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[Genève, Suisse] Feu de cellule à la prison de Champ-Dollon – 28 janvier 2016

Un détenu a été blessé dans un incendie à Champ-Dollon

Le feu a pris ce jeudi vers 6h30 dans une cellule de la prison genevoise surpeuplée.

feuLes secours ont débarqué en nombre ce jeudi matin tôt à la prison de Champ-Dollon où un incendie s’est déclaré dans une cellule, selon nos informations. Un détenu a été blessé et transporté à l’Hôpital. Il a été incommodé par la fumée. Des dizaines de prisonniers et d’agents de détention ont fait l’objet de contrôles.

On en sait plus sur les circonstances de cet incident. «A 6h38, un détenu se trouvant seul dans une cellule de l’aile est a demandé à voir immédiatement un médecin. Quand on lui a expliqué qu’il le verrait le plus vite possible, il a répondu qu’il allait mettre le feu à sa cellule», explique le directeur de Champ-Dollon, Constantin Franziskakis. Des menaces prises au sérieux étant donné le profil de son auteur. «Il est considéré comme dangereux car il avait déjà mis le feu à sa cellule dans une prison vaudoise avant de venir à Champ-Dollon en septembre. Il a depuis menacé des gardiens. C’est pour cela qu’il se trouvait en régime de sécurité renforcée depuis fin décembre.»

Des agents de détention se sont aussitôt déplacés et ont constaté, à travers le portillon de la cellule, un fort dégagement de fumée. «Le détenu avait mis le feu à des vêtements et objets divers devant la porte. Les agents l’ont ouverte et ont aspergé la pièce d’eau à l’aide d’une lance à incendie», précise Constantin Franziskakis. Le feu a été éteint en quelques minutes, avant l’arrivée du Service d’incendie et de secours (SIS).

Son commandant, Marc Feuardent, confirme qu’une quinzaine d’hommes se sont rendus sur place dans six véhicules. Les pompiers ont contrôlé la qualité de l’air dans l’établissement. Ils n’ont pas eu à mettre en œuvre leur dispositif de désenfumage.

Le détenu a quant à lui été évacué vers les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Ses jours ne sont pas en danger. A son retour, il fera l’objet d’une procédure disciplinaire. Une procédure pénale est par ailleurs ouverte par le Ministère public. Huit autres pensionnaires et trente-trois gardiens susceptibles d’avoir inhalé de la fumée ont été contrôlés. Une trentaine de détenus de la même unité ont dû être déplacés. «Le personnel a rapidement et parfaitement bien agi, souligne Constantin Franziskakis, relevant que chaque seconde compte lorsqu’un feu se déclare dans un lieu si confiné».

En surpopulation chronique, l’établissement de détention provisoire compte actuellement environ 700 prisonniers pour 386 places. (TDG)

TDG, 28.01.2016, 11h02

[Genève, Suisse] Emeute contre ce monde de riches – 19 décembre 2015

Une manifestation sauvage dégénère et cause des dégâts considérables

Capture18Le but de la manifestation était d’occuper la rue de manière forte. Les casseurs ont pris le dessus, les dégâts sont considérables. Le monde culturel genevois condamne.

En lettres capitales sur fond noir et, au bas de l’affiche, le lieu du rendez-vous: une «Sauvage», ce samedi, à 22 h, dans le parc des Cropettes. Concert? Rassemblement? Manifestation? Les trois à la fois, assortis d’un mot d’ordre non-signé: «Nous prenons la rue car elle se passe volontiers des subventions qui servent maintenant à faire chanter les lieux de culture alternative.»

Les participants sont nombreux à venir au rendez-vous. Les premiers ont amené de la musique, les suivants arrivent en bande organisée avec du matériel pour repeindre la ville. Ils ont le visage masqué, leur propre service d’ordre et la présence des photographes n’est pas tolérée dans leur périmètre. Les tracts distribués sur l’herbe récapitulent les «conseils utiles à connaître en cas d’arrestation».

