Archives par étiquette : émeutes

Au sujet de l’attaque de l’hôpital Necker lors de la manif émeutière du 14 juin à Paris

Notre rage n’est pas aveugle. Un point sur la défense de ce monde et la dissociation de la révolte.

nounoursDès le lendemain de la manifestation parisienne du 14 juin, les médias se sont emballés sur un moment bien précis de celle-ci : la casse d’une quinzaine de baies vitrées de l’hôpital Necker-Enfants malades. Le jeu du gouvernement a été de créer le scandale, pour diviser, comme toujours, gentils et méchants. Ça marche comme sur des roulettes, bien évidemment, pour tout ce qu’il y a de démocratique, avec le cœur de pleureuses dans la presse. On lira par exemple, à côté des prises de positions des politiciens de tous bords, le communiqué de l’Institut des maladies génétiques Imagine (sur lequel on reviendra) : « […] cette atteinte au symbole que représente l’hôpital a pour but de faire vaciller le socle de valeurs partagées qui fondent notre société démocratique. Ce sont elles qui ont été mises en cause et que nous défendons aujourd’hui. » Et le moustachu en chef, Martinez, dénonce “des actes aveugles” qui discréditeraient l’opposition à la Loi travail – comme si le but des révoltés qui étaient dans les rues parisiennes ce mardi-là (et plein d’autres fois) c’était le simple retrait d’une simple loi, ou la défense du Code du travail.

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[Bâle, Suisse] Retour sur la balade nocturne émeutière du 24 juin

Vendredi dernier (24.06.2016), une manifestation a été appelée contre le racisme, la répression et les expulsions [1]. Il s’agissait d’ouvrir une brèche en ces temps de xénophobie toujours plus forte, de soumission de chaque existence aux intérêts capitalistes, d’un contrôle grandissant et d’une surveillance de notre quotidien, de l’éloignement des habitants de quartier par le développement urbain orienté vers le profit.

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[Paris] Bref récit de la courte manif sauvage partant de répu ce 14 juin

133220254314 juin. Beaucoup d’entre nous étaient frustré-es de la manif de l’après-midi. Non qu’il ne ce soit rien passé. Le monde était là, les flics aussi. Le tableau final est plutot joli, mais à vivre chacun-e ça n’a pas été forcement un moment les plus libérateurs. Un mot tourne, ce soir on continue l’émeute, et on se déchaîne un peu de la frustration de la journée.

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[International] Nouvelles d’opposition de mai 2016

Voici les nouvelles, françaises et internationales, compilées pour ce mois :
http://dialectical-delinquents.com/nouvelles-dopposition-2/mai-2016/

En espérant qu’elles soient utiles de diverses manières, et surtout pas à répondre aux éventuels besoins en « riot porn ».

[reçu par mail]

On peut consulter celles du mois davril et du mois de mars sur le site.

A Besak comme ailleurs, les flics ne sont jamais les bienvenus !

12383383_1677313069187217_1398890514_nMontée de violence ce samedi, aux alentours de 15 h, sur le boulevard Léon-Blum, au niveau de la place Beauquier. Alertés pour des dégradations, les sapeurs-pompiers se sont rendus sur place. Ils ont été suivis par un véhicule de police. Mais visiblement, les forces de l’ordre n’étaient pas les bienvenues. Des individus ont commencé à caillasser la voiture de police. Le pare-brise a été brisé.

La situation est montée d’un cran. Et la police s’est retrouvée face à une quinzaine d’individus agressifs. Des renforts ont dû intervenir et ont utilisé des moyens de riposte. Les policiers ont eu recours à des lancers de gaz lacrymogène et à des tirs de Flash-Ball.

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[Berne, Suisse] Pour vraiment se libérer ….

2205Bern[Ce genre de fête sauvage est souvent l’occasion de s’affronter aux policiers et d’attaquer tout ce qui détruit. Baptisée « Tanz dich frei » (« Danse librement »), il y a déjà eu par le passé des fêtes sauvages similaires ailleurs en Suisse (c’est-à-dire qui se sont finies en émeutes), notamment à Bâle (voir ici) et à Zürich (voir ici et ). D’après les médias suisse-allemands et leurs amis les flics, il y en aurait pour environ 300.000 francs suisses de dégâts. Des pubs, des commerces et des caméras de surveillance ont été attaqués, tout comme les flics et les pompiers qui ont été la cible de jets de pétards et de jets de pierres, NdT.]

