Archives par étiquette : no border

[Besançon] Solidarité avec les sans-papiers expulsés de la « jungle » de calais

Ce mercredi 25 octobre à Besançon, un deuxième rassemblement s’est tenu place pasteur à 18h pour marquer notre solidarité avec les sans-papiers expulsés du camp de Calais.

Contrairement au rassemblement de la veille, un tract a cette fois-ci été distribué aux passant-es. Une banderole a été suspendue quelques heures plus tard à la périphérie de la ville, sur laquelle était marquée « Solidarité avec la jungle de Calais – No Border No Nation ».

Continuer la lecture

[Rennes] Comico tagué en solidarité avec les migrants de Calais

Comico de Rennes tagué en solidarité

Dans la nuit de lundi, le commisariat du Blosne, à rennes, a été recouvert de tags ;

« NO BORDER NO NATION » pouvait-on lire en énorme sur la façade, ainsi que quelques larges « A » cerclés, un « ACAB » sur les volets roulants, et « C.R.A..me » (petit message à l’attention de ce comissariat, des Centres de Rétention Administratifs et de tous les uniformes qui, d’une manière ou d’une autre, protègent les frontières. Clin d’oeil aussi, dans une période ou les keufs prennent la rue..).

Soutien aux expulsé.e.s de Calais

[Publié sur indymedia nantes, 25 octobre 2016]

Il y a quelques jours à Loches et Joué-les-Tours dans l’Indre-et-LOire, deux permanences du PS ont été taguées en solidarité avec les migrants

[Suisse] Sabotage contre le nouveau centre de rétention à Chevrilles

En 2017, un nouveau camp fédéral pour migrants doit être inauguré à Chevrilles dans le canton de Fribourg. Là-bas, les autorités veulent retenir des gens prisonniers afin de les reconduire à la frontière de façon inaperçue et rapide. Nous refusons cette violence raciste qui va viser les personnes illégales à cet endroit. C’est pourquoi nous avons décidé de saboter cette infrastructure. Nous luttons contre la machine à expulser également dans l’arrière-pays.

Continuer la lecture

[Espagne] Révolte au centre de rétention de Sangonera et évasions multiples (5 octobre 2016)

Espagne: une vingtaine de migrants en fuite après une mutinerie dans un centre

Madrid – La police espagnole recherchait jeudi 26 migrants échappés d’un centre de rétention du sud-est de l’Espagne à la faveur d’une mutinerie la veille au soir, durant laquelle cinq policiers ont été légèrement blessés, a-t-on appris auprès des autorités.

Mercredi soir [5 octobre 2016, NdCNE], 67 migrants étaient parvenus à s’enfuir de l’établissement public où étaient retenus 127 étrangers sans titre de séjour, à Sangonera, près de Murcie, a indiqué à l’AFP la préfecture de région.
En milieu de journée, il en manquait encore 26, quasiment tous de nationalité algérienne, a indiqué une porte-parole de la préfecture.

Continuer la lecture

[Turin, Italie] Enveloppe suspecte chez un collabo de la machine à expulser

185433966-35d699a2-eca0-4aa6-8e54-7f15f54b249fNous apprenons par les médias locaux que vendredi 23 septembre 2016 à Turin, une enveloppe contenant de la poudre et un dispositif d’amorçage a été remis à l’agence de voyage 747, qui est impliquée dans le business des déportations.

Le courrier suspect a été remis à l’agence de voyage 747 localisée ‘Via Milano 13’ aux alentours de 14h vendredi 23 septembre. Pompiers et artificiers de la police d’Etat se sont rendu sur place et ont travaillé tout l’après-midi. Dans l’enveloppe a été trouvée de la poudre avec des fils reliés à une batterie. L’intervention des services de l’Etat a pris fin peu avant 19h. Ceux-ci ont également affirmé que le dispositif aurait pu exploser au moment de l’ouverture de la lettre, La presse locale signale que cette agence est dans le collimateur des centres sociaux et anarchistes pour sa participation active aux expulsions de sans-papiers. Depuis près de cinq ans, celle-ci s’occupe en effet de réserver les billets pour « rapatrier » les migrants (notamment vers l’Afrique du Nord) qui sont visés par une procédure d’expulsion.

[Traduit de informa-azione, Mer. 29/09/2016]

[Calais] Appel à représailles contre la politique concentrationnaire.

[Transmis par mail, 30 septembre 2016]

jungle_dans_les_gazC’est un point sombre sur la carte, plongé dans la brume des gaz lacrymogènes ou du temps pourri du Nord de la France. Y aller, pour quoi faire ? L’humanitaire vous répugne, la météo vous rebute et sur le terrain un rapport de force démesuré et défavorable condamne à l’impuissance. Pas si vite, voici une proposition à saisir depuis là où vous êtes.

