Archives par étiquette : agitation

[Suisse] Actions contre FRONTEX à Berne et à Bâle – 21 et 22 mai 2015

Berne: action contre FRONTEX

Jeudi 21 mai 2015, des banderoles ont été accrochées dans la gare de Berne (« les frontières tuent »; « Combattons FRONTEX ») et des tracts ont été lancés. L’action a été faite dans le cadre de la semaine d’action contre FRONTEX, étant donné que l’agence européenne fête son 10ème anniversaire.

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Le texte du tract lancé:

« Croyez vous, que les réfugiés sont montés faire la fête sur des bâteaux avec le grand rêve de dealer de la drogue dans des parcs? »

En 2015, FRONTEX fête son 10ème anniversaire. Mais est-ce vraiment une raison de le célébrer?

FRONTEX est une agence fondée par l’Union Européenne qui s’est spécialisée dans le fait d’empêcher les régugiés de traverser les frontières extérieures de l’Europe. Cette agence dispose dun budget annuel en constante augmentation sur lequel elle peut librement disposer. Avec ce budget, elle finance entre autre la construction de clôtures de protection et la formation d’agents de sécurité pour défendre tout autour « l’Europe forteresse ».
En outre, FRONTEX a le droit de prendre des décisions de façon indépendante, comme par exemple celle de secourir ou non un bâteau rempli de réfugiés en perdition et n’est soumise à aucun contrôle.

Dans les pays d’origine, beaucoup de ces réfugiés sont destinés à la pauvreté, la faim, la guerre, les maladies, les régimes totalitaires, la corruption et les persécutions religieuses/politiques, ainsi qu’à la tolérance zéro envers les homosexuelLEs et transsexuelLEs chaque jour. Ce que FRONTEX fait est raciste au plus haut degré et enfreint plusieurs droits humains. Voulons-nous vraiment regarder sans rien faire la façon dont cette institution fête son dixième anniversaire et tire profit de la souffrance des autres?

Nous disons: « Dix années sont dix années de trop! »
Combattons FRONTEX !
Pour un monde libre sans frontières !

Traduit de l’allemand d’indymedia switzerland, 21 Mai 2015 à 17h47

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A Bâle, une manifestation contre FRONTEX s’est tenue également vendredi 22 mai. En marge de cette marche, un groupe d’une cinquantaine d’individus masqués ont attaqué les locaux du ministère public* à coups de pierres et recouvert les murs de peinture. Les dégâts s’élèvent à plusieurs dizaines de milliers de francs. Une participante présumée à l’attaque a malheureusement  été arrêtée par les flics.

Reformulé de leur presse

NdT:

*autorité de poursuite pénale

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Une affiche vue en Suisse en ce moment…

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Visiter le site Aus dem Herzen der Festung

[Etats-Unis] Réponse à un meurtre policier à Portland (Oregon)

googcopMichael Harrison, un homme en détresse qui a utilisé un couteau de cuisine pour se mutiler, a été tué par balles par les officiers de police de Portland dans la soirée de dimanche 17 mai 2015.

Ceci a toujours été la réponse du bureau de police de Portland et de la police du monde entier pour harceler, blesser et assassiner les personnes rencontrant des problèmes de santé mentale.

Partout, des flics tuent des gens de couleur, les pauvres, ceux qui font face à des crises de santé mentale et d’autres marginalisés dans la société. Le message est clair que, pour servir un petit nombre, beaucoup sont entièrement superflus.

Un groupe de 15-20 personnes est descendu dans les rues lundi soir après avoir eu vent de ce récent assassinat policier à Portland. La petite manifestation a pris toutes les ruelles de Broadway allant vers l’ouest de la 10ème. La marche a commencé avec des chants de « flics, porcs, assassins » et « tous les flics sont des bâtards ». Il semble que l’occasion a été saisie pour casser les fenêtres d’un Starbucks et d’une baque à proximité. Le groupe a tenu la rue pendant quelques temps soutenu par les coups de klaxon et les poings levés des passants.

