Archives de catégorie : Contre le contrôle, la surveillance & leur sécurité

Gênes n’est pas finie, liberté pour Gimmy !

« Au moment de la révolte, on n’est plus seuls dans la ville »
Furio Jesi

2011-10-15-rome-clashesLe 14 juillet 2012, la Cour de Cassation a condamné de façon définitive 5 compagnons pour les faits du G8 de Gênes, en 2001, avec des peines allant de 10 à 15 ans de prison. Le 13 novembre 2013, la Cour d’appel de Gênes condamne d’autres 4 compagnons à des peines allant de 6 à 8 ans.

Après le jugement de 2012 de la Cassation, deux compagnons, Gimmy et Vincenzo, décident de s’enfuir et continuer à vivre libres. Aujourd’hui, heureusement, Vincenzo est encore libre, tandis que Gimmy a été arrêté avec sa compagne en juin 2013 à Barcelone, où il s’était réfugié.
Depuis, il est dans la section G9 de la prison de Rebibbia [Rome ; NdT], où il doit purger sa peine jusqu’en 2024.
Sa condamnation a été possible aussi grâce aux délations d’un « pacifiste » de Ravenna, présent ces jours-là à Gênes.

Le 12 janvier 2016 il y a aura, à la Cour d’appel de Gênes, une audience pour statuer de la « continuité » entre une arrestation de 2000 et celle des jours de la révolte contre le G8. Une audience à laquelle Gimmy sera présent et pendant laquelle il sera important de lui faire sentir la solidarité des compagnons. En vue de ce jour, il est important de lui écrire et de le soutenir, des façons que chacun trouvera les plus opportunes. Un aide économique est nécessaire aussi, au vu des dépenses qu’il aura à soutenir, entre autre les frais de justice.

En plus de sa situation difficile à cause de sa détention, il y a quelques jours Paola, la compagne de vie et de lutte de Gimmy a décidé de s’ôter la vie. Aujourd’hui plus que jamais il est nécessaire de rester à ses côtés.

Une autre vie brisée par les sentences des juges de l’État, prêts à enterrer en prison pour des décennies des compagnons accusés d’avoir attaqué un DAB ou des vitrines, tandis que policiers, Carabinieri et matons qui ont tué et torturé systématiquement lors du G8 de Gênes ainsi que dans les commissariats et les prisons pendant les dernières années, eux vivent tranquilles dans leurs maisons.
Tout cela ne sert à rien d’autre qu’à montrer encore plus que l’apparat de la justice est un apparat de classe, au service de ceux qui détiennent le pouvoir politique et économique de ce pays.

Seulement la solidarité d’en bas peut faire la différence ; elle peut marquer la frontière entre notre idée de la société et la leur, entre notre idée de la liberté et la leur.

Faisons en sorte que la solidarité redevienne une arme encore plus tranchante.

[Tract diffé à Trento, traduit de l’italien par non-fides d’Informa-azione.]

P.-S.

Écrivons nombreux (et envoyons de l’argent) à :

Francesco Puglisi
Casa Circondariale “Nuovo Complesso”
Via Raffaele Majetti 70
00156 Roma Rebibbia
Italie

[Bâle, Suisse] Incendie d’un véhicule SIEMENS – 7 décembre 2015

incendieSIEMENS, ce géant milliardaire, impliqué dans différentes guerres partout dans le monde, tire profit de l’aménagement et du renforcement de l’Europe forteresse exterminatrice.

La nuit dernière, l’entreprise a perdu une de ses voitures dans le Breitequartier à Bâle.

Sabotons cette guerre des dominants !

Traduit de l’allemand de ch.indymedia.org/de, 8. Dezember 2015

[Allemagne] Agitation contre l’armée et sa propagande

En Allemagne, l’armée a lancé depuis début novembre une vaste campagne de recrutement à coups de plusieurs millions d’euros. Que ce soient en France comme en Allemagne, nombreux sont ceux qui n’en peuvent plus de subir cette militarisation de la société et cette invasion de slogans plus immondes les uns que les autres dans chaque aspect de nos vies : « devenez vous-mêmes ; l’armée te tend la main ; si l’on veut vivre en liberté, on doit organiser la sécurité ; fais ce qui compte d’important; Tu n’éteinds pas des poudrières en attendant et en buvant du thé » …. Certains ont donc entrepris de saboter leur propagande militariste. A Berlin et dans d’autres villes allemandes, les panneaux publicitaires sont détruits, les affiches arrachées, recouvertes de peinture et taguées…

