
Hier, mercredi 14 décembre 2016, le dernier prisonnier du 24 juin a été libéré à Bâle. Le risque de fuite n’était plus justifiable en raison de la peine en attente.
Après presque six mois passé en détention préventive, il se voit désormais confronté à une interdiction d’entrer sur le territoire suisse pour une durée de quatre ans. L’interdiction est valable dès aujourd’hui et une violation à son encontre est punie d’une peine de prison. Cette mesure montre très clairement comment les autorités répressives prennent cette affaire au sérieux et comment il serait illusoire de croire que le pire serait désormais derrière nous.


A l’aube du 23 octobre, le même jour lors duquel les élections municipales ont lieu sur l’ensemble du territoire chilien. Des mains inconnues et anonymes snt entrées dans une agence de la ‘Banco Estado’ située à l’intersection des avenues ‘Macul’ et ‘Quilin’ à 01h00.
Samedi 10 décembre vers 20h, nous nous sommes rendus avec rage et feux d’artifice à la maison d’arrêt¹ de « Waaghof » à Bâle. Nous manifestons ainsi notre
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De tout temps, les papiers d’identité, les prisons et les lois donnent la possibilité aux États de gérer et en même temps de faire chanter les indésirables et les rebelles, ainsi que de diviser les gens entre ceux qui sont exploitables pour l’économie et ceux qui sont le sont pas.
Samedi 3 décembre, environ 300 personnes se sont rassemblées dans le 4ème district de la ville pour une manifestation sauvage en solidarité avec les migrants. Peu après 19h30 à ‘Helvetiaplatz’, le cortège s’est élancé en direction de la ‘Langstrasse’ et du centre-ville.