Archives par étiquette : crève la taule !

[Belgique] Révoltes en pagaille dans plusieurs prisons

Mutinerie à la prison de Merskplas – « Plusieurs pavillons rasés au sol »

A la fin de la promenade du samedi soir, au moins 170 détenus ont refusé de quitter le préau à la prison de Merksplas (Anvers). Ils ont commencé à saccager le préau, s’affronter aux gardiens (qui se sont réfugiés). Ensuite, c’est la mutinerie générale : les détenus qui étaient dans d’autres ailes encore en cellule, ont mis le feu, ont défoncé les portes des cellules et ont commencé à saccager l’ensemble de la taule.

La mutinerie à duré jusqu’à 6 heures du matin. Plusieurs pavillons (la prison de Merksplas consiste de pavillons) ont été « rasés au sol », des murs ont été abattus, les couloirs des ailes saccagés, les grillages détruits,… « Les ravages sont énormes, c’est du jamais vu. » La police fédérale et les unités d’intervention spéciales ont envahi la prison, déclenchant des affrontements à coups de pierres et de corps à corps avec les détenus insurgés.

Un détenu s’est évadé pendant la mutinerie, mais il a été repris dans les champs autour de la prison. Comme une grande partie de la prison est littéralement détruite, au moins 100 détenus ont été transférés en urgence vers d’autres établissements pénitentiaires.

Rasons les murs des prisons !
Solidarité avec les révoltes dans les prisons !

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[Publié sur indymedia Bruxelles, 08 mai 2016]

Détruire les prisons – Incendies à la prison d’Andenne et Lantin

Des nouvelles franchissent les murs des prisons et appellent à une solidarité immédiate et offensive en dehors des murs.

andenne-c8917.pngA la prison d’Andenne, des incendies allumés par des détenus ont causé de gros dégâts à l’infrastructure pénitentiaire. C’est au cri de « Liberté » que des prisonniers en colère saccagent la taule. On peut regarder un petit vidéo tourné depuis l’intérieur ici.

A la prison de Lantin, le saccage de la taule a commencé. Des détenus ont démoli portes des cellules, couloirs, grillages et ont allumé des incendies au sein de l’établissement.

La grève des gardiens se poursuit, les syndicats des matons ayant rejeté le protocole d’accord proposé par le gouvernement. Entretemps, les principales centrales syndicales de la police appellent de leur côté aussi à la grève et encouragent les policiers à refuser d’encore remplacer les gardiens.

[Publié sur indymedia Bruxelles, 08 mai 2016]

[A la suite de ces mutineries, l’Etat belge a décidé d’envoyer 180 militaires à compter de lundi 10 mai pour ramener l’ordre dans les prisons. Ils sont appelés à épauler les matons, qui sont en grève depuis le 25 avril dernier, mis-à-jour depuis ]

[Affiche] Prisons en émeute, quartiers sous tension, exploités en colère – ATTAQUONS sur tous les fronts

L'affiche au format PDF

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Prisons en émeute, quartiers sous tension, exploités en colère…

ATTAQUONS SUR TOUS LES FRONTS

« On est enfermés comme des rats. L’hygiène est déplorable, ça pue dans les cellules. » Depuis le début de la grève des gardiens, qui dure depuis 13 jours, les détenus ne sortent plus de leurs cellules. Pas de douches, pas de préau, pas de visites, pas d’activités, parfois même pas de repas ni de médicaments. Il y en a qui tombent malades, qui attrapent des infections, qui pètent les plombs. Enterrés vivants, 24h sur 24, on les laisse pourrir.

« On est à deux doigts de l’émeute. » Partout, dans toutes les taules, c’est le même son de cloche. Les prisonniers s’apprêtent à passer à la meilleure chose qu’ils peuvent faire maintenant : défoncer les cellules et détruire les taules. Dans les prisons de Tournai, Arlon, Huy, Lantin, Andenne… des incidents ont déjà éclatés : incendies de cellules, inondations des ailes, saccages des couloirs.

« C’est du jamais vu ». Ce samedi 7 mai, une mutinerie dévastatrice a secouée la prison de Merksplas (Anvers). Des ailes entières ont été démolis et incendiés par les prisonniers insurgés. Des murs ont été rasés au sol, des grillages abattus, les sections saccagées.

C’est maintenant qu’il faut agir. Les prisons sont à deux doigts d’exploser, les quartiers infestés par les militaires et les flics grondent, la colère des exploités menace de lancer un nouvel assaut contre ce gouvernement.

C’est maintenant qu’il faut agir. Exprimez votre solidarité avec les détenus en révolte. Donnez corps et âme à votre ras-le-bol. Brisez le quotidien de résignation. Lancez un défi sublime au pouvoir : le défi de la liberté et de la solidarité.

