Archives par étiquette : no border

[Allemagne] Attaques contre l’AWO, collabo notoire de la gestion et des expulsions de sans-papiers

Ce qui suit sont deux communiqués d’attaque qui se sont déroulées ces derniers jours à Berlin et à Brême. Parmi les cibles de ces actions directes, il y a une entreprise qui s’enrichit sur le dos des prisonniers et de leur enfermement. Mais ces deux textes (et ces deux attaques) sont surtout dirigés contre un organisme, l’AWO, qui gère l’hébergement des migrants en Allemagne et participe activement à la machine à expulser. « Arbeiterwohlfahrt » est une association caritative qui fournit divers services à domicile, gère des écoles maternelles, des camps de vacances, des hôpitaux psychiatriques, des centres d’accueil, des foyers d’hébergement….

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[Italie] Sur la révolte du 8 août au CIE de Brindisi-Restinco

8 août. Révolte au CIE de Brindisi.

interno cie brindisi 3« Voici comment on vit dans le CIE de Brindisi Restinco:

« Meubles » en ciment et en fer, nourriture mauvaise, manque d’assistance médicale. Mais surtout dignité piétinée, privation de liberté, attente d’une expulsion ou de replonger dans le cercle infernal de la clandestinité. « 

Y-a-t’il besoin de tout cela pour être incité à se révolter?

Dans l’après-midi du lundi 8 août, tandis qu’un rassemblement de solidarité avec les retenus se tenait devant le CIE de Brindisi Restinco, beaucoup d’entre eux ont fait part des conditions qu’ils subissent à l’intérieur. Les fenêtres des cellules donnent sur le pré où se tenait le rassemblement, facilitant la communication directe. Puis les retenus désormais en révolte ont mis le feu à des draps et à des matelas, dans deux sections, en criant « Liberté ».

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[Melano, Suisse] Visite nocturne chez un collabo de la machine à expulser

MelanoD’après plusieurs articles de presse du canton du Tessin (Suisse), on apprend qu’une entreprise de transport, qui tire profit des expulsions de sans-papiers, a été prise pour cible dans la nuit de mardi à mercredi 10 août 2016.

Trois véhicules (deux bus et un mini-bus), qui étaient garés au dépot de l’entreprise via Pedemonte di Sopra à Melano, ont été retrouvés endommagés au petit matin: tous les pneus ont été crevés; vitres, pare-brises et rétroviseurs ont été brisés et les serrures bouchées au mastic. En couleur rouge, des slogans tels que « Non au racisme » et « Assez des transports pour les expulsions! » ont été inscrits sur la carrosserie des véhicules. Les dégâts de ce sabotage s’éléveraient à plus de 50.000 francs suisses. Cette entreprise fournit des services aux autorités pour la gestion des migrants, ce que les flics et la presse ne précisent évidemment pas, tout comme le nom de ce collabo.

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[Athènes, Grèce] La solidarité vient frapper aux vitres des partis au pouvoir

Chronologie des attaques qui ont été revendiquées en réponse à l’opération répressive de l’Etat grec contre les espaces d’auto-organisation et de solidarité dans les premières heures du 27 juillet 2016 à Thessalonique :

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[Thessalonique, Grèce] Solidarité active avec les squats de migrants expulsés le 27 juillet (Mise-à-jour)

thessalonikiMercredi 27 juillet à l’aube, les chiens policiers de Syriza ont perquisitionné et expulsé simultanément trois squats hébergeant des migrants à Thessalonique. Parmi eux, il y a le squat « Orfanotrofio », ancien orphelinat appartenant à l’Eglise [1];  la communauté « Hurriya » de la rue Karolou Diehl (propriété privée) et d’autres squats situés sur la Nikis Avenue, dont l’université est propriétaire [2].

Plusieurs dizaines de personnes vivant à l’intérieur ont été arrêtées. Celles dépourvues de papiers ont été très probablement enfermées en centres de rétention. Un bon nombre de militants « no border » vont être renvoyés devant le tribunal pour passer en procès.

Le 28 juillet, certaines personnes du bâtiment « Nikis » arrêtées ont écopé de 6 mois de prison avec sursis. Des anarchistes originaires de Grèce ont écopé de 4 mois de prison ferme et 2 ans avec sursis. Une solidaire a été condamnée à payer chaque jour 5 euros pendant 6 mois. Deux manifs solidaires se sont tenues dans la journée. Les personnes arrêtées du squat ‘Orfanotrofio’ et d’Hurryia passeront respectivement en procès les 3 et 5 août. Tous les militants arrêtés ont été libérés.

Il y a eu des affrontements entre migrants et police anti-émeute dans le camp ‘Softex’ immédiatement après qu’une femme soit morte. De nombreux sans-papiers ont voulu sortir du camp et partir en manif. Plus tard, la manif de solidarité a rassemblé plus de 600 personnes et a traversé la ville bruyamment. Elle s’est réunie à Egnatia aux côtés des migrants du camp de ‘Softex’. Dans la foulée, deux nouveaux squats ont été ouverts pour les migrants et les personnes ciblées par la répression, ce qui a fait immédiatement rappliqué les flics en masse. Malgré tout, ils ont tenu. Le premier est une école de théatre à proximité du campus à Egnatia. L’autre est une taverne ‘Lada’, inoccupée depuis quelque temps et située dans le quartier ’40 Ekklisies’. Les occupations représentent une réponse aux expulsions du 27 juillet et remplissent l’objectif de créer des espaces auto-organisés pour les migrants et leurs luttes. 