Bien sûr, les explications concernant le fait de s’attaquer à la publicité sont propres à chacun-e. Cependant, on ne peut pas limiter notre champ d’attaque contre la pub à une seule et unique raison : ici, cette rage contre la pub est justifiée par rapport à l’idéologie sexiste qu’elle représente, mais surtout vis-à-vis de la propagande militariste que la boîte ‘Wall AG’ – filiale de JC-Decaux, tout comme ‘Ströer’ [cf « JC Decaux, une pourriture sur tous les fronts », in Séditions n°4] – assure depuis bientôt deux mois à travers ces encarts publicitaires. La pub ne représente évidemment pas que ces oppressions, qui ne sont que des fragments de la domination capitaliste et étatique. Elle est l’image d’un monde de fric dont nous voulons nous affranchir et, en tant que révolutionnaires, s’attaquer à la pub c’est surtout détruire ce qui nous détruit (les rapports marchands et donc la marchandise, les projets de développement du capitalisme, le sexisme, le patriarcat, l’Etat et tous les comportements citoyennistes qui vont avec, etc…). Tout ceci est aussi valable concernant la ville (cf le discours des « antipub », qui considèrent que la ville est dénaturée par la publicité). Pourtant, elle est le reflet de ce monde, en proie aux expérimentations militaires et à l’urbanisme de caserne: elles sont bâties et conceptualisées par des architectes, perfectionnant et agrandissant ces villes-prison de jour en jour.

Ci-dessous plusieurs comptes-rendus d’actions traduits d’indymedia linksunten sur ce qui s’est passé outre-Rhin ces derniers temps (liste dans l’ordre antéchronologique, avec mises-à-jour régulières à venir):

Berlin: agitation contre ‘Wall G’, filiale de JC-Decaux

Le 6 décembre 2015, le siège de ‘Wall AG’ de la Friedrichstraße 118 à Berlin a été marqué du slogan « Wall AG – Nous faisons de la pub pour le fait de tuer ». La raison est la campagne publicitaire de la ‘Bundeswehr’ sous la devise « Fais ce qui compte vraiment ». Des affiches de pub pour la ‘Bundeswehr’ sont visibles depuis début novembre sur de nombreux supports de ‘Wall AG’ partout en ville. C’est pourquoi des militants antimilitaristes ont fait un collage sur les colonnes de la façade du bâtiment de ‘Wall AG’ avec des lettres en grand format pour attirer l’attention sur la part de responsabilité de l’entreprise en matière de propagande militariste.

‘Wall AG’ fait partie de la multinationale ‘JC Decaux’, leader sur le marché mondial en matière de publicité dans l’espace urbain. En Allemagne, ‘Wall AG’ est actif dans 60 villes. A Berlin, l’entreprise « Draußenwerber » appartient à ‘Wall AG’, laquelle dispose de 50.000 affiches sur des colonnes d’affiche, du mobilier urbain, aux arrêts de bus et dans les gares. ‘Wall AG’ a conclu avec le sénat berlinois un contrat d’utilisation des surfaces publicitaires pour une durée de validité allant jusqu’en 2018. Sur les différents supports publicitaires, ‘Wall AG’ diffuse des contenus sexistes et militaristes. Elle permet à l’armée d’être présente à grande échelle dans le paysage urbain et contribue à la militarisation de la société. Un journal mural a été collé au siège de ‘Wall AG’ pour clarifier le fond de l’action :

« Le 2 novembre, l’armée a lancé une nouvelle campagne publicitaire coûtant près de 11 millions d’euros sous la devise « Fais ce qui compte vraiment ». Des affiches sont accrochées dans le métro, aux arrêts de bus et de tramway et sur d’autres panneaux publicitaires de ‘Wall AG’ dans de nombreuses rues de Berlin. ‘Wall AG’ est presque en position de monopole en matière de publicité dans l’espace urbain. Avec ses supports publicitaires, ‘Wall AG’ permet à l’armée de diffuser à grande échelle sa propagande à Berlin et contribue ainsi à la militarisation de la société.

Une formation à la ‘Bundeswehr’ n’est pas un taff comme un autre, car l’armée forme des gens à en blesser et à en tuer d’autres. La ‘Bundeswehr’ mène la guerre partout dans le monde pour les intérêts économiques de l’État allemand, pour des matières premières bon marché, des routes commerciales et des sphères d’influence. La ‘Bundeswehr’ est positionnée pour la guerre et constitue une troupe d’occupation des populations, elle a sa part de responsabilité dans la destruction et la misère, entre autre en Afghanistan.

