Archives mensuelles : mai 2015

[Paris] Les RGS s’invitent à une perquiz’

Je me suis fait arrêter dans le 20eme arrondissement de Paris pour une arnaque au préjudice d’un grand magasin à hauteur de quelques centaines d’euros. La première partie de la garde à vue, c’est la routine de la « petite délinquance ».Les OPJ veulent que je balance mon chef, que je dise où je dors, m’expliquent que c’est la seule façon de m’en sortir. Ca ne fonctionne pas avec moi, rien à déclarer et refus de signer. C’est autant de temps de gagné. Puis vient l’audition, où l’OPJ réalise que je suis fiché au Fichier des Personnes Recherchées, fiche S04 : Sûreté de l’État. Étant anarchiste, pas de surprise… Changement de ton, qui se fera surtout sentir le lendemain, lorsqu’il m’apprend que la garde à vue va être renouvelée et que j’entends un appel de la SDIG(*).

Peu de temps après le renouvellement, en début d’après midi, devant la porte de la cellule, une vieille connaissance des RG parisiens : « Romano ! » ou « petites oreilles« , ou encore « tête de fouine« . C’est le RG en « milieu ouvert« , celui qui suit « l’ultra-gauche, les anarchos, les autonomes ». Il est présent à la plupart des manifs et des procès, et en plus fait du zèle. Il corrige les noms que les gens donnent aux CRS lors de contrôles d’identité collectifs, et participe même physiquement à des interpellations. Avec lui, un autre RG, « des bureaux » qui prétend s’appeler Faycal, m’est inconnu. Ils disent tous deux être RGPP (renseignement géneraux de la prefecture de Paris). Ils accompagnent deux OPJ, l’un étant en charge de ma garde à vue.

Étant SDF, je n’avais pas donné d’adresse, mais les grandes oreilles savent que je crèche chez une amie et la perquiz’ peut commencer. Officiellement ils sont là pour trouver des preuves que je vis ici, trouver des choses en lien avec mon affaire. Mais l’objet de la perquiz était tout autre, me tester, récolter un max d’info à partir de tout ce qui a pu être trouvé chez elle. Quand je dis tout, ils n’étaient pas à la recherche d’armes, de came, d’engins « incendiaires ou explosifs ». Ils ont épluché tous les écrits, photos, dessins, pochoirs, carnets, lettres, exhumé chaque tract pour les commenter et voir ma réaction.
Je n’avais qu’un carton d’affaires strictement à moi dans cet appart, ils l’ont à peine regardé. C’est toutes les affaires de mon amie, elle aussi fichée et bien connue des RG, qui ont été passées au crible.

Ils désiraient montrer qu’ils savaient plein de choses sur mon amie et moi, nos amis, différents groupes sur paris. Chaque remarque pouvait s’entendre comme une menace, comme une tentative de pression. Ils ont menacé de m’afficher en manif, genre « merci pour les pour les infos mon pote » tout comme ces mêmes flics ont tenté d’acheter d’autres camarades. Mais tout le monde sait ce que vaut la parole d’un flic : Bullshit !

Il faut préciser qu’à l’instar de nombreuses perquiz les flics-voleurs ne sont cette fois-ci pas repartis les bras trop chargés, ils ont juste collaboré fortuitement les uns offrant l’occase aux autres de remettre un peu à jour leurs fichiers
Nous ne sommes pas dupes que bien des infos glanées ici, ils les avaient déjà. Qu’une perquisition, bien qu’intrusive, n’en est pas moins banale, celles et ceux qui ne se soumettent pas aux lois de l’État et du capitalisme en font les frais bien souvent. Que les pratiques policières -légales ou pas-, des micros aux cameras, d’internet aux filatures, permettent de s’introduire dans nos vies depuis longtemps et plus insidieusement encore. Il ne s’agit pas de se plaindre en bons démocrates qu’ils n’avaient rien a foutre là pour une histoire autre. Tous les prétextes sont bons – liés a nos idées subversives ou aux différentes formes que peut recouvrir la survie en marge du salariat-, pour nous faire chier. Ils ne sont pas au bout de leurs emmerdes…

 Publié sur nantes indymedia, jeudi 30 avril 2015 à 17h18

(*) Sous direction de l’information générale, alors visiblement après toutes leur réformes , la SDIG n’existe plus mis à part à paris, nouveau nom des RGPP qui n’ont j’amais disparu. Elle a été remplacée par le SCRT en region.

