Archives par étiquette : actions directes

[Bruxelles] Des anarchistes en procès pour « terrorisme » ? (Rencontre mardi 4 mai 2016)

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Ce mardi 10 mai 2016, la chambre du conseil décidera si elle juge opportun de confirmer la tenue d’un procès pour terrorisme à l’encontre de 12 anarchistes et anti-autoritaires.

De 2008 à 2014, l’État belge a mené une vaste enquête visant les luttes multi-formes, mais toujours en-dehors des sentiers battus, contre les centres fermés, les frontières, les prisons et ce monde basé sur l’autorité et l’exploitation.
Perquisitions, micros, caméras devant et à l’intérieur de domiciles, filatures, mises sur écoute, infiltrations,… Ce ne sont pas les moyens qui ont manqué. Après tant d’années d’enquête, l’État cherche aujourd’hui donc à coller l’étiquette « terroriste » sur les potentiels inculpés. Mais en fait, il cible tout individu qui, dans sa lutte contre ce monde, part de l’auto-organisation, de l’action directe et de l’hostilité envers toutes les autorités. En cela, ce procès est une attaque répressive contre la lutte anti-autoritaire dans son ensemble, une attaque qui s’inscrit dans un contexte de répression grandissante contre tous les indésirables et révoltés, aux frontières et dans les quartiers, sur les lieux de travail et dans les prisons,…

Nous proposons un moment de rencontre pour :
• diffuser l’info et jeter les bases pour une solidarité active
• tenter de comprendre les tenants
et les aboutissants de ce dossier et voir comment celui-ci ne s’attaque pas uniquement aux seuls inculpés
• reparler des luttes incriminées
• et, réfléchir à quelles réponses on peut donner à ce coup répressif.

Mercredi 4 mai
19h au Garcia Lorca
Rue des Foulons 47 – Bruxelles

Le terroriste c’est l’État et ses concurrents.
Solidarité active !

[Publié sur indymedia Bruxelles, 23 avril 2016]

[Grenoble/Besançon/Lille] Attaques nocturnes en marge des manifs contre la loi « travail »

Voici une petite chronologie d’attaques qui ont eu lieu ces derniers jours, en dehors des manifs, qu’elles soient classiques (c’est-à-dire encadrées par les syndicats) et/ou sauvages (bien que non déclarées et spontanées, elles sont souvent gangrénées par des citoyens de la ‘Nuit Debout’ puisqu’elles partent de leurs rassemblements, comme cela a été le cas à Paris à de nombreuses reprises et à Lyon dans la soirée du 20 au 21 avril). Toutefois, on a pu voir à Brest un cortège nocturne très bien organisé contre les moyens de contrôle et de surveillance du début à la fin, qui a terminé la manif sauvage par l’attaque de plusieurs banques du centre-ville et des dizaines de milliers d’euros de dégâts.

L’avantage du fait d’agir en marge de ces manifs est à la fois de se protéger des poukaves citoyennes et politiciennes (et plus globalement de la répression policière), de frapper là où les flics ne nous attendent pas (on pourra lire le texte « Du centre à la périphérie »), de multiplier le désordre un peu partout, mais aussi de contribuer à la révolte en cours.

Lire un inventaire des fossoyeurs de la révolte en cours rédigé sur non-fides : Le millésime 2016 des amoureux de l’Ordre et de la dissociation de gauche est arrivé !

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Lille: attaque symbolique contre deux locaux du ps

Hier soir, alors que hollande vomissait son discours à la télé, le local du ps de Lille, ainsi que la permanence parlementaire de bernard roman, élu du ps, ont été peinturlurés et taggés en soutien à la lutte contre la loi « travaille ».
Par cet acte, nous attaquons le parti socialiste dans son entièreté, que ça soit sa majorité ou son aile gauche représentée en partie par aubry. Le ps comme tous les politicards ne sont que les gestionnaires de notre misère. Qu’ils dégagent tous !

Continuons le début !

