Archives par étiquette : la meilleure solidarité c’est l’attaque

[Montreuil, 93] Attaque d’un architecte de la domination – 9 mars 2016

Dans la nuit du 8 au 9 mars 2016, à l’aide de bennes à ordure et de produits inflammables, nous avons foutu le feu à la devanture du cabinet d’architectes Archi 5 rue Voltaire dans le centre de la ville de Montreuil-sous-Bois.

Archi 5 se vante sur son site d’avoir réalisé, ou d’être en train de réaliser, à côté de constructions anodines, la liste des projets macabres suivants :

Centres pénitentiaires de Bourg en Bresse, de Draguignan, de Mont de Marsan, de Rennes, les taules de Condé-sur-Sarthe et de Vendin le Veil, le Pôle de la Police judiciaire de Cergy-Pontoise, le commissariat de Clichy-sous-Bois, le Tribunal de Grande Instance de Chartres, le centre de détention de la Polynésie française à Tahiti.

Nous dédions cette action à toutes les personnes qui se battent pour la liberté et contre toute autorité, en particulier aux compagnons anarchistes Monica Caballero et Francisco Solar entre les griffes de l’Etat espagnol et qui bien qu’encourant de très lourdes peines de prison, ne renient pas un mot de ce qu’ils pensent ni de ce qu’ils sont.

Feu aux prisons.

Feu à ceux qui les construisent.

[Publié sur indymedia nantes, 11 mars 2016]

[Marseille] Attaque incendiaire contre des voitures de luxe – 26 février 2016 [MAJ]

feuLe matin du vendredi 26 février aux alentours de 3h30, nous nous sommes introduit dans un parking privé ’sécurisé’ servant à un immeuble bobo dans le 7ème, à Marseille, et avons foutu le feu à deux voitures de luxe. Une boîte d’allume-feu a été placé sous un pneu-avant de chaque véhicule, qui ont vite fait pris feu avant d’éclater en flammes alors que nous partions, amenant ainsi un bref « état d’urgence » aux pas de la porte de quelques bourges.

Nous dédions cette attaque aux quartes combattants emprisonnés par l’état Belge [1] dans le « procès de la maxi-prison » du 19 février, et à d’autres accusé-e-s dans la même affaire.

Feu aux prisons et au monde qui les protège !

Des bisous,
Des inconnu-e-s

[Publié sur indymedia bruxelles, 27 février 2016]

NdCNE: [1] Une petite rectification s’impose: les quatre personnes jugées pour leur participation à la destruction de la maquette de la maxi-prison ont été condamnées le 19 février dernier à 10 mois de prison avec sursis, ainsi qu’une mise à l’épreuve de trois ans. De plus, toutes ont été condamnées à verser 600 euros d’amende. Cette petit note n’enlève en rien à cette magnifique action directe de solidarité.

Appel à la solidarité insurrectionnelle avec les compagnons anarchistes Monica Caballero et Francisco Solar.

Les prochains 8, 9 et 10 mars 2016 les compagnon-ne-s anarchistes Monica et Francisco se confrontent à leur procés de l’audience nationale de Madrid.

Depuis Barcelone nous faisons un appel à la solidarité et à l’action anarchiste, un appel à briser l’inaction, l’attente et la passivité.

L’appel ne se limite pas à une semaine spécifique mais commence aujourd’hui et se prolonge  jusqu’à la fin du jugement.

Ni la distance ni les frontières imposées n’ont été un frein aux diverses preuves de solidarité avec les compagnon-ne-s Monica et Francisco.

Que se soit en divers endroit du monde et que se soit avec des bombes, du feu et des emeutes, de multiples individus et groupes insurgés ont fait de la solidarité avec les prisonnier(e)s anarchistes une pratique de confrontation envers l’Etat et ses sbires.