[Belgique] Solidarité avec la mutinerie à la prison de Gand

Le samedi 25 avril 2015, des prisonniers à la prison de Gand se sont révoltés. Quand des « fauteurs de trouble » sont placés en isolement suite à une altercation, d’autres prisonniers s’insurgent en solidarité. Une gardienne est brièvement prise en otage, les autres gardiens se réfugient et se barricadent dans un local. La fête peut commencer : les prisonniers commencent à saccager la prison et allument des feux. Les dégâts sont importants.

A l’extérieur de la prison, les forces de l’ordre se massent. Police locale, police fédérale, pompiers, l’unité d’intervention spéciale… Tout le quartier autour de la prison, qui se trouve dans la ville, a été bouclé, probablement afin de prévenir une évasion massive. Au total, plus d’une centaine de policiers ont envahi la prison pour mettre fin à cette mutinerie. Deux prisonniers sont blessés. Un gardien se trouve à l’hôpital sous le choc.

Cette mutinerie vient nous rappeler les années, pas si loin que ça, où des dizaines de mutineries et de révoltes secouaient le paysage carcéral belge. Pour dénoncer les mauvaises conditions, pour marquer sa solidarité avec d’autres, pour affirmer sa dignité devant la torture et la privation de liberté, pour raser au sol ce pilier de la société autoritaire et capitaliste… les motivations et les volontés multiples se retrouvaient – comme elles peuvent se retrouver aussi aujourd’hui – dans la pratique commune de destruction de ce qui nous opprime.

Solidarité avec la mutinerie à la prison de Gand !
Feu aux prisons !
Sabotons la construction des nouvelles taules !
Battons-nous contre cette société qui est une énorme taule à ciel ouvert !

Repris de la cavale

[République Tchèque] Trois compagnonNEs incarcéréEs à la suite d’une vaste opération policière ‘anti-terroriste’ – 28 avril 2015

A la suite d’une vague de perquisitions chez des compagnon-nes anarchistes dans la soirée de mardi 28 avril 2015, trois personnes ont été accusées de terrorisme. L’opération de police, appelée « Phoenix » a commencé tôt dans la matinée par la perquisition d’une dizaine de domiciles de compagnon-nes et du centre social « Ateneo » dans la ville de Most (Bohème du nord), où des téléphones portables, des ordinateurs et des publications ont été saisis. Environ 20 personnes ont été arrêtées, une partie d’entre elles ont été interrogées puis immédiatement relâchées.

Trois personnes ont été accusées de tentative de terrorisme (passible de 12 à 20 ans de prison) et directement placées en détention, d’autres ont été accusées du même crime mais sont ressorties libres. Les laquais de l’Etat leur reprochent de ne pas avoir signaler ces attaques (donc de ne pas avoir été des balances). Vu que certaines serveurs ont été confisqués, la plupart des sites anarchistes tchèques sont hors-services. La presse précise également que cela fait plusieurs mois que l’unité spéciale de la police tchèque suit le groupe.

L’histoire policière dit que le groupe de personnes est accusé d’avoir formé une « cellule autonome » (faisant partie plus précisément d’un « réseau de cellules révolutionnaires ») et d’avoir planifié l’attaque d’un train transportant des équipements militaires de Prague à Plzen (en Bohème occidentale) en octobre/novembre dernier, ainsi que l’incendie de véhicules ‘Hyundai’. Elles font face à l’accusation de groupe organisé parce que l’une d’entre elles aurait acheté de l’essence et d’autres auraient apporté des bouteilles. La police les accuse également d’avoir revendiqué plusieurs attaques incendiaires l’an dernier, comme celle ayant visé un péage près de Kroměříž (Moravie du sud) et encore celle râtée d’une voiture de police (qui n’a pas été endommagée mais qui est toujours considérée comme du terrorisme).

