Bonsoir! Dans la soirée du 28 février 2017, nous avons incendié six voitures de l’entreprise Securitas à la gare Anhalter. Depuis deux ans à Berlin, Securitas surveille l’accès à l’école occupée de la Ohlauer str. et contraint ainsi les quelques réfugiés restés à cet endroit à une vie semblable à la taule. En s’affichant en permanence et en harcelant les habitant.e.s, leur nombre s’est constamment réduit – Beaucoup ont disparu en taule, ont été expulsé.e.s ou sont déclarés indésirables dans ce lieu. Continuer la lecture
Archives par étiquette : feu aux centres de rétention
[Besançon] Attaque du local de la Croix-Rouge, collabo notoire de la machine à expulser
Charognard = casse
Dans la série « tous les flics ne sont pas bleus »…
… Certains ont un uniforme floqué d’une croix rouge, dont leur tâche consiste à fournir des moyens logistiques et matériels aux flics lors des rafles, à trier et enfermer les indésirables dans les camps de rétention, en Italie, en Espagne…
Ce week-end, nous avons attaqué le local de la Croix-Rouge de la rue Rivotte à Besançon. Des mots pour préciser les raisons de notre venue (« charognards, expulseurs ») ont accompagné les impacts sur les deux plus grandes vitres de ce trou à collabos.
[Île de Manus, Australie] Révolte au centre de rétention contre le nouveau système de distribution des repas
Une émeute a éclaté dimanche 19 mars 2017 au centre de rétention de l’île de Manus en Australie. La colère a explosé lorsque les retenus faisaient la queue pour aller manger. Les geôliers ont érigé une clôture entre la cuisine et les sans-papiers, ce qui a énormément ralenti l’ensemble de la distribution des repas. Les tensions se sont très vite transformées en affrontement entre employés et migrants: des chaises, des bouteilles d’eau et du mobilier volaient en direction des agents et le réfectoire a été en partie saccagé. Après quelques minutes, les agents ont quitté le centre et les portes de la zone sont restées fermées toute la nuit. Les agents se tenaient près à intervenir devant le centre. Environ 200 migrants ont pris part à la révolte.
[Traduit de l’allemand de Ausdemherzenderfestung.noblogs.org]
[Berne, Suisse] Attaque contre l’architecte de la nouvelle prison pour sans-papiers de Chevrilles
[Ci-dessous le communiqué revendiquant l’attaque à la peinture du cabinet d’architectes « W2 » à Berne, qui ont dessiné les murs du nouveau camp pour migrants de Chevrilles en Suisse. Début octobre 2016, quelques mains habiles étaient parvenus à pénétrer à l’intérieur du chantier à Chevrilles et à saboter les infrastructures de cette nouvelle prison pour sans-papiers]
Le cabinet d’achitectes « W2 Architekten » s’est décidé à gagner de l’argent sale en oeuvrant à la construction du camp de rétention et d’expulsion pour sans-papiers de Chevrilles. Ils tirent profit d’un système d’asile qui enferme, isole et expulse l’humain. Dans l’arrière-pays éloigné de Fribourg, des gens qui n’ont reçu aucun permis de séjour valable, doivent être enfermés et maintenus en rétention jusqu’à leur reconduite à la frontière par la police et les services de l’immigration.
[Gênes, Italie] Incendie de trois camionnettes de la machine expulser
« LADISA spa [entreprise de restauration collective] s’enrichit sur la peau des sans papiers en collaborant avec les centres de rétention (CIE). Gênes, la nuit du 16/02, 3 camionnettes de l’entreprise LADISA ont été incendiés contre le nouveau plan de rafles du Viminale [siège du ministère de l’Intérieur] et les accords Italie-Lybie et Italie-Nigéria pour les expulsions et les internements dans les camps des pays d’origine. Solidarité avec les anarchistes enfermés en AS2 [section de Hauté Sécurité où plusieurs compagnons sont incarcérés]. Vengeance pour les hommes et les femmes assassinés par les frontières. »
[Traduit de l’italien de informa-azione par cettesemaine, Sab, 25/02/2017 – 14:40]
[Rennes] Contre la délation et les technologies qui vont avec, solidarités offensives !
