Archives par étiquette : Grèce

[Athènes, Grèce] La solidarité vient frapper aux vitres des partis au pouvoir

Chronologie des attaques qui ont été revendiquées en réponse à l’opération répressive de l’Etat grec contre les espaces d’auto-organisation et de solidarité dans les premières heures du 27 juillet 2016 à Thessalonique :

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[Thessalonique, Grèce] Solidarité active avec les squats de migrants expulsés le 27 juillet (Mise-à-jour)

thessalonikiMercredi 27 juillet à l’aube, les chiens policiers de Syriza ont perquisitionné et expulsé simultanément trois squats hébergeant des migrants à Thessalonique. Parmi eux, il y a le squat « Orfanotrofio », ancien orphelinat appartenant à l’Eglise [1];  la communauté « Hurriya » de la rue Karolou Diehl (propriété privée) et d’autres squats situés sur la Nikis Avenue, dont l’université est propriétaire [2].

Plusieurs dizaines de personnes vivant à l’intérieur ont été arrêtées. Celles dépourvues de papiers ont été très probablement enfermées en centres de rétention. Un bon nombre de militants « no border » vont être renvoyés devant le tribunal pour passer en procès.

Le 28 juillet, certaines personnes du bâtiment « Nikis » arrêtées ont écopé de 6 mois de prison avec sursis. Des anarchistes originaires de Grèce ont écopé de 4 mois de prison ferme et 2 ans avec sursis. Une solidaire a été condamnée à payer chaque jour 5 euros pendant 6 mois. Deux manifs solidaires se sont tenues dans la journée. Les personnes arrêtées du squat ‘Orfanotrofio’ et d’Hurryia passeront respectivement en procès les 3 et 5 août. Tous les militants arrêtés ont été libérés.

Il y a eu des affrontements entre migrants et police anti-émeute dans le camp ‘Softex’ immédiatement après qu’une femme soit morte. De nombreux sans-papiers ont voulu sortir du camp et partir en manif. Plus tard, la manif de solidarité a rassemblé plus de 600 personnes et a traversé la ville bruyamment. Elle s’est réunie à Egnatia aux côtés des migrants du camp de ‘Softex’. Dans la foulée, deux nouveaux squats ont été ouverts pour les migrants et les personnes ciblées par la répression, ce qui a fait immédiatement rappliqué les flics en masse. Malgré tout, ils ont tenu. Le premier est une école de théatre à proximité du campus à Egnatia. L’autre est une taverne ‘Lada’, inoccupée depuis quelque temps et située dans le quartier ’40 Ekklisies’. Les occupations représentent une réponse aux expulsions du 27 juillet et remplissent l’objectif de créer des espaces auto-organisés pour les migrants et leurs luttes. 

Dans la nuit du vendredi 29 juillet, une partie des bâtiments de l’université ‘Aristote’ de Thessalonique a perdu ses vitres. C’est une réaction appropriée aux expulsions du mercredi précédent (entre autre celle du squat ‘Nikis’ qui était situé dans l’enceinte de la fac et que l’université a fait expulser).

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Par ailleurs, deux bureaux du parti au pouvoir Syriza ont été retrouvés défoncés au petit matin par les flics. L’un est situé dans le quartier ‘Petralona’ à Athènes et l’autre dans le quartier de ‘Kalamaria’ à Thessalonique. Plus tard durant cette même journée de vendredi 29 juillet, des policiers anti-émeute ont du se positionner devant la maison du ministre d’Etat Alekos Flambouraris. Il semblerait d’après la presse que c’est la quatrième fois que le domicile de ce ministre soit pris pour cible lors de manifestations. 

Le 1er août, des personnes solidaires écopent de 3 ans de prison avec sursis et 6 mois de taule pour infractions. Toutes les autres sont relâchées.

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[Thessalonique, Grèce] Quelques attaques contre ce monde de frontières à l’occasion du camp « No Border »

27Le 21 juillet 2016, entre 150 et 200 anarchistes du camp « No Border » de Thessalonique ont attaqué les bureaux de l’Organisation Internationale de la Migration (OIM), qui est un des sales acteurs participant à l’application des « retours volontaires », autrement dit des expulsions de sans-papiers. En quelques minutes, les locaux de l’OIM ont été saccagés: tags et peintures sur la façade et les murs intérieurs, mobiliers (chaises, ordinateurs) et documents retournés et détruits… (Une vidéo du saccage est visible ici)

Un texte a été lu et des tracts [cf le contenu ci-dessous] ont été distribués tout le long du chemin en direction du camp « no border ».