Des groupes anarchistes tchèques ont sorti une lettre publique commune dans laquelle ils affirment que le seul objectif de l’opération est d’effrayer le mouvement anarchiste [grandissant]…

Reformulé de l’ABC Belarus et de la presse

[Etats-Unis] Sabotages en solidarité avec les rebelles de Baltimore

Tucson, Arizona: syndicats de police et de gardes-frontières attaqués en solidarité

Cette nuit du premier mai, deux groupes d’anarchistes à Tucson ont attaqué des cibles du maintien de l’ordre en solidarité avec les rébellions en cours contre la police à travers le pays. Tout d’abord, le bureau de Combined Law Enforcement Association of Arizona, une association de syndicats de police dans tout l’Etat, a eu un certain nombre de ses fenêtres brisées. Plus tard, le bureau du syndicat local de la patrouille aux frontières de Tucson a aussi perdu un certain nombre de fenêtres et a été redécoré par plusieurs slogans no borders.

La Border Patrol a été ciblée pour leur rôle dans l’occupation continue des terres indigènes, pour leur contribution aux morts innombrables et souffrance indescriptible dans le désert au sud de Tucson et ailleurs, et la militarisation en constante augmentation des localités proches des frontières et à travers les zones frontalières. Les frontières ne peuvent pas être réformées, elles doivent être abolies.

Le syndicat de police a été pris pour cible pour être un syndicat de police. Nous avons en ligne de mire l’abolition de la police et nous nous offusquons particulièrement de la notion selon laquelle les flics sont des travailleurs. Le rôle principal de la police est le contrôle des travailleurs et le maintien de la suprématie blanche. Nous trouvons également de la valeur en visant les représentants du service de police de Tucson depuis que le chef fait désormais partie d’un groupe de travail fédéral consacré à l’amélioration des relations entre la police et les populations qu’ils tentent de gérer. Villasenor est expert pour mettre à l’ordre du jour « une police communautaire » dans le cadre d’une stratégie contre-insurrectionnelle pour mieux contrôler les populations potentiellement rebelles et incorporer la gauche officielle au sein de ce système de domination. Cette stratégie insidieuse est plus difficile à contrer que la brutalité manifeste […] Le rôle de toute police reste le même.

En ce moment, alors que des révoltes féroces contre la police et la suprématie blanche se répandent à travers le pays, il est impossible d’affirmer que « les flics ne sont pas tous mauvais » ou qu’ils « font partie des 99% » (sic). Ceux qui suggèrent ces choses-là ou qui affirment que la police peut être réformée ne sont pas naïfs ou malavisé – ils ont choisi un camp. Ils se sont ralliés à la suprématie blanche, à la violence d’Etat, au capital, à l’ordre. En en tenant compte, nos actions sont destinées à davantage insister pour une lutte étendue pour l’abolition de la police, ni plus ni moins.

Pour les rebelles à Baltimore, Iguala, Ferguson et partout ailleurs.

Pour chacun d’entre nous qu’ils ont pris, que ce soit par le meurtre, l’expulsion ou l’incarcération.

Pour une révolte ouverte contre la police et contre les frontières.

Traduit de l’anglais de anarchist news, 02 mai 21015 à 13h11

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Portland, Oregon: sabotage anti-gentrification en solidarité avec la rébellion de Baltimore

Dans la nuit de mardi 28 avril 2015, des piquets d’arpentage ont été arrachés sur le site d’un pavillon en construction à N. Williams Ave au nord de Portland: c’est un petit acte de solidarité avec le soulèvement de Baltimore effectué dans un effort de mettre évidence la relation entre la gentrification et le maintien de la suprématie blanche, la répression policière et le déplacement. Les dépossédés de Baltimore ne sont pas seuls dans leur désir de rendre les coups à une société qui est intolérable.

Traduit de l’anglais de pugetsoundanarchists.org, 30 April 2015

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Sabotage contre la gentrification d’OCF au sud de Philadelphie – 28 avril 2015

Nous avons détruit les serrures et fenêtres de deux propriétés vides de OCF Realty* à proximité de 20th et Reed  dans le sud de Philadelphie.