Des cônes régulant le trafic et de l’équipement de chantier ont été traînés dans la rue pour ralentir la circulation. La police s’est montrée en masse à l’angle de la Williams Avenue, peut-être 8 à 10 véhicules au total. […] La marche est retournée vers l’est et le groupe a décidé de se disperser quand il s’est senti en sûreté, tandis que les flics sont restés dans la zone encore quelques temps. Ceci a été un petit geste pour Michael Harrison, Aaron Campbell, James Chasse, Jack Collins et tous les autres abattus par la police […] Pour toutes les personnes dont les vies ont été enlevées par la police, pour nous-mêmes, nous continuerons à lutter pour un monde sans police.

ACAB.

Traduit de pugetsoundanarchists, 21 May 2015

[Vienne, Autriche] Publication d’un nouveau journal anarchiste

Le premier numéro du projet de journal de rue anarchiste ‘Unruheherd’ est désormais disponible (au format pdf A3 en cliquant sur les images).

Sur le contenu:

– Editorial

– Travailler ?! Pourquoi le devrai-je ? Considérations contre le monde du travail.

– Militaires contre réfugiés ? Réflexions sur le développement en mer méditerranée dans une perspective anarchiste

– Nouvelles d’agitation

– Contact (unruheherd(at)riseup.net)

Recto

Recto

Verso

Verso

[Besançon] Agitation contre la police – 16 mai 2015

En solidarité avec les émeutiers de Besançon

Banderole suspendue sur la passerelle à la station de tram/bus d'Allende à Planoise samedi 16 mai 2015

Banderole suspendue sur la passerelle à la station de tram/bus d’Allende à Planoise samedi 16 mai 2015

Vus dans Besançon durant le week-end des 16 et 17 mai 2015 …

chassons soliincendiaire

comico nikele

 

[Besançon] Table de presse le 16 mai à Planoise

Table de presse à Planoise le 16 mai, en hommage à Bouna et Zyed, toutes les victimes des flics, et donner quelques bases clés pour contrer la répression.

TDP-2-A3[Reçu par mail]

[Publication] ‘Séditions’ n°2 – Mai 2015

Le deuxième numéro de ‘Séditions’ vient de paraître, exceptionnellement sous forme d’un huit pages. Il est disponible à prix libre à la librairie l’Autodidacte et à la SPAM (place Marulaz), au bar ‘Ze Muzic All’ (rue Rivotte) et lors de distributions spontanées dans la rue.

Voici une rapide présentation des thèmes qui y seront abordés:

  • Le seul terroriste, c’est l’Etat (aperçu des dernières lois anti-terroristes adoptées en France)
  • Les « 408 », en guerre contre le pouvoir et ses outils de contrôle
  • Besançon: une ville sous occupation policière et militaire
  • Quand « prévention » rime avec gentrification
  • « Bien Urbain » ou l’art de la gentrification
  • Opérations répressives en Espagne (Pandora et Pinata): affiche en solidarité avec les compagnon-nes anarchistes séquestré.e.s et arrêté.e.s

Si vous souhaitez le recevoir chez vous, n’hésitez pas à écrire à l’adresse seditions[at]riseup[point]net.

Télécharger le 2ème numéro de 'Séditions' au format PDF

Cliquer sur l’image pour télécharger le 2ème numéro de ‘Séditions’ au format PDF

[Reçu par mail]

Pour rappel, le premier numéro. L’édito ici.

[Olympia, Etats-Unis] Perturbation d’une conférence sur « le projet des prisons durables » – 22 avril 2015

Les prisons sont les nouvelles plantations: résumé de la perturbation d’une conférence sur « le projet des prisons durables »

Les 22 et 23 avril 2015, le Evergreen State College à Olympia a accueilli une conférence sur le thème de « projet de prisons durables » (SPP), une tentative dégoûtante de rendre l’esclavage moderne acceptable à ceux qui sont superficiellement préoccupés par n’importe quelle connerie verte éco-durable. Une prison qui recycle ou possède un jardin, ou des prisonniers y réhabilitent des tortues et ont un arbre dans leurs cellules reste une prison. C’est toujours une forme d’esclavage et de torture et un instrument de l’Etat et de la suprématie blanche.

