Archives de l’auteur : lechatnoiremeutier

[Toulouse] Trois véhicules d’Eiffage cramés en solidarité

Dans la nuit du 3 au 4 novembre, les 3 véhicules garés sur le parking de l’entreprise eiffage, qui construit des taules, ont été détruits par les flammes.

Nous envoyons toute notre solidarité aux compagnons compagnonnes accusé/es de braquage à  Aix la Chapelle.

ça nous a réchauffées.

[Publié sur indymedia nantes, 5 novembre 2016]

[Denver, USA] Attaque d’un Starbucks en solidarité avec la grève des prisonniers

Denver : Attaque d’un Starbucks en solidarité

StarbucksDenverDans la nuit de lundi 24 octobre 2016, nous avons, ici à Denver (dans l’Etat du Colorado), attaqué un Starbucks de la Colfax avenue en raison de leur participation à l’esclavage carcéral.

Nous avons détruit presque toutes les vitres et portes vitrées, y compris celles du drive-in, et avons peint des slogans disant « #Prisonstrike » et « fin de l’esclavage carcéral » sur le bâtiment et sur le tableau du menu du drive-in.

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[Berne, Suisse] Attaques contre VINCI et ses filiales [+ manif en solidarité avec les migrants de la « jungle » de Calais]

Plusieurs entreprises du groupe ‘Vinci’ attaquées

Chaleureuses salutations aux compagnons.

Nous nous réjouissons de pouvoir vous annoncer qu’après ‘Axians Micatel AG’ du ‘Pulverstrasse’ 8 à Ittigen près de Berne et ‘Actemium LeiTec AG’ au ‘Brunnmattstrasse 40’ à Berne, le troisième site de production de Vinci, „Etavis Arnold AG“ situé au ‘Waldeggstrasse 47’, a désormais  aussi été attaqué, où 3-4 véhicules ont été recouverts de peinture et endommagés.

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[Mexique] À propos de la candidature zapatiste en 2018 et des anarchistes

1004723_500250456697567_1512046535_nC’est avec peu de surprise que m’est parvenue la nouvelle annonçant que l’EZLN et le Congrès National Indigène (CNI) devraient soumettre une candidature indépendante et indienne pour le scrutin présidentiel de 2018, qui vient confirmer pour la millième fois que les guérillas ne cessent pas d’être ce qu’elles sont : des groupes politiques armés, autoritaires et d’avant-garde pour la prise du pouvoir. Il semble que beaucoup avaient oublié ce fait, certaines tendances de l’« anarchisme » civil ou des libertaires [1] en particulier, même si l’on ne peut reprocher ce fait en lui-même aux guérilleros, puisqu’ils savent jouer le jeu de la politique. Les reproches vont plutôt au manque de clarté et d’analyse chez les anarchistes eux-mêmes. Cela fait déjà longtemps que nous avons observé la manière dont l’EZLN, à la différence d’autres guérillas actuelles comme l’EPR, l’ERPI ou le TDR, a abandonné les nomenclatures prolétaires dix-neuviémistes, pour les transformer en quelque chose de plus moderne mais de même essence. Il ne s’agissait dès lors plus de lutte ouverte contre le capitalisme (même s’ils se déclaraient anticapitalistes) mais contre le néolibéralisme. Il n’y avait plus de prolétaires et de bourgeois mais ceux d’en-bas et ceux d’en haut ; plus de destruction de l’État bourgeois mais la lutte contre le mauvais gouvernement. Ce n’était plus la structure classique du parti de cadres, mais à la place la transformation du Front Zapatiste en individus et collectifs adhérents à la Sexta, soit-disant autonomes, qui appliquaient les ordres du commandement, mais déguisés sous l’argument de la solidarité avec les zapatistes, ses communautés et ses sections en lutte en dehors du Chiapas (la Coordination Nationale des Travailleurs de l’Éducation pour en citer une). Nous avons vu la manière dont ils critiquaient les gouvernants et faisaient la promotion du mandar obedeciendo [« gouverner en obéissant »], et également comme ils mettaient en avant l’ « autonomie » via des ressources obtenues d’organisations civiles et d’ONG. Tout ceci a été avalé par certains anarchistes…mais évidemment pas par tous.
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[Publication] La « race » à coup de poing américain

racesSi aujourd’hui dans le milieu toujours plus décomposé la norme est au ressenti, à cette dictature latente des affects, des subjectivités émotives, de l’étalage de ses fragilités, de la victimisation et de l’hystérisation de la politique, je me contenterai ici d’un récit factuel qui n’engage que moi-même et ma présence en cette soirée ensoleillée d’automne à Marseille, voici donc quelques cuillères à café de « ressenti » subjectif, pas bio, sans sucre et sans victimes dedans.