[Publié sur indymedia Bruxelles, 08 mai 2016]

[Belgique] A propos du procès antiterroriste à venir contre des anarchistes et anti-autoritaires

Fin 2008, en pleine période d’hostilités diffuses déclenchées par la révolte en Grèce suite à l’assassinat d’Alexis par la police, le Parquet Fédéral belge lance une enquête visant des anarchistes et des anti-autoritaires. En 2010, sur base d’une liste d’actions que la police attribue à la « mouvance anarchiste » et alors que la lutte contre la construction d’un nouveau centre fermé à Steenokkerzeel se fraye un chemin, la juge d’instruction Isabelle Panou est affectée à l’enquête qui relève désormais de l’antiterrorisme. En mai, puis en septembre 2013, une dizaine de perquisitions ont lieu dans le cadre de cette enquête, ces perquisitions visent différents domiciles ainsi que la bibliothèque anarchiste Acrata située à Bruxelles. C’est à cette occasion que l’existence d’une enquête antiterroriste se donne à voir pour la première fois. Cette enquête est menée par la section antiterroriste de la police judiciaire fédérale qui se retrouvera épaulée tantôt par la Sûreté de l’État, tantôt par le Service Général du Renseignement et de la Sécurité de l’armée ainsi que par différents services anti-terroristes d’autres pays européens. C’est en 2014 que l’enquête est close, aboutissant aujourd’hui au renvoi devant la Chambre du Conseil de douze anarchistes et anti-autoritaires.

Après une séance de légalisation des méthodes particulières de recherche utilisées dans le cadre de cette enquête (filatures, écoutes téléphoniques, placement de microphones dans un domicile, perquisitions en cachette, tentatives d’infiltration, placement de dispositifs de vidéo-surveillance devant des domiciles et à l’intérieur d’un domicile) en octobre 2015, le dossier est renvoyé devant la Chambre du Conseil. La séance de cette Chambre est fixée pour le 10 mai 2016 et déterminera s’il y a lieu de confirmer la tenue d’un procès et, si oui, sous quelles accusations.

De son enquête, le Parquet Fédéral s’est efforcé de tirer pas moins de 29 inculpations individualisées. Neuf compagnons sont accusés d’appartenance à une organisation terroriste et de participation à des activités terroristes pendant des périodes plus ou moins longues. Trois d’entre eux sont en plus accusés d’en être les « dirigeants ». Par ailleurs, trois autres personnes ayant été arrêtées dans la foulée d’une attaque contre le commissariat des Marolles sont quant à elles accusées d’appartenance à ce groupe terroriste pendant un jour, ainsi que des différentes inculpations se rapportant à cette attaque. Ça c’est pour l’accusation générale.

Celle-ci est ensuite complétée par des accusations plus spécifiques telles que participation à une manifestation sauvage devant le centre fermé 127bis à Steenokkerzeel (transformée en « tentative d’incendie volontaire » et d « ‘infraction terroriste » par le parquet), préparation et participation à une attaque contre le commissariat de police dans les Marolles (qualifiée par le parquet d’ « infraction terroriste »), coups et blessures sur des agents de police à plusieurs reprises, obstruction de la voie publique, dégradations diverses et variées, vols à l’étalage, incendie de voitures de gardiens de prison sur le parking de la prison de Ittre, incitation à commettre des infractions terroristes… Il est à préciser que ces accusations spécifiques visent à chaque fois des compagnons spécifiques, c’est-à-dire que tout le monde n’est pas inculpé pour l’ensemble des faits reprochés.

En arrière-plan de cette enquête qui a duré plusieurs années et qui a produit pas moins de 32 cartons de paperasses, le Parquet Fédéral émet l’hypothèse qu’un « groupe anarchiste terroriste » serait actif, notamment à Bruxelles, et que les inculpés auraient « participé à » ou « favorisé » ces activités. Il dresse par exemple une longue liste d’une 150-aine d’attaques, dont une bonne partie incendiaires, contre des structures de la domination, des commissariats, des tribunaux, des banques, des entreprises qui se font du beurre sur le dos de l’enfermement, des chantiers, des véhicules de diplomates, d’eurocrates et de fonctionnaires de l’OTAN, des antennes de téléphonie mobile,… Toutes ces attaques ont eu lieu à Bruxelles et dans ses environs entre 2008 et 2013.

L’invention d’un groupe terroriste qui serait responsable de l’ensemble de ces faits (ne serait ce que par le fait de « les avoir rendus possibles ») permet de jolies pirouettes servant l’accusation : une bibliothèque devient un lieu de recrutement, des discussions deviennent des réunions clandestines, des tracts et des journaux de critique anarchiste deviennent des manuels de guérilla urbaine, des manifs et des rassemblements deviennent des appels au terrorisme, des liens affinitaires entre des personnes en lutte et l’auto-organisation qui peut en découler deviennent « un groupe terroriste structuré ». L’invention d’un « groupe terroriste anarchiste » est bien évidemment une tentative assez maladroite de la part de l’État de réduire la subversion anti-autoritaire et révolutionnaire à l’œuvre d’un seul « groupe structuré ». En tentant de mettre derrière les barreaux une poignée d’anarchistes qui dérangent, l’État cherche à décourager les réfractaires à passer à l’action directe contre ce qui nous opprime et exploite et d’imposer un silence absolu aux désirs, possibilités, réflexions et critiques qui s’affrontent à ce monde autoritaire.