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[Athènes, Grèce] Sabotage des composteurs de tickets dans les transports publics

Actions directes contre les transports publics dans les quartiers est d’Athènes

1Depuis le début de l’année 2016, des dizaines de composteurs de tickets ont été enlevés des bus dans nos quartiers. Par des moyens très simples, en dévissant les 4 vis et en coupant un fil, les machines à valider les tickets ont été enlevés des bus d’itinéraires locaux (250, 732, 203, 054), garantissant le transport gratuit pour tout le monde, même si c’est pour peu de temps. Se déplacer avec les transports publics, ce n’est pas flâner dans la ville. Se déplacer est une nécessité qui est directement rattachée à la recherche de travail, ainsi que pour être à l’heure. Le déplacement pour nous, ça concerne « ceux d’en bas », les travailleurs, les chômeurs, les migrants, qui servent aux profits des patrons.

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[Grèce] Emeutes contre les gardiens des frontières au camp d’Idomeni

Un fourgon de police grec vandalisé par des migrants au camp d’Idomeni

La police grecque a tiré lundi du gaz lacrymogène contre des migrants qui vandalisaient un fourgon de police croyant qu’il avait blessé l’un des leurs, dans le camp d’Idomeni à la frontière gréco-macédonienne, a-t-on appris par un policier. Les migrants ont fracturé à coups de pierre le pare-brise du véhicule avant d’être dispersés par la police anti-émeute, a expliqué un policier grec.

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Une source gouvernementale a expliqué qu’il y avait eu un « accident grave » impliquant un Kurde syrien d’une quarantaine d’années, blessé à la tête, a ajouté le policier sans donner plus de détails.

Les circonstances dans lesquelles cet homme, qui a été hospitalisé dans la ville voisine de Kilkis, a été blessé dans ce camp surpeuplé où les véhicules sont contraints de circuler à vitesse très réduite, restaient lundi soir incertaines.

Plus de 10.000 personnes, pour la plupart des réfugiés d’Irak et de Syriens, campent toujours à Idomeni dans des conditions misérables et manifestent quasi quotidiennement pour l’ouverture de la frontière, fermée depuis début mars après le verrouillage de la « route des Balkans » empruntée auparavant par les réfugiés vers les pays du nord de l’Europe.

La semaine dernière, près de 300 migrants avaient été blessés lors de heurts avec la police macédonienne qui a fait usage de gaz lacrymogène et de balles en plastique, selon Médecin sans frontières (MSF).

lalibre.be, 18/04/2016

[Publication] Texte de Panagiotis Argirou à propos du procès des 250 attaques de la CCF / FAI-FRI (Grèce)

« TOUJOURS COUPABLE »

Les procès des Anarchistes ayant choisi une forme violente pour leurs idées et valeurs, qui choisissent d’associer avec le feu, les explosifs, et les balles leur haine envers le Pouvoir, sont un nouvel exemple de guerre entre la révolte anarchiste et le monde de la souveraineté. Voilà pourquoi, pour atteindre la fin d’un tel procès, le troisième d’affilée auquel je dois faire face en raison de mon action en tant que membre du groupe anarchiste d’action directe la Conspiration des Cellules de Feu, je ressens le besoin des mots pour répondre à nouveau à tous les camarades anarchistes en dehors des murs.

Depuis Septembre 2009, quand j’ai fais le saut vers la liberté illégale tout en étant recherché, en choisissant de poursuivre l’action anarchiste en prenant part à la Conspiration des Cellules de Feu jusqu’à maintenant, c’était il y a 6 ans. Six ans, dont cinq à courir à travers le temps concret, l’espace et la réalité suffocante de la captivité. Environ 1825 jours à marcher des kilomètres en cercle sous un morceau de ciel sculpté de fil de fer barbelé. Environ 1825 jours verrouillé avant le coucher du soleil.

Cinq ans absent des errances dans les rues sauvages de l’action anarchiste, absent de ces beaux moments ou l’attaque brise la régularité. Cinq ans où l’apparition des camarades, des amis et des amours se reflètent dans les fenêtres de visites à heure et jour prédéterminé, complétant un puzzle de portraits fanés de tant de personnes qui ont une raison vitale de franchir le seuil de la prison en espérant « parfois à nouveau ensemble ».