Solidarisons nous avec les compagnon-ne-s Monica et Francisco, que la solidarité soit plus qu’une parole écrite.

llamadoMonaFrancisco

Leur écrire :

Mónica Caballero Sepúlveda
C.P. Villabona
Finca Tabladiello s/n
33422 Villabona-Llanera
(Asturias)

Francisco Solar Domínguez
C.P. Villabona
Finca Tabladiello s/n
33422 Villabona-Llanera
(Asturias)

[Traduction de contrainfo, reçue pr mail]

[Montreuil] Discussion sur le procès en Espagne contre Mónica et Francisco au ‘Condensateur’ – Mercredi 24 février 2016

Sur le procès en Espagne contre Mónica et Francisco

Les compagnons chiliens Mónica Caballero et Francisco Solar passeront en procès procès devant l’Audiencia Nacional de Madrid les 8, 9 et 10 mars prochain, où ils devront affronter des réquisitions du procureur s’élevant à 44 ans de prison chacun-e. Ils sont accusés d’être membres des Groupes anarchistes coordonnés (GAC) créés en Espagne en 2012, auxquels l’Etat attribue plusieurs attaques, dont justement celle explosive contre la Basilique del Pilar du 2 octobre 2013, dont sont accusés Mónica et Francisco, et qui avait pourtant été revendiqué par le Comando Insurreccional Mateo Morral.

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[Münich] Une agence immobilière se mange des pierres – 6/7 février 2016

Ce week-end, une agence immobilière dans le quartier münichois embourgeoisé de ‘Glockenbach’ a du une fois de plus se manger des pierres.

La ‘Breite straße est partout!

Que ce soit à Hambourg, Berlin ou Paris, la réponse à la militarisation des rues peut uniquement signifier émeute et révolte !

Occupons les maisons, attaquons les flics, écrasons l’armée !

[Traduit d’indymedia linksunten, 07/02/2016 à 16h49]

[Italie] Des nouvelles du procès contre Billy, Sylvia et Costa [+ Sabotage en solidarité]

DES NOUVELLES DU PROCÈS CONTRE BILLY, SILVIA ET COSTA

Le 13 janvier à Turin a eu lieu la première audience du procès contre Billy, Silvia et Costa, accusés de possession, transport et recel d’explosif et de tentative de sabotage contre le centre de recherche international sur les nanotechnologies d’IBM à Zurich.
Dans la salle il y a eu une présence solidaire de compagnons et compagnonnes venus de différentes parties d’Italie.
Pour appuyer l’accusation, le Parquet a présenté deux témoins : des inspecteurs de la DIGOS [la police politique ; NdT] de Turin qui ont mené les enquêtes ouvertes juste après l’arrestation des compagnons en Suisse. Seulement l’un de ces deux témoins a été interrogé par l’accusation et la défense.
Apparemment, le procès sera plus rapide que ce à quoi on s’attendait, la prochaine audience a été fixée au 2 mars, et y parleront le Proc’ et la défense.
Pour un compte rendu complet de cette audience, voir ici.
Des rencontres de solidarité en vue du procès est ressortie une forte volonté de continuer un parcours de critique radicale et de lutte contre les technosciences. Du 22 au 28 février aura lieu une semaine d’agitation dans toute l’Italie contre les technosciences et le monde qui les produit. Pour le 26 février est prévu un rassemblement contre l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) devant son siège, à Parme. De nombreux rendez-vous sont programmés dans différentes villes d’Italie.

Pour lire l’appel à la semaine d’agitation et pour contact :

silviabillycostaliberi.noblogs.org

[Traduit de l’italien d’informa-azione]

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Trente: relais téléphoniques incendiés en solidarité avec Billy, Sylvia et Costa

« Le 14 janvier nous avons incendié et détruit deux relais à Trente. Nous arrêtons le contrôle télématique (télécommunications et informatique, dT) et la pollution électromagnétique. Pour Silvia Costa et Billy encore sous procès. »

[traduit d’informa-azione, ven, 29/01/2016 – 17:28]

[Hambourg, Allemagne] Perquis’ dans le cadre de l’affaire du squat de la ‘Breite strasse’ [+ attaques en solidarité avec les 6 inculpés]

Perquisitions en lien avec le procès contre les squatteurs de la ‘Breite strasse’.

Au petit matin du mardi 26 janvier 2016, une trentaine d’agents de la BFE (Unité d’Enquête et d’Arrestations), en partie armée de mitraillettes équipées de lasers, a débarqué chez des personnes militantes vivant en colocation dans le Grandelviertel d’Hambourg.

Lors de l’opération, les porte du lieu ont été défoncées à coups de bélier.

Les habitants ont été isolés dans leurs chambres, contraints de rester debout les mains levées contre mur, tout en se faisant pointer une arme dans leur direction, le temps que les agents de la protection d’Etat arrivent.