[Publié sur indymedia lille, 15 avril 2016]

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Besançon : « des tags et des oeufs »

On a eu vent que l’armée (de l’air) s’expose ces jours-ci au centre commercial de Chateaufarine de Besançon, à travers une exposition intitulée « Des ailes et des hommes » : les bouchers en uniforme font des démonstrations de leurs joujous qui massacrent aux quatre coins du monde pour leur nation, leur économie, leurs frontières… Cette institution d’assassins en kaki soigne à la fois son image auprès du jeune public et des petits soldats de la consommation, mais cherche aussi et surtout à grossir ses rangs pour terroriser et massacrer les populations et les rebelles, ici comme partout.
De fait, cela nous a motivés à agir. Dans la nuit du 17 au 18 avril, le centre de recrutement de la rue Bersot a été bombardé d’oeufs de peinture rouge. Un tag (« Assassins ») a recouvert le panneau d’accueil du CIRFA. Sur un mur en face et sur l’église d’à côté ont été tagués « A bas l’armée » et « Qu’ils soient de Dieu ou de l’Etat… A bas tous les soldats ! (A) ».

Refusons leur mise au pas ! attaquons l’armée !

[Publié sur indymedia lille, 19/04/2016]

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Lille: Profanation du nouveau tribunal administratif

Alors qu’un certain urvoas, nouveau ministre de la justice, vient inaugurer aujourd’hui (18/04, NdCNE] le nouveau tribunal administratif, nous sommes venu le profaner en l’aspergeant d’huile de vidange et en le taggeant.
Plusieurs dizaines de personnes ces derniers jours se sont fait tabassées, mutilées, blessées par la police et d’autres condamnées, enfermées par la justice pour s’être opposées concrectement à la loi travail et au monde qui l’a engendrée. Par cette action, nous les soutenons, quelques soient les moyens qu’elles ont utilisés pour s’être défendues contre l’état. Nous continuerons d’attaquer tous les lieux de pouvoir tant que la répression sévira et que cette loi travail ne sera pas abrogée.

Big bisou !

|Publié sur indymedia lille, 19/04/2016]

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Grenoble : Macdo voit rouge !

photo-le-dl-1461052608-300x225Au cours de la nuit de lundi à mardi [du 18 au 19 avril 2016, NdCNE], la devanture du restaurant Mc Donald’s située rue Félix-Poulat, dans le centre-ville de Grenoble, a été entièrement aspergée de peinture rouge.

Des faits vraisemblablement commis à l’aide d’extincteurs remplis de peinture. […]

[Via Attaque]

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Besançon: attaque de la Chambre du Commerce et de l’Industrie

Alors que je flânais dans le secteur du lycée Jules Haag en ce joli mercredi après-midi ensoleillé, des tâches de plusieurs couleurs sur la façade du gigantesque édifice ont attiré mon attention.

Et quelle agréable surprise de s’apercevoir que celles-ci n’étaient que la face visible de l’iceberg!

En plus de la dizaine de tâches de peinture visible à plusieurs mètres de haut sur la façade toute blanche de la CCI, certaines vitres ont été fissurées par des jets de projectiles. Sur un mur de l’immense édifice, un graffiti disait : « Sur les cendres du vieux monde naîtra la liberté – Allumons le feu ! (A) ».

C’est plaisant de voir que certains passent leur nuit debout en restant loin des discours citoyennistes et pacifistes, qui se tiennent depuis plusieurs semaines en compagnie des journaflics et des politiciens. […]

[Publié sur indymedia nantes, 21/04/2016]

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Lille: début de vengeance sur un commissariat

versoAujourd’hui [20/04/2016, NdCNE], une nouvelle mobilisation contre la loi El Khomri a eu lieu à Lille. Suite à cette manifestation, un petit cortège, voulant aller se réunir pour l’ag de lutte à l’insoumise, s’est fait chargée par la BAC. Plusieurs personnes ont réussi à se réfugier dans les locaux de la CNT qui se trouvent à proximité. C’est alors qu’une centaine de keufs a bloqué l’entrée du quartier moulins, puis est rentré en fracturant la porte de la CNT, saccageant l’intérieur, et a arrêté deux personnes arbitrairement, en n’oubliant pas de gazer les gens du quartier.

Nous prenons acte et esquissons un début de réponse à la répression que nous subissons et à la violence de la police. La façade d’un commissariat de lille a été redécorée avec de l’huile usagé et quelques messages explicites ont été inscrits.

Soutien aux inculpés !

PS : et au fait, on n’aime toujours pas la police.

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[Publié sur indymedia lille, 21/04/2016]

[Hambourg, Allemagne] Contre la ville des riches / Chronique d’actions directes contre l’embourgeoisement (mars-avril 2016)

Comme ça n’a pas échappé aux utilisateurs de l’espace vert et aux médias, il y a eu en mars deux nouvelles actions contre l’hôtel de luxe 4 étoiles à ‘Schanzenpark’. Maintenant, presque l’ensemble du bâtiment du restaurant présente de gros dégâts. La phase de construction se révélait déjà difficile pour les investisseurs et les futurs gérants. L’ensemble du projet de construction a été accompagné de résistance variée et a pu seulement être imposé par la présence continue de la police et la répression en masse. Après l’ouverture tenue secrète il y a neuf ans, l’objet de prestige indésiré n’est toujours pas laissé en paix.