Nous avons fait ceci parce que nous sommes fatigués de vivre dans un système qui construit des maisons pour les riches alors que les pauvres et les gens de la classe ouvrière n’obtiennent rien d’autre que plus de police, davantage de prisons, de coupes budgétaires, plus de misère. Suivant l’exemple des rebelles de Ferguson et de Baltimore, c’est notre petite façon de résister en causant des dommages économiques à la propriété et au capital des riches. Ces tactiques ne sont pas seulement possibles, elles sont pratiques. Nous espérons que d’autres nous rejoignent en effectuant davantage d’actions au fil du temps. 

Le réseau d’action radicale

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Seattle: un camion d’une entreprise construisant des taules brûlé en solidarité avec la rébellion de Baltimore

Tôt dans la matinée du 28 avril 2015, les flammes ont englouti un camion dans un chantier de l’autre côté de la rue du centre de détention pour mineurs ‘King County‘ sur la 12ème avenue. Le chantier est un nouveau développement qui est construit par ‘Spectrum Development Solutions’, qui sont responsables d’embourgeoiser la 12ème avenue et qui sont impliqués dans la construction de la nouvelle prison pour mineurs. Les pneus du camion ont été crevés, les conduits de carburant ont été coupés et ensuite il a été totalement détruit par le feu.

Cela a été fait en solidarité avec les rebelles qui combattent la police dans les rues de Baltimore. Dans le sillage de la rébellion à Ferguson de l’année dernière, des émeutes ont aussi éclaté à Baltimore suscitées par un énième meurtre brutal de la police. Les bâtiments et voitures se consument, des magasins ont été pillés et la police et les médias ont été attaqués à plusieurs reprises, souvent obligés de courir pour leur propre sécurité. La réaction des médias de condamnation répétée est évidemment une farce pour tous ceux trouvent l’inspiration et le courage dans ces moments.

Parfois, la logique de cette société carcérale se manifeste dans le meurtre de jeunes hommes noirs dans la rue (Freddie Gray, Mike Brown, Eric Garner et tant d’autres…) se manifeste quotidiennement dans l’emprisonnement de masse de la population noire et métisse. Quoi qu’il en soit, cette société prospère sur la mort. Nique la police meurtrière raciste, nique les médias et tous ceux qui aident à construire cette société carcérale.

Traduit de anarchist news, 28 avril 2015 à 20h33

*Promoteur immobilier basé à Philadelphie

[Notre-Dame des Landes] Trois laquais de ‘Vinci’ chassés de la ZAD (et leur véhicule saboté)

Notre-Dame-des-Landes. Des scientifiques menacés à Vigneux-de-Bretagne

Mercredi matin, trois biologistes d’Angers venus étudier le triton marbré à Vigneux-de-Bretagne ont été chassés par une dizaine d’hommes cagoulés.

des-scientifiques-menaces-vigneux-de-bretagneDepuis quelques jours, des scientifiques du Gecco (Groupe écologie et conservation des vertébrés), un laboratoire de la Faculté de sciences d’Angers, effectuent des prélèvements sur la Zad. Mandatés par Vinci, le concessionnaire désigné par l’Etat, ils étudient le fonctionnement des populations d’amphibiens sur la zone concernée par le projet d’aéroport. En l’occurence le triton marbré. 

Mercredi au petit matin, ils officiaient au lieu-dit La Fremière, au nord de Vigneux-de-Bretagne quand ils ont vu débarquer une dizaine de personnes cagoulées. Qui leur ont demandé de quitter les lieux après avoir brisé vitres et pare-brises et crevé les pneus de leur voiture. 

Lorsque les gendarmes sont arrivés sur les lieux, les inconnus avaient pris la fuite. Il n’y a pas eu d’interpellation. Une plainte a été déposée.

Leur presse – ouest france, 30 avril 2015

1er mai à Seattle, Oakland et Montréal

Montréal.

« Une des premières soirées de beau temps de l’année a pris une odeur de gaz lacrymogène au centre-ville de Montréal vendredi où près d’une trentaine de manifestants ont été arrêtés au terme d’une soirée mouvementée.

Des affrontements entre policiers et manifestants ont donné lieu à deux souricières, des tables de pique-nique qui volent dans les airs et des cônes de signalisation lancés vers les agents.

Au total, les policiers ont procédé à 27 arrestations, dont une personne mineure, et 57 interpellations, dont deux mineurs. Les arrestations ont entre autres été faites pour méfait, voies de fait, agression armée et tentative de désarmer un policier.

