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[Orvault, 44] Joyeux bordel incendiaire à la prison pour mineurs – 30 décembre 2015

Orvault : nuit agitée et départs de feu à la prison pour mineurs

ftp.pngIl y a eu des Incidents à l’Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs d’Orvault cette nuit. Il y a eu au 5 départs de feux et 6 détenus sont en garde à vue. Les ERIS (équipes régionales d’intervention ) sont venus sur place pour sécuriser l’établissement.

Nuit agitée à l’établissement pénitentiaire pour mineurs d’Orvault. Entre minuit et 3h00 du matin, il y a eu cinq départs de feu, visiblement coordonnés. Ces cinqs cellules ont également été saccagées. Les personnels rentrés chez eux ont été rappelés en renfort, ainsi que les ERIS (équipes régionales d’intervention ) pour sécuriser l’établissement. Six détenus ont été placés en garde à vue et un a été déplacé dans un autre centre pénitentiaire.

L’établissement pénitentiaire pour mineurs d’Orvault compte 40 détenus mineurs et n’est pas en surpopulation selon les syndicats. Comme l’an passé à pareille époque, il y avait bien des tensions ces derniers jours au sein de l’établissement pénitentiaire. Pour autant, rien ne laissait présager des violences de la nuit.

L’établissement d’Orvault emploie 75 personnels pénitentiaires et une quarantaine d’éducateurs et personnels de protection judiciaire de la jeunesse.

france 3 pays de la loire, 30/12/2015 à 16h33

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prisonsareforburning«Un départ de feu a eu lieu dans une cellule aux alentours de 21h 30, suivi de deux autres», selon la direction interrégionale des services pénitentiaires du Grand-Ouest. Pompiers et forces de l’ordre ont été alertés, ainsi que les Eris (Équipes régionales d’intervention et de sécurité) «au regard de l’agitation présente au sein de la détention», précise-t-on de même source. «Tout est revenu dans l’ordre aux alentours de 2 heures du matin», selon la direction qui précise que ««cinq mineurs et un jeune majeur sont en garde à vue. Ils répondront de leurs actes devant les instances compétentes».

Selon un communiqué du syndicat Ufap-Unsa, ce sont «pas moins de six feux de cellules» qui «ont été allumés simultanément». ««A peine les agents sortaient un détenu menotté sur la cour pour le mettre en sécurité qu’il fallait qu’ils repartent sur un autre feu de cellule, et ainsi de suite…», précise l’Ufap-Unsa. Le syndicat FO des personnels de surveillance évoque aussi «au moins cinq départs de feu».

leparisien.fr, 30/12/2015 à 14h17