« Nous refusons votre course à l’opprimé »
Des racialistes inspirés.

En arrivant Rue Consolat, on peut déjà remarquer que quelque chose se trame dans les rues de Marseille. Un peu partout j’aperçois des traces d’affiches arrachées annonçant le débat « s’opposer au racialisme » autour du texte « Jusqu’ici tout va bien ? ». Je sais que les tensions sont fortes autour de ces questions et je me dis que plus rien ne peut encore m’étonner de la part du PIR ou, dans ce cas, de celles et ceux qui font mine de ne pas y toucher dans le milieu, mais qui en sous main travaillent indirectement à faire valider et rendre acceptables les thèses et le vocabulaire raciste de ces derniers, avec une certaine tolérance (au moins…) pour l’homophobie, l’antisémitisme, la religion et le principe communautaire du « on lave le linge sale en famille ».

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[Zurich, Suisse] Récit de la petite manif au centre de rétention – Vendredi 7 Octobre 2016

Sur la petite manif à la prison

Vendredi soir dernier [7 octobre 2016, NdT], il y a eu une manifestation vers la prison de l’aéroport de ‘Kloten’, partie de la gare ‘Glattbrugg’. Elle a été appelée en même temps avec des affiches dans toute la ville – et aussi certainement sur internet. Manif vers le centre de rétention et d’expulsion, « Refugees welcome ».

Plus d’une centaine de personnes s’est rassemblée à la gare de ‘Glattbrugg’ et la manifestation a pu aller jusqu’à la prison sans intervention policière. Des groupes de six flics dispersés étaient certes de temps en temps visibles, mais ils se tenaient toujours à une distance de deux à trois cent mètres. Ceci était certainement avant tout dû au fait que les participant-es à la manif étaient en grande partie assez jeunes. La police a gardé de la distance et n’est pas intervenue, puisque gazer et agresser des personnes étant en grande partie probablement mineures d’un point de vue légal, aurait peut-être pu provoquer trop de désordre.

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Actualisation sur la situation du compagnon anarchiste Claudio Lavazza

Prisons : Prochain transfert en France du compagnon Claudio Lavazza

lavazza-1Salut à tous/tes, juste deux mots concernant la situation du compagnon anarchiste Claudio Lavazza (incarcéré depuis 1996 dans les prisons de l’Etat espagnol). Claudio a été momentanément transféré de la taule de Teixeiro à celle de Valdemoro (Madrid), d’où, à sa demande, il sera envoyé en France pour le procès du tribunal de Paris concernant les accusations qu’on lui reproche (principalement le braquage de la Banque de France*). A l’époque, Claudio a été condamné au maximum de la peine prévue (selon la loi de la contumace, afin d’empêcher la prescription), et ces prochains mois se déroulera donc le procès véritable à son encontre. Claudio sera ensuite renvoyé en Espagne pour continuer à y purger les condamnations accumulées.

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[Munich, Allemagne] Attaque de banques en solidarité avec les anarchistes inculpées pour braquage de banque à Aachen

195125Dans la nuit du 27 octobre sur la max-weber-platz à Munich, trois institutions bancaires ont eu leurs vitres pétées et défigurées avec de la peinture en solidarité avec les anarchistes à qui il est reproché d’avoir braqué des banques et qui passent en procès à Aachen.

[Traduit de linksunten.indymedia.org, 31. Oktober 2016]

Du côté de la presse, on précise que les trois agences bancaires ciblées sont l’Hypovereinsbank, la Targobank et la Deutsche Bank. Une bouteille de peinture a aussi été balancée sur l’une d’entre elles. Vers 2h38, l’alarme d’une de ces agences s’est déclenchée.

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[Aachen, Allemagne] Actions en solidarité avec les migrants

imageDans la nuit de samedi 29 octobre 2016, des autonomes ont badigeonné de peinture la façade des services aux étrangers (municipalité) à la gare centrale de Aachen avec de la peinture et détruit les vitres de la porte d’entrée. L’entrée a été généreusement repeinte en rouge et les inscriptions « expulser signifie tuer », « droit de rester pour tou-tes » et « no border no nation » ont été ajoutées à proximité. Plusieurs trous et de vastes fissures ornent les vitres. Cette nuit, les activistes ont ainsi utilisé un moyen pour exprimer leur mécontentement à l’encontre de la politique migratoire de l’État.

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