Nous apprenons par les médias locaux que vendredi 23 septembre 2016 à Turin, une enveloppe contenant de la poudre et un dispositif d’amorçage a été remis à l’agence de voyage 747, qui est impliquée dans le business des déportations.
Le courrier suspect a été remis à l’agence de voyage 747 localisée ‘Via Milano 13’ aux alentours de 14h vendredi 23 septembre. Pompiers et artificiers de la police d’Etat se sont rendu sur place et ont travaillé tout l’après-midi. Dans l’enveloppe a été trouvée de la poudre avec des fils reliés à une batterie. L’intervention des services de l’Etat a pris fin peu avant 19h. Ceux-ci ont également affirmé que le dispositif aurait pu exploser au moment de l’ouverture de la lettre, La presse locale signale que cette agence est dans le collimateur des centres sociaux et anarchistes pour sa participation active aux expulsions de sans-papiers. Depuis près de cinq ans, celle-ci s’occupe en effet de réserver les billets pour « rapatrier » les migrants (notamment vers l’Afrique du Nord) qui sont visés par une procédure d’expulsion.
[Traduit de informa-azione, Mer. 29/09/2016]

Ce communiqué sur 
[…] Un groupe d’anarchistes s’est mêlé à la manifestation nationale ce jeudi à Bruxelles. Vêtus de noir, ils ont perpétré de nombreux dégâts, aux alentours de la place de Brouckère et du boulevard Anspach. Autrement dit, en dehors du parcours syndical.
En ces temps de guerre et de serrage de vis généralisé, les conditions de vie insupportables qui nous sont imposées reposent sur la peur. Peur de perdre son boulot et de ne pas arriver à boucler les fins de mois, peur de la police, peur de la prison. Un sentiment encore renforcé par un état d’urgence prolongé indéfiniment et par l’enfermement de toujours plus de récalcitrantEs et pour toujours plus longtemps. Il y a pourtant tellement de raisons de se révolter contre ce monde de fric et de flics, qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que nombre d’individus ne se résignent pas et continuent d’agir envers et contre tout, à quelques-unEs ou à plusieurs, de jour comme de nuit. Car la guerre sociale ne connaît pas de trêve contre l’ordre mortifère de l’Etat et du Capital : attaques de frontières, mutineries en taule, évasions de centres de rétention, sabotages de projets d’aéroport ou de THT, saccages d’écoles, incendies d’engins de chantier ou de câbles des flux de transport et d’information, destructions de permanences électorales ou émeutes suite à un énième assassinat policier, débrouilles quotidiennes pour tenter d’échapper à l’esclavage salarié,… voilà un peu du désordre quotidien qui se passe volontiers de loi –divine ou terrestre– pour se manifester en toute liberté.