéré. De nombreuses vitrines ont été dégradées et taguées en centre-ville. Des échauffourées ont eu lieu entre émeutiers et forces de l’ordre.

15h : départ du défilé

Peu après 15h, le défilé festif est parti de la place du parlement.

16h : premières dégradations

Arrivé à hauteur de la place de la République, des vitrines de banques et d’assurances sont taguées et des vitres cassées. Après les jets de farine vers les badauds, ce sont des oeufs et de la peinture que jettent les manifestants sur les journalistes, les forces de l’ordre et les vitrines.

17h : des dégâts importants et des interpellations

Après les gaz lacrymogènes, les forces de l’ordre chargent les émeutiers. Plusieurs d’entre eux sont interpellés. Le centre-ville commence à découvrir les dégâts occasionnés. Les transports en commun sont fortement perturbés. […]

Un arrêté du Préfet

Les autorités craignaient que le rassemblement ne dégénére comme le 25 janvier où une centaine de militants anti-aéroport NDDL avait tagué la mairie de Rennes après s’être réunis. Afin de prévenir tout risque de débordement le préfet d’Ille-et-Vilaine avait pris vendredi un arrêté « interdisant le port ou le transport de tout objet pouvant servir d’arme ».

france3 bretagne, 06/02/2016 à 18h04

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Notre-Dame-des-Landes : « défilé carnaval » anti-aéroport à Rennes

Masques de carnaval, foulards, marionnette de Manuel Valls… Près de mille personnes ont manifesté cet après-midi. Des incidents ont eu lieu.

Près d’un millier de personnes déguisées, 750 selon la préfecture, ont manifesté samedi après-midi au centre-ville de Rennes contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et contre l’état d’urgence, les forces de l’ordre intervenant avec des tirs de grenades lacrymogènes au milieu de la foule des promeneurs du week-end, a constaté une journaliste de l’AFP.

Arborant des masques de carnaval ou des foulards autour de la tête de couleur bariolée ou en habits sombres, les manifestants ont défilé avec des marionnettes géantes, dont une représentant le Premier ministre Manuel Valls armé d’un pistolet. Accompagnés de percussions, ils ont scandé « Vinci (nom du concessionnaire du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes, ndlr), dégage, résistance et sabotage ».

Le défilé s’était ébranlé derrière une banderole « Quand on arrive en ville », en référence à une chanson de Daniel Balavoine, après un rassemblement-banquet devant le Parlement de Bretagne, avec la participation de membres de la Confédération paysanne.
Un important dispositif de forces de l’ordre, avec un hélicoptère en survol, encadrait la manifestation dont les organisateurs, opposants en Ille-et-Vilaine à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, avaient souligné leur intention que le défilé reste bon enfant et leur volonté de ne jeter « que de la farine ».

Après avoir effectivement jeté de la farine en direction des passants à proximité ou des journalistes, des manifestants ont lancé quelques oeufs, dont certains remplis de peinture, sur les forces de l’ordre, et tagué quelques inscriptions. Les forces de l’ordre sont alors intervenues par des tirs de grenades lacrymogènes, en plein quartier commercial du centre-ville, à proximité immédiate des quais de la Vilaine, au beau milieu des badauds, des promeneurs en famille ou des clients des magasins environnants.

Interrompus en 2012 lors d’une première tentative d’expulsion, les travaux de l’aéroport, à 15 kilomètres au nord de Nantes, n’ont pas repris.

lefigaro (afp), 06/02/2016 à 16h57

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500 à 600 militants ont défilé entre la place du Parlement et les quais, taguant la plupart des murs etr des vitirines sur leur passage. Place de la Réupublique, ils ont été refoulés à coups de gaz lacrymogène lorsqu’ils ont voulu rejoindre l’hôtel de ville. Le gros des manifestants a rejoint l’espalanade de Gaulle, en continuant de s’en prendre aux vitrines: celles d’une agence immobilière et d’une banque ont été brisées.

Ouestfrance, 06/02/2016 à 17h32

[Limoges] Sept camions de Vinci incendiés en solidarité ! (26 janvier 2016)

Sept camions d’Eurovia incendiés par des Zadistes dans la nuit

Trois foyers ont été allumés sur le site limougeaud d’Eurovia situé en zone sud. Les auteurs ont signé leur acte d’un tag : « ZAD PARTOUT ». 

Sept camions d’Eurovia Limousin Poitou-Charentes, filiale du groupe Vinci – l’entreprise intervenant sur le site de l’aéroport de Notre Dame des Landes-, ont été incendiés en zone sud de Limoges mardi soir, aux alentours de 22h30. 

Un tag « ZAD PARTOUT » a été inscrit sur l’entreprise et trois foyers distincts ont été allumés, laissant aucun doute sur le caractère volontaire du sinistre. 

medley1

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Le représentant du Parquet de Limoges Xavier Pasturel a immédiatement saisi le service régional de la police judiciaire, en accord avec le procureur de la république de Limoges tenu informé en direct. Une enquête est ouverte pour incendie volontaire.

En juin dernier, 9 engins de chantier avaient été détruits par les flammes au même endroit.