Ce qui est renvoyé devant le tribunal, c’est donc toute une mosaïque de luttes, de révoltes, d’idées, d’actions directes, de critiques, d’imaginaires révolutionnaires, d’agitations qui ont, pendant des années, cherché à s’attaquer à la domination. En cela, l’éventuel procès concerne non seulement les compagnons inculpés, mais aussi tout individu, tout anarchiste, tout révolutionnaire, tout réfractaire à l’ordre, tout insoumis à l’autorité qui ne veut pas rester les bras croisés devant l’exploitation et l’oppression. Ce qui est visé, c’est la recherche de l’autonomie dans l’action, l’auto-organisation dans la lutte, l’action directe dans toute sa diversité, le choix de défendre et de diffuser des idées anarchistes et révolutionnaires, de participer ensemble avec d’autres révoltés à des combats auto-organisés et autonomes. Et finalement, sans doute, une approche combative de l’anarchisme qui part de l’individu, de l’affinité, de l’informalité.

Il serait étrange de séparer la répression qui vise aujourd’hui quelques anarchistes et anti-autoritaires de l’ensemble de la répression qui cherche à mater (souvent préventivement) toute critique de l’ordre établi et la révolte. A coups de « menaces terroristes », de crise de réfugiés, de lutte contre la criminalité et de guerres bien réelles, la répression étatique passe aujourd’hui à la vitesse supérieure. Dans une période où les changements et les restructurations viennent toujours plus rapidement modifier les terrains de la conflictualité sociale, neutraliser ceux qui dérangent par leur pensée et leurs actes fait partie d’un ensemble qui cible les exploités et les opprimés : le durcissement des conditions de survie, la militarisation des frontières, l’imposition d’un contrôle technologique massif, la construction de nouveaux camps de détention,…

Se défendre contre ce coup répressif qui veut renvoyer des compagnons devant un tribunal sous des accusations de terrorisme, c’est défendre la possibilité et l’espace de l’agir anarchiste et anti-autoritaire. Et, par la solidarité avec les compagnons inculpés, faire face à la répression étatique qui vise à paralyser toute action subversive.

Si se battre pour la liberté est un crime, l’innocence serait vraiment le pire de tout.

avril 2016.

[Tract A5 recto-verso au format PDF]

P.-S.

Plus d’infos et contact…

La Lime
Caisse de solidarité bruxelloise
lalime[at]riseup.net
http://lalime.noblogs.org
Réunion chaque premier lundi du mois à 19h30 à Acrata

Acrata
bibliothèque anarchiste
acrata@post.com
https://acratabxl.wordpress.com/
Rue de la Grande Ile 32 – Bruxelles

[Reçu par mail]

 

[Paris] Loi, travail, prison : détruisons !

Ces dernières semaines 8 DAB ont été sabotés par divers moyens (marteau, mousse expensive, extincteur) dans le nord de Paris.

Au lieu de nous plaindre aux côtés des partenaires sociaux (matons de la révolte) détruisons ce qui nous détruit ! Pas besoin de manifs !

La « loi travail » on en a rien à péter, on veut juste tout péter !

Solidarité avec les anarchistes de Korydallos.

[Publié sur indymedia nantes, 18 mars 2016]

[Montreuil, 93] Attaque d’un architecte de la domination – 9 mars 2016

Dans la nuit du 8 au 9 mars 2016, à l’aide de bennes à ordure et de produits inflammables, nous avons foutu le feu à la devanture du cabinet d’architectes Archi 5 rue Voltaire dans le centre de la ville de Montreuil-sous-Bois.

Archi 5 se vante sur son site d’avoir réalisé, ou d’être en train de réaliser, à côté de constructions anodines, la liste des projets macabres suivants :

Centres pénitentiaires de Bourg en Bresse, de Draguignan, de Mont de Marsan, de Rennes, les taules de Condé-sur-Sarthe et de Vendin le Veil, le Pôle de la Police judiciaire de Cergy-Pontoise, le commissariat de Clichy-sous-Bois, le Tribunal de Grande Instance de Chartres, le centre de détention de la Polynésie française à Tahiti.

Nous dédions cette action à toutes les personnes qui se battent pour la liberté et contre toute autorité, en particulier aux compagnons anarchistes Monica Caballero et Francisco Solar entre les griffes de l’Etat espagnol et qui bien qu’encourant de très lourdes peines de prison, ne renient pas un mot de ce qu’ils pensent ni de ce qu’ils sont.

Feu aux prisons.

Feu à ceux qui les construisent.