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7 mai : une journée de lutte contre les frontières au Brennero

7 mai : une journée de lutte

Ça ne devait pas être une journée de témoignage. Ça n’a pas été une journée de témoignage.
Il y a des femmes et des hommes qui ne veulent pas accepter les barrières, les barbelés, la détention administrative, les immigrés qui meurent en masse aux frontières, que ce soient sur terre ou sur mer, les caps de concentration. Au sein d’une journée de lutte internationale – avec des manifestations dans différents pays et plusieurs initiatives en Italie aussi, dont on essayera de faire un compte-rendu – plusieurs centaines de compagnonnes et compagnons se sont battu au Brennero. Il est difficile d’imaginer un lieu moins favorable qu’un petit village de frontière avec une seule voie d’accès. Celles et ceux qui sont venus l’ont fait avec leur cœur, conscients que, dans la bataille contre l’Europe concentrationnaire que les Etats sont en train de construire – dont la frontière austro-italienne n’est qu’une partie, celle la plus proche de nous – il y a un prix à payer. L’aspect le plus précieux est là : dans le courage comme dimension de l’esprit, pas comme fait banalement « musculaire ».

Nous sommes fier et fières d’avoir eu à nos côtés des femmes et des hommes généreux, qui ont un idéal pour lequel se battre.

Dans toutes les présentations de l’appel à la journée du 7 mai – et elles ont été nombreuses – nous avons toujours été clairs : s’il y aura des barrières, nous essayerons de les attaquer, sinon nous essayerons de bloquer les voies de communication, pour démontrer que les puissants ne visent pas seulement à bâtir des murs, mais à les gérer ; ça sera une journée difficile.

Le but de cette manifestation était de bloquer chemin de fer et autoroute. Cela est arrivé. Ça va sans dire que si entre une manifestation combative et son objectif s’interpose cette frontière formée par des flics et carabinieri, ce qui se passe sont des affrontements.

Nous avons réussi à monter au Brennero sans avoir demandé la permission à personne, parce que nous l’avons fait de façon collective, en train et avec une longue colonne de voitures. Nous avons pris, sans payer de ticket, un train OBB [la SNCF autrichienne ; NdT] société de chemins de fer responsables de contrôles au faciès et de renvoi [de sans-papiers ; NdT]. Pour les autres, seulement la détermination à réagir vite a empêché les contrôles à la sortie de l’autoroute. Les voitures qui n’étaient pas dans la colonne ont malheureusement été bloquée et les compagnons n’ont pas pu arriver au Brennero.

Celle de samedi a été une manifestation contre les frontières aussi dans le sens qu’il y avait beaucoup de compagnons autrichiens. Il y a eu des limites organisationnels et de communication. Bien sûr. Ma celle-ci est une discussion à avoir entre compagnonnes et compagnons.

Nous assumons à tête haute l’esprit de ce 7 mai, avec la volonté obstinée de continuer à lutter contre les frontières et leur monde.

La solidarité avec les compagnons arrêtés, qui en ce moment sont à nouveau parmi nous, a été chaleureuse. Dans la prison de Bolzano, où les détenus ont répondu avec enthousiasme au rassemblement de solidarité, les quatre compagnons ont été accueillis comme des frères.

Ce pourquoi nous nous scandalisons dit toujours qui nous sommes.

Pour nous, l’horloge vandalisé à la gare de Brennero veut dire cela : que le temps de la soumission s’arrête.

Détruire les frontières.

orologio rotto

[Traduit de l’italien de abbatterelefrontiere]

[Berlin] A Friedrichshain, il pleut des pavés sur la police – 8 mai 2016

Berlin: barricades et pluie de pavés sur les flics.

12849682.htmlDans la nuit de samedi à dimanche 8 mai, une barricade de palettes en bois est montée en travers la route, au niveau du carrefour de la Rigaer Straße et de la Liebigstraße. Des flics en civil, présents sur les lieux vers 00h30, remarquent environ 40 personnes masquées en train d’y mettre le feu. Ils interviennent en éteignant les flammes.

Alors que les flics menaient des contrôles et harcelaient les gens pour qu’ils quittent le carrefour, un groupe d’une quinzaine de personnes a refusé de partir et s’est affronté aux flics. Une policière a été légèrement blessée. D’autres policiers, arrivés rapidement en soutien à leurs collègues, ont reçu une pluie de pierres depuis les toits d’immeuble. Trois porcs en uniforme ont été légèrement blessés. Cette pluie de pavés a aussi endommagé sérieusement trois véhicules de police, ainsi qu’une autre voiture garée à proximité. Vers 2h du matin, les pompiers ont du intervenir pour éteindre les flammes qui embrasaient un container à poubelles et un matelas. Il paraît, d’après les amis des flics, que l’aide d’un hélicoptère pour sillonner à distance cette « zone dangereuse » [1] leur a permis de rétablir l’ordre. Les 70 agents envoyés dans le quartier n’étaient apparemment pas suffisants.

20 personnes ont été contrôlées durant la nuit et une personne interpellée pour « blessure physique dangereuse, résistance et incendie ».