Par ses panneaux publicitaires aux contenus entièrement sexistes et militaristes, ‘Wall AG’ défigure le paysage urbain (sic!). Nous ne voulons ni de publicité à but commerciale ni de publicité pour l’armée allemande dans l’espace public. Soyons actifs contre l’offensive publicitaire de l’armée allemande et leurs soutiens de l’industrie publicitaire. »

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Traduit de l’allemand, 06/12/2015

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Berlin: l’armée et ‘Wall AG’ attaquées

Berlin – Un tract a été distribué en ville mardi 2 décembre 2015

‘Wall AG’ est une société de publicité qui agit au niveau mondial. Dans de nombreux pays, elle est responsable du fait que la publicité nous envahit à chaque endroit libre (sic!) des villes. En particulier des contenus sexistes de l’industrie publicitaire qui nous obligent à se ranger dans des catégories exploitables que cette société maintient déjà, sont de la violence pure. La campagne de pub de l’armée, qui est principalement menée par ‘Wall AG’ a lieu dans le même temps. […]

Ces derniers temps, des destructions ont été réalisées sur les innombrables panneaux publicitaires de ‘Wall AG’. Il y a de nombreuses personnes dans la ville et en province qui, de façon incroyable, ont pris l’initiative de s’attaquer à la publicité de l’armée. La rage s’est également exprimée contre le sexisme.

Ce mardi à Berlin, de nombreux panneaux de publicité ont une nouvelle fois été endommagés et détruits. Il y a eu en même temps une action concertée.

Nous avons annoncé la lutte contre ‘Wall AG’ et la ‘Bundeswehr’.

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"Nous demeurons ennemis", Berlin

« Nous demeurons ennemis », Berlin

Traduit de l’allemand, 04/12/2015

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Action antimilitarisme à Brême

161070Tôt dans la soirée du 28 novembre 2015, nous avons avons attaqué à la peinture une gigantesque banderole de la ‘Bundeswehr’ dans la ville de Brême. Une réponse appropriée à la campagne de la ‘Bundeswehr’ « Fais ce qui compte » n’est pas encore arrivée. Une courte vidéo ici de l’action sur Viméo (https://vimeo.com/147781324). La banderole est restée suspendue recouverte de rose une petite semaine avant qu’elle ne soit enlevée.

Sous la commandante en chef Ursula von der Leyen, l’armée allemande mène une offensive sur le plan intérieur avec le soutien de l’agence de publicité ‘Castenow’. Selon ‘Castenow’ (Neuer Zollhof 3, 40221 Düsseldorf), la campagne doit positionner les « forces armées dans plusieurs domaines, notamment comme étant un employeur offrant un sens et qualifiant ». 70 ans après la dernière défaite du militarisme prussien, la remilitarisation de la nation doit être remise en avant avec des formules énergiques et de la désinformation faite de manière ciblée.

La ‘Bundeswehr’ noie des réfugiés dans la mer Méditerranée et des pirates de Somalie. Elle lutte conformément aux directives politiques de défense de 1992 pour « le maintien du commerce libre au niveau mondial et du libre accès aux marché et aux matières premières partout dans le monde. » Cette citation explique le lien inéluctable entre le capitalisme et la guerre.

La nécessité de la résistance armée contre ‘Boko Haram’ et l’État Islamique de DAESH ne change rien au fait qu’il ne peut y avoir de paix avec une organisation ayant succédé à la ‘Wehrmacht’.

Au plus tard depuis l’abolition du service militaire, l’armée allemande (‘Bundeswehr’) tente de se construire une nouvelle image. L’odeur de la caserne et la mise au pas doivent être remplacées dans un effet extérieur par des tâches captivantes et de bonnes chances de carrières. En même temps, la ‘Bundeswehr’ met en place des campagnes de pub dans l’espace public. Pour un antimilitarisme offensif, ça signifie contester l’armée en permanence. Chaque mètre que l’armée utilise pour s’exposer en public est en même temps une possibilité d’attaquer.

Contre l’Allemagne et ses valets armés !

La guerre commence ici

Traduit de l’allemand, 04/12/2015

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Des gribouillages et arrachages de publicités pro-armée ont eu lieu à Münster (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) ou encore à  Hildesheim (ville d’environ 100.000 habitant-es, située près d’Hannovre en Basse-Saxe) …

Hildesheim, novembre 2015

Hildesheim, novembre 2015

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Détournement "Tu crois que c'est cool d'être soldat-e?"