[Publié sur indymedia nantes, 11 mars 2016]

[Marseille] Attaque incendiaire contre des voitures de luxe – 26 février 2016 [MAJ]

feuLe matin du vendredi 26 février aux alentours de 3h30, nous nous sommes introduit dans un parking privé ’sécurisé’ servant à un immeuble bobo dans le 7ème, à Marseille, et avons foutu le feu à deux voitures de luxe. Une boîte d’allume-feu a été placé sous un pneu-avant de chaque véhicule, qui ont vite fait pris feu avant d’éclater en flammes alors que nous partions, amenant ainsi un bref « état d’urgence » aux pas de la porte de quelques bourges.

Nous dédions cette attaque aux quartes combattants emprisonnés par l’état Belge [1] dans le « procès de la maxi-prison » du 19 février, et à d’autres accusé-e-s dans la même affaire.

Feu aux prisons et au monde qui les protège !

Des bisous,
Des inconnu-e-s

[Publié sur indymedia bruxelles, 27 février 2016]

NdCNE: [1] Une petite rectification s’impose: les quatre personnes jugées pour leur participation à la destruction de la maquette de la maxi-prison ont été condamnées le 19 février dernier à 10 mois de prison avec sursis, ainsi qu’une mise à l’épreuve de trois ans. De plus, toutes ont été condamnées à verser 600 euros d’amende. Cette petit note n’enlève en rien à cette magnifique action directe de solidarité.

[Bruxelles, Belgique] Rendu du procès contre la destruction de la maquette de la maxi-prison

Bruxelles : Verdict dans le procès de la maquette de la maxi-prison

Quatre inculpés dans le procès de destruction de la maquette de la maxi-prison ont été condamnés à 10 mois de prison avec 3 ans de sursis ce vendredi 19 février en première instance. En outre, les six inculpés reçoivent chacun 600€ d’amende, pour un total de 3.600€. Le gros élément à charge du procureur pour les condamner en bloc est le fait qu’ils ont refusé de s’excuser à ce sujet.

Cette condamnation en première instance permet à la Régie des Bâtiments de porter plainte au pénal pour les dégradations, elle compte réclamer 40.000€ pour dégradations.

Repris de brèves du désordre, 20 février 2016

Dedans comme dehors, nique les matons !

Nouvelles dégradations sur les voitures de trois surveillants de la prison d’Evreux

Jeudi 4 février, les véhicules personnels de trois agents pénitentiaires d’Evreux ont été vandalisés. Quatre jours plus tôt, un autre agent avait été physiquement menacé. Les syndicats appellent l’Etat à protéger le personnel des prisons.

Le personnel de la maison d’arrêt d’Evreux s’inquiète suite à la recrudescence dont il est victime. Le syndicat SPS parle « de surveillants en danger ».

Les premiers faits d’importance remontent au 31 janvier dernier. Un surveillant était en route pour prendre son service à la maison d’arrêt. À un feu rouge, il s’est retrouvé « encerclé » par une dizaine d’individus portant des cagoules. Ces derniers ont alors commencé à secouer la voiture de l’agent pénitentiaire. Il a finalement pu se dégager en enclenchant vitesse. Le même jour, un autre surveillant d’Évreux a retrouvé sa voiture avec plusieurs vitres brisées et plusieurs rayures sur la carrosserie.

Quatre jours plus tard, le jeudi 4 février, trois voitures appartenant à des gardiens ont été retrouvées vandalisées. Le syndicat SPS précise que le personnel de l’établissement n’a pas de parking réservé. Il se gare donc le long de la prison, sans aucun contrôle. Il réclame une meilleure protection des agents mais aussi de leurs biens.

france3 normandie, 06/02/2016 à 19h05

Matons

Nantes. Deux surveillants de prison agressés

Ce mardi midi, deux surveillants de la prison de Nantes ont été agressés par un détenu qui ne voulait pas appliquer une mesure de sécurité. Un détenu qui refusait aussi de quitter le quartier disciplinaire. Il a griffé l’un des surveillants au visage; il leur a également craché dessus et a tenté de leur asséner des coups avec son bras plâtré et ses pieds. En fin d’après-midi, ils se sont rendus à l’unité médico-judiciaire avant d’aller déposer plainte. « Le parquet semble souhaiter apporter une réponse rapide », a indiqué le syndicat SLPFO dans un communiqué.

Le Télégramme, 03/02/2016 à 09h40

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NANCY : VIOLENTE AGRESSION D’UN SURVEILLANT DE PRISON

NANCY. Mercredi 27 janvier, un surveillant pénitentiaire du centre de Nancy-Maxéville a été agressé par un détenu. Dans la cellule de ce dernier, un couteau a été découvert. Le syndicat FO pénitentiaire réclame « une fouille générale de l’établissement » pour que les surveillants puissent venir « travailler en sécurité ».