Pourtant, dans ces cinq années, il n’a pas eu un seul moment où j’ai regardé en arrière et douté que ça valait la peine. Parce que la valeur et la beauté de la révolte anarchiste ne peuvent pas être remplacées par la froide mathématique d’une cour de justice.

Malgré les cinq années de persécutions continues, les dizaines d’année de condamnation qui me sont imposés, les tribunaux qui rajoutent encore des dizaines d’années, toujours plus d’années, toujours plus de jours d’isolement dans ce Neverland blindé, je reste fier de mes choix, d’avoir rejoins la Conspiration des Cellules de Feu et de l’ensemble de ses  actions. Nous subissons vos procès encore et encore, toujours sous le joug des mêmes accusations: 

Terroriste, terroriste, terroriste …

AINSI, C’EST AINSI LA BONNE MANIERE DE PENSER…

Pour votre civilisation pourrie
Pour les idéaux  empoisonnées et les valeurs que vous représentez
Pour la brutalité et l’horreur sur laquelle vous construisez vos carrières

JE SERAIS TOUJOURS UN TERRORISTE

Parce que bien qu’étant captif, mon cœur est partout ou des conspirations anarchistes sont concoctés contre la culture du pouvoir, aux côtés de ceux qui brûlent la monotonie, aux côtés de ceux qui incitent de quelque façon que ce soit à l’insurrection anarchiste constante et aux côtés de ceux qui repoussent leurs limites à travers les attaques contre la souveraineté et pour cette raison

JE SERAIS TOUJOURS COUPABLE !

Quant à l’action globale de la Conspiration des Cellules de Feu, j’en suis une partie vivante tout comme elle fait partie de ma vie. Toutefois, cela ne concerne que moi et mes camarades et en aucun cas je suis prêt à aider les autorités judiciaires dans leur travail. Mais tous les juges ayant activement  aidé dans la guerre contre l’insurrection anarchiste doivent garder à l’esprit que leurs responsabilités ne disparaitront jamais et seront toujours à leur trousse.

Et je sais de l’histoire que toujours au fil des ans il y a des consciences qui choisissent de marcher dans les pas de la révolte anarchiste et d’armer leurs désirs. Pour tous les camarades qui sont peut-être déjà en marche dans l’ombre ou peut-être le seront à l’avenir, je dois dire que si j’ai occasionnellement ressenti quelques moments de liberté, c’est à travers les attaques anarchistes qui me rappellent que la rébellion constante continue.

Alors je suis fier que même maintenant, après cinq ans de captivité et bien plus d’années à venir qui pèsent sur moi, je peux encore crier à travers les fissures de vos murs renforcés par des doubles couches de béton et des triples rangées barbelés.

PAS UN MILLIMÈTRE EN ARRIERE.
9MM DANS LA TÊTE DES JUGES.

Panagiotis Argirou
Fier membre de la Conspiration des cellules de feu – FAI / FRI

[Traduction de 325 reçue par mail]

[Grèce] Révolte dans un centre de rétention à Corinthe – 2 janvier 2015

incendieDans la soirée de samedi 2 janvier 2015, des migrants d’un centre de rétention de Corinthe se sont révoltés contre l’expulsion programmée de certains d’entre eux vers leur pays d’origine et leur enfermement.

Une trentaine de sans-papiers ont jeté des pierres aux gardiens, causé des dégâts au bâtiment (un ancien camp de l’infanterie à Corinthe) et incendié des matelas. Il y a eu quelques dégâts matériels dans le centre, d’après l’agence athénienne. Les matons ont rapidement mis fin à la révolte.

D’après la presse, 03/01/2015

[Athènes, Grèce] Attaque des bureaux d’un collaborateur scientifique de l’agence Frontex

Note de Rabble: Frontex est la police aux frontières transnationale de l’Union Européenne. Son siège est à Varsovie et elle possède des bureaux et des bases partout en Europe. Les gardes-frontières de Frontex sont déployés pour attaquer les migrants à tous les points d’entrée principaux de l’Union Européenne et sa force est maintenant en augmentation croissante puisque les Etats européens intensifient leur guerre contre les migrants. Frontex a conclu des partenariat avec un certain nombre d’universités à travers l’Europe, où les universitaires forment ses flics et développent des technologies de contrôle. Ces personnes collaborent à un régime de meurtres et d’oppression.