Dans la nuit de dimanche à lundi, nous avons attaqué une agence de la poste en brisant ses vitres et le DAB.
Un marteau, un trajet discret, quelques potes et un peu de détermination sont les ingrédients essentiels pour briser la monotonie et égayer nos soirées.
On a toujours une bonne raison de s’en prendre à la poste. Que ce soit pour sa collaboration à l’expulsion des personnes sans papiers ou que ce soit plus récemment, pour ses nouveaux services aux communes pour identifier ses petits délits et dégradations (dépôts d’ordures, tags, dégradation du mobilier urbain, …). Via leurs smartphones directement reliés aux flics municipaux et services de la mairie, les facteur-ices seront en mesure de relever et dénoncer ces « infractions et inciviltés ». Derrière la volonté de faire de la ville un endroit toujours plus asceptisé, c’est aussi un moyen de rendre les actes de delations toujours plus acceptables et de faire de chaque personne un flic potentiel. Une fois de plus les smartphones ne sont pas de simples objets d’abrutissement mais sont à l’évidence de nouveaux outils du contrôle que ce soit dans les manifs, dans les procédures judiciaires ou dans la vie sociale et amoureuse (géolocalisation, réseaux sociaux).
[Barcelone, Espagne] Attaque du siège de la Croix-Rouge
Dans la nuit du dimanche 15 janvier, le siège de la Croix-Rouge de Barcelone a été attaqué avec une dizaine d’ampoules de peinture. Sur la façade de l’édifice est aussi apparu un slogan mettant en évidence la complicité de la Croix-Rouge avec les CIE (centres de rétention en Espagne, NdT), les déportations et le harcèlement constant envers les migrants en ville et aux frontières.
A bas toutes les frontières et leurs complices !
[Traduit d’indymedia barcelona par LCNE, 18 Gen 2017]
[Papouasie-Nouvelle-Guinée] Révolte au centre de rétention de l’île de Manus après la mort d’un migrant
Papouasie Nouvelle-Guinée : révolte au centre de rétention
Samedi 24 décembre, une révolte a éclaté au centre de rétention de l’île de Manus après qu’un migrant soudanais de 27 ans soit mort à l’hôpital des suites d’un malaise dans le camp. Les révoltés ont pris le contrôle de deux bâtiments et chassé les gardiens.
Le migrant soudanais, qui est décédé à l’hôpital après avoir fait un malaise au centre un peu plus tôt, avait déjà attiré l’attention de nombreux retenus puisque son état de santé était mauvais depuis plusieurs mois et se dégradait. A plusieurs reprises, il avait demandé en vain à recevoir des soins médicaux.
[Traduit de la presse australienne]
[Bruxelles] Feux d’artifice contre les prisons
Ces 14 et 15 décembre, deux feux d’artifices ont éclairé les sombres murs du 127bis et de la prison de Saint-Gilles, en solidarité avec les personnes incarcérées à l’intérieur.
L’Etat développe toujours plus de stratégies pour se débarrasser des migrant.e.s, qu’il considère comme indésirables : renforcement de rafles dans les transports en commun (STIB collabo), perquisitions à domicile, cloisonnement des frontières, concentration en centres fermés, expulsions (parfois appelées « retours volontaires »), accès aux soins de santé de plus en plus complexe, interdiction aux citoyens d’aider matériellement les sans-papiers… Et encore beaucoup d’autres stratégies qui nous donnent la gerbe.
[Belgique] Évasions du centre fermé de Bruges
Six détenus ont tenté de s’évader du centre fermé de Bruges ce vendredi 18/11/2016 à 19 heures.
Quatre d’entre eux ont réussi et sont libres!. Deux ont été retenus par les gardiens.
Ils ont découpé le grillage d’une fenêtre avant de monter sur le toit, puis de sauter sur la voiture d’un gardien et de fuir à pied.