Des attaques avec de l’huile de vidange et facultativement des bris de vitres ont lieu constamment. Actuellement, une énième commercialisation de ‘Schanzenviertel’ est de nouveau en suspens. Loués depuis 25 ans à des « Initiativen » [comités de défense citoyens, NdT], à des associations, à des institutions sociales, culturelles et de formations politiques, les bails d’une grosse partie des locataires de ‘Schanzenhof’ ont été résiliés après une forte hausse des loyers prévue pour le 31 mars 2016. […]

Comme cela était déjà mentionné, des actes de résistance multiples se manifestent depuis des mois. Pour exemple, les frères Schommartz ont reçu de la visite inattendue dans leur bureau (Harvestehuder Weg 92 in 20149 Hamburg). Même sort pour un bourgeois qui vient d’arriver et qui exploite déjà plusieurs hôtels à ‘Schanzenviertel’, à ‘Sankt-Pauli’ et à ‘Eimsbüttel’. Une grande partie des habitants du quartier de Schanzen se positionne contre une énième réévaluation du quartier et exige à l’avenir une utilisation non commerciale. […]

[Traduit partiellement de linksunten indymedia]

Lundi 28 mars, une barricade a été érigée à l’angle de la ‘Schanzenstraße’ et de la ‘Susannenstraße’. La rue a été bloquée avec des grilles de chantier et des containers à poubelles. D’un pont une banderole a été suspendue et des tracts ont également été lancés. Les vitres de quelques magasins ont été endommagées et des slogans disant « Contre la ville des riches » tagués dessus.

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Une bonne partie de lieux culturels et d’espaces non marchands (comme le centre d’aide pour toxicomanes ‘Palette’) ont été expulsés par la société immobilière des frères ‘Max und Moritz Schommartz’, puisque celle-ci a fortement augmenté le prix des loyers.

« Nous trouvons l’embourgeoisement du quartier toujours plus merdique et voulons dégoûter les investisseurs en exploration ».

« Une grave nuit de vandalisme à Hambourg comme il n’y en a pas eu depuis bien longtemps ! », titre la ‘Bild-Zeitung’. Dans la nuit du 10 au 11 avril, 42 voitures ont été taguées de symboles anarchiste et communiste. Dans le ‘Stadtpark’, une voiture de luxe de marque ‘Mercedes’ a même été livrée aux flammes. Deux autres véhicules (une ‘Volvo’ et une ‘BMW’) ont aussi été incendiés. Une quatrième voiture aurait été endommagée par incendie. Les faits ont été découverts au petit matin dans les secteurs de la ‘Sierichstraße’, à proximité de la place du marché ‘Winterhuder’, de la ‘Ohlsdorfer Straße’, de la ‘Himmelstraße’ et de la ‘Bebel-allee’. Tous les véhicules visés par des tags anarchistes et communistes sont des marques de bagnoles de luxe (Audi, BMW, Mercedes et Porsche). Des insultes envers les « gros porcs » de bourgeois ont aussi été inscrites sur les voitures. Les flics ont procédé à des prélèvement sur les lieux des dégradations et mènent l’enquête, mais ils n’ont aucune piste sérieuse à l’heure actuelle.

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[Paris] Discussion « Ni loi, ni travail – Où on en est ? Où veut-on aller ? » mardi 3 mai 2016 à ‘La Discordia’

Ni loi, ni travail – Où on en est ? Où veut-on aller ?

Mardi 3 mai 2016 – 19h.

Depuis quelques temps, ce début de mouvement social n’arrête pas de commencer. Des manifestations, trop souvent bridées par les syndicats ou chapeautées par des avant-gardes militaros. Quelques occupations de fac où la confusion règne (et même la ségrégation sur des bases de « races sociales », sic!). La foire citoyenne et confusionniste de la Nuit debout, avec sa cohorte d’indignation et de chauvinisme qui sent le rance des extrêmes droites et gauches.

En gros, tout est en œuvre pour tuer dans l’œuf les poussées de révolte qui pourraient se développer au sein de l’opposition à la « Loi travail ». Une énième reforme d’un Code de l’esclavage, dont nous nous foutons avec un certain érotisme printanier. Parce que ce qu’on voudrait, c’est le dépassement des revendications de misère, pour aller vers une critique révolutionnaire – et dans les actes – de l’oppression du travail, de l’État et de cette société.

