Archives par étiquette : sabotage

[International] Nouvelles d’opposition de mai 2016

Voici les nouvelles, françaises et internationales, compilées pour ce mois :
http://dialectical-delinquents.com/nouvelles-dopposition-2/mai-2016/

En espérant qu’elles soient utiles de diverses manières, et surtout pas à répondre aux éventuels besoins en « riot porn ».

[reçu par mail]

On peut consulter celles du mois davril et du mois de mars sur le site.

[Besançon] Ne nous dégonflons pas !

Le week-end dernier à Besançon, une voiture de la mairie et un véhicule des journaflics de l’Est Républicain se sont faits crever l’ensemble de leurs pneus.

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[Italie] Sabotages contre des collabos de l’industrie militaire et de la machine à expulser

Quelques attaques contre la machine à expulser et l’industrie militaire à Turin, Bologne et Rovereto:

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[Athènes, Grèce] Sabotage des composteurs de tickets dans les transports publics

Actions directes contre les transports publics dans les quartiers est d’Athènes

1Depuis le début de l’année 2016, des dizaines de composteurs de tickets ont été enlevés des bus dans nos quartiers. Par des moyens très simples, en dévissant les 4 vis et en coupant un fil, les machines à valider les tickets ont été enlevés des bus d’itinéraires locaux (250, 732, 203, 054), garantissant le transport gratuit pour tout le monde, même si c’est pour peu de temps. Se déplacer avec les transports publics, ce n’est pas flâner dans la ville. Se déplacer est une nécessité qui est directement rattachée à la recherche de travail, ainsi que pour être à l’heure. Le déplacement pour nous, ça concerne « ceux d’en bas », les travailleurs, les chômeurs, les migrants, qui servent aux profits des patrons.

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[Santiago, Chili] Attaques incendiaires contre les forces de l’ordre

Santiago: Attaque explosive du centre de formation des carabiniers

cenp1Dans la matinée du lundi 2 mai à Santiago, des mains anonymes ont déposé un engin explosif sur le mur d’enceinte du Centre de Perfectionnement des Carabiniers (Cenpecar), situé au #225-A de la rueLo Errázuriz’, commune de Cerrillos. Le fort fracas a non seulement réveillé les voisins du secteur, mais aurait également détruit une partie d’un rempart et d’un tambourin à l’intérieur. Des équipes spécialisées du GOPE et du LABOCAR se sont rapidement présentées sur les lieux pour réaliser des expertises de l’attentat. Aucun tract n’a été retrouvé sur les lieux et pour l’heure aucun groupe n’a revendiqué l’attentat, qui se produit quelques jours après le jour de commémoration du carabinier du 27 avril, en souvenir de la création de cette institution pourrie.

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[Bâle, Suisse] Attaque d’un rouage de la machine à expulser – 27 avril 2016

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Jour après jour, des personnes sont expulsées contre leur gré. ‘Lufthansa’ est une compagnie aérienne qui rend cela possible et qui en profitent.

Dans la nuit du 27 avril, nous avons fracassé la vitrine de ‘Lufthansa’ au ‘Petersgraben’ à Bâle et avons ajouté l’inscription « Stop Deportation ».

Bloquons les expulsions.

Attaquons les institutions et ceux qui en profitent

[Traduit de l’allemand de ch.indymedia, 28. April 2016]

[Berlin, Allemagne] Attaque des locaux administratifs chargés du flicage des migrants

Pendant les festivités religieuses de Pâques (qui sont également jours fériés en Allemagne), quelques personnes se sont décidées à aller attaquer un édifice synonyme d’oppression pour les migrants à Berlin: les bureaux de services administratifs dédiés aux étrangers, situés sur la ‘Friedrich-Krause-Ufer’ à ‘Moabit’, ont été attaqués. Lors de cette attaque, quatre vitres ont été détruites. Les dégâts ont découverts lors d’une ronde par un agent en charge de la protection des biens et des locaux dimanche 27 mars vers 17h30. Les flics n’ont aucune trace des assaillants.

[Reformulé de la presse locale, 27 März 2016]

[Paris] La CGT perd ses vitres – 24 mars 2016

Depuis toujours les syndicats ont un rôle de courroie entre les exploiteurs et les exploités – pour perpetuer l’exploitation.

Jeudi dernier, à Montparnasse le SO de la CGT qui voulait encore une fois avoir le contrôle de la manifestation a tabassé, gazé et donné aux flics des manifestants.

Voilà ce que sont les syndicats : des amis utiles des patrons et des flics. Nos ennemis.

C’est pourquoi dans la soirée de ce même jeudi on a brisé les vitres du local de la CGT, rue Pierre Bonnard dans le 20ème.

Une pensée pour les arrêtés du 24 mars.

Liberté pour tous !

Que crèvent les exploiteurs et leur laquais.

Des travailleurs de la nuit (non-syndiqués)

[Pulié sur indymedia nantes, 27 mars 2016]

[Zurich, Suisse] Expulsion empêchée

Traduit de l’allemand de ‘Dissonanz’ n°23 via Aus dem Herzen der Festung

Le secrétaire d’État à la migration (SEM) a ordonné l’expulsion d’une femme tchétchène et de son fils de 11 ans pour le lundi 14 mars 2016. La femme, qui a déjà assisté à la méthode employée par l’État suisse pour déporter vers Moscou ses trois filles majeures – qui sont désormais recherchées par les services secrets tchétchènes et dont leurs intégrités physiques et leurs vies sont menacées – a été retenue jusqu’à ce lundi dans un hôpital psychiatrique à Embrach (canton de Zurich). Son fils a également été retenu comme détenu dans un hôpital psychiatrique à Meilen (canton de Zurich) pour « enfants traumatisés » (sic!), pour être sûr qu’il ne puisse pas s’échapper jusqu’à son expulsion. Mais le plan du SEM, qui comptait se débarrasser à tout prix de ces deux personnes dans le délai imparti, a échoué.