Les faits se sont déroulés mercredi 27 janvier 2016 vers midi lors de la distribution du repas. Un surveillant qui rentrait dans la cellule d’un détenu était roué de coups de poing lui occasionnant de multiples contusions au niveau de la mâchoire, des côtes ainsi que du bras. Selon le syndicat F.O, le détenu placé en prévention a ensuite continué de tenter d’agresser d’autres surveillants jusqu’au quartier disciplinaire. Le fonctionnaire était quant à lui conduit vers le service des urgences pour réaliser des examens.

Suite à cette nouvelle agression, le syndicat a fait entendre sa voix pour réclamer une « sanction disciplinaire maximale pour ce casseur de surveillants ainsi que des sanctions pénales exemplaires » et révèle qu’après l’agression une fouille permettait de découvrir dans la même cellule, un couteau. Il s’agirait selon le syndicat de la troisième arme blanche découverte lors de fouille ou de projection « en l’espace de quelques mois ». Le syndicat exige une fouille générale de l’établissement pour la sécurité des fonctionnaires qui y travaillent.

Ici-c-nancy.fr, 28/01/2016

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Brest. Des surveillants agressés par des détenus à la maison d’arrêt

La scène, « d’une grande violence », selon les mots de la direction de l’établissement, a eu lieu, dans la nuit de samedi à dimanche, à la maison d’arrêt de Brest.

Appelés pour des maux de ventre

Vers deux heures du matin, deux hommes de 19 et 20 ans, détenus dans la même cellule, appellent le surveillant de permanence : l’un d’eux souffrirait de maux de ventre.
La procédure habituelle se met en place : le gradé de service, accompagné de deux autres surveillants pénitentiaires, se rendent auprès de ces détenus.
Au moment où ils leur ouvrent la porte, les jeunes hommes leur sautent littéralement dessus. Coups de pieds, de poings… Il faudra l’intervention d’un quatrième gardien, venu en renfort alors qu’il effectuait une ronde, pour parvenir à maintenir les détenus violents, et les placer en quartier disciplinaire.

Le parquet de Brest a été saisi des faits aux fins de poursuites pénales, tandis qu’une procédure disciplinaire interne sera également menée au sein de la maison d’arrêt. […]

Le Télégramme, 25/01/2016 à 12h46

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Perpignan : un surveillant agressé à la prison de Perpignan

C’est le syndicat Force Ouvrière qui l’a fait savoir ce samedi 15 janvier en fin d’après-midi. Un surveillant a été agressé tôt ce matin, lors du contrôle d’appel du matin, par un détenu placé en quartier d’isolement.

Selon le syndicat Force Ouvrière pénitentiaire, il était 7h00, ce samedi matin quand les surveillants se sont faits copieusement insulter et menacer par un détenu placé au quartier d’isolement.

Une fois l’appel terminé, les agents sont retournés voir l’individu et, à nouveau, sans raison apparente selon le syndicat, le détenu s’est remis à les injurier mais cette fois, en se dirigeant vers eux pour les agresser. Il a été maîtrisé mais s’est rebellé encore lors de son placement dans le quartier disciplinaire. C’est à ce moment-là qu’un surveillant s’est blessé au niveau du genou. Après un examen médical, il s’est vu prescrire 2 jours d’arêt de travail. […]

France3 Languedoc-Roussillon, 16/01/2016 à 19h55

[Genève, Suisse] Feu de cellule à la prison de Champ-Dollon – 28 janvier 2016

Un détenu a été blessé dans un incendie à Champ-Dollon

Le feu a pris ce jeudi vers 6h30 dans une cellule de la prison genevoise surpeuplée.

feuLes secours ont débarqué en nombre ce jeudi matin tôt à la prison de Champ-Dollon où un incendie s’est déclaré dans une cellule, selon nos informations. Un détenu a été blessé et transporté à l’Hôpital. Il a été incommodé par la fumée. Des dizaines de prisonniers et d’agents de détention ont fait l’objet de contrôles.

On en sait plus sur les circonstances de cet incident. «A 6h38, un détenu se trouvant seul dans une cellule de l’aile est a demandé à voir immédiatement un médecin. Quand on lui a expliqué qu’il le verrait le plus vite possible, il a répondu qu’il allait mettre le feu à sa cellule», explique le directeur de Champ-Dollon, Constantin Franziskakis. Des menaces prises au sérieux étant donné le profil de son auteur. «Il est considéré comme dangereux car il avait déjà mis le feu à sa cellule dans une prison vaudoise avant de venir à Champ-Dollon en septembre. Il a depuis menacé des gardiens. C’est pour cela qu’il se trouvait en régime de sécurité renforcée depuis fin décembre.»

Des agents de détention se sont aussitôt déplacés et ont constaté, à travers le portillon de la cellule, un fort dégagement de fumée. «Le détenu avait mis le feu à des vêtements et objets divers devant la porte. Les agents l’ont ouverte et ont aspergé la pièce d’eau à l’aide d’une lance à incendie», précise Constantin Franziskakis. Le feu a été éteint en quelques minutes, avant l’arrivée du Service d’incendie et de secours (SIS).