Nous voudrions discuter avec d’autres des possibles issues que ce « mouvement » pourrait prendre – ou pas. Nous voudrions nous rencontrer pour échanger des informations, des analyses, des perspectives.

Parce que, mouvement ou pas mouvement, certaines questions perdurent : qu’est ce qu’on veut atteindre, en tant que révolutionnaires ? Avec quels moyens ? Qu’est ce qu’on veut faire ? Qu’est ce qu’on peut faire ? Avec qui ? Qui sont les faux amis qui sont déjà en train de faire naître leur « force » politique à l’extrême gauche ou dans les milieux dits « anti-autoritaires », ou leurs carrières sur nos têtes ?

Des questionnements toujours valables, qui nécessitent une compréhension de la situation sociale dans laquelle les révolutionnaires vivent et agissent, afin de ne pas être coupés du monde, ni d’être toujours à la traîne.

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ladiscordia.noblogs.org

[Italie] Contre la guerre, contre les frontières – Mars 2016

Modène, 2 avril : le boulevard devant la préfecture a été bloqué à l’aide de poubelles incendiés. Sur le sol, des tags contre les frontières et le fait que le préfet autorise la présence des fascistes en ville et les défendent.

Bologne, 31 mars : Une vingtaine d’antimilitariste.e.s a bloqué la circulation sur les boulevards devant la caserne « Mameli », où est basée la brigade « Friuli », qui a pris part à plusieurs missions militaires (Somalie, Albanie, Kosovo, Afghanistan, Liban, Irak…). A l’heure de pointe, la circulation a été bloquée à l’aide d’une banderole qui disait « Ce qui font la guerre ne doivent pas être laissés en paix ! Enrayons la machine de de la guerre ». Des prises de parole au mégaphone, des fumigènes et des diffusions de tracts ont interrompu un court moment la circulation et les zélés militaires ont immédiatement fermé les portes de leur tanière.

Cagliari, nuit du 29 au 30 mars : « La porte des bureaux de la compagnie de transport maritime Tirrenia a été repeinte à l’huile moteur. Depuis toujours Tirrenia transporte soldats, véhicules et armes pour le Ministère de la Défense. Pendant la semaine de mobilisation contre la logistique de guerre [appelée du 28 mars au 2 avril ; NdT], rappeler aux entreprises qui participent à la guerre veut dire mettre les bâtons dans les rouages à la machine qui se prépare à attaquer la Libye.
Guerre à la guerre ! »

[Traductions de l’italien reçues par mail, 14 avril 2016]

Milan, 29 mars: 10 voitures du réseau de véhicules d’auto-partage ‘Enjoy’, qui est géré par l’entreprise d’énergie ‘Eni’, ont eu leur pneus crevés et leurs carrosseries abîmées. Le communiqué de ce sabotage se temine en affirmant: « Saboter l’ENI, saboter la guerre! »

Crémone, nuit du 17 au 18 mars: un molotov a été lancé sur la façade du Palazzo Trecchi à Crémone. Un tag disait « contre les frontières et la guerre en Libye*, sabotage et désertion, Maroni tu es une merde« . Cela s’est produit la nuit précédant l’arrivée en ville de Maroni (président de la région lombarde et membre de la Ligue du Nord), tristement célèbre belliciste et responsable de diverses politiques discriminatoires contre les indésirables, qui a tenu le lendemain différentes conférences en ville, rencontrant précisément dans le bâtiment attaqué [300] entrepreneurs locaux.

Ce geste appartient à tous et à personne.
Dans l’apathie désertique de ce monde, le cri « A bas la guerre et vive l’anarchie ! » reste toujours d’actualité. »

* NdT : le gouvernement italien est en train de pousser à une intervention militaire en Libye, dans une coalition validée par l’ONU dont elle prendrait le commandement. C’est déjà un général italien (Paolo Serra) qui est le conseiller militaire du représentant spécial de l’ONU sur la question libyenne.

[Traduit de l’italien par brèves du désordre]

[Toulouse] Tous les flics ne sont pas bleus – 12 avril 2016

Attaque contre la CGT

On a tellement de colere a cracher a la gueule de la CGT et de tous les syndicats que dans la nuit du 11 au 12 avril on a pris un malin plaisir a repeindre a coups d’ampoules de peinture la facade de la Bourse du Travail a Toulouse, ou on a egalement tagge que « Tous les flics ne sont pas bleus ». Puis pour la forme on a aussi foutu le feu a une poubelle collee contre leur porte.