Vu que le médecin responsable de l’hôpital a diagnostiqué la femme en question apte à « prendre l’avion » bien avant le lundi matin et a voulu la faire emmener à 9h (la femme menaçait depuis longtemps de se tuer en cas d’expulsion, et c’est pour cette raison qu’elle a été placée depuis pas mal de temps sous surveillance), les criminels en civil de l’État étaient déjà à pied d’œuvre chez le fils à 8h30. Peu de temps après, environ 60 personnes avec des banderoles remplissaient la zone autour de ce sinistre bâtiment de psychiatrie à Meilen. La seule voie d’accès avait été barricadée et, à l’entrée, la sœur de la mère tombait sur son neveu, qui l’entrelaçait de la même façon après quoi les deux ne se lâchaient plus.

Les flics, et aussi le personnel médical, se tenaient relativement en retrait, « Il y aurait ici des enfants traumatisés dans le bâtiment et on ne voudrait pas les effrayer » était une des nombreuses justifications humanitaires des flics et des responsables de l’hôpital. Oui, une expulsion douce et dans l’anonymat aurait certainement été préférable pour ces thérapeutes dégoûtants, « qui ne font que leur travail ». « Alors ça devient un vol spécial ma foi, et c’est pas non plus le mieux pour un enfant », n’est qu’une des nombreuses déclarations des travailleurs de la clinique, ce qui démontre leur idéologie détestable et de collabos. Pendant que devant la clinique à Embrach des personnes solidaires protestaient aussi contre l’expulsion de ces deux personnes et « occupaient » également le hall d’accueil, le temps s’écoulait et les vols de midi vers Moscou devenaient au fur et à mesure inaccessibles pour la machine à déporter. Plus tard, la pression a été exercée par téléphone sur le médecin responsable, jusqu’à ce que ce dernier décide de réexaminer la femme, à cause de la situation qui s’aggravaient encore plus à la clinique – et devinez quoi ? Inapte à prendre l’avion ! L’expulsion a été annulée – bien évidemment sous prétexte médical.

Ce qui va suivre désormais est une procédure nationale au cours de laquelle tout doit être encore une fois appliqué de façon bureaucratique et rejugé, qui dans ce cas pourrait durer plusieurs mois voire des années. Sans résistance, l’Etat suisse avec le médecin responsable de la clinique (les médecins ont toujours la possibilité de déclarer une personne inapte à prendre l’avion) auraient reconduit deux personnes à la frontière sans sourciller, sur lesquelles il est clairement évident que dans leur pays d’origine planent la menace de la torture, la prison et d’autres choses pire encore. La journée de lundi n’en finissait pas pour les flics en civil chargés d’expulser, qui se cachaient pendant tout ce temps dans l’hôpital de Meilen. Lorsque le groupe de 60 personnes se redirigeaient lentement en direction de la gare, ils ont finalement voulu finir le travail. Après qu’un flic ait annoncé de manière détendue qu’ils pouvaient maintenant y aller, un collègue a répliqué : « Non, nous ne pouvons pas y aller, nos pneus sont crevés et le pare-brise est tagué ».

[Bâle, Suisse] Blocage et sabotage du centre de rétention de ‘Bässlergut’ – 22 mars 2016

Bâle. Dans la matinée du mardi 22 mars 2016, une cinquantaine de personnes masquées, tenant une banderole disant « Stop Deportation » se sont rassemblées devant le centre de rétention et d’expulsion de ‘Bässlergut’, situé Freiburgerstrasse [1], dans le but d’empêcher l’expulsion prévue d’un migrant le matin même.

Les personnes solidaires ont pu échanger avec les retenus sans-papiers, et ont répondu aux cris de soutien de l’intérieur, qui disaient « Liberté, Liberté ! Directeur trou du cul ! ». Les flics ont fermé les rues environnantes et empêché toute manifestation à proximité de la prison.

En plus du blocage de l’entrée de la prison pendant une bonne partie de la matinée (de 9h à 12h00 environ), le fonctionnement du portail électrique a été saboté et la porte a été verrouillée avec chaînes et cadenas au moment où le groupe repartait au milieu des lancés de pétards et de fumigènes.

La presse dit que cette action aurait un lien avec l’occupation de la ‘Matthäuskirche’ (église St-Mathieu) fin février : 30 personnes avaient occupé cette église évangéliste réformée contre la politique migratoire de l’Etat suisse et en solidarité avec les migrants.

Presse et flics affirment qu’au moins 29 personnes ont été contrôlées dans le secteur du ‘Kleinbasel’ quelques temps après la dispersion. Personne n’a été arrêté.

[Repris de la presse et de renverse.ch]

Via Aus dem Herzen der Festung

NdCNE :

[1] C’est devant cette prison pour sans-papiers que des émeutes avaient eu lieu lors de la manif antimilitariste et no border « No Conex » en septembre dernier

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