[Affiche avec quelques mots au sujet des papiers comme prison et d’un prisonnier à Bâle].
De tout temps, les papiers d’identité, les prisons et les lois donnent la possibilité aux États de gérer et en même temps de faire chanter les indésirables et les rebelles, ainsi que de diviser les gens entre ceux qui sont exploitables pour l’économie et ceux qui sont le sont pas.
Ainsi, des milliers d’individus se voient confrontés à des réalités telles que des mois entiers de détention préventive et d’assujettissement, de contrôles de police arbitraires, d’interdictions de territoire, de délimitations, d’obligations de quitter le territoire et d’expulsions. Lorsque nous ne possédons pas le bon bout de papiers, lorsque nous nous soulevons contre la folie quotidienne, que nous délaissons les chemins préétablis ou que nous n’obtenons aucun moyen d’y accéder, nous nous voyons tôt ou tard placés derrière les barreaux ou contraints à fuir.

La race comme si vous y étiez !
Suite à plusieurs interpellations, un groupe de personnes a exprimé la nécessité de s’organiser et de réfléchir ensemble face aux phénomènes de répressions qui se généralisent.
Samedi 3 décembre, environ 300 personnes se sont rassemblées dans le 4ème district de la ville pour une manifestation sauvage en solidarité avec les migrants. Peu après 19h30 à ‘Helvetiaplatz’, le cortège s’est élancé en direction de la ‘Langstrasse’ et du centre-ville.
La lutte contre le projet d’extraction de pétrole dans le Dakota du Nord s’intensifie au États-Unis depuis plus d’un mois : la Dakota Access Pipeline (DAPL) est en train d’être construite pour acheminer le pétrole brut du Dakota du Nord à l’Illinois, passant sous la rivière du Missouri et la terre qui a été garanti à la communauté des Indiens d’Amérique des Sioux lors du traité ‘Fort Laramy’ de 1851.