Récit de la journée du 23 juin, omettant intentionnellement la mascarade syndicale.
Tandis que le piège de Bastille se refermait, certain-es se sont donné-es rendez-vous en dehors de cette nasse géante, à Hôtel de Ville. Surprise ! (ou pas) c’était des dizaines de keufs qui nous attendaient. Téméraires, quelque-unes armé-es d’une banderole partent malgré le dispositif policier imposant mais qui hésite à suivre, direction Rambuteau, les Halles, Montorgueil. On est peu, mais les slogans sont rafraîchissants, des tags ornent les murs bourgeois jusque la place de la Victoire, et les dans le cossu 1er arrdt. Le cortège grossit, et nous sommes presque 200 place de la Bourse. 15 flics débarquent derrière, autant devant, le groupe se disperse, non sans laisser de traces : le LCL au coin de la Bourse a reçu des projectiles, et une autolib’ est incendiée non loin de là.





Nous nous sommes décidés à saboter l’entreprise « Securitas », pour l’empêcher de s’enrichir en enfermant, en humiliant et en expulsant des gens. Le 17 juin 2016, nous avons crevé les pneus de trois véhicules devant le siège de « Securitas » à Thoune.
Comme l’ont signalé quelques textes d’explication, le groupe de BTP ‘Vinci’ est critiqué en France en raison de son implication dans des projets comme ceux de l’aéroport sur le territoire de la ZAD, de construction de centrales nucléaires et de prisons. Parfois, des véhicules de ‘Vinci’ brûlent là-bas.
Lundi 13 juin 2016, des gens ont dégagé des flics du service de l’immigration alors qu’ils menaient une rafle visant les travailleurs de magasin de la Deptford High Street: ils ont attaqué un fourgon des flics au service de l’immigration alors que les uniformes étaient partis. La nuit suivante, des affiches sont apparues tout le long de la Deptford High Street pour informer sur ce qui s’était passé la veille. Il est important de rester vigilants. Il est possible que le résistance à cette opération ait découragé les flics : après la résistance de l’été dernier sur le marché de East Street, il n’y a plus eu une seule visite pendant au moins un an. Mais ceci ne peut certainement pas être considéré comme acquis, ils peuvent revenir n’importe quel jour pour se venger.
Comme petit geste, nous avons détruit les fenêtres du bureau des services de probation dans la nuit du 11 juin 2016.