L’enquête sur ces faits est toujours en cours. 

Pour Eurovia, le préjudice est énorme. Les camions valent chacun entre 200.000 et 300.000 euros. Interrogé sur les lieux peu après le sinistre, le patron du site, « très remonté », selon une source policière n’a pas voulu s’exprimer. 

L’incendie intervient après la décision de justice, datée de lundi, validant l’expulsion de plusieurs familles occupants des terrains où doit être construit l’aéroport de Notre Dame des Landes. A l’origine de cette demande se trouvait Aéroport de Grand Ouest, une filiale… de Vinci.

Lepopulaire.fr, 27/01/2016 à 07h51

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L’incendie volontaire d’Eurovia à Limoges revendiqué auprès de notre journal

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[…] « Vive la zad, les luttes sociales et les solidarités ». 

Ainsi se termine un mail, envoyé dans la nuit de mardi à mercredi, vers 2h18, aux rédactions du Groupe Centre France situées à Guéret (Creuse) et à Tulle (Corrèze) pour revendiquer l’incendie volontaire survenu quelques heures plus tôt à Limoges.

Vers 22h30, sept camions ont été entièrement calcinés et les mots « ZAD PARTOUT » ont été tagués sur l’entreprise Eurovia, filiale du groupe Vinci.

Le mail est intitulé « Zad partout : revendication sabotage eurovia vinci limoges, 26 janvier 2016 » 

L’auteur de cette missive évoque les « multinationales de merde », souhaite qu’Eurovia « crève » et fait également référence à la société Areva. Un élément qui risque d’intéresser fortement les enquêteurs du SRPJ de Limoges saisis des investigations, Areva ayant elle aussi été visée localement par un incendie volontaire.

On était en avril 2014 et le « musée de la mine » situé à Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne) avait été en partie incendié.

D’étonnants précédents

Le 12 juillet 2013, Areva avait été visée par un acte de sabotage de voies ferrées ayant entraîné le déraillement d’un train sur la commune de Fromental (Haute-Vienne) le jour même… de l’ouverture du musée de la mine Urêka. 

Un acte de sabotage lui aussi revendiqué par mail auprès de notre journal, le Populaire du Centre mais passé quasi inaperçu, puisque survenu le même jour que le déraillement du train de Brétigny-sur-Orge.

L’enquête sur ce déraillement confiée aux gendarmes de la section de recherches de Limoges n’a jamais abouti.

« Il semble que vous soyez résolus à faire de cette Terre une poubelle » dénonce l’auteur qui, à la suite des menaces sur eurovia et areva (les noms des entreprises sont écrits sans majuscule) met dans le même panier les « potes des ministères », les « esclaves dans les bulldozers », les « bétonneurs assermentés » et les « robocops lobotomisés ».

« C’est pas rémi fraisse  [SIC] qui vous arrêtera et c’est pas l’état d’urgence qui nous arrêtera. Anonymes et quelconques, nous sommes partout ».

lepopulaire.fr, 27/01/2016

[Nantes & Rennes] Tags et attaques de la mairie suite à la décision d’expulser les habitant-es de la ZAD – 25 janvier 2016

Rennes. Une centaine d’anti-NDDL s’en prend à l’Hôtel de Ville

Ce lundi, vers 20 h, une centaine de militants anti-aéroport Notre-Dame-des-Landes s’est rassemblée place de la mairie à Rennes. Munis de fumigènes, de bombes de peintures et de poudres colorées, ils ont taggé la façade de l’Hôtel de Ville avec le mot « Zad ». Une réaction à la décision prise ce lundi par le tribunal de Nantes d’expulser des habitants situés dans la zone d’aménagement différé (ZAD) où doit se construire le futur aéroport (Loire-Atlantique). « On s’est réunis cet après-midi en assemblée générale à la fac de Villejean, et on a souhaité protester contre cette décision », témoigne un étudiant. Une dizaine de CRS a rapidement dispersé les manifestants avec l’usage de bombes lacrymogènes. Il n’y a pas eu de blessé.

letelegramme.com, 25 janvier 2016 à 21h45

mairie

Après une AG dans le hall B de l’université de Rennes 2, des opposants à l’aéroport de NDDL ont défilé jusqu’en ville. Place de la mairie, les policiers ont chargé.

Une  assemblée générale a été organisée dans le hall B de l’université de Rennes 2, ce lundi soir, après la décision du juge nantais qui a autorisé l’expulsion des propriétaires de Notre-Dame-des-Landes.

Les opposants à l’aéroport de NDDL ont échangé pendant plus d’une heure afin de décider quelles actions entreprendre pour protester contre la décision. Puis, une cinquantaine d’entre eux ont décidé de marcher jusqu’au centre-ville.

Le cortège est arrivé place de la Mairie à Rennes. L’inscription ZAD, pour zone à défendre, a été taguée en gros caractères sur la façade du bâtiment. Les policiers ont chargé à ce moment là. Il y a eu des tirs de flash ball et de gaz lacrymogène.

