 Ces derniers jours plusieurs personnes ont été convoqué-es ou ont reçu des convocations au commissariat à la suite de manifestations de solidarité avec les migrants. Depuis le début de la lutte des migrants, en juin 2015, l’État cherche à invisibiliser et disperser les migrant-es tout en réprimant la solidarité. De nombreuses personnes solidaires en ont fait les frais que ce soit à la frontière italienne, à Calais ou à Paris.
Ces derniers jours plusieurs personnes ont été convoqué-es ou ont reçu des convocations au commissariat à la suite de manifestations de solidarité avec les migrants. Depuis le début de la lutte des migrants, en juin 2015, l’État cherche à invisibiliser et disperser les migrant-es tout en réprimant la solidarité. De nombreuses personnes solidaires en ont fait les frais que ce soit à la frontière italienne, à Calais ou à Paris.
Au cours de l’été 2015, à Paris, après de nombreuses évacuations de campement, de plus en plus de migrant-es se retrouvent dans des centres d’hébergement gérés par des associations humanitaires, Emmaüs, Aurore, France Terre d’Asile… Très vite, les migrant-es se voient confrontés à de nombreux problèmes : absence de suivi de leur demande d’asile, de nourriture, de transport, interdiction des visites et parfois, personnel raciste et méprisant. Dans ces centres, les personnes sont totalement dépossédées de leur vie et privées de toute autonomie.

 Dans la nuit du 28 au 29 août, nous avons attaqué à coups de marteau et de peinture la permanence du parlementaire Christophe Borgel, la banque populaire de Jolimont et le pôle emploi de Purpan.
Dans la nuit du 28 au 29 août, nous avons attaqué à coups de marteau et de peinture la permanence du parlementaire Christophe Borgel, la banque populaire de Jolimont et le pôle emploi de Purpan. Une trentaine de personnes se sont retrouvées lors du marché de Sospel jeudi 11 août, village de 3500 habitants limitrophe de l’Italie, pour dénoncer la militarisation de la région. Après avoir refusé collectivement de décliner leur identité aux gendarmes présents rapidement sur les lieux, des discussions se sont engagées avec les passants sur la présence massive des forces armées et du passage d’exilés dans la région. Le groupe s’est ensuite rendu à la gare où les contrôles au faciès sont quotidiennement effectués, afin de visibiliser les rafles et tenter de les empêcher.
Une trentaine de personnes se sont retrouvées lors du marché de Sospel jeudi 11 août, village de 3500 habitants limitrophe de l’Italie, pour dénoncer la militarisation de la région. Après avoir refusé collectivement de décliner leur identité aux gendarmes présents rapidement sur les lieux, des discussions se sont engagées avec les passants sur la présence massive des forces armées et du passage d’exilés dans la région. Le groupe s’est ensuite rendu à la gare où les contrôles au faciès sont quotidiennement effectués, afin de visibiliser les rafles et tenter de les empêcher. Mardi dernier, le 16 août, une panne de courant généralisée a plongé Hochelaga dans l’obscurité. Plus de lumière dans les rues, plus de caméra qui fonctionne… En réalisant ce qui se passait, on s’est rapidement lancé des regards entendus et on s’est souri à la lueur des chandelles. On a ramassé nos imperméables et quelques outils, puis on est parti.es jouer dans la nuit. La pluie torrentielle avait perturbé la machine étouffante de la ville et son système de surveillance. La tempête nous offrait un répit, un instant de chaos à ne pas manquer. Complètement détrempé.es, le coeur joyeux, on s’est promené.es dans les rues en improvisant nos cibles avec excitation. On a pris quelques précautions : prévoir une voie de sortie pour chaque endroit et désigner des personnes qui faisaient le guet. La noirceur était notre complice. On s’est amusé.es jusqu’au retour de l’électricité, puis on est rentré.es chez nous sans l’ombre d’un problème.
Mardi dernier, le 16 août, une panne de courant généralisée a plongé Hochelaga dans l’obscurité. Plus de lumière dans les rues, plus de caméra qui fonctionne… En réalisant ce qui se passait, on s’est rapidement lancé des regards entendus et on s’est souri à la lueur des chandelles. On a ramassé nos imperméables et quelques outils, puis on est parti.es jouer dans la nuit. La pluie torrentielle avait perturbé la machine étouffante de la ville et son système de surveillance. La tempête nous offrait un répit, un instant de chaos à ne pas manquer. Complètement détrempé.es, le coeur joyeux, on s’est promené.es dans les rues en improvisant nos cibles avec excitation. On a pris quelques précautions : prévoir une voie de sortie pour chaque endroit et désigner des personnes qui faisaient le guet. La noirceur était notre complice. On s’est amusé.es jusqu’au retour de l’électricité, puis on est rentré.es chez nous sans l’ombre d’un problème.