Son commandant, Marc Feuardent, confirme qu’une quinzaine d’hommes se sont rendus sur place dans six véhicules. Les pompiers ont contrôlé la qualité de l’air dans l’établissement. Ils n’ont pas eu à mettre en œuvre leur dispositif de désenfumage.

Le détenu a quant à lui été évacué vers les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Ses jours ne sont pas en danger. A son retour, il fera l’objet d’une procédure disciplinaire. Une procédure pénale est par ailleurs ouverte par le Ministère public. Huit autres pensionnaires et trente-trois gardiens susceptibles d’avoir inhalé de la fumée ont été contrôlés. Une trentaine de détenus de la même unité ont dû être déplacés. «Le personnel a rapidement et parfaitement bien agi, souligne Constantin Franziskakis, relevant que chaque seconde compte lorsqu’un feu se déclare dans un lieu si confiné».

En surpopulation chronique, l’établissement de détention provisoire compte actuellement environ 700 prisonniers pour 386 places. (TDG)

TDG, 28.01.2016, 11h02

Nouvel An en solidarité avec les prisonniers à Toulouse, Besançon, Coquelles, Paris et Marseille [Mis-à-jour]

Feux solidaires pour la nouvelle année

Dans la nuit du 31 décembre au 1° janvier, des feux d’artifice ont éclaté devant le centre de rétention administratif de Cornebarrieu ainsi que devant le centre de détention de Seysse, en solidarité avec les prisonnières et les prisonniers.

[autodérision on]
Au cours d’une nuit incandescente, des engins pirotechniques ont pris leur envol afin d’ouvrir une brêche dans l’existant et d’égayer un court instant le triste ciel des invisibles.
[autodérision off]
Feu à toutes les prisons.
Que crève l’état.

[Publié sur iaata.info, 8 janvier 2016]

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[Besançon] Feux solidaires avec les prisonniers à l’occasion du passage à la nouvelle année

fireworks-1Dans la soirée du jeudi 31 décembre, un groupe de personnes s’est rendu peu après 22h00 à la prison de la Butte de Besançon pour exprimer leur solidarité avec les prisonniers.

Alors que s’échangeaient des vœux hypocrites pour la nouvelle année, des feux d’artifice et pétards ont un peu rompu la monotonie ambiante d’un début de nuit de réveillon. Pendant quelques minutes ont résonné des slogans contre le système carcéral — « les prisons en feu les matons au milieu », « pierre par pierre, mur par mur, nous détruirons toutes les prisons », « feux aux prisons, crèvent les matons », etc… — et des sifflets au milieu des cris de satisfaction et de joie de prisonniers aux barreaux de leurs cellules.

En espérant cette année 2016 riche en évasions, cavales et mutineries !

Salutations chaleureuses aux six prisonniers qui sont entre les sales mains des flics après la tumultueuse nuit du 29 au 30 décembre 2015 à l’EPM d’Orvault.

Solidarité avec tous les prisonniers en révolte !

[Nantes indymedia, 01/01/2016 à 19h51]

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[Marseille] Nouvel an : à minuit devant les Baumettes

Pétards, feux d’artifice et solidarité pour les prisonnier-ère-s…

Pour cette soirée de nouvel an, on était une trentaine de personnes à minuit devant la prison des Baumettes pour lancer pétards, feux d’artifice et crier notre solidarité envers les personnes incarcérées.

Nous avons entendu nettement les filles de la MAF (Maison d’arrêt pour femmes) ainsi que les hommes des bâtiments qui donnent sur l’extérieur.

Liberté pour tou-te-s !
Détruisons toutes les prisons et cet horrible système qui les produit !

[Publié sur mars-info.org, 5 janvier 2016]

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Compte-rendu de la manif bruyante du nouvel an au centre de rétention de Coquelles [au sud-ouest de Calais]

img_4640Hier après-midi, environ 80 personnes se sont rassemblées pour une manif bruyante à l’extérieur du commissariat / centre de rétention de Coquelles afin de protester contre la violence du régime des frontières. Ils ont été rejoints par une bande de flics et quelques fascistes locaux du groupe « Calaisiens en colère », qui ne se sont pas démerdés pour rester incognito.

La manif a rassemblé un mélange de personnes – certaines reliées à ‘Calais Migrant Solidarity’, des militants antifa, des militants et bénévoles des équipes de distribution, et des personnes avec ou sans-papiers vivant à Calais – qui ont tous voulu exprimer leur solidarité avec ceux qui sont emprisonnés dans le centre de rétention et exprimer leur colère vis-à-vis de ce système qui les a enfermer.

img_4645Rassemblée devant l’entrée du poste de police, la foule a fait une cacophonie féroce et joyeuse avec des casseroles et des instruments de musique, accompagnées d’un trombone et d’un sound system jouant des airs classiques de la « jungle ». Des banderoles ont été accrochées sur les clôtures autour de la prison, avec des slogans tels que: « Du conflit à la cage: bienvenue en Europe! », « Liberté de mouvement pour tous! », « Libérez le tunnel sous la Manche 3 » et « No borders, No Nations, Stop Deportations ».