Calais, rentrée 2016, sixième mort depuis juillet. On pourrait dérouler  la liste tragique sur toute l’année mais gageons que les  chiffres de l’été suffisent à poser l’ambiance. La plupart des  décès ont eu lieu sur la rocade dont la sécurisation est l’argument favori de la maire, pour confiner toujours plus fermement les exilé.e.s  sur une lande boueuse et exiguë. Pourtant le danger tient moins au  trafic routier qu’à la chasse à l’homme assidûment menée par les forces  de l’ordre. Quadrillée par 1300 flics, la ville est un terrain de jeu plus vrai que nature qu’il faut débarrasser des intrus. Traquer de jour comme  de nuit. Verrouiller le port et l’Eurotunnel à coups de matraque,  flashball et grenades. La préfecture ne lésine pas sur les moyens et dispose même de quelques blindés pour l’exotisme. Il y a longtemps que l’on n’a pas vu l’ombre d’un matricule sur le littoral. Les policiers  peuvent besogner tranquilles et quand bien même ils seraient identifiés,  ils n’ont pas à craindre pour leur carrière. Après tout, ils ne font que  leur boulot. Briser les os, gazer, inscrire la peur dans les chairs pour  dire « N’oublie pas ce que tu es, n’oublie pas où tu es, go back to the  jungle ». Et ça te passera l’envie de sortir.

Continuer la lecture

[Rovereto, Italie] Nouveau sabotage contre la banque ‘Unicredit’, collabo du pouvoir assassin en Turquie

Rovereto (Trento) : Les DAB d’Unicredit continue à se faire souffler

bancomat-esplosoNous apprenons par la presse locale qu’un autre distributeur de billets de la banque « Unicredit » a été détruit dans la nuit du 6 aui 7 septembre 2016 à Rovereto. L’attaque destructrice a été réalisée par l’assemblage de plusieurs gros pétards, ce qui a littéralement fait exploser le DAB. Sur les murs de l’agence étaient écrits : « Frapper les intérêts d’Erdogan » et « Avec les compagnons de Turin ».

Continuer la lecture

[Paris] Emmaüs contre la solidarité : procès en appel le 3 octobre

EmmausCes derniers jours plusieurs personnes ont été convoqué-es ou ont reçu des convocations au commissariat à la suite de manifestations de solidarité avec les migrants. Depuis le début de la lutte des migrants, en juin 2015, l’État cherche à invisibiliser et disperser les migrant-es tout en réprimant la solidarité. De nombreuses personnes solidaires en ont fait les frais que ce soit à la frontière italienne, à Calais ou à Paris.

Au cours de l’été 2015, à Paris, après de nombreuses évacuations de campement, de plus en plus de migrant-es se retrouvent dans des centres d’hébergement gérés par des associations humanitaires, Emmaüs, Aurore, France Terre d’Asile… Très vite, les migrant-es se voient confrontés à de nombreux problèmes : absence de suivi de leur demande d’asile, de nourriture, de transport, interdiction des visites et parfois, personnel raciste et méprisant. Dans ces centres, les personnes sont totalement dépossédées de leur vie et privées de toute autonomie.

Continuer la lecture

[Rovereto, Italie] Sabotage d’un DAB d’Unicredit : « Ici, on finance Erdogan »

Nous apprenons par la presse locale que dans la nuit du 21 au 22 août à Rovereto, un distributeur de billets de la banque ‘Unicredit’ a été détruit à l’aide d’un engin explosif ou d’un pétard artisanal. Sur les vitres de la banque ont été écrits: « Ici, on finance Erdogan » et « Non à l’accord UE-Turquie! ».

Continuer la lecture

À Sospel (06) comme ailleurs, ni armée ni frontières !

Compte rendu de l’action contre la militarisation à Sospel (Alpes-Maritimes)

sncf_roya-b09a9Une trentaine de personnes se sont retrouvées lors du marché de Sospel jeudi 11 août, village de 3500 habitants limitrophe de l’Italie, pour dénoncer la militarisation de la région. Après avoir refusé collectivement de décliner leur identité aux gendarmes présents rapidement sur les lieux, des discussions se sont engagées avec les passants sur la présence massive des forces armées et du passage d’exilés dans la région. Le groupe s’est ensuite rendu à la gare où les contrôles au faciès sont quotidiennement effectués, afin de visibiliser les rafles et tenter de les empêcher.

Le texte ci-dessous a été distribué :

Continuer la lecture