Traduit de la presse allemande (Der Tagesspiegel), 8. Mai 2016

NdT:

[1] Le quartier de ‘Friedrichshain’ est placé en « zone de danger » par la police. Elle décrit ce quartier selon ses critères habituels, où traffic et délinquance sont monnaie courante. Mais dans ce quartier – que flics, médias et politiciens qualifient de « zone dangereuse » – les flics ont pris l’habitude de récolter la rage de celles et ceux qui les subissent. Voir les antécédents.

[Col du Brenner, Italie] Emeute contre les contrôles et les frontières – 7 mai [Mise-à-jour sur la répression et la solidarité]

Mise-à-jour 10 mai 2016:

Un compte rendu de l’audience au tribunal qui a eu lieu ce lundi a été publié sur le site abbatterelefrontiere. Les six personnes ont été déférées devant le tribunal, la plupart poursuivies pour « résistance à la police ». Le jugement de l’audience a été prononcé en fin de journée contre les 6 compagnons. Voici le détail: Miriam à 1 an ferme avec sursis; 1 ans et deux mois sursis contre Stefano et Cristian; 1 an et 4 mois avec sursis contre Luca; Sabri et Nenno à 1 an et 4 mois avec interdiction de séjourner à Bolzano (ou ‘Bozen’) et sans sursis. Rendu définitif le 17 mai.

Dimanche à Bologne, une manif sauvage pour exiger la libération immédiate des 6 personnes détenues a arpenté les rues du centre-ville au cri de « Tout le monde déteste la police ». Cette déambulation improvisée a laissé quelques traces dans les rues, sur le consulat et a impacté, dans une moindre mesure, la circulation.

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Détruire les frontières

Brennero 7 5 2016Samedi 7 mai s’est tenue, au Col du Brenner, à la frontière entre l’Italie et l’Autriche, une manifestation contre les frontières.

Cela se passe dans une période particulière : les États européens serrent toujours plus la vis contre l’immigration qu’ils appellent « illégale ». Le gouvernement autrichien, notamment, voudrait rétablir des contrôles systématiques, en particulier à la frontière italienne, utilisée par des milliers de migrants pour rejoindre l’Europe du Nord.

Brenner2Le rassemblement a eu lieu à 14h30 à la gare de Brennero, du côté italien de la frontière, en pleine montagne (1300m d’altitude). Les manifestants sont arrivés en train, d’Italie pour la plupart, mais aussi d’Autriche et d’Allemagne. La manif, rassemblant 500 personnes selon les journaflics, s’élance vers la frontière toute proche et rencontre tout de suite flics et journalistes (accourus en masse étant donné que, depuis des jours, ils parlent du « danger » que représente cette manifestation). La réaction face aux vautours de l’information a été tout sauf cordiale : des slogans fusent – vite suivis par des pétards. La police charge et reçoit des pierres et des fusées. A la suite des affrontements dans le petit village de Brennero, noyé sous les gaz, la manifestation se scinde en deux : une partie bloque la voie ferrée (la circulation des trains était déjà interrompue), l’autre l’autoroute. Après des heures de caillassage, la police dégage les manifestants de l’autoroute et des rails. La route nationale aussi a été bloquée.

Le bilan répressif est d’au moins  6 arrestations (tous sont italiens). On compte 23 blessés (18 selon d’autres sources) parmi les flics (4 sérieusement d’après la presse germanophone, dont l’un a bien failli s’étouffer et a du être hospitalisé après avoir été aspergé de peinture au visage à l’aide d’un extincteur : il a quitté l’hôpital le lendemain). Les bleus ont aussi eu une voiture durement endommagée (l’agence de presse AGI parle d’un véhicule de flics incendié).

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Le lendemain (dimanche 8 mai), 70 personnes, toutes habillées en noir et le visage masquée, se sont rassemblées devant la prison de Bozen (ou Bolzano, dans le Tirol italien), où quatre manifestants arrêtés la veille sont détenus. Deux autres sont enfermés à la taule de Trente. Lors du rassemblement, la plupart des slogans criés visait les flics et exigeait la libération immédiate des quatre personnes détenues. Les enragés ont également tenu à montrer leur hostilité envers les charognards de la presse : en effet, des journaflics de l’agence italienne ‘ANSA’, qui prenaient des photos, ont été violemment pris à partie. Une caméra de surveillance installée sur le mur de la prison a été détruite.