Lors de la perquisition, les flics ont embarqué un ordinateur mais personne n’ a été arrêtée. Les agents de l’Etat soupçonnent une des personnes du lieu d’avoir un lien direct dans l’affaire du squat de la Breite Straße 114, pour laquelle 6 personnes sont poursuivis depuis fin août 2014  [voir ci-dessous].

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squatDans la soirée du 27 août 2014 à Hambourg, un groupe de personnes ouvrent un squat du Breite Straße 114. Cette même nuit, les flics entreprennent de les expulser, mais les occupants décident de résister et s’affrontent aux flics. 5 personnes sont arrêtées, dont trois resteront en garde-à-vue jusqu’à la fin des ‘Squatting Days’ . L’un d’eux, Jakob, sera placé directement en détention provisoire jusqu’au 17 décembre 2014. En décembre 2014, il a été su qu’une peine de prison avait été infligée à une autre personne dans le cadre de cette même affaire. Cette détention a pris fin en mai 2015.
Cette décision d’infliger une longue peine de détention n’était en aucun cas juridique mais clairement motivée sur le plan politique.

La première étape du procès a eu lieu en août 2015 et une deuxième en novembre 2015. Le procès est toujours en cours.

Liberté pour les personnes poursuivies ! Liberté pour tous ! Notre solidarité contre leur répression !

Repris du blog de soutien aux 6 inculpés: breitesoli.noblogs.org

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Quelques mises à jour au sujet de la solidarité mise en pratique dans les rues d’Hambourg:

N’abandonnons jamais

Le 27 janvier 2016, le sas d’entrée et quelques vitres de l’agence pour l’emploi de la Kieler Straße ont été défoncés à coups de marteau. Cet acte envoie des débris et éclats aux dominants et à leur méthode d’oppression, de répression et d’exploitation.

Et envoie force et amour à tous ceux qui ont le courage de s’opposer à cette merde.

Salutations et accolades aux amis en lutte de la Rigaer Straße et les accusés du procès de la Breite Straße, ainsi qu’aux personnes visées par l’attaque des flics sur un projet d’habitation le 26 janvier 2016.

Pour plus de feu et de pierres dans les prochains jours et moins de flics présents dans nos vies !

Pour l’anarchie !

[Traduit de l’allemand de linksunten]

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Notre solidarité contre leur répression !

Pour montrer notre solidarité avec les accusés dans le procès de la ‘Breite Straße’, nous avons lancé de la peinture sur le commissariat de ‘Volksdorf’ dans la nuit du 20 janvier 2016.

Dans des situations où l’habitat du luxe se remplissent les poches de l’argent des locataires et des sans-logis, les squats et les attaques militantes sont un moyen nécessaire pour briser ce quotidien.

Nous appelons tout le monde à montrer sa solidarité avec les personnes accusées par des actions militantes ! Il y a plusieurs façons d’agir dans cette lutte pour les espaces de logement.

Par cette action, nous voulons saluer nos compagnon-nes de la Rigaer Straße et vous appeler à soutenir la manif du 6 février à Berlin.

Défendons les structures rebelles, soutenons les squats militants qui ne laissent pas les personnes accusées isoler !

Hambourg, janvier 2016

[Bruxelles, Belgique] Attaques contre la prison et le monde qu’elle protège – Décembre 2015

prisonsareforburningRépondant par les actes aux appels à un Décembre Noir. Répondant à nos désirs de liberté. Répondant par l’attaque contre ce qui permet à ce système oppresseur et destructeur de perdurer.

Durant les 2 semaines qui viennent de s’écouler c’est au moins 5 camionnettes de la compagnie de construction Eiffage qui ont senti leurs pneus se vider de l’air qui les remplit. L’acte est simple, rapide et efficace. Un petit couteau qui se dissimule dans la manche, un grand coup sur le coté du pneu et ça donne un véhicule qui n’ira pas bosser à l’heure. En 30 secondes plusieurs véhicules peuvent être immobilisés de cette manière. On sait que l’une de ces cinq camionnettes s’est fait péter les rétroviseurs et taguer sa carrosserie.
Si vous ne comprenez pas le choix de cette cible, renseignez vous au sujet de Eiffage [1] pour comprendre le rôle que cette entreprise tient dans la construction de prisons et infrastructures qui permettent au capitalisme de perdurer.