Le 22 avril 2015, environ 20 personnes se sont pointées pour perturber la conférence. Il y avait une banderole qui disait « Feu aux prisons » et une autre qui disait « Les prisons sont les nouvelles plantations – Nique le SPP (‘Sustainable Prisons Project’) ». Pas mal de gens ont apporté des pots, casseroles, baguettes de tambour et d’autres trucs pour faire du bruit. Le groupe a tenté d’entrer par les portes principales de la conférence au quatrième étage de la bibliothèque. mais a été empêché par des amoureux de la taule qui gardaient les portes. Ainsi, les ennemis de la prison sont retournés à l’extérieur, ont sauté quelques grilles, ont traversé le toit jusqu’à une cour à l’extérieur de la salle de conférence. Hilares, les flics ont été incapables de sauter par-dessus la clôture. Peut-être que la gravité agissait de manière un peu plus forte sur eux.

Nous avons frappé sur les portes et les fenêtres de la salle de conférence, tenu les banderoles à la hauteur des fenêtres, crié et chanté. Deux ou trois amoureux de la taule sont sortis et ont tenté de dialoguer et de nous convaincre que nous faisons partis de la même équipe. Sous pressions, ils ont admis cependant qu’ils ne voudraient pas être enfermé seul, même s’il y avait une arbre dans la cellule.

Les participants à la conférence ont baissé les stores des fenêtres dans le but qu’ils ne nous voient plus mais tout le monde a envahi l’intérieur de la salle, en continuant à frapper et à crier. Quelqu’un a saisi le micro devant et a courru à travers la salle en criant « Fuck prisons » jusqu’à ce que le micro soit coupé. Nous avons crié et fait du bordel pendant quelques minutes, puis les flics pathétiques du campus se sont ramenés. Les porcs sont plutôt restés tranquilles et étaient incapables de contrôler la situation et ont eu recours en essayant de s’emparer des cuillères et baguettes de tambour des mains des gens. A ce moment, nous avons avons décidé de partir de notre propre initiative. Une grosse pile de tracts a été jetée en l’air en sortant. Voici ce que disaient les tracts :

« Les prisons maintiennent rien d’autre qu’elles-mêmes.

Ainsii aujourd’hui nous avons l’esclavage, bien que l’esclavage ait été aboli. Les structures de la société qui requièrent des esclaves sont restés intactes. Et dans 100 ans, les prisons pourront avoir été abolies  mais nous aurons toujours des prisons aussi longtemps que le capitalisme restera intacte! Pour un monde sans cages (A) ! « 

Dans l’ensemble j’ai été agréablement surpris du niveau d’antagonisme et de nouveaux visages à la perturbation. Si vous voulez en savoir un peu plus directement de la bouche des porcs sur la façon dont ils justifient l’esclavage greenwashing, il y a leur site web: dot sustainabilityinprisons dot org

Traduit de pugetsoundanarchists.org

Pour rappel:  Plusieurs actions anti-carcérales dans la région de Seattle

[Publication] Sortie de ‘Ricochets’ n°4

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Publié sur lacavale.be

[Bruxelles] Aux indésirables – Mars 2015

Depuis plusieurs semaines, manifestations et blocages contre la politique d’asile se succèdent à Bruxelles. A plusieurs reprises, il y a eu des heurts (limités) avec la police. Hier encore (20 mars 2015), la Marche pour la liberté, avec ou sans papiers, a parcouru les rues du centre-ville de Bruxelles pour aller jusqu’au coeur de Cureghem. De là, le cortège est passé par la place Bara pour retourner vers le centre-ville.

Le tract en PDF

Le tract en PDF

AUX INDESIRABLES

Indésirables dans ce monde de fric et de pouvoir
Il y a toujours plus d’indésirables dans ce monde. Que ce soient les millions de refugiés qui errent sur cette planète ou les millions de personnes parqués dans les bidonvilles et les quartiers pauvres du monde entier. Que ce soient les sacrifiés des guerres et des dévastations industrielles ou les pauvres dans les pays européens jetés par-dessus bord au nom de l’économie. Que ce soient les courageux insurgés qui se sont soulevés aux cris de liberté et de dignité dans nombreux pays ces dernières années ou ceux qui osent se battre ici, au cœur des métropoles, contre un monde qui les étouffe.
Nous sommes toujours plus à être considérés comme superflus, inutiles, dangereux, improductifs, nuisibles par les maîtres de ce monde. Et pour protéger leur système et sauvegarder leur pouvoir, ils ne reculent devant rien. Ils ont transformé la Méditerranée en énorme fosse commune. Ils ont implantés des centaines de camps de concentration pour sans-papiers. Ils ont développé des technologies de pointe pour mieux nous identifier, suivre, contrôler. Ils brandissent la menace de l’expulsion, de la prison ou de la misère la plus abjecte pour nous faire accepter le rôle d’esclaves qu’ils nous ont réservés. Ils attisent la haine raciale et les conflits sectaires pour nous diviser. Bref, ils font la guerre aux indésirables d’ici et d’ailleurs.