Communiqué de revendication de l’attaque des bureaux de K.Kollias, professeur à l’université polytechnique d’Athènes:

frontex2En 2011, les bâtards Kollias et Vassiliou ont consenti à effectuer le programme de recherche de mécanique d’électriciens à l’école de Polytechnique concernant la construction de caméras thermiques et d’avions sans pilote dans le but de les placer à la frontière, au-dessus des clôtures d’Evros en faveur de Frontex. Ils ont choisi de traiter une demande, d’effectuer et de récolter les bénéfices économiques et carriéristes que ça rapporterait, sachant qu’ils peignent avec du sang sur les mains. 

Comme d’autres équipes de chercheurs ainsi que pour le maintien de la mémoire, nous avons choisi d’attaquer le bureau du professeur Kollias en le détruisant et en jetant de la peinture à l’intérieur. Parce que des gens comme luoi ont une part sérieuse de responsabilité quant au fait de fournir la base cognitive pour l’achèvement de la construction de la clôture d’Evros.

Pour conclure, il y a eu un affichage illégal à l’intérieur de l’école de Polytechnique au sujet de l’incident et de ses suites politiques.

Des professeurs minables, des flics garde-côte, flics aux frontières, laquais de politiciens, vous respirez des odeurs de mort. Nous n’oublions pas les morts de notre classe. Rien n’est fini.

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Traduit du grec (08/12/2015) par act for freedom now

[Grèce] Retour sur les émeutes à l’occasion du 7ème anniversaire de l’assassinat d’Alexandros Grigoropoulos – 6 décembre 2015 [Mise-à-jour]

[Les dernières nuits ont été plutôt chaudes à Athènes (cf une vidéo des affrontements dans la soirée du 4 décembre 2015), notamment à Exarchia: il y a sept ans, c’est dans ce quartier qu’Alexandros Grigoropoulos a été tué par la balle d’un porc policier. Ce septième anniversaire intervient alors que Nikos Romanos, son meilleur pote au moment du meurtre, est actuellement incarcéré pour un double-braquage.

Concernant les émeutes de ce dimanche à Athènes, on a quelques précisions dans la presse anglophone sur les biens pris pour cibles par les émeutiers: plusieurs vitrines de commerces ont été détruites et magasins ont été incendiés, mais les départs de feu ont rapidement été éteints par les flics anti-émeute eux-mêmes, équipés de mini extincteurs (un supermarché a bien failli partir en fumée, mais une fois encore les flics l’ont rapidement éteint). Près de 5000 policiers anti-émeute – aidés d’un hélicopère – ont été mobilisés pour limiter les dégâts incendiaires et la propagation des émeutes (ce sont les conséquences des mesures répressives du gouvernement de Syriza qui, deux jours avant les manifs prévues de ce dimanche, a annoncé qu’il allait appliqué un « état d’exception »). De nombreux manifestants ont été passés à tabac par les flics, qui ont opté pour une nouvelle technique de maintien de l’ordre, à savoir coller de très près les blocs anarchistes. Par ailleurs, il y aurait eu au moins 30 émeutiers présumés interpellés pour la soirée de dimanche (et non pas 10, comme cela l’a été rapporté par l’AFP). 13 d’entre eux ont été placés en GAV.

12347953_443110572565940_253408851236683217_nAilleurs en Grèce, il y a eu des soirées dynamiques à Volos, Komotini, Heraklion, Kalamata et Agrinio. A Volos, près de 1000 personnes ont déambulé dans le centre-ville, où des caméras de sécurité et des vitres de banques ont été détruites. Après la manif, les émeutiers se sont violemment affrontés avec les flics, qui ont du se replier vers le poste de police. Sur l’île de Crête, un nombre similaire de personnes ont défilé à Héraklion: les vitres des banques et des entreprises multinationales telles que ‘Starbucks’ et ‘Marks&Spencer’s’ ont été défoncées et des caméras de surveillance sabotées avant que le cortège ne s’affronte avec la police anti-émeute. 10 personnes ont été arrêtées. Dans le nord à Komotini, des centaines de personnes ont affronté les flics pendant un certain temps. Deux personnes ont été arrêtées. A l’ouest, la foule a canardé la police anti-émeute avec des pierres dans le centre-ville d’Agrinio. Au sud à Kalamata, des banques ont été attaquées à coups de pierres par quelques centaines de personnes. Un local de Syriza a aussi été pris pour cible [cf photo ci-contre, NdT].

