Suite à l’arrestation d’un compagnon à Montreuil et à sa mise en examen dans l’affaire de la voiture de flics cramée le 18 mai 2016 au quai de Valmy, apéro dînatoire en mode auberge espagnole aux Condos, 43 rue de Stalingrad à Montreuil, jeudi 23 février à 18H.
Ces derniers jours, après que quatre salopards ont tabassé et violé Théo, on voit dans les rues la haine de la police éclater en paroles et en actes. En parallèle, mardi 7 février, les flics de la police judiciaire ont capturé un pote dans un squat à Montreuil. Ils l’ont envoyé à la prison de Fleury-Mérogis où il est en attente de son procès pour « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « violences et destructions en bande organisée ». Il est accusé d’avoir participé à l’attaque de la voiture de police incendiée sur le quai de Valmy l’an dernier.

Je tenais un peu à partager quelques gestes de complicité avec les révoltés d’ici et d’ailleurs, que ce soit les
Récit du rassemblement du mardi 7 février à Ménilmontant, et de deux des manifs sauvages qui ont eu lieu ensuite.
Ils veulent que, chaque jour à l’aube, nous nous levions pour travailler, si possible jusqu’au dernier jour de notre vie…. Pour quoi ? Ça, nous l’avons déjà compris et nous ne l’accepterons pas.
Nous apprenons par les médias du régime que, après un an d’enquête, le Parquet de Brescia a formalisé les accusations à l’encontre de deux compagnons anarchistes.
Le lundi 2 janvier, en Algérie, à Bejaïa, des affrontements ont eu lieu avec des flics, des voitures et des façades d’immeubles attaqués, alors que les petits commerçants et les détenteurs du marché se mirent en grève générale contre l’augmentation des impôts et le contrôle étatique. Le nouveau QG de l’Académie et une banque BNP ont été détruits et pillés; Il y avait des barricades en feu, des mini-autobus brûlés, une camionnette anti-émeute retournée; Et les travailleurs du transport se sont joints tardivement à la grève. Les bureaux locaux de la Société nationale des tabacs et des allumettes et un magasin éléctroménager ont été pillés. A Chorfa, un poste de police a été défoncé. À Tichy, un autre poste de police a été attaqué; À Amizour, une grande route était barricadée; À Bouira, les flics ont été attaqués. A Sidi Aich, un autre poste de police a été lapidé. Et il y avait des barricades enflammées dans Ain Benian.
Nous apprenons par les médias nationaux de l’explosion d’une bombe devant la librairie néo-fasciste « Bargello » rue Leonard de Vinci à Florence et d’un nombre indéterminé de perquisitions dans des logements et espaces de vie des compagnon-nes anarchistes de la ville (il y aurait eu au moins une dizaine de perquisitions, selon l’édition locale de la Corriere della Serra, la Corriere Fiorentino). Le dispositif, relié à une minuterie, a explosé à la face d’un artificier de la police lors de la tentative de désamorçage: l’explosion a conduit à l’amputation d’une main et la perte d’un oeil pour le policier. Dans les heures qui ont suivi ce désamorçage raté, les recherches des flics se sont dirigées contre les milieux anarchistes à Florence et en Toscane. Nous ne disposons cependant d’aucune information précise quant aux lieux perquisitionnés et aux résultats de ces perquisitions. La bombe, placée dans un sac de shopping, avait été repérée par une patrouille de la DIGOS, en charge de la surveillance de la librairie du mouvement fasciste de la Casapound local, ayant déjà fait l’objet d’attaques par le passé.
[Dans la nuit de mardi à mercredi 7 décembre à Berlin, le bureau de recouvrement des amendes de la police a été incendié. Voici le communiqué de revendication de cette attaque incendiaire]