Dans la nuit du vendredi 29 juillet, une partie des bâtiments de l’université ‘Aristote’ de Thessalonique a perdu ses vitres. C’est une réaction appropriée aux expulsions du mercredi précédent (entre autre celle du squat ‘Nikis’ qui était situé dans l’enceinte de la fac et que l’université a fait expulser).

UniThessa

Par ailleurs, deux bureaux du parti au pouvoir Syriza ont été retrouvés défoncés au petit matin par les flics. L’un est situé dans le quartier ‘Petralona’ à Athènes et l’autre dans le quartier de ‘Kalamaria’ à Thessalonique. Plus tard durant cette même journée de vendredi 29 juillet, des policiers anti-émeute ont du se positionner devant la maison du ministre d’Etat Alekos Flambouraris. Il semblerait d’après la presse que c’est la quatrième fois que le domicile de ce ministre soit pris pour cible lors de manifestations. 

Le 1er août, des personnes solidaires écopent de 3 ans de prison avec sursis et 6 mois de taule pour infractions. Toutes les autres sont relâchées.

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[Thessalonique, Grèce] Quelques attaques contre ce monde de frontières à l’occasion du camp « No Border »

27Le 21 juillet 2016, entre 150 et 200 anarchistes du camp « No Border » de Thessalonique ont attaqué les bureaux de l’Organisation Internationale de la Migration (OIM), qui est un des sales acteurs participant à l’application des « retours volontaires », autrement dit des expulsions de sans-papiers. En quelques minutes, les locaux de l’OIM ont été saccagés: tags et peintures sur la façade et les murs intérieurs, mobiliers (chaises, ordinateurs) et documents retournés et détruits… (Une vidéo du saccage est visible ici)

Un texte a été lu et des tracts [cf le contenu ci-dessous] ont été distribués tout le long du chemin en direction du camp « no border ».

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[Italie] Blocages de voies ferrées contre les frontières

Rovereto (TN) : Blocage de train contre les frontières

Dans les médias locaux on peut lire que samedi 25 juin, vers 14h, le trains de la Deutsche Bahn [la SNCF allemande ; NdT] qui relie Munich et Rimini [lieu de vacances pour les riches allemands ; NdT] a été bloqué avec une chaîne positionnée de part et d’autre des rails. Il y avait aussi une banderole sur laquelle était écrit « De Vintimille au Brenner, bloquons tout ».

[Traduit de l’italien d’informa-azione]

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Brescia : sabotage des voies ferrées contre Beretta et son monde

Dans la nuit du 17 au 18 juin, lors de l’inauguration de l’énième événement du cirque médiatique/touristique « The floating pears », nous avons décidé d’agir.

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[Thoune, Suisse] Sabotage contre ‘Securitas’, un collabo de ce monde de frontières et d’enfermement

Luttons contre la machine à expulser !

Action de sabotage contre « Securitas » à Thoune.

ni-etat-ni-frontieres-sabotons-les-expulsions-besancon-mai-2014-1Nous nous sommes décidés à saboter l’entreprise « Securitas », pour l’empêcher de s’enrichir en enfermant, en humiliant et en expulsant des gens. Le 17 juin 2016, nous avons crevé les pneus de trois véhicules devant le siège de « Securitas » à Thoune. 

Chaque jour, l’entreprise « Securitas » transporte des gens des prisons régionales aux aéroports, où des prisonniers dépourvus des bons papiers sont expulsés. « Securitas » exploite le « Jailtrain » main dans la main avec les CCF (SBB). Un train-prison dans lequel des personnes sont transbahutées dans différentes prisons. 

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[Italie] Attaques contre la Poste, rouage connue de la machine à expulser

Les attaques contre la machine à expulser continuent de plus belle. La Poste, qui est présente partout, est une cible de choix pour qui veut saboter les frontières et la machine à expulser.

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[Londres, Angleterre] Les chiens de garde des frontières dégagés en pleine opération de rafle

deptford-posterLundi 13 juin 2016, des gens ont dégagé des flics du service de l’immigration alors qu’ils menaient une rafle visant les travailleurs de magasin de la Deptford High Street: ils ont attaqué un fourgon des flics au service de l’immigration alors que les uniformes étaient partis. La nuit suivante, des affiches sont apparues tout le long de la Deptford High Street pour informer sur ce qui s’était passé la veille. Il est important de rester vigilants. Il est possible que le résistance à cette opération ait découragé les flics : après la résistance de l’été dernier sur le marché de East Street, il n’y a plus eu une seule visite pendant au moins un an. Mais ceci ne peut certainement pas être considéré comme acquis, ils peuvent revenir n’importe quel jour pour se venger.

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