Comme petit geste, nous avons détruit les fenêtres du bureau des services de probation dans la nuit du 11 juin 2016.
Police, tribunaux et prisons constituent un tissu de contrôle qui cherche à écraser les êtres humains, les forçant à se conformer à un ordre social de hiérarchie et d’exploitation. Tandis que cela se manifeste par des meurtres policiers et la brutalisation de prisonniers, ce contrôle prend de plus en plus le rôle de répression diffuse à travers les systèmes de détention domiciliaire, les TIG, la liberté conditionnelle et la probation. Dans chacun de ces systèmes d’auto-maintien-de-l’ordre, la capacité de résistance collective est réduite à néant, isolant ces rebelles qui ne se soumettront pas à ces formes d’emprisonnement doux.