Un autre acte est venu tirer un grand sourire sur nos visages.
Voilà les faits : profitant de l’obscurité complice de la nuit et profitant de l’abscence des vigiles sur le terrain dédié à la maxi prison, abscence surement due aux « fêtes » de Noel, des personnes ont choisi de s’en prendre aux grilles qui délimitent la zone de la maxi prison (qui ne se fera pas). A coups de pinces une centaine de grille se sont fait découper et tordre, ouvrant alors le passage vers ce terrain déjà emprisonné. La plus part des grilles sont maintenus fixes grâce à des tiges bloquées dans le sol par le béton (en secouant fort ces tiges on peut faire ceder le béton et sortir la tige du sol)
Mais toute une partie des grilles sont seulement maintenues fixes grâce à des petits rectangle que l’on voit souvent pour tenir les grilles en place. Toute celles ci sont tombées, et peuvent retomber indéfiniment. Si elles venaient à être fixées dans le sol, elles peuvent être découpées.

Nous ne laisserons pas ce système perdurer. Nous attaquerons partout où l’occasion se présente. Pour l’autogestion de nos vies. Pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être. Pour la liberté.

Nous exprimons notre soutien aux personnes qui luttent sur la ZAD de Haren ainsi qu’à celles et ceux qui luttent hors de la zone. Notre soutien va aussi aux personnes attaquées par la justice des puissant.e.s [2]. Tout notre soutien aux enfermé.e.s du dedans comme du dehors des prisons. A nos complices, on vous embrasse fort.

[Publié sur indymedia bruxelles, 26/12/2015]

NdCNE:

[1] On pourra relire l’article « Eiffage bâtit les prisons du XXIème siècle » dans le bulletin anarchiste ‘Lucioles’ n°23 (août 2015)

[2] Un texte en Solidarité avec les compagnons poursuivis par l’attaque de la maquette de la maxi-prison d’Haren

[Orvault, 44] Joyeux bordel incendiaire à la prison pour mineurs – 30 décembre 2015

Orvault : nuit agitée et départs de feu à la prison pour mineurs

ftp.pngIl y a eu des Incidents à l’Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs d’Orvault cette nuit. Il y a eu au 5 départs de feux et 6 détenus sont en garde à vue. Les ERIS (équipes régionales d’intervention ) sont venus sur place pour sécuriser l’établissement.

Nuit agitée à l’établissement pénitentiaire pour mineurs d’Orvault. Entre minuit et 3h00 du matin, il y a eu cinq départs de feu, visiblement coordonnés. Ces cinqs cellules ont également été saccagées. Les personnels rentrés chez eux ont été rappelés en renfort, ainsi que les ERIS (équipes régionales d’intervention ) pour sécuriser l’établissement. Six détenus ont été placés en garde à vue et un a été déplacé dans un autre centre pénitentiaire.

L’établissement pénitentiaire pour mineurs d’Orvault compte 40 détenus mineurs et n’est pas en surpopulation selon les syndicats. Comme l’an passé à pareille époque, il y avait bien des tensions ces derniers jours au sein de l’établissement pénitentiaire. Pour autant, rien ne laissait présager des violences de la nuit.

L’établissement d’Orvault emploie 75 personnels pénitentiaires et une quarantaine d’éducateurs et personnels de protection judiciaire de la jeunesse.

france 3 pays de la loire, 30/12/2015 à 16h33

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prisonsareforburning«Un départ de feu a eu lieu dans une cellule aux alentours de 21h 30, suivi de deux autres», selon la direction interrégionale des services pénitentiaires du Grand-Ouest. Pompiers et forces de l’ordre ont été alertés, ainsi que les Eris (Équipes régionales d’intervention et de sécurité) «au regard de l’agitation présente au sein de la détention», précise-t-on de même source. «Tout est revenu dans l’ordre aux alentours de 2 heures du matin», selon la direction qui précise que ««cinq mineurs et un jeune majeur sont en garde à vue. Ils répondront de leurs actes devant les instances compétentes».