Les manifestants se sont alors dispersés. […]

rennes.des-opposants-nddl-ont-manifeste-ce-soir

Ouestfrance, 25/01/2016 à 21h58

[…] Le commissariat de la rue de Penhoët à été redécoré une nouvelle fois, la caméras qui venait juste d’être changé à parait-il été de nouveaux neutralisé. […]

comissariat-centre1 comissariat-centre2 mur

[Extrait d’indymedia nantes et photos reprises du comitezadrennes, 25 janvier 2016]

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Nantes Manifestation tendue des opposants à l’aéroport ce lundi soir

mairienantaiseCe lundi, une centaine d’opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes se sont rassemblés à partir de 19 h sur la place du Bouffay à Nantes, pour manifester contre la validation par la justice de l’expulsion des occupants historiques de la ZAD.

Après 45 minutes, un cortège s’est formé et a déambulé dans le centre-ville, perturbant la circulation des trams et des bus. Les manifestants scandaient « Résistance, sabotage. Vinci dégage » ou encore « Ni prison, ni expulsions n’enterreront nos rebellions »

Devant la mairie de Nantes, rue de Strasbourg, un manifestant est sorti du cortège et a vidé un extincteur rempli de peinture sur la façade. L’extincteur a ensuite été projeté dans une porte vitrée de l’édifice. La manifestation s’est dispersée vers 20 h 30 sans autre incident.

Presseocéan, 25/01/2016

Nantes25012016

La mairie de Nantes

Manifestation musclée ce soir à Nantes

Une centaine d’opposants anti-aéroport manifestent, ce lundi soir, à Nantes, en réaction à la décision d’expulser des paysans de la Zad Notre-Dame-des-Landes.

Pour eux, la décision du jour, au Tribunal de Nantes, ne passe pas. Le juge Pierre Gramaize a autorisé l’expulsion, sous deux mois, des propriétaires et familles de Notre-Dame-des-Landes.

En réaction, des anti-aéroport ont appelé à un rassemblement, le soir même, sur la place du Bouffay, à Nantes, à partir de 19 h.

Vers 19 h 30, ils sont une centaine, surtout des jeunes, réunis derrière une banderole : « Vinci dégage, Résistance et sabotage ». Vinci est le constructeur du futur aéroport…

Vitre de la mairie cassée

Un peu avant 20 h, ils entament une déambulation en ville qui, très vite, vire au jeu du chat et de la souris avec la police. Laquelle empêche le cortège de se rendre devant la boutique Vinci, rue de Strasbourg. Les manifestants changent de direction. Pétards, course-poursuite… 

Plus loin, certains cassent la vitre d’entrée de la mairie avec un extincteur. Le cortège file ensuite vers le cours des 50-Otages, où la circulation est bloquée.

De retour place du Bouffay vers 20 h 15, le cortège s’est disloqué.

ouestfrance.fr, 25/01/2016

[Nantes] Un commissariat repeint en soutien à la Zad – 13 janvier 2015

2Alors qu’étaient jugées ce mercredi les affaires des derniers occupant-e-s légaux de la Zad, nous avons entrepris de repeindre la façade rouge du commissariat du quartier Beaujoire, dans la plus pure tradition du greenwashing à la nantaise.

Nous ne sommes pas dupes : nous savons bien que toute défaite au tribunal impliquerait une prise de confiance des bétonneurs pour aller plus avant dans le projet d’aéroport.

Loin des discours feutrés des tribunaux, les milices policières reviendraient alors sur la zone pour s’attaquer au mouvement d’occupation et aux formes de vie qu’il élabore depuis des années.

Ceci est un avertissement. Nous ne nous laisserons pas faire.

Il n’y aura pas d’aéroport à Notre Dame des Landes.

Les Verts de Rage

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[Publié sur indymedia nantes, 13 janvier 2016 à 20h29]

[Toulouse] Blocage incendiaire en solidarité avec la ZAD de Notre-Dame des Landes – 9 janvier 2016

Blocage des accès à l’aéroport de Toulouse en soutien à la ZAD

Le samedi 9 janvier 2016 à 9h, la bretelle autoroutière d’accès à l’aéroport de Toulouse ainsi que le Tram ont donc été bloqués à l’aide de barricades enflammées.

Le 13 janvier aura lieu à Nantes un des procès des habitant.e.s de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, qui se soldera sûrement par une décision d’expulsion accompagnée d’astreintes journalières. C’est quotidiennement que les locataires, squatteuses, rroms, personnes sans-papiers et autres subissent cette violence de l’état par l’intermédiaire de ses juges, ses flics et ses huissier.e.s qui décident de qui doit vivre où et comment.

Le samedi 9 janvier 2016 à 9h, la bretelle autoroutière d’accès à l’aéroport de Toulouse ainsi que le Tram ont donc été bloqués à l’aide de barricades enflammées. Deux lignes de Tramway ont été fermées sur tout Toulouse pendant une heure.

Tant que continueront ces expulsions, tant qu’existera ce monde de merde, nous resterons déterminé.e.s à nous en prendre à l’incessant flux de marchandises, passager.e.s et travailleureuses indispensables au bon fonctionnement du capitalisme, et ceci malgré l’état d’urgence.

Y a pas d’fumée sans pneu !

[Publié sur indy nantes, 11 janvier 2016]