En proie à une répression féroce en quelques semaines, de jeunes antifascistes se retrouvent sur le banc des accusés à Leipzig. Les 14, 16, 23 et 30 septembre auront lieu les audiences au tribunal toute la journée. Il leur est reproché d’avoir incendié une bagnole de flics, d’avoir attaqué un commissariat de police et d’avoir détruit du matériel policier important en août 2015. Depuis plus d’un an, le « Operative Abwehrzentrum (OAZ)¹ » et la « Staatsschutz » (protection d’Etat) enquêtent et poursuivent les six personnes accusées. Elles ont besoin de notre solidarité contre leur répression. Venez aux audiences et montrez votre solidarité !
Archives de catégorie : Contre le contrôle, la surveillance & leur sécurité
[Lampedusa, Italie] Hotspot en feu !
[Note: les Hotspots sont des structures installées par l’Union Européenne dans certains États pour identifier rapidement, enregistrer et prendre les empreintes digitales des migrants entrants] nous apprenons des médias que le 24 août, à 20h30, un groupe de personnes enfermé dans le Hotspot de Lampedusa a incendié des matelas, causant des dégâts à une cellule du rez-de-chaussée, une zone où les migrants mineurs sont retenus.]
[Dublin, Irlande] Tentative d’évasion collective et révolte incendiaire à la prison pour mineurs
Dans la nuit du lundi 29 août 2016 pendant une émeute, un certain nombre de prisonniers de l’imfâme prison pour mineurs « Oberstown » sont parvenus à atteindre les toits après avoir piqué les clefs à un maton et foutu le feu. Le feu a commencé vers 20h et a causé d’énormes dégâts aux infrastructures de la prison.
Un nombre important de prisonniers a été vu sur le toit d’un des bâtiments de la prison, profitant d’une grève des matons qui se tenait devant la taule. Les matons décérébrés ont organisé l’interruption des huit heures de travail, prétextant le fait d’être régulièrement la cible des jeunes enfermés. Disons que nous n’avons aucune sympathie pour les matons, et tout particulièrement pour le maton qui a été blessé et envoyé à l’hôpital pour avoir tenté de stopper le tumulte sur les toits de la taule.
[Suisse] Nouvelle mise-à-jour des « huit de Bâle », incarcérés à la suite de la manif sauvage du 24 juin
Des huit prisonniers à l’origine, sept ont entre-temps été libérés. Dans un cas, la durée de détention est allée à son terme, dans les six autres des recours ou des demandes de remise en liberté des avocat-e-s ont conduit à une libération anticipée.
[Paris] Rentrée contre le travail
« Il n’y a donc pas de limite chez ces groupuscules d’ultra-gauche qui depuis des mois, cassent, saccagent, détruisent les locaux du Parti socialiste » … et de Pôle Emploi.
Dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 août les vitres du Pôle Emploi du 13ème, rue Daviel, ont été étoilées. Une voiture de la SNCF (collabo de la machine à expulser) a aussi eu une vitre cassée.
[Italie] Quelques nouvelles des compagnons anarchistes incarcérés à Ferrara
Quelques nouvelles de la section AS2 (quartier de haute-sécurité) de la prison de Ferrara, dans laquelle plusieurs compagnons anarchistes sont incarcérés.
[Paris] Emmaüs contre la solidarité : procès en appel le 3 octobre
Ces derniers jours plusieurs personnes ont été convoqué-es ou ont reçu des convocations au commissariat à la suite de manifestations de solidarité avec les migrants. Depuis le début de la lutte des migrants, en juin 2015, l’État cherche à invisibiliser et disperser les migrant-es tout en réprimant la solidarité. De nombreuses personnes solidaires en ont fait les frais que ce soit à la frontière italienne, à Calais ou à Paris.
Au cours de l’été 2015, à Paris, après de nombreuses évacuations de campement, de plus en plus de migrant-es se retrouvent dans des centres d’hébergement gérés par des associations humanitaires, Emmaüs, Aurore, France Terre d’Asile… Très vite, les migrant-es se voient confrontés à de nombreux problèmes : absence de suivi de leur demande d’asile, de nourriture, de transport, interdiction des visites et parfois, personnel raciste et méprisant. Dans ces centres, les personnes sont totalement dépossédées de leur vie et privées de toute autonomie.
[Toulouse] Actions directes « contre la loi, le travail et l’état d’urgence » quelques heures avant la venue du gouvernement à Colomiers
Dans la nuit du 28 au 29 août, nous avons attaqué à coups de marteau et de peinture la permanence du parlementaire Christophe Borgel, la banque populaire de Jolimont et le pôle emploi de Purpan.
Manuel Valls et ses allié.e.s ne sont pas les bienvenu.e.s ni à Nantes¹ ni à Colomiers.
Contre la loi, le travail et l’état d’urgence, devenons un mouvement de masses.
[Publié sur iaata.info, lundi 29 août 2016]
NdCNE:
¹L’université d’été du PS à Nantes a été annulée au début de l’été. Cependant, l’appel à enterrer le PS les 27 et 28 août a bien été entendu. On peut aller jeter un oeil sur sur la reprise des hostilités du samedi 27 août dans le centre-ville nantais.
[Varsovie, Pologne] Détention prolongée pour les trois anarchistes accusés d’incendie d’une voiture de police
Dans la nuit du 23 mai, la police arrête trois anarchistes avec l’accusation d’une tentative d’incendie d’une voiture de la police. Les trois sont transférés en prison, où il devront rester durant les trois prochains mois, en attendant le procès. Ils risquent jusqu’à 8 ans de prison.
Les médias ont beaucoup parlé de l’affaire dernièrement, en donnant la parole à la télévision à des politiciens hauts-placés et des « experts » du terrorisme. Les photos et les vidéos des personnes arrêtées qui marchent avec des chaînes aux poignets et aux chevilles ont même été retransmises dans les transports publics.
À Sospel (06) comme ailleurs, ni armée ni frontières !
Compte rendu de l’action contre la militarisation à Sospel (Alpes-Maritimes)
Une trentaine de personnes se sont retrouvées lors du marché de Sospel jeudi 11 août, village de 3500 habitants limitrophe de l’Italie, pour dénoncer la militarisation de la région. Après avoir refusé collectivement de décliner leur identité aux gendarmes présents rapidement sur les lieux, des discussions se sont engagées avec les passants sur la présence massive des forces armées et du passage d’exilés dans la région. Le groupe s’est ensuite rendu à la gare où les contrôles au faciès sont quotidiennement effectués, afin de visibiliser les rafles et tenter de les empêcher.
Le texte ci-dessous a été distribué :