Détournement « Tu crois que c’est cool d’être soldat-e? »

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"Assassins"

« Assassins »

Détournement "Après l'école, je vais foutre le bordel!"

Détournement « Après l’école, je vais foutre le bordel! »

 L’ensemble des articles sur chronik.blackblogs.org

Dans Berlin jeudi 10 décembre 2015:

"Défendre l'exploitation par la violence - Votre armée"

« Défendre l’exploitation par la violence – Votre armée »

"Aucune idée de rien? Pas de problème! Nous aimons prendre aussi des tous-du-cul"

« Aucune idée de rien? Pas de problème! Nous aimons prendre aussi des tous-du-cul »

"Nous sommes partis en guerre éclair en Syrie: papi aurait été si fier"

« Nous sommes partis en guerre éclair en Syrie: papi aurait été si fier »

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Quelques détournements d’affiches faisant la promotion des festivités de l’armée à l’occasion des 60 ans de la « Bundeswehr »:

"60 ans de l'armée? Une raison pour faire la fête dégueuler. 60 ans d'obéissance et d'ordre - 25 ans de guerre offensive / Débarassons-nous de l'armée

« 60 ans de l’armée? Une raison pour faire la fête dégueuler. 60 ans d’obéissance et d’ordre – 25 ans de guerre offensive / Débarassons-nous de l’armée »

"L'armée allemande sécurise la paix et le commerce signifie: accès au travail bon marché et aux matières premières..."

« L’armée allemande garantit la paix et le commerce signifie: accès au travail bon marché et aux matières premières… »

Une attaque avait visé un local de l’armée en marge de leurs festivités…

Et quelques nuits plus tard, des véhicules d’entreprises qui collaborent avec elle avaient été incendiés.

[Besançon] Contre l’Etat et le capital… L’urgence est à la révolte !

Affiche vue dans Besançon au mois de novembre [Repris d’indymedia nantes, novembre 2015].

Contre l’Etat et le capital… L’urgence est à la révolte !

urgencecontreletatL’horreur a frappé le 13 novembre 2015 en plein Paris. Ce carnage a été le fruit de fanatiques religieux, décidés à se faire sauter au milieu de gens sortis pour faire la fête, que ces fous de Dieu considèrent comme « décadents ». Dans la foulée, les mesures que l’Etat a instaurées à travers l’état d’urgence lui ont permis d’élargir ses possibilités de surveiller, réprimer, juger, enfermer, museler toutes contestations de l’ordre existant. Les flics perquisitionnent désormais en pleine nuit, contrôlent à tout va dans les rues, sur les routes, aux frontières, dans les gares et centres commerciaux… Les chiens de l’Etat ne se sentent plus pisser: cet état d’urgence est une belle occasion pour eux d’exhiber leurs muscles devant les caméras de télévision et d’avoir toujours plus de moyens pour mener à bien leur sale travail , tout en se sentant porter par la ferveur patriotique dont l’Etat a su tirer profit. Tout ceci bien sûr au nom de la « lutte contre le terrorisme islamiste ».

En douze jours, 1.233 perquisitions, 165 interpellations, dont 142 gardes-à-vue ont été menées. 266 assignations à résidence ont été prononcées à l’encontre de personnes « dont le comportement paraît constituer une menace pour la sécurité et l’ordre public » (AFP, 24/11/2015). La sécurité dont parle le pouvoir concerne l’Etat et les innombrables rouages qui font fonctionner ce monde d’exploitation et d’oppression. Si des musées et des bibliothèques ont été fermés après les attentats, les temples de la consommation continuaient de faire le plein, avec encore plus de vigiles pour les protéger.

En vue d’empêcher une opposition trop massive et radicale au sommet de l’ONU sur le climat à Paris entre le 29 novembre et le 12 décembre 2015, l’Etat prévoit de déployer 8.000 flics pour contrôler aux frontières. 11.000 uniformes quadrilleront Paris et sa région. Sur tout le territoire, pas moins de 120.000 militaires, gendarmes et policiers sont sur le pied de guerre pour protéger les puissants de ce monde.

Sous la protection de 2.800 casques bleus, cette assemblée réunira sur le site du ‘Bourget’ patrons, banquiers, industriels et chefs d’Etat du monde entier afin de discuter des désastres écologiques dont sont responsables ces mêmes crapules en costard-cravate qui décident de nos vies au quotidien.