Nulle part où fuir sauf…
Le capitalisme, l’Etat, l’autorité… ont désormais occupés tout le territoire, chaque centimètre de ce monde transformé à la fois en poubelle industrielle, prison à ciel ouvert, bain de sang et camp de travail. Partout, on voit la même logique à l’œuvre : exploiter, contrôler, manipuler, opprimer, massacrer. Et cette logique a aussi pénétrés nos cerveaux et nos cœurs : on n’arrive même plus à imaginer de faire autrement, sans maîtres et sans exploiteurs ; on vénère la marchandise et la consommation ; on les laisse piétiner notre dignité ; on n’ose plus se battre pour la liberté, pour nos rêves, pour la fin de la misère. On n’a nulle part où fuir.
Il ne reste qu’un seul pays, un seul espace, un seul territoire, où aller, vers lequel courir, dès maintenant, de toutes nos forces, même si on pourrait succomber dans la tentative. C’est la REVOLTE, l’insurrection de celui qui se soulève contre ce qui l’étouffe et le rend esclave. Notre communauté ne peut être que celle des révoltés, de ceux et de celles, de partout et de nulle part, de toutes couleurs et avec pleins de rêves, prêts à lutter pour la liberté, prêts à se mettre en jeu, à se battre avec tous les moyens contre le pouvoir qui nous écrase.

La mosaïque de nos combats
C’est la passion pour la liberté qui est capable de jeter des ponts entre les différents combats. Entre ceux qui se retrouvent sans-papiers et se battent contre l’Etat qui ne les veut corvéables à merci ou sinon expulsés et ceux qui sont déclarés criminels et s’affrontent aux lois faits pour protéger les riches et les puissants. Entre celles qui se battent contre la construction de nouvelles prisons, de nouveaux outils de répression, de frontières encore plus meurtrières et celles qui luttent à corps perdu contre la transformation des quartiers de cette ville en couloirs d’une grande prison à ciel ouvert pour plaire aux riches, aux eurocrates et aux classes moyennes friquées. Entre ceux qui attaquent les patrons et les capitalistes et ceux qui sabotent le train train quotidien qui nous tue à petit feu.
C’est une mosaïque des combats qui peut donc voir le jour. Mais celle-ci ne peut naître que si les combats restent les nôtres, qu’on ne les confie pas à des politiciens, des partis, des organisations officielles, mais qu’on continue à s’auto-organiser pour affronter le pouvoir. Et qu’on ose donner à ces combats les armes pour passer à l’offensive : les armes du sabotage et de l’action directe sous toutes ses formes. Car « l’injustice a des noms et des adresses ». Il est toujours temps d’aller toquer à leurs portes. A la porte du bureaucrate qui signe les ordres pour expulser des sans-papiers comme à celle de l’entrepreneur qui se fait du fric en construisant une nouvelle prison. A la porte des institutions et des entreprises qui collaborent aux rafles comme à celle des défenseurs de l’ordre. Et n’y allons pas pour parler avec celui qui de toute façon n’écoutera jamais. N’y allons pas pour négocier avec quelqu’un qui ne parle que le langage du pouvoir, des statistiques et du fric. N’y allons pas les mains vides, mais armés de la conscience de mener un combat offensif et déterminé. Allons-y pour défoncer leurs portes.

Que la peur change de camp

Soyons dangereux pour ceux qui veulent nous exploiter et gouverner

Feu aux centres fermés, feu aux frontières,feu aux prisons

Liberté pour tous et toutes

Publié sur la cavale