«On est vénère»

Malgré la sono embarquée, l’ambiance n’a rien de particulièrement festif. On pose la question: «Vous êtes qui?» Réponse: «Des gens en colère!» Elle se lit sur la banderole: «Culture de lutte, Maudet culbute». Elle se voit dans la démarche, déterminée et frondeuse. A 22 h 30, les manifestants se mettent en mouvement. Ils sont près de 500 à descendre vers la gare en empruntant le passage des Alpes. Les tagueurs ont sorti bombes et pochoirs. Ils se chauffent sur les murs, de chaque côté de la chaussée, avant de s’attaquer aux principales enseignes de Cornavin. En quelques minutes, la façade est relookée à hauteur d’homme et le mobilier urbain, aux abords des arrêts du tram, marqué au spray noir.

Les slogans ne cherchent pas la rime. «On est vénère» et cela se lit à chaque coin de rue. Une odeur de peinture fraîche permet de suivre à l’arrière la manif qui avance sans se retourner. Les déprédations montent d’un cran à l’approche de Bel-Air. On cible les banques, les bijouteries, les galeries; les vitres blindées sont négociées au marteau. La Corraterie en prend pour son grade, les alarmes effraction se déclenchent en plusieurs endroits.

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Nulle présence policière jusque-là. Tout au plus un fourgon de gendarmerie à l’entrée des Rues basses, deux autres au bas de la Treille. Les accès à la vieille ville sont barrés. Pas le parvis du Musée Rath, encore moins celui du Grand Théâtre. En moins de deux minutes, la façade de l’opéra change de couleur. Noir, rouge et vert. Des projections de peinture en grande quantité. Le résultat est spectaculaire. Souillures XXL. Il faudra monter un échafaudage pour nettoyer ou déployer la nacelle à dix mètres du sol.

le tag en allemand signifie: "l'argent de la culture est le prix du silence"

le tag en allemand signifie: « l’argent de la culture est le prix du silence »

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Les meneurs cherchent la confrontation

On approche de minuit. Les manifestants ont investi Plainpalais, remontent l’avenue du Mail jusqu’à la rue de l’École de médecine. Du monde partout. Et une détermination qui ne fléchit pas au moment de redescendre le boulevard Carl-Vogt en direction de l’Hôtel de police. La vitrine d’un magasin spécialisé dans la vente de matériel de sécurité ne résiste pas aux coups. Les présentoirs sont dépouillés de leurs accessoires, des mains se servent dans la coutellerie et un mannequin est démembré sur le trottoir.

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Le père noel est une ordure...

Le père noel est une ordure…

En tête, les meneurs cherchent la confrontation. Ils la trouvent: les forces de l’ordre font barrage devant la maison de quartier de la Jonction. Ils ont sorti leur canon à eau antiémeute, ils font écran sur toute la largeur de la chaussée. Les ultras vont au contact, jettent des projectiles, certains inflammables, avant de battre en retraite en se repliant sur l’avenue Sainte-Clotilde.

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La manif commence à s’essouffler. Elle signe ses derniers tags colériques sur les murs de la rue des Bains, brise une ultime enseigne, avant de se disloquer sur la place des Volontaires. Pendant 90 minutes, elle a occupé la rue, exprimant son ras-le-bol et son opposition dans un geste radicalement anarchique. «C’est la réponse nocturne à l’arrogance des politiques», lâche une participante qui soutient la cause à défaut de défendre la manière.

«Cette manière-là est la porte ouverte aux amalgames et aux réactions extrémistes», regrette par avance cet étudiant qui était venu avec son vélo, sans sac à dos rempli d’engins pyrotechniques. Le coût de cette «Sauvage» promet d’être très élevé. Bien supérieur à la dernière manifestation spontanée partie de L’Usine. Cette fois, le haut-lieu de la culture alternative n’est en rien l’instigateur de ce rassemblement. Il ne manquera pas de le faire savoir. Les communiqués vont tomber, de tous les côtés. Dimanche difficile en perspective.

Le commerce d'un politicard d'extrême-doite défoncé à la fin de la manif

Le commerce d’un politicard d’extrême-doite défoncé à la fin de la manif

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La Culture genevoise condamne les dégâts de la nuit

«La Culture Lutte condamne sans ambiguïté les déprédations commises dans la nuit du 19 décembre», commence le communiqué des artistes et acteurs culturels de Genève. Le Mouvement genevois a rapidement souhaité réagir à la manifestation de cette nuit. Et s’en distancier : il affirme ne pas savoir qui en sont les organisateurs et «réprouve avec la plus grande énergie les méthodes destructives employées, qui ne servent en rien la cause qu’ils prétendent défendre».

