Archives par étiquette : vive la belle !

[Belgique] Évasions du centre fermé de Bruges

trougrillageSix détenus ont tenté de s’évader du centre fermé de Bruges ce vendredi 18/11/2016 à 19 heures.

Quatre d’entre eux ont réussi et sont libres!. Deux ont été retenus par les gardiens.

Ils ont découpé le grillage d’une fenêtre avant de monter sur le toit, puis de sauter sur la voiture d’un gardien et de fuir à pied.

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[Nantes] Feu à la cellule du comico – 21 juillet 2015

incendieUn jeune homme, qui s’était déjà évadé, menottes dans le dos, du palais de justice en 2014, a mis le feu au matelas dans les geôles de garde à vue pour échapper au tribunal.

Un jeune homme n’a pas supporté l’idée d’être jugé en comparution immédiate mercredi à Nantes. Il devait être jugé pour évasion, n’ayant pas réintégré sa cellule après une permission.

Extrait de sa cellule de la maison d’arrêt de Nantes où il est actuellement détenu, il avait été placé en garde à vue à l’hôtel de police dans l’attente de son transfert au palais de justice.

Déjà une tentative en 2014

Mardi soir, il a incendié un matelas dans les geôles de garde à vue à Waldeck-Rousseau. Le garçon a été examiné par un médecin qui a considéré que son état était incompatible avec la garde à vue.

Le 24 avril 2014, déjà, il avait tenté de s’enfuir du tribunal où il était présenté devant un magistrat. Il s’était échappé du palais de justice et avait parcouru 800 m, menottes dans le dos. Il avait finalement été rattrapé par les policiers.

Leur presse carcérale – ouest-france.fr, 23 juillet 2015

[Foix] S’évader de l’enfer carcéral, mode d’emploi – 20 juillet 2015

Evasion à la maison d’arrêt de Foix : un détenu toujours en fuite

renardCe lundi matin, vers 5h15, deux détenus ont tenté de se faire la belle de la maison d’arrêt de Foix en Ariège. L’un a réussi à s’échapper, l’autre a été rattrapé.

Le scénario est digne d’un film. Deux détenus de la maison d’arrêt de Foix avaient planifié de se faire la belle ce lundi matin.
Les deux hommes ont réussi à s’extraire de leur cellule en descellant des pierres du mur au-dessus de la fenêtre. Ils sont ensuite passés par les combles puis le toit de la prison. Utilisant des draps noués, ils ont ensuite escaladé un mur pour atteindre la porte d’entrée, et l’un des deux s’est servi d’un matelas pour franchir la clôture électrique. Un seul d’entre eux a réussi à franchir le mur d’enceinte et à s’échapper, il s’agit d’un homme de 45 ans. L’autre homme, âgé de 27 ans n’a pas pu monter et a été interpellé par les surveillants de nuit.

Deux détenus condamnés à des courtes peines

Le détenu en cavale avait été condamné à quelques mois de prison pour un vol. Il devait être libéré en novembre 2015. Il avait été incarcéré à Perpignan avant d’être transféré à Foix. Le second, originaire de Nîmes, avait été lui aussi condamné à « de petites peines pour vol, outrage, violence« , selon Laurent Maffre, délégué régional de l’Ufap-Unsa, syndicat majoritaire de l’administration pénitentiaire.

L’alarme n’a pas fonctionné​

Cette évasion pose de nombreuses questions et notamment celle de l’alarme. Celle-ci ne s’est pas déclenchée pendant tout le temps qu’a duré l’évasion. A Foix ou dans « d’autres établissements, on a des défaillances, des alarmes qui se déclenchent parfois intempestivement, ou au contraire qui ne se déclenchent pas, c’est pas faute d’avoir alerté« , a réagi Laurent Maffre, soulignant qu’il fallait « se poser la question des alarmes sur cet établissement. »
Autre question qu’il faudra se poser, celle de la présence de téléphones portables dans l’établissement. C’est en effet un autre détenu qui a donné l’alarme en appelant le commissariat avec un téléphone portable, objet en principe interdit en prison.