Dans ce contexte de suspicion et de peur généralisées, il est clair que : refuser la dénonciation, renoncer à montrer patte blanche à l’entrée d’un service administratif ou d’un centre commercial, dénoncer et lutter contre le déploiement militaire et policier ou blasphémer « l’union nationale » et tout ce qu’elle comporte de dégueulasse font de chacun d’entre nous de potentiels terroristes pour le pouvoir.

Les dominants nous veulent dociles et résignés…. Organisons-nous pour contrecarrer leurs plans macabres !

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[Photos envoyées par mail]

[Partout] Les contrôleurs ne sortent pas toujours indemnes de leur sale travail…

Agression d’un contrôleur SNCF dans le Tarn-et-Garonne : perturbations sur le rail en Midi-Pyrénées

Les contrôleurs SNCF ont cessé le travail ce vendredi en Midi-Pyrénées après l’agression d’un de leurs collègues à Castelsarrasin (82). Le trafic SNCF est perturbé dans toute la région.

Un contrôleur SNCF a été agressé par un voyageur ce vendredi matin dans un train reliant Toulouse (31) à Agen (47). L’agression verbale et physique s’est passée à hauteur de Castelsarrasin en Tarn-et-Garonne au moment où le contrôleur demandait son billet à un des passagers.
Réagissant à cette agression, les contrôleurs de la région Midi-Pyrénées ont aussitôt exercé leur droit de retrait (arrêt de travail temporaire) provoquant du coup de grosses perturbations sur le  trafic des trains notamment du côté de trains express régionaux. Syndicats et direction de la SNCF se sont réunis ce vendredi après-midi pour évoquer cette agression et le droit de retrait. Le trafic reprend progressivement ce vendredi soir.

Leur presse – fr3 midi-pyrénées, 04/12/2015

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Lyon 2e : un SDF agresse des contrôleurs TCL avec un manche à balai

Un individu de 39 ans a été interpellé pour avoir frappé des contrôleurs TCL avec un manche à balai dans la station Ampère du 2e arrondissement. Il comparaît devant le parquet ce vendredi.

Ce mercredi après-midi, peu après 16h, une personne sans domicile fixe a été interpellée par la police municipale dans la station de métro Ampère (Lyon 2e).

L’individu, âgé de 39 ans, avait peu auparavant violenté des contrôleurs TCL en les frappant avec un manche à balai. Il est présenté au parquet ce vendredi pour violences volontaires aggravées.

L’homme faisait par ailleurs l’objet d’une interdiction de présence dans le 2e arrondissement, dans les rames et locaux du métro.

Leur presse – lyon capitale, 27/11/2015

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Firminy (Loire) : elle agresse des contrôleurs de la Stas

Lundi, vers 15 h 30, sur ligne 1 de la Stas, qui relie Firminy à Saint-Étienne, une femme de 37 ans s’en est prise aux contrôleurs de la société de transport.

Tout est parti d’une absence de titre de transport pour laquelle la trentenaire allait recevoir un timbre amende.

Ne l’entendant pas de cette oreille, elle a tenté de porter plusieurs coups à l’un des contrôleurs sans y parvenir. Elle a été difficilement maîtrisée avant l’arrivée des forces de l’ordre. Elle a fait l’objet d’un examen médical au centre hospitalier Le Corbusier, avant d’être mise en garde à vue au commissariat appelou. Elle risque une convocation devant la justice d’autant plus que l’un des contrôleurs a déposé plainte.

Leur presse – leprogrès.fr, 24/11/2015

Contre tous les Etats et toutes les autorités

Depuis les tueries exécutées le 13 novembre au nom d’un foutu ordre religieux et de sa loi islamique, la loi de la République pèse aussi d’un nouveau poids sur nos épaules et au-dessus de nos têtes : celui de l’état d’urgence déclaré le soir même et prévu pour durer.

La « nouveauté » c’est que l’Etat profite de l’occasion pour saturer l’espace d’uniformes en armes, y compris kaki. C’est aussi qu’il donne officiellement une large carte blanche à tous ses chiens de garde pour défoncer les portes, arrêter, assigner à résidence,pour interdire et empêcher sur le champ tout regroupement sortant de la communion autour du drapeau. Car l’unité nationale et patriotarde exigée au nom de la guerre contre les ennemis extérieurs et intérieurs vient légitimer les nouvelles mesures, en même temps qu’elle vise à étouffer les antagonismes sociaux jusque dans les esprits.