Le mouvement La Culture Lutte a été créé il y a plusieurs semaines pour regrouper la majorité des acteurs culturels genevois. Il affirme œuvrer dans le dialogue et la concertation et rappelle que leurs actions se sont toujours déroulées «dans un esprit constructif et créatif».

Tribune de genève, 20/12/2015 à 17h42

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Pierre Maudet se dit « furieux et scandalisé par ce saccage »

Chef de la sécurité du canton de Genève, Pierre Maudet a dit son indignation à La Tribune de Genève, dimanche matin. « Je suis furieux et scandalisé par ce saccage intolérable », a déclaré l’élu PLR. Et d’ajouter: « On a affaire à une bande de casseurs ‘professionnels’, à l’image de ce que Berne et Zurich ont récemment connu ».

Le conseiller d’Etat s’est rendu sur place tôt dimanche afin de constater les dégâts. « J’attends les explications de la police sur les circonstances de ce débordement inadmissible », a-t-il conclu.

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Genève craignait un acte terroriste. Le chaos est venu samedi soir d’une frange d’extrémistes suisses anarchistes et anticapitalistes animés par le désir de défier l’Etat. Leurs tags ont souillé une multitude de façades. Les banques n’ont pas seulement été visées. Les déprédations les plus spectaculaires concernent le Grand Théâtre, dont l’entrée a été maculée de peinture. Une vingtaine de vitrines ont été brisées, dont celle du commerce du député MCG Eric Stauffer, malmené sur place. Ces débordements vont coûter cher, et pas seulement en termes financiers. […]

Le bilan n’est pas définitif. Pour l’heure, deux policiers ont été légèrement blessés. Y aurait-il eu d’autres victimes, comme le suggère Eric Stauffer? Pas de confirmation officielle à ce stade de la part de la police. Celle-ci fera le compte ces prochains jours du nombre de plaintes déposées notamment pour déprédations. «Aux dernières estimations, une vingtaine de vitrines ont été cassées», indique en tout cas le porte-parole de la police, Jean-Philippe Brandt. «Les dégâts n’ont pas encore pu être chiffrés, mais ils se montent à plusieurs dizaines de milliers de francs.»

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Les sociétés de transports de Genève, Zürich et Berlin chiffrent les dégâts contre leurs machines

Distributeurs TPG: «Près de 300 000 francs de dégâts!»

Dans la nuit de mercredi à jeudi (22 janvier 2015, NdCNE), entre cinquante et cent machines ont été vandalisées à travers le canton. Les TPG ont porté plainte.

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«Entre cinquante et cent de nos distributeurs ont été vandalisés à travers tout le canton!», s’exclame Isabel Pereira, porte-parole des Transports publics genevois (TPG). Vendredi en fin de journée, les techniciens de la régie publique étaient toujours à l’oeuvre pour évaluer l’étendue exacte des dommages. Dans la nuit de mercredi à jeudi, des inconnus ont obstrué à l’aide de mousse expansive les moyens de paiements d’au moins une cinquantaine de machines, empêchant ainsi tout achat de billet. «Les dégâts causés s’élèvent, pour l’instant, à près de 300 000 francs», estime la porte-parole.

Après recensement des distributeurs endommagés, il ressort que ce ne sont pas uniquement sur les lignes 12 et 14 que les vandales ont agi, comme nous l’annoncions jeudi soir, mais un peu partout dans le canton. «Des machines ont été vandalisées à Bernex, Onex, Meyrin, au Grand-Saconnex, à la Servette, à la Jonction, au centre-ville, du côté de Frontenex et jusqu’aux Trois-Chêne», détaille Isabel Pereira.

Si sur certains distributeurs, la mousse a pu être retirée sans difficulté, leur permettant ainsi de fonctionner à nouveau, sur d’autres des travaux de réparation seront en revanche nécessaires. «Certaines pièces, notamment les lecteurs de cartes de crédit, ne pourront pas être toutes réparées. Il faudra les changer, précise la porte-parole. Or, nous n’en avons pas assez en stock pour autant de distributeurs. Cela risque donc de prendre du temps.»

