[Ci-dessous le communiqué revendiquant l’attaque à la peinture du cabinet d’architectes « W2 » à Berne, qui ont dessiné les murs du nouveau camp pour migrants de Chevrilles en Suisse. Début octobre 2016, quelques mains habiles étaient parvenus à pénétrer à l’intérieur du chantier à Chevrilles et à saboter les infrastructures de cette nouvelle prison pour sans-papiers]
Le cabinet d’achitectes « W2 Architekten » s’est décidé à gagner de l’argent sale en oeuvrant à la construction du camp de rétention et d’expulsion pour sans-papiers de Chevrilles. Ils tirent profit d’un système d’asile qui enferme, isole et expulse l’humain. Dans l’arrière-pays éloigné de Fribourg, des gens qui n’ont reçu aucun permis de séjour valable, doivent être enfermés et maintenus en rétention jusqu’à leur reconduite à la frontière par la police et les services de l’immigration.

Samedi 3 décembre, environ 300 personnes se sont rassemblées dans le 4ème district de la ville pour une manifestation sauvage en solidarité avec les migrants. Peu après 19h30 à ‘Helvetiaplatz’, le cortège s’est élancé en direction de la ‘Langstrasse’ et du centre-ville.
Dans la nuit de dimanche à lundi, un beau feu de joie a touché le Civic Lab du métro La Chapelle. Haut lieu de la participation citoyenne pour un urbanisme épuré de toute forme ostensible de misère. Ou comment les nettoyeurs se font nettoyer.
Entre samedi à dimanche, nous sommes passé.e.s chez deux responsables de la machine à expulser.
Une manifestation à Xanthi, dans le nord de la Grèce, a dégénéré samedi soir. Des militants autonomistes d’extrême gauche ont ainsi affronté des policiers en marge d’un rassemblement dans cette ville universitaire afin de s’opposer à l’ouverture d’un nouveau bureau du parti d’extrême droite Aube dorée.