On a passe un tres bon moment, vivement le prochain !

Des bisous !

[Publié sur indymedia nantes, 13 avril 2016]

[Paris] Debout toute la nuit – 8 avril 2016

La nuit de jeudi 7 à vendredi 8 le local de la CGT du 14e, rue de l’aude, a perdu ses vitres.

Parce que nous ne voulons pas de leur gestion de l’exploitation. Nous ne voulons aucune gestion de notre esclavage, le travail.

Parce que nous ne nous opposons pas à la Loi travail, mais à la loi et au travail.

Détruisons ce qui nous détruit.

des travailleurs en démolition

[Publié sur indymedia nantes, lundi 11 avril 2016]

[A Paris comme partout] Notre révolte n’est pas citoyenne

A Paris, la révolte et la Nuit Debout ont bien du mal à être canalisées par les citoyennistes de tout poil, qui sont pourtant à la manoeuvre.

A Paris, la révolte et la Nuit Debout ont bien du mal à être canalisées par les citoyennistes de tout poil, qui sont pourtant à la manoeuvre. Les gens ont la rage, et des manifs sauvages s’enchaînent. Hier soir, des caméras de vidéosurveillance, des banques et un comico ont été visés. Une manif est même partie en pleine nuit vers le logement de Manuel Valls, avant d’être repoussée par les flics. Face à cette détermination difficilement contrôlable, les « leaders » de la Nuit Debout (c’est un mouvement qui se dit sans hiérarchie, mais pas sans porte-paroles et représentant-es, ni Service d’Ordre…) ont fini par appeler les flics, révélant très vite ce qu’ils et elles visent véritablement : maintenir la contestation dans les cadres du pouvoir, contrôler la colère pour la détourner vers des logiques électoralistes comme ce fût le cas avec Syriza et Podemos. Alors que la répression a rarement été aussi intense pour briser une lutte sociale, ces gentils citoyens ont choisi leur camp: travailler avec la police.

Sur la chaîne parlementaire, deux « représentants » de la Nuit Debout félicitaient même la police pour son savoir-faire et son calme. Et ce n’était pas de l’ironie… Faut-il rappeler qu’à Paris, il y a déjà eu des dizaines et des dizaines d’arrestations, parfois des cars entiers remplis de personnes interpellées, et tout autant de blessé-es… Vive le feu !

[Publié sur indymedia nantes, 10 avril 2016]

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Extrait d’une dépêche de l’AFP, 10/04/2016:

[…]Dans la nuit de samedi à dimanche, huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, après divers incidents dans la capitale. Ces personnes ont été arrêtées pour des «jets de projectiles, port d’arme prohibé, vol par effraction, dégradations et dégradations par incendie», a précisé la préfecture dans un communiqué de presse.

Des dégradations – vitrines brisées, distributeurs de billets endommagés, tags – ont été commises boulevard Voltaire dans «six agences bancaires» dont trois ont été victimes d’intrusion. «Une agence d’intérim et une agence de mutuelle» ont également été dégradées. […]

Place de la République, à 2h50, un responsable de Nuit Debout a demandé le concours de la force publique «en raison de la difficulté de son service d’ordre à assurer la sécurité» sur la place, selon la préfecture. Des policiers ont été envoyés pour sécuriser le rassemblement, et ils ont fait «l’objet de provocations et de nombreux jets de pierres».

Un véhicule Autolib a été «incendié à l’angle de la place de la République et du boulevard Saint-Martin», nécessitant l’intervention de sapeurs-pompiers.

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le JDD, 10/04/2016

[…] Des projectiles et des pierres ont été jetés sur la façade du commissariat du 11e arrondissement et deux véhicules de police en stationnement ont été fortement endommagés« , explique la préfecture, ajoutant que les manifestants avaient tenté en vain d’entrer dans le commissariat. […]

[Zurich/Bâle] Feu aux collabos de ce monde de frontières (Mars 2016)

Bâle: véhicule de la douane incendié

Feu et flammes aux barrières !

Ni frontière! ni prisons! Ni Etats!

Pour l’ouverture des « No Border Actions Days » [1], une bagnole du corps des idiots de la douane suisse s’est enflammée sur les ports du Rhin [dans la nuit du 29 mars 2016, NdT].

Nique toutes les frontières !