Cependant cette accélération dans la mise au pas de l’ensemble de la société ne peut faire oublier que l’Etat n’a pas attendu que l’un de ses concurrents sème sa terreur pour déchaîner le panel de sa violence institutionnelle contre celles et ceux qui troublent, contestent et combattent la normalité de l’ordre démocratique marchand.

Les dispositifs de surveillance à large échelle, la brutalité quotidienne des interventions de flics, la traque des indésirables, l’enfermement de masse font partie de la routine de la domination. Nous n’oublions pas non plus que tous les jours le pouvoir, quel qu’il soit et sans avoir besoin de la déclarer officiellement, mène la guerre à l’extérieur, à l’intérieur et aux portes des territoires sous sa botte. En témoignent les millions de vies brisées et anéanties par les opérations militaires, par l’implacable avancée du rouleau compresseur capitaliste, par l’existence même des frontières.

Opposer le cours normal des choses au chantage de la peur revient donc à prêcher pour le maintien d’un ordre qui repose sur l’exploitation, la domination et le massacre.

Pour affronter et contrecarrer la volonté d’écrasement de la liberté, y compris au nom d’une pseudo sécurité, il ne peut y avoir qu’une réponse : le combat contre l’autorité et la révolte individuelle et collective contre les lois et les normes qu’elle tente de nous imposer.

Une compagnonne, Lucile, vient d’être condamnée à 3 mois de prison pour ne pas avoir accepté sans broncher l’un des multiples contrôles d‘identité qui menacent les sorties « suspectes » dans la rue depuis bien avant la mise en place de l’état d’urgence. Tout comme elle ne s’est pas soumise au bon vouloir des flics, elle continue à garder la tête haute face à la justice et à l’intérieur de la taule. Ce genre de gestes et d’attitudes viennent rappeler que le misérable quotidien auquel les puissants prétendent nous assigner en nous dépossédant de tout choix sur notre vie ne rencontre pas qu’obéissance, fatalisme et résignation.

Cet exemple parmi tant d’autres rappelle aussi que la solidarité peut aussi consister à trouver des manières de saboter, en solo ou à plusieurs, de jour comme de nuit,les plans guerriers et répressifs du pouvoir,pour continuer à porter haut et fort des perspectives d’émancipation, sans Etats ni frontières,sans dirigeants ni dirigé-e-s, sans préceptes religieux, ni codes moraux, ni codes pénaux.

Liberté et Révolution sociale ? !

[Publié sur nantes indymedia, 6 décembre 2015]

[Belgique] Face aux flics, « Rien à déclarer » encore et toujours !

A Namur aussi la police cherche des mouchards !

En avril 2015, à Namur, une compagnonne a été approché par des flics en civil bien connu de la région. Les deux flics « politiques » de la capitale wallonne, Jean Luc Ista et Sergio Bizotto . Vu qu’elle fréquente de loin une bande de squatteurs, ils lui ont demandé si elle pouvait être leur taupes au sein du groupe dont certains se revendiquent anarchistes. Les larbins de l’état repartirent bredouille, elle les envoya bien boulé comme il se doit. On a rien à déclarer aux keufs hormis qu’on les déteste.

Plus tard, en juin, les larbins firent encore plus fort ! Un autre pote du groupe en question fit un accident de la route.. A l’hôpital quelle fut sa surprise de voir débarquer quatre flics ! Et de nouveau ils veulent des informations sur des personnes du groupe. Évidemment comme avant, il n’y a aucun procès-verbal des interrogatoires. Cela ne nous étonne plus, ceux qui font respecter les lois de l’ordre marchand sont en pratique bien au dessus d’elle. Le camarade allité, sous perfusion et toujours en état de choc envoya au diable les bidasses.

Donc on sait maintenant de quoi ils sont capables.. Ils n’hésitent pas à questionner nos potes, même lointain et même lorsque l’interrogatoire pourrait s’assimiler à de la torture selon leurs lois.
On a bien sur peur que quelqu’un ait flippé et accepte de faire la poukave mais sans nous paralyser ça nous renforce dans notre « culture de la sécurité » [sic] (titre d’une excellente brochure d’ailleurs). On essaye de faire bien gaffe à ce qu’on dit et on bannit nos téléphones portables de nos discussions sensibles, entre guillemets. C’est limite si on va pas en parler nu dans la forêt !