Recourir au billet électronique

En attendant, Isabel Pereira recommande aux usagers qui ne pourraient s’acquitter de leur course à cause d’un distributeur vandalisé: «d’acheter un billet électronique – par sms ou via l’application mobile des TPG – ou d’avertir les contrôleurs», en précisant l’arrêt où ils sont montés.

«Une plainte pénale a été déposée vendredi auprès de la cheffe de la police», ajoute la porte-parole. La police genevoise confirme le dépôt de la plainte qui «sera transmise au service concerné».

Leur presse – Tribune de Genève, 23/01/2015 à 17h11

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Mi-décembre 2014, un sabotage contre des distributeurs de tickets avait été revendiqué. Celui-ci intervenait alors que la société de transports de la ville de Berlin venait d’annoncer l’augmentation des tarifs pour le passage à la nouvelle année:

A Berlin comme partout, détruis ton distributeur de ticket !

Un petit sabotage contre la société de transport en commun berlinoise…

Nous en avons assez de l’augmentation continue des tarifs de la BVG*, assez du harcèlement par la sécurité envers les personnes non-blanches notamment, assez de la surveillance quasi-totale dans le bus et le tramway, et la contrainte de soit devoir investir une masse de blé colossale dans le droit fondamental à la mobilité ou soit de circuler avec le public dans la peur permanente des contrôleurs et de la sécurité.

Si nous avions le choix.

En effet, pour beaucoup, la question de l’achat d’un ticket ne se pose pas. A Berlin, des centaines de milliers de personnes ne sont pas en mesure financièrement de parcourir leurs trajets quotidiens avec la BVG.

Des personnes à faible revenu ou sans revenu et/ou avec un permis de séjour incertain ne peuvent même pas le plus souvent se permettre un ticket social. Elles sont ainsi contraintes de circuler sans ticket ou de renoncer à d’autres besoins fondamentaux.

Maintenant à la fin de l’année, les prix du billet augmenteront de nouveau, un billet simple coûtera bientôt 2,70 euros au lieu de 2,60 euros.

Nous voulons une société libre, dans laquelle les besoins de base sont satisfaits de façon solidaire. squ’à ça, nous entreprendrons des démarches dans ce sens. L’une d’elles est le transport urbain gratuit pour tous.

Tout trop cher? Les places de détention à Berlin coûtent près de treize millions pour des personnes attrapées plusieurs fois sans billet chaque année. Ainsi en 2010, environ la moitié de tous les détenus de la prison de Plötzensee l’ont été en raison de « l’acquisition frauduleuse des prestations » En outre, environ 200 contrôleurs et un nombre sans cesse croissant de personnel de sécurité, ainsi que des distributeurs automatiques et leur entretien et l’énorme appareil bureaucratique pour gérer toute cette folie. Il ne faut pas oublier que chaque année des centaines de milliers de personnes sont envoyées au turbin pour le compte de la Deutsche Bahn et les cadres supérieurs de la BVG!

Nous avons assez de cette merde de BVG !

Nous n’appelons pas à la politique, mais à prendre ce qui nous est dû.

C’est pourquoi dans la nuit du 15 au 16 décembre 2014, nous avons rendu inutilisable les distributeurs de tickets des stations des Birkenstraße, Voltastraße, Moeckernbruecke, Gleisdreieck.

Ceci est une réponse claire à la BVG et à leur hausse constante des tarifs de transport.

En outre, ça donne un bon prétexte pour se déplacer gratos à chaque personne qui monte aujourd’hui dans les transports.

Mais cela peut seulement être un début, destroy your local Ticketautomat !

Ca continue !

Traduction de l’allemand publiée sur indymedia nantes, 19 décembre 2014

*BVG: société de transport berlinoise

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VBZ_BisA Zürich (comme à Genève), c’est resté anonyme mais les dégâts contre les distributeurs de tickets ont été comptés dans la presse:

Au petit matin du mardi 2 décembre 2014, les usagers des transports de la ville de Zürich se sont levés avec une belle surprise: plus de 100 distributeurs automatiques de tickets ont été sabotés. De la colle, ainsi que de la peinture, ont été répandues dans les fentes à carte bancaire et à pièces de monnaie. De gros dégâts pour la société de transport en commun zürichoise VBZ, qui sont chiffrés à près de 100.000 francs suisse.