[Traduit de indymedia linksunten, 01/04/2016]

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Zurich : Un collabo de la machine à expulser se fait cramer sa voiture devant son domicile!

Bien que l’entreprise de cars « Wäckerlin » ait été mis au grand jour par des affiches qui ont été collées un peu partout dans Zurich; bien que Herr Wäckerlin ait déjà retrouvé sa maison au ‘Berninastrasse 112, in 8057 Zürich’ recouvert de peinture, cette entreprise familiale dégueulasse continue à organiser les transferts du camp fédéral test de ‘Juchhof’ à ‘Altstetten’ jusqu’au bunker de ‘Wiedikon’. Parce que ça se fait lentement mais sûrement et « Wäckerlin » est certainement conscient de sa responsabilité dans le système migratoire, sa voiture personnelle située devant son abri a été incendiée dans la nuit du dimanche 13 mars. Tant que cette entreprise amassera de l’argent avec les réfugiés, nous l’attaquerons !

[Traduit de l’allemand de indymedia Schweiz]

NdT:

[1] Voici un extrait de l’appel: « Du 1er au 3 avril 2016 ont lieu les journées d’action sans frontières à Fribourg (CH) et à Bâle. Nous n’assistons pas de manière choqué et triste sur la façon dont, par exemple le long de la route des Balkans, les frontières se resserrent petit à petit pour les gens en fuite. Nous perturbons ! Et nous ne cessons pas cela ! »

[Caen/Paris/Bordeaux] Saccages de facultés en marge de la lutte contre « la loi travail »

L’université de Caen porte plainte après des dégradations en marge de la manif

CaenEn marge de la manifestation contre la loi travail, des dégradations ont eu lieu à l’Université de Caen. Cette dernière porte plainte.

Vitres brisées, bibliothèques renversées, vols d’ouvrages et tags : l’université de Caen a subi d’importantes dégradations en marge de la manifestation contre la la loi travail. Les dégâts seraient d’ores et déjà estimés à plusieurs dizaine de milliers d’euros. L’université a porté plainte pour introduction illégale dans le bâtiment, dégradation de bien public et occupation illégale.

Campus fermé, bibliothèque saccagée

Les dirigeants de l’université de Caen ont pris la décision d’évacuer les bâtiments du campus 1 et de les fermer. La Bibliothèque Universitaire a été saccagée.

Il y a 10 jours , lors des dernières élections pour le Conseil d’administration, une urne avait été volé dans un amphithéâtre. […]

Caen2

Caen3

france 3 Normandie, 01/04/2016

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[Paris] Saccage ciblé de bureaux administratifs de la fac de Tolbiac

Université de Tolbiac, 22 mars, une occupation de l’amphi N est prévue pour pouvoir tenir une AG, flics, vigiles et direction sont tous là pour s’y opposer. En un clin d’œil, tous disparaissent et la porte de l’amphi s’ouvre miraculeusement. On comprend alors que des opportunistes du mouvement ont négociés dans le dos de tous. Comme quoi, il n’y a pas de miracles. C’est justement pour cette raison, qu’énervés, on a décidé de saboter ces jeux de pouvoir.

Pendant que les diants-diants cuvaient leurs cuites dans l’amphi soit-disant occupé, nous avons décidé de nous amuser d’une façon différente. Nous sommes montés au 7eme étage pour saccager des bureaux administratifs, en coupant les câbles, en jetant divers liquides sur les appareils électroniques divers, les papiers administratifs sont détruits et deux ordinateurs sont embarqués pour être détruits au calme.

Il s’agit là de la réalisation d’une volonté précise de ne pas se limiter à des prises de parole, des AG, des manifs (qu’elles soient à 11h ou à 13h30), mais de contrer toute forme de connivence avec le pouvoir, tous les pouvoirs.

Empêchons la loi de travailler.

Quelques enragés d’un autre 22 mars.

[Publié sur indymedia grenoble, 30 mars 2016]

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A la suite de la manif de 9 mars contre la « loi travail » à Bordeaux, les bâtiments de l’université de lettres du centre-ville, situés place de la Victoire, ont été saccagés par un groupe d’individus. Du matériel divers (informatiques, instrument de musique, etc…) a été détruit; amphis et couloirs de la fac ont été recouverts de tags, etc… Un bon moyen de bloquer efficacement et détruire tout ce qui formate à devenir de bons petits soldats scientifiques de la domination….

Tolbiac-23-mars-2016

Voir le suivi des actions directes et autres déambulations sauvages dans le cadre de la lutte contre la « loi travail »