Le groupe s’est déplacé aux abords de la prison, puis vers l’arrière du bâtiment, là où les gens sont maintenus en rétention et a marché jusqu’aux lignes de flics qui attendaient la foule avec leurs bombonnes de gaz lacrymo en mains. La foule est restée à l’extérieur, faisant une déclaration passionnée de solidarité avec ceux internés lors de la nuit du réveillon, solidarité, qui s’est fortement faite ressentir. La fête a duré plusieurs heures jusqu’à ce que tout le monde ait décidé de partir. Des discours ont été faits, qui ont également exprimé le sentiment du rassemblement: que ce n’est pas fini tant qu’il restera quelqu’un derrière les barreaux du centre de rétention de Coquelles.

[Traduit librement de calais migrant solidarity]

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[Paris et ses environs] 31 décembre 2015 – nouvel an solidaires des enfermé.es

Des feux d’artifice et des cris de liberté ont été lancés le soir du réveillon par-dessus les murs du centre de rétention de Vincennes, de la maison d’arrêt de Fresnes et de la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis.

À l’intérieur des prisonnier.es ont répondu avec enthousiasme dans un joyeux boucan.

Le lendemain, petit rassemblement et feux d’artifice devant l’hôpital psychiatrique rue du général Lassalle (paris 19e arrondissement)

Force courage et détermination
Liberté pour tou.tes, avec ou sans papiers

[Repris de paris-luttes.info, 04/01/2015]

[Nuit de la Saint-Sylvestre en Allemagne] Feux de solidarité du nouvel an devant les prisons [+ Quelques bonnes résolutions pour 2016…]

[Leipzig] Voitures de la douane détruites

[Au total, au moins 8 véhicules de la douane ont été incendiés. Le coût du sabotage s’élèverait à près de 200.000 euros d’après la presse]

163849Dans la nuit de la Saint-Silvestre, nous avons incendié quelques voitures de la douane en solidarité avec tou-te-s les compagnon-nes qui sont visé-e-s par la répression, qui ne peuvent pas être chez nous et qui sont en guerre perpétuelle avec les Etats, dont ces coups répressifs émanent.
Nous avons choisi la douane comme institution qui exécute les ordres du ministère allemand des finances – Qui lui verserait ne serait-ce qu’une seule larme ?

Nous prenons en considération que nous ne pouvons pas uniquement abattre l’Etat et le capital avec de telles actions, mais nous voulons cependant leur mettre des bâtons dans les roues à chaque occasion qui s’offre à nous. Nous ne manquerons pas d’affronter nos ennemis en raison des contraintes de circonstances.

Nous avons eu vent que des compagnon-nes dans certains pays ont suivi l’appel à un Décembre Noir et chacune de ces attaques ont pu réchauffer nos cœurs – Nous nous joignons donc volontiers à eux.

Nous souhaitons à tous les compagnon-nes une nouvelle année combative et pleine de force à ceux qui sont poursuivis par les autorités répressives pour survivre ces temps-ci.

Des amis du travail au noir

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[Francfort] Barricades et attaques contre les flics

Chère police,

51019Nous vous détestons pour chaque expulsion et chaque contrôle raciste dans la rue. Nous vous détestons pour vos coups de matraque et arrestations lors de Blockupy, des manifs anti-Pegida et lors de n’importe quel manif à Francfort. Nous vous détestons pour les expulsions de nos occupations et squats. Nous vous détestons pour votre défense brutale et autoritaire de l’Etat.

Il existe encore 1000 autres raisons de vous détester. C’est pourquoi nous portons notre haine dans la rue et utilisons chaque possibilités afin de riposter à vos agissements criminels. Mais la nuit d’hier nous vous dédions et à ABG – vous devriez à l’avenir écouter nos revendications après que vous ayez brutalement attaqué nos espaces de vie et d’habitation- à l’avenir, nous incendierons aussi vos voitures, souillerons vos bâtiments et attirerons vos troupes dans des guets-apens. Pour expliquer de manière directe également nos intentions pour la nouvelle année, nous avons incendié une barricade de pneu à Bockenheimer Warte (station de métro dans le district ‘Westend’, NdT) et attaqué une agence de la Commerzbank située juste à côté.

Protégé des nappes de brouillard, nous avons pu attaquer la première vague de vos uniformes avec des pierres, des engins pyrotechniques et des bouteilles de peinture.

Des saluts vont à tou-te-s les ami-e-s qui luttent partout dans le monde pour se libérer. Beaucoup de force et d’amour à tous les compagnon-nes incarcéré-es.

Des autonomes de Francfort infiniment nombreux.