Un agent a même été blessé au visage.

9fc532ab-1a20-40bf-ad1b-6dca34ed17a1_ORIGINALLa journée avait pourtant été ponctuée de multiples manifestations sans anicroche à l’occasion de la fête des Travailleurs. Enseignants, employés du secteur public et étudiants ont défilé dans les rues de façon pacifique.

Passants incommodés

Mais ça s’est corsé vers 19 h quand le rassemblement des manifestants anti-capitalistes au square Phillips a été déclaré illégal.

Les policiers de Montréal ont alors dispersé la foule. Ils ont notamment utilisé des gaz lacrymogènes sous les yeux des curieux qui profitaient tout simplement de leur vendredi soir au centre-ville. […]

Confusion

En effet, à chacune des manoeuvres policières de dispersion, les manifestants se sont scindés en plusieurs petits groupes pour se regrouper à différents endroits.

«Ce n’est pas une situation simple à gérer ce soir (en raison de la multiplicité des groupes qui se forment et se déforment)», a lancé l’agent Laurent Gingras.

À quelques reprises, les policiers ont complètement perdu de vue les groupes qui s’étaient formés.

On pouvait d’ailleurs voir dans les rues du centre-ville de Montréal des poignés de manifestants courant à toutes jambes, des policiers à leurs trousses.

Au plus fort de la marche, 2000 personnes étaient présentes. Une centaine de Black Bloc étaient parmi eux.

Pendant ce temps, des auto-patrouilles ont été vandalisées et des poubelles ont été lancées dans les rues.

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 Des vitrines de magasins ont volé en éclats dans les rues du centre-ville de Montréal.

Des vitrines de magasins ont volé en éclats dans les rues du centre-ville de Montréal.

Leur presse – agence QMI via journal de montréal, 01/05/2015

Plusieurs appels anti-police et solidaires avec les émeutiers de Baltimore ont été lancés par les anarchistes à l’occasion des manifs de ce 1er mai. La plupart ont eu lieu en soirée pour marquer les distances avec les marches citoyennistes et droitsdel’hommistes contre « la brutalité policière » ou encore des assoces de [défense] aux sans-papiers qui se sont tenues dans l’après-midi.

Seattle. En début de soirée, l’ambiance s’est réchauffée. Des façades de commerces ont été taguées, certaines ont eu leurs vitres détruites; les flics ont été attaqués à coups de bouteilles et de pavés, en en laissant trois blessés. Des véhicules ont aussi été pris pour cible, dont un des médias mainstream. Des poubelles ont été balancées à travers les rues, dont quelques-unes ont été incendiées. Au moins 15 personnes ont été arrêtées.

"Mets des ailes aux porcs"

« Mettons des ailes aux porcs »

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Oakland. En soirée; une manif pour Freddie Gray et en solidarité avec la révolte de Baltimore s’est ponctuée de nombreuses attaques contre des banques (Wells Fargo Bank, CityBank, Chase Bank..), des chaînes de restaurants (KFC entre autre) et commerces… Un concessionnaire  automobile ‘Hyiundai’ a également été ciblé, où 40 fenêtres de véhicules ont été détruites avec quelques départs de feu.

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Chase Bank

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KFC

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A gauche, le KFC / à droite, la Wells Fargo Bank

A gauche, le KFC / à droite, la Wells Fargo Bank

[Montréal, Canada] Attaque du centre d’emploi à Hochelaga – 1er mai 2015

Hochelaga-Maisonneuve: un édifice gouvernemental vandalisé

0f945eb7-ef3e-4826-9d8f-ed729532006c_JDX-NO-RATIO_WEBMONTRÉAL – Le Centre local d’emploi d’Hochelaga-Maisonneuve a été vandalisé, dans la nuit de jeudi à vendredi, à Montréal, alors que de la peinture blanche et rouge a été lancée sur la façade de l’édifice et que des fenêtres ont été brisées.

C’est un passant qui a communiqué avec le 911 vers 5h40 pour signaler les dommages à l’immeuble de la rue De Rouen. Arrivés sur place, les policiers ont également constaté du «saccage» à l’intérieur, a affirmé le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Jean-Pierre Brabant.