[Genève] Action contre l’OIM en solidarité avec les migrants – 21 novembre 2014

noborder2Dans la nuit du 20 au 21 novembre 2014, nous avons brisé les vitres et couvert de peinture l’entrée du siège de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) à Genève, comme un acte de solidarité avec les migrants qu’ils enquêtent et tentent de contrôler.

Se présentant comme une organisation humanitaire, l’OIM soutient en réalité leurs Etats membres fondateurs pour maintenir leurs frontières et les intérêts économiques aux dépens de vies humaines et de liberté. En plus des Etats, leurs entreprises donatrices : Chevron, DOW, et UBS ont tous leurs rôles dans les catastrophes écologiques et économiques qui déplacent les gens de chez eux.

Nous attaquons l’OIM pour son étroite collaboration avec Frontex afin de construire « l’Europe forteresse », son implication dans les centres de rétention (au large de l’Australie), fournissant aux États des données sur les voies de migration et les identités des migrants, ses soi-disant « programmes au retour volontaire » qui soudoient les migrants pour retourner à leurs lieux d’origine, et pour tout autre matériel et soutien technique qu’elle fournit au régime international de contrôle des migrations.

C’était seulement un petit acte de solidarité, mais les nuits sont froides et sombres et nous préférons briser tout ce qui fait partie des frontières construites des Etats et des bâtiments de verre de leurs gardiens plutôt que de dormir pendant l’hiver.

Nous nous souvenons de l’émeute du 19 juillet 2013 au centre de rétention de Nauru et ça nous rappelle que la seule réponse à ce type d’emprisonnement est la destruction.

Personne n’est il/légal ! Fermons les camps !

p-s: salutations à nos amis inconnus qui semblent avoir été dehors à Genève à peu près en même temps en repeignant le Consulat français de rouge-sang en mémoire de Rémi F !

Traduit de l’anglais de ch.indymedia.org/de, november 23th, 2014

[Partout] Vengeances contre l’Etat et ses milices assassines

Dans la nuit du 20 au 21 novembre 2014 à Genève, le consulat de France, situé rue Imbert-Galloix (derrière le parc des Bastions), a vu sa façade repeinte en rouge.

Vers 2h30 ce jeudi matin, les flics sont alertés pour une attaque sur le consulat de France. En plus de la façade et de la porte repassées à la peinture rouge, les tags « pour Rémi » et « ACAB » sont retrouvés sur les lieux.

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Reformulé de la presse mainstream TDG, 21/11/2014

A Nantes, les locaux du PS ont été intégralement repeint à la peinture rouge dans la nuit de lundi à mardi 18 novembre 2014.

Et ce vendredi 21 novembre dans la matinée, un groupe d’une quarantaine de manifestant-e-s a fait irruption devant la gendarmerie de Sautron (banlieue nantaise) qui a rapidement été recouverte de peintures et de slogans. 5 personnes ont été interpellées.

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Dans la matinée du 21 novembre 2014, les portes d’entrée de l’ambassade de France à Wellington (Nouvelle-Zélande) ont été couvertes de graffitis en réponse à l’assassinat de Rémi.

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Le samedi 15 novembre 2014, une vingtaine de compagnon-ne-s ont bloqué l’entrée de l’Institut Français d’Athènes dans le quartier d’Exarchia et sont intervenus dans la cour et dans les amphis en lisant plusieurs choses au mégaphone, en distribuant des textes, jetant des tracts et en criant des slogans. L’action a commencé à 11h40 et a pris fin une heure plus tard.

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Le 11 novembre 2014, des anarchistes ont symboliquement occupé les bureaux de l’AFP dans le quartier bondé de Kolonaki, dans le centre d’Athènes, pour protester contre le meurtre policier de Rémi Fraisse sur la ZAD du Testet, en France. Les compagnon-ne-s ont distribué des tracts en grec et en français, sur lesquels on peut lire : “De la France jusqu’en Grèce, transformons les foyers de résistance en signal de révolte pour les opprimé.e.s de la terre entière. La solidarité est notre arme“.

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A Londres, un rassemblement s’est tenu le 31 octobre 2014 devant l’ambassade de France suite au meurtre d’Etat sur la ZAD du Testet. L’occasion d’exprimer la rage à coups de peinture.