En tant qu’ennemi de la propriété privée, on sait que la police cherchera toujours à nous ficher, nous réprimer, nous contrôler, voir parfois nous torturer. C’est sa fonction et les sbires de l’état sont prêts à tout pour arriver à leurs fins. Et quelques soit leurs méthodes, les bourgeois n’hésiteront pas à fermer les yeux si ça peut maintenir leurs intérêts. Pour cela les flics disposent d’une large impunité et la lutte contre le terrorisme n’est qu’un prétexte pour attaquer plus facilement encore ceux qui ne veulent pas rentrer dans le rang, qu’ils luttent contre la maxi-prison* ou qu’ils revendiquent l’occupation de maisons vides.

FACE AUX KEUFS, ENCORE ET TOUJOURS « RIEN A DECLARER » ! PAS DE DISCUSSION POSSIBLE AVEC LES ENNEMIS DE LA LIBERTE !

* Pour rappel la sureté de l’état a retenté d’approcher des compagnons luttant contre la maxi-prison à Bruxelles en septembre 2015 [Reproduit ci-dessous].

[Publié sur indymedia bruxelles, 02 décembre 2015]

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Rebelote : la Sûreté d’Etat à la recherche de mouchards

Et rebelote. De nouveau, au moins une personne a été approchée par la Sûreté d’État afin de la recruter comme indicateur. Cette fois-ci, les renseignements recherchés par les voies perfides de la délation portent sur la lutte en cours contre la construction de la maxi-prison.

Et rebelote, c’est les deux cartes de l’intimidation et du chantage dont se servent les chiens de garde de l’ordre établi afin de tenter de recruter des collaborateurs. Se présentant d’abord de façon plus au moins neutre, l’agent de la Sûreté passe très vite a une vitesse supérieure. Intimider et faire pression en prétendant qu’« on sait tout sur toi », mettre en avant la distinction entre braves citoyens qui contestent un projet de l’État et éléments criminels qu’il faudrait identifier et éliminer, chantage par rapport au travail, menaces contre la famille,… Une triste série d’« argumentations » dont ne peuvent se servir que les adorateurs de l’autorité, et dont l’infamie ne semble pas connaître de limites. Mais soulignons-le : cette quête de mouchards n’est qu’un aspect de la répression étatique. Filatures, observations, dispositifs de vidéosurveillance devant des endroits liés à la lutte, perquisitions (officielles et en cachette), appareils d’écoute installés à l’intérieur des domiciles,… la police et les services de renseignements utilisent tous les méthodes imaginables pour tenter freiner les luttes.

Et rebelote, nous souhaitons souligner l’importance de parler de tels agissements de la Sûreté ou d’autres forces répressives. Si eux ils cherchent à faire croire aux gens qu’ils se retrouvent seuls, coincés, avec le dos contre le mur, à nous de briser cela. Pour protéger ses menées obscures et les rendre efficaces, la Sûreté dira d’ailleurs toujours que c’est interdit de parler de tels approches.

Et rebelote, on ne le répétera jamais assez : soutenons-nous les uns les autres via une attitude d’insoumission et de non-collaboration face à la justice, à ses limiers et à ses amis-journaleux. Il n’y a rien à leur dire, il n’y a rien à discuter avec eux. Ils sont passés maîtres dans l’art d’utiliser et d’abuser tout ce que tu dis à des fins répressives. Il est important de faire gaffe à ce que personne ne se retrouve seul face à une horde de ces chiens de garde, face à d’éventuels chantages et menaces, face à l’intimidation judiciaire. Continuer à prendre nous-mêmes l’initiative ; continuer à déterminer nous-mêmes ce dont nous voulons discuter et comment nous voulons lutter, aussi en des périodes de menace répressive plus intense, est la réponse la plus forte que nous puissions donner. Il n’y a pas à rechercher ou à accepter le dialogue avec le Pouvoir et ses sbires ; le mutisme des rebelles face au pouvoir et le fait de maintenir ouvert ou conquérir l’espace de discussion libre avec d’autres révoltés et mécontents sont certainement des lignes de défense très fortes.

Septembre 2015

[Publié sur indymedia bruxelles, 8 octobre 2015]

[Paris] Programme de décembre à la bibliothèque ‘Libertad’

JEUDI 10 décembre 2015, 20h
Urgence de s’insurger !

Depuis le massacre du 13 novembre à Paris, l’état d’urgence a été décrété sur tout le territoire jusqu’à février, et les mesures qu’il prévoit (quadrillage policier et militaire des rues et des frontières, assignations à résidence, perquisitions administratives de nuit, interdictions variées) risquent fort de se prolonger après cette date.
En cette période où la domination exhibe ses muscles pour imposer sa paix sociale, les anarchistes se retrouvent plus que jamais à la marge, pris en étau entre différents pouvoirs (Etat, religieux, fronts communs gauchistes).