La prison de Foix compte actuellement 103 détenus pour 66 places, selon Laurent Maffre, qui estime cependant qu’elle fait partie « des établissements les mieux tenus de la région. »

Leur presse – france 3 midi-pyrénées (AFP), 20/07/2015 à 20h32

[Vienne, Autriche] Quelques brèves d’agitation de juin

unruheherdPoste de police attaqué

Depuis juin 2014, le poste de police de Thalheim a une nouvelle fois été attaqué avec des oeufs et de la peinture, brisant les fenêtres et endommageant les voitures de police garé à l’extérieur. Fin mai 2015, deux jeunes ont malheureusement été retrouvés. Ils ont été accusés à cause de l’analyse ADN d’un oeuf lancé. C’est pourquoi mettez des gants, ne laissez aucune trace ! Les deux ont dit lors de la garde-à-vue que leur « motif » était tout simplement la haine de la police.

Bus de la justice incendié devant la prison

Dans la nuit du 1er juin, un inconnu a incendié une camionnette de la justice (servant à transférer les prisonniers) à la prison de Mittersteig à Margareten. Il a vidé une bouteille de produit inflammable (accessible dans chaque supermarché) sur le capot et l’a allumé au briquet. Dégâts irréparables, ce bus ne transportera certainement plus de détenus à la prison. Malgré la vidéo-surveillance, l’inconnu a pu s’enfuir sans être identifié, parce qu’il a masqué son visage. Les agents parlent « d’une accumulation du sentiment de peur créé par des attaques incendiaires sur des véhicules du pouvoir dans tout Vienne ».

Pierres et oeufs sur les nazis

Le 6 juin, le « mouvement identitaire » manifestait dans la Vienne huppée et harcelait les migrants. Plusieurs centaines de personnes ont saisi l’occasion pour riposter activement. La route des nazis a été bloquée et les fachos ont été visés par des jets de pierres, d’oeufs et de pétards. Des individus et petits groupes nazis ont reçu des raclées. Malheureusement, il y a eu plus tard des accrochages durant lesquels des opposants aux nazis ont été blessés.

Un prisonnier évadé deux fois dans la même journée

La soif de liberté d’un prisonnier à Klagenfurt a été si grande qu’il a pu s’évader de la prison deux fois dans la même journée. A chaque fois, il a été dehors pendant des heures mais a cependant été repris par des flics et chiens policiers et a ensuite été de nouveau incarcéré. Aucune prison pour personne !

Tout Vienne déteste la police !

Mi-juin: les flics sont appelés par un passant pour une bagarre, mais lorsqu’ils arrivent tout est fini, seulement un des participants est présent. Au moment où il se fait contrôler, il se rue sur les policiers, piétine le ventre d’un flic (incapacité de travail!) et crache sur les autres. Il a seulement pu être arrêté avec du renfort. Nous ne voulons pas de flics qui se mêlent de nos conflits !

Distributeurs de tickets sabotés !

Des inconnus ont saboté des machines de différentes stations de métro des lignes U1 et U3. Mi-juin, ils ont pulvérisé l’écran tactile de peinture noire  et laissé des messages tels que « Fraudez ! ». Les touches du clavier ont aussi été rendues inutilisables avec de la colle. Faites attention, il y a souvent des caméras dans les stations !

Les contrôleurs reçoivent dans la gueule !

Encore une fois, deux contrôleurs croient devoir contrôler un groupe de jeunes sur la ligne U3 – et ça se répercute une nouvelle fois négativement sur leur santé. Ca en vient à un bras de fer et les deux reçoivent des coups et l’un se fait casser son appareil de contrôle. Les jeunes ont pu se barrer. Pas de copération avec ces connards !

Flic à vélo reçoit des coups

Lors d’un contrôle de ticket de transport le 17 juin à la station de métro de la ligne 2 ‘Schottentor’, un homme de 64 ans n’a pas voulu se laisser contrôler et s’en est pris physiquement aux trois contrôleurs. Un flic à vélo qui patrouillait a cru devoir s’en mêler et a encaissé des coups. Peut-être qu’avec cela le bleu en a tiré des leçons….

Nouvelles extraites et traduites du journal anarchiste ‘Unruheherd’ Ausgabe 2, Juli / August 2015

[Besançon] Un peu de bordel dans ce monde de merde…

Dans la semaine du 23 au 29 mars 2015, de belles choses se sont passées à Besançon. Et le fait que rien de cela n’ait été évoqué dans la presse quotidienne régionale n’a rien d’étonnant: il ne faudrait surtout pas propager ces gestes insoumis nuisibles pour le pouvoir et ses larbins. Quoi qu’il en soit, celles et ceux qui vivent ou circulent dans ces quartiers ont pu constater quelques actes offensifs contre ceux qui réévaluent les quartiers de la ville.

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