Le service d’identité judiciaire du SPVM a été dépêché sur place pour tenter de recueillir des indices permettant de retrouver le ou les coupables. Il semble qu’aucune caméra ne surveillait les lieux.

a-saccage-hochelagaLeur presse – journal de montreal, 01/05/2015

[Nantes] Le tribunal repeint en rouge – 1er mai 2015

Le tribunal de Nantes repeint en rouge : la justice laisse apparaître son vrai visage

À l’aube d’une journée historique de lutte, nous avons voulu rendre manifeste la violence quotidienne de la justice envers les dominé-e-s, qu’ils soient sans-papiers, habitant-e-s des quartiers populaires, roms ou militant-e-s anticapitalistes.

En avril dernier, la procureure de Nantes Brigitte Lamy choisit de ne pas poursuivre les policiers qui ont éborgné les manifestant-e-s anti-aéroport du 22 février 2014.

Une nouvelle fois, la justice entérine le permis de tuer et de mutiler pour la police, en toute impunité.

La justice et la police ont du sang sur les mains. Aujourd’hui, le tribunal laisse apparaître leur vrai visage.

Vengeance pour Freddie, Wissam, Zyed, Bouna, Malik, Rémi, Daranka, Quentin, Damien, Emmanuel et tou-te-s les autres.

De Nantes à Baltimore, ni oubli ni pardon !

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Publié sur nantes indymedia, vendredi 1er mai 2015 à 17h11

[Publication] ‘Séditions’ n°2 – Mai 2015

Le deuxième numéro de ‘Séditions’ vient de paraître, exceptionnellement sous forme d’un huit pages. Il est disponible à prix libre à la librairie l’Autodidacte et à la SPAM (place Marulaz), au bar ‘Ze Muzic All’ (rue Rivotte) et lors de distributions spontanées dans la rue.

Voici une rapide présentation des thèmes qui y seront abordés:

  • Le seul terroriste, c’est l’Etat (aperçu des dernières lois anti-terroristes adoptées en France)
  • Les « 408 », en guerre contre le pouvoir et ses outils de contrôle
  • Besançon: une ville sous occupation policière et militaire
  • Quand « prévention » rime avec gentrification
  • « Bien Urbain » ou l’art de la gentrification
  • Opérations répressives en Espagne (Pandora et Pinata): affiche en solidarité avec les compagnon-nes anarchistes séquestré.e.s et arrêté.e.s

Si vous souhaitez le recevoir chez vous, n’hésitez pas à écrire à l’adresse seditions[at]riseup[point]net.

Télécharger le 2ème numéro de 'Séditions' au format PDF

Cliquer sur l’image pour télécharger le 2ème numéro de ‘Séditions’ au format PDF

[Reçu par mail]

Pour rappel, le premier numéro. L’édito ici.

[Publication] Des Cinq de Haymarket à Sacco et Vanzetti : Tous innocents, tous martyrs?

Les anarchistes, des idéalistes inoffensifs ? C’est l’image qu’en donnent certains (dont des anarchistes) à travers une réécriture de l’histoire qu’ils ponctuent de mythes et de figures de martyrs, innocentés comme des martyrs chrétiens. Mais tout cela ne peut se faire qu’au prix de la dissimulation, entre autres, de certains aspects de la vie et de la pensée de ces mêmes compagnons, et donc la trahison de leurs idées. Dépeindre les cinq compagnons exécutés suite aux événements d’Haymarket à Chicago ou Sacco et Vanzetti comme de simples idéalistes, doux rêveurs inoffensifs, presque pacifistes ou syndicalistes, est une insulte à leur mémoire et à leurs vies passées à combattre le pouvoir avec les idées, mais aussi avec les armes. Dans ce petit recueil réalisé à l’occasion d’une discussion à Paris, tentative est faite de réhabiliter leur mémoire, loin de toute « innocence » ou « culpabilité » que nous laissons aux juges et historiens, et plus proche de nos perspectives révolutionnaires ou insurrectionnelles, que ces compagnons revendiquaient tous.

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Cette brochure est éditée en collaboration avec la bibliothèque anarchiste La Discordia à Paris, à l’occasion d’une discussion le mercredi 20 mai 2015 à Paris.

Ravage Editions