Comme le disait une banderole suspendue entre deux bâtiments dans le centre d’Athènes pendant les émeutes, « Notre rage ne s’arrêtera pas – Flics porc assassins ! »]

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Résumé de the barbarians times, 7 december 2015

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Grèce : violents heurts entre anarchistes et policiers à Athènes

CVmsriZVAAAr1uuDe violents affrontements ont opposé anarchistes et forces de l’ordre grecques dans le centre d’Athènes dimanche soir à l’occasion du 7e anniversaire de la mort d’un manifestant de 15 ans, tué par un policier en 2008. Des manifestants ont projeté des bombes incendiaires sur les policiers et mis le feu à des poubelles et des véhicules, a constaté un photographe de l’AFP. Les forces de l’ordre ont répliqué en tirant des gaz lacrymogènes.

10 personnes ont été arrêtées selon un média local, l’Athens News Agency.
Plus tôt dans l’après-midi, environ 3.000 personnes selon la police avaient manifesté en mémoire du drame qui avait plongé la Grèce dans des semaines de violences en 2008.
Quelque 5.000 policiers étaient mobilisés dans la capitale pour éviter au maximum les affrontements, les stations de métro du centre-ville restant fermées.
Cette manifestation était la deuxième de la journée, une première marche dans l’après-midi ayant rassemblé environ 700 personnes, principalement des étudiants. Quelques heurts ont été alors signalés entre la police et des jeunes à l’université d’Athènes.
Un touriste portugais a en outre été blessé à la tête par une pierre dans la nuit de samedi à dimanche alors qu’il traversait le quartier populaire d’Exarcheia où la police essuyait des jets de pierre d’un groupe de jeunes.

Selon la police, ces affrontements, qui ont duré au moins trois heures, ont commencé samedi soir vers minuit (23h00 HB) lorsque plusieurs dizaines de jeunes ont commencé à lancé des cocktails molotov en direction des forces de l’ordre.
Le quartier d’Exarcheia est le point de rencontre des anarchistes de la capitale grecque, là où le 6 décembre 2008 Alexis Grigoropoulos, 15 ans, a été tué par un policier.
Les manifestations marquant l’an passé le 6e anniversaire de la mort de l’adolescent avaient fait 12 blessés dans les rangs de la police et conduit à quelque 200 arrestations.

Le septième anniversaire a été précédé cet année par un communiqué d’un ami de Grigoropoulos, Nikos Romanos, actuellement en détention pour un braquage à main armée destiné à financer son groupe anarchiste.
Il avait appelé les anarchistes à déclarer la guerre à l’Etat et à la classe moyenne au cours d’un « Décembre noir » de « sang et de feu ».
La Grèce est aux prises avec une profonde crise économique. Les mesures d’austérité et réformes votées par le gouvernement de gauche radicale Syriza pour obtenir un nouveau plan de sauvetage financier divisent fortement le pays.

Leur presse – AFP, 06/12/2015 à 20h34

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Sur les dernières révoltes à Athènes / Attaque anarchiste du comico d’Exarchia

[International] Nouvelles d’opposition du mois de novembre

Voici un lien vers les Nouvelles d’opposition qu’on a trouvé pour le mois de novembre, si possible agrémentées de commentaires pour celles sur lesquelles nous possédons des éléments.

Avec entre autres :

-Pas mal de choses du côté du Mexique et de l’Afrique du Sud (comme d’habitude)
-de l’agitation en prison (grève de la faim d’un anarchiste turc et du condamné à mort américain Keith Lamar, plusieurs échauffourées dans l’Alabama, une émeute en Guinée…)
-un soulèvement au Togo
-toujours des émeutes et actions contre la police (Égypte, États-Unis, Zimbabwe)
-des mouvements violents contre des grands projets (Indonésie)
-des mouvement de migrants et contre les centres de rétention (Angleterre, Calais, Turin, ,Chypre, Macédoine, Australie)
-des mouvements paysans (Colombie, Grèce, Canada)
-des attaques ciblées (contre Syriza en Grèce, l’armée en Belgique)
-une grève générale doit on a très peu parlé à Mayotte
-d’autres grèves importantes (Grèce, aéronautique au Brésil)

[Reçu par mail]