[compte-rendu effectué à partir de la presse italienne et autrichienne]

Italian riot police protect themselves from projectiles thrown by "No border" activists during clashes at the Brenner train station on May 7, 2016 during demonstrations against Austria's possible decision to close the border with Italy. Vienna is threatening to resume checks on the Brenner Pass between the two countries as part of a package of anti-migrant measures if Italy does not do more to reduce the number of new arrivals heading to Austria. / AFP PHOTO / GIUSEPPE CACACE

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[Belgique] Révoltes en pagaille dans plusieurs prisons

Mutinerie à la prison de Merskplas – « Plusieurs pavillons rasés au sol »

A la fin de la promenade du samedi soir, au moins 170 détenus ont refusé de quitter le préau à la prison de Merksplas (Anvers). Ils ont commencé à saccager le préau, s’affronter aux gardiens (qui se sont réfugiés). Ensuite, c’est la mutinerie générale : les détenus qui étaient dans d’autres ailes encore en cellule, ont mis le feu, ont défoncé les portes des cellules et ont commencé à saccager l’ensemble de la taule.

La mutinerie à duré jusqu’à 6 heures du matin. Plusieurs pavillons (la prison de Merksplas consiste de pavillons) ont été « rasés au sol », des murs ont été abattus, les couloirs des ailes saccagés, les grillages détruits,… « Les ravages sont énormes, c’est du jamais vu. » La police fédérale et les unités d’intervention spéciales ont envahi la prison, déclenchant des affrontements à coups de pierres et de corps à corps avec les détenus insurgés.

Un détenu s’est évadé pendant la mutinerie, mais il a été repris dans les champs autour de la prison. Comme une grande partie de la prison est littéralement détruite, au moins 100 détenus ont été transférés en urgence vers d’autres établissements pénitentiaires.

Rasons les murs des prisons !
Solidarité avec les révoltes dans les prisons !

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[Publié sur indymedia Bruxelles, 08 mai 2016]

Détruire les prisons – Incendies à la prison d’Andenne et Lantin

Des nouvelles franchissent les murs des prisons et appellent à une solidarité immédiate et offensive en dehors des murs.

andenne-c8917.pngA la prison d’Andenne, des incendies allumés par des détenus ont causé de gros dégâts à l’infrastructure pénitentiaire. C’est au cri de « Liberté » que des prisonniers en colère saccagent la taule. On peut regarder un petit vidéo tourné depuis l’intérieur ici.

A la prison de Lantin, le saccage de la taule a commencé. Des détenus ont démoli portes des cellules, couloirs, grillages et ont allumé des incendies au sein de l’établissement.

La grève des gardiens se poursuit, les syndicats des matons ayant rejeté le protocole d’accord proposé par le gouvernement. Entretemps, les principales centrales syndicales de la police appellent de leur côté aussi à la grève et encouragent les policiers à refuser d’encore remplacer les gardiens.

[Publié sur indymedia Bruxelles, 08 mai 2016]

[A la suite de ces mutineries, l’Etat belge a décidé d’envoyer 180 militaires à compter de lundi 10 mai pour ramener l’ordre dans les prisons. Ils sont appelés à épauler les matons, qui sont en grève depuis le 25 avril dernier, mis-à-jour depuis ]

[Affiche] Prisons en émeute, quartiers sous tension, exploités en colère – ATTAQUONS sur tous les fronts

L'affiche au format PDF

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Prisons en émeute, quartiers sous tension, exploités en colère…

ATTAQUONS SUR TOUS LES FRONTS

« On est enfermés comme des rats. L’hygiène est déplorable, ça pue dans les cellules. » Depuis le début de la grève des gardiens, qui dure depuis 13 jours, les détenus ne sortent plus de leurs cellules. Pas de douches, pas de préau, pas de visites, pas d’activités, parfois même pas de repas ni de médicaments. Il y en a qui tombent malades, qui attrapent des infections, qui pètent les plombs. Enterrés vivants, 24h sur 24, on les laisse pourrir.

« On est à deux doigts de l’émeute. » Partout, dans toutes les taules, c’est le même son de cloche. Les prisonniers s’apprêtent à passer à la meilleure chose qu’ils peuvent faire maintenant : défoncer les cellules et détruire les taules. Dans les prisons de Tournai, Arlon, Huy, Lantin, Andenne… des incidents ont déjà éclatés : incendies de cellules, inondations des ailes, saccages des couloirs.

« C’est du jamais vu ». Ce samedi 7 mai, une mutinerie dévastatrice a secouée la prison de Merksplas (Anvers). Des ailes entières ont été démolis et incendiés par les prisonniers insurgés. Des murs ont été rasés au sol, des grillages abattus, les sections saccagées.

C’est maintenant qu’il faut agir. Les prisons sont à deux doigts d’exploser, les quartiers infestés par les militaires et les flics grondent, la colère des exploités menace de lancer un nouvel assaut contre ce gouvernement.

C’est maintenant qu’il faut agir. Exprimez votre solidarité avec les détenus en révolte. Donnez corps et âme à votre ras-le-bol. Brisez le quotidien de résignation. Lancez un défi sublime au pouvoir : le défi de la liberté et de la solidarité.

[Publié sur indymedia Bruxelles, 08 mai 2016]