Les porcs de la presse ajoutent ceci :

« Ce n’était malheureusement pas une nuit de la St-Sylvestre sans attaque de policiers. Peu après minuit, des personnes cagoulées ont incendié des pneus qu’elles ont placé dans la rue dans le secteur de la Gräfstraße / Adalberstraße (Bockenheim). Dès leur arrivée, les policiers ont été accueillis par des jets de pierres et de bouteilles de peinture. Personne n’a été blessé. Les auteurs ont fui sans être identifiés. »

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[Berlin] Les flics sont des cibles dans n’importe quel quartier

Peu après minuit au niveau de la Potsdamer Straße dans le quartier de Schöneberg, un groupe d’une cinquantaine de personnes ont visé les flics avec des feux d’artifice. Une flic a du partir aux urgences après s’être fait brûler son avant-bras par un beau lancer d’engins pyrotechniques.

Vers 1h20, 40 à 50 personnes habillées en noir et le visage masqué ont lancé des pierres sur un véhicule de patrouille de police depuis le parking de la ‘Güterbahnhof‘ situé ‘Möckernstraße‘. La vitre du passager-avant a été « considérablement endommagé ». Les assaillants sont parvenus à prendre la fuite sans être identifiés.

Voir la suite en allemand

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[Brême] Feux du nouvel à la prison et attaque d’un comico aux feux d’artifice

9264298935Brême. 25 personnes ont participé à une balade anti-carcérale à la prison de Oslebhausen lors de la nuit de la St-Sylvestre. Des slogans, musique et feux d’artifice ont rythmé la balade. C’est normalement dans cette prison que Valentin, militant antifasciste, est incarcéré en préventive. Mais il se trouve que la direction pénitentiaire avait prévu la solidarité à l’extérieur et a déplacé Valentin dans un autre établissement.

Plus tard, entre 2h et 3h du matin, 10 personnes masquées ont attaqué avec des feux d’artifice le poste de police de Lesum. Sortis par l’arrière du comico, des flics ont malheureusement mis la main sur trois des assaillants : âgés de 16, 17 et 20 ans, tous ont été perquisitionnés par les flics. Ils sont poursuivis pour « violations à la paix publique ».

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[Münster] Rassemblement solidaire devant la prison, peinture et vitres pétées

Münster. Dans la soirée du 31 décembre, environ 50 personnes se sont rassemblées devant la prison de la Gartenstrasse pour exprimer leur refus de cette société carcérale. De la musique a été jouée, des discours ont été tenus, tandis que pétards et feux d’artifice ont été lancés au-dessus du mur de la prison. Peu avant 2h du matin, des personnes masquées sont revenues pour attaquer la prison avec des bouteilles de peinture et des pierres : au moins 11 vitres d’abris annexes de la prison ont été détruites. Les assaillants ont pu prendre la fuite avant l’arrivée de la police.

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[Münich] La St-Sylvestre à la prison de Stadelheim

A Münich aussi, quelques personnes ont salué les prisonniers enfermés à la gigantesque prison de ‘Stadelheim’ dans la nuit de la St-Sylvestre et tenter de surmonter l’isolement des murs de la prison, l’Etat et l’oppression.Bien que seulement quelques fenêtres des cellules soient visibles depuis l’extérieur, on a vu et entendu quelques prisonniers crier, faire de bordel avec toutes sortes de choses et exprimer leur joie vis-vis de la visite, pendant que dehors les tours de matons et la prison ont été visés avec des feux d’artifice et des tirs de mortier et que des slogans ont été scandés.

Quelques tracts ont aussi pu passer par-dessus le mur et atterrir dans la cour. Au bout d’un moment, des flics en civil démotivés ont ralenti et contrôlé les coordonnées de quelques participants. […]

Avant minuit déjà, on pouvait voir sur le mur de la taule et dans les environs quelques slogans tagués en gros comme « Les prisons en ruines », « Révolte dedans comme dehors! », « Liberté pour tous », « Ni prisons ni camps [pour sans-papiers, « lager » en allemand, NdT]. Ni lois ni frontières. Révolution sociale!« 

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[Hambourg] Feux d’artifice à la prison d’Hostenglacis

FeuxduNouvel(A)nDans la nuit de la St-Sylvestre, il y a eu à Hambourg – en plus d’une plus grande action au centre de détention de Holstenglacis – un plus petit feu d’artifice en solidarité avec toutes les personnes enfermées là-bas. [..] Nous espérons qu’avec cela nous avons pu éclaircir, ne serait-ce qu’un court moment, le quotidien terrible derrière les barreaux. Solidarité avec toutes les victimes de cette société carcérale ! Pour une société sans prisons !

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En vrac…

A Würzburg, 20 opposants à la prison se sont réunis devant la taule pour se solidariser avec les prisonniers. Après la balade autour de la prison, les flics ont relevé les identités de quelques personnes solidaires et leur ont confisqué du matos servant à faire du bruit.

Des feux de solidarité ont aussi été organisés devant les prisons de Cologne, de Dortmund, etc…