Selon un communiqué du syndicat Ufap-Unsa, ce sont «pas moins de six feux de cellules» qui «ont été allumés simultanément». ««A peine les agents sortaient un détenu menotté sur la cour pour le mettre en sécurité qu’il fallait qu’ils repartent sur un autre feu de cellule, et ainsi de suite…», précise l’Ufap-Unsa. Le syndicat FO des personnels de surveillance évoque aussi «au moins cinq départs de feu».

leparisien.fr, 30/12/2015 à 14h17

 

[Publication] Brisons la stabilité de la domination – La solidarité signifie l’attaque !

Des mains jusqu’aux jambes et au cou
Brisons la stabilité de la domination – La solidarité signifie l’attaque !

Les dernières opérations répressives contre les anarchistes en Espagne sont la continuation des coups de la domination contre les groupes et individualités anarchistes et anti-autoritaires qui se sont succédé en Europe (en Belgique, en République Tchèque) et partout dans le monde. Ces vagues répressives ne visent plus seulement à poursuivre et à empêcher des actions spécifiques, mais doivent briser des dynamiques de lutte et des liens entre compagnons et individus qui veulent les développer.

Avec des termes comme démocratie défensive/offensive, le pouvoir expérimente différentes stratégies pour paralyser et attaquer les rebelles et révolutionnaires de la manière la plus efficace possible et, selon le niveau d’intensité de la conflictualité, pour les rendre inoffensifs à long terme pour les rapports existants. Ca se traduit par exemple par une tentative d’inculper les compagnons pour « incitation au terrorisme ». Dans ce cas par exemple, distribuer de la propagande et faire de l’agitation est déjà utilisé pour envoyer des compagnons en prison.

Un autre aspect de ces opérations est le message clair adressé à la société qui doit voir que tout est sous contrôle et que ceux qui entendent résister doivent se méfier.

Ainsi, nous ne considérons pas les opérations répressives comme de simples réactions de l’Etat vis-à-vis des dynamiques et luttes, mais elles doivent être comprises comme un moyen utilisé à long-terme par le pouvoir contre la révolte, individu rebelle et/ou critique.

La révolte que nous évoquons signifie la destruction de l’ensemble du système et de son ordre social, basé sur l’autorité et l’oppression.

Notre perspective n’est rien de moins que la liberté ! En luttant pour celle-ci, nous savons que les ennemis de la liberté feront tout leur possible pour nous arrêter et ainsi défendre leurs richesses et leur ordre. Mais nous avons cependant des relations fortes, construites sur la solidarité. Nous ne laisserons jamais nos compagnon-nes seul-es et nous continuerons de lutter.

Mais il nous semble important de ne pas tomber dans le piège de l’anti-répression, dans lequel l’Etat nous embourbe et nous préoccupe. C’est justement cette stabilité que nous devons attaquer lorsqu’il s’agit de coups ciblés contre les révolutionnaires et de rendre les luttes et idées inoffensives afin de tenter de stabiliser la normalité de l’oppression et de leur système.

La normalité se trouve dans le travail de chacun et le fonctionnement de chaque chose, où tout est parfaitement ordonné et rien ni personne ne peut briser le bruit ou le silence de la monotonie.

C’est précisément lors de ces moments où les autorités prennent en otage des individus en lutte et brise leurs projets afin d’assurer la stabilité de ce système que nous pouvons et devons l’attaquer, tout en mettant en pratique notre conscience révolutionnaire et en exprimant notre solidarité.

Que ce soient des feux de signalisation ou routes de transport importantes, que ce soient des alertes à la bombe, des sabotages d’alertes incendie ou des serrures engluées dans les grosses entreprises ou les administrations publiques, que ce soient des voies ferroviaires ou des lignes électriques… Le flux des biens, de main-d’oeuvre et d’argent, la routine de la production et de la consommation, de l’exploitation et de l’oppression est vulnérable et donc attaquable ! Cette société est dépendante du flux des biens et de communications.

Pour nous, en tant qu’anarchistes, il est nécessaire de comprendre le contexte qui nous environne, de déceler les structures de la domination pour l’attaquer de manière efficace et ainsi ouvrir des espaces à la révolte.

L’autorité et ses instruments de répression sont parfaitement connectés et coordonnés à l’échelle internationale.

Attaquons en tout lieu pour détruire pas à pas la stabilité de ce système pourri et la monotonie ennuyeuse du quotidien !

Traduit d’indymedia athens (texte en espagnol, allemand et anglais)