Face à cette mobilisation des esprits par les discours autoritaires, il est urgent de rompre les rangs et de s’insurger en ne renonçant pas à nos rêves et à nos luttes pour la liberté. En ces temps de guerre, regarder la situation en face avec lucidité est peut-être le premier pas pour retrouver une tension offensive et autonome contre l’existant. Commençons donc par faire le point et par (re)discuter de perspectives.

JEUDI 17 décembre 2015, 20h
Brûler les frontières

La guerre intérieure et celles que les Etats mènent à l’extérieur de leur territoire ne sont pas séparées. Le nombre d’indésirables triés et enfermés a même fâcheusement tendance à augmenter ces derniers temps, qu’il s’agisse de migrants ou d’ennemis de l’intérieur. Les frontières se multiplient dans toute l’Europe avec l’érection de murs barbelés en rase campagne ou de check points aux points de passage urbains, avec le pullulement d’uniformes dans les transports ou celui de camps à l’abri des regards. Discussion sur les liens entre guerres et frontières, avec un retour sur la lutte contre la machine à expulser de 2009-2010.

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[Espagne] 44 années de prison (chacun) requises contre Mónica et Francisco

solidaridadDans son réquisitoire écrit présenté au juge d’instruction, la procureur de l’Audiencia Nacional Teresa Sandoval affirme que Mónica et Francisco appartiennent à une organisation terroriste, dont le modus operandi serait d’ »attaquer l’Etat avec des engins incendiaires ou des engins explosifs artisanaux« , organisation composée de petits groupes qui défendent l’anarchie en utilisant la violence et agissent de manière autonome « pour ne pas être détectés » (sic).

De plus, elle avance que « les groupes d’affinité insurrectionalistes, comme les cellules de base djihadistes, ont parfaitement identifié un ennemi générique et n’ont donc pas besoin d’organe supérieur qui les active pour passer à l’attaque« . Sa thèse absurde est que les Groupes anarchistes coordonnés (GAC) créés en Espagne en 2012 seraient en réalité une succursale de la Fédération Anarchiste Informelle (FAI/FRI), à laquelle on pourrait attribuer plusieurs attentats anarchistes, dont justement celui contre la Basilique del Pilar du 2 octobre 2013 dont sont accusés Mónica et Francisco, et qui avait pourtant été revendiqué par le Comando Insurreccional Mateo Morral.

La procureur de l’Audiencia Nacional demande ainsi un total de 88 années de prison contre les deux compagnons, pour « appartenance à une organisation terroriste » (9 ans chacun), « lésion causée à une victime » (une perte acoustique, 12 ans chacun), « attentat terroriste contre la basilique del Pilar de Saragosse » (18 ans chacun), « conspiration en vue de commettre le délit d’attentat terroriste dans la basilique de Montserrat à Barcelone » (5 ans chacun).

[Synthèse de brèves du désordre d’après un article paru dans El Heraldo (Aragon, Espagne), « La fiscal compara al grupo anarquista que puso la bomba del Pilar con las células yihadistas« , 01/12/2015 08:47]


Pour écrire aux compagnons :

Mónica Caballero Sepúlveda
Francisco Solar Domínguez
C.P Villabona-Asturias
Finca Tabladiello s/n
33422 Villabona-Llanera
Asturias, Espagne

[International] Nouvelles d’opposition du mois de novembre

Voici un lien vers les Nouvelles d’opposition qu’on a trouvé pour le mois de novembre, si possible agrémentées de commentaires pour celles sur lesquelles nous possédons des éléments.

Avec entre autres :

-Pas mal de choses du côté du Mexique et de l’Afrique du Sud (comme d’habitude)
-de l’agitation en prison (grève de la faim d’un anarchiste turc et du condamné à mort américain Keith Lamar, plusieurs échauffourées dans l’Alabama, une émeute en Guinée…)
-un soulèvement au Togo
-toujours des émeutes et actions contre la police (Égypte, États-Unis, Zimbabwe)
-des mouvements violents contre des grands projets (Indonésie)
-des mouvement de migrants et contre les centres de rétention (Angleterre, Calais, Turin, ,Chypre, Macédoine, Australie)
-des mouvements paysans (Colombie, Grèce, Canada)
-des attaques ciblées (contre Syriza en Grèce, l’armée en Belgique)
-une grève générale doit on a très peu parlé à Mayotte
-d’autres grèves importantes (Grèce, aéronautique au Brésil)

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