Archives par étiquette : Lille

Actions contre le sexisme de Bagelstein

[Toulouse] Action contre le sexisme de Bagelstein:

Pendant que des soit-disant spécialistes (nique ce concept) de toulouse qui réclament le monopole de certains sujets , vont s’allier avec les religieu-ses-x, nous, on agit la nuit (novembre 2016).

Nous revendiquons le déversement de peinture sur la vitrine du magasin ces dernières nuits à Tolosa quartier Esquirol. La pluie vous facilita l’enlevement, la vitrine et la porte ne cédèrent pas mais votre sale logo de vitrine en garde quelques traces bien noires et en bonus quelques impacts sur vos vitres.

Continuer la lecture

[Grenoble/Besançon/Lille] Attaques nocturnes en marge des manifs contre la loi « travail »

Voici une petite chronologie d’attaques qui ont eu lieu ces derniers jours, en dehors des manifs, qu’elles soient classiques (c’est-à-dire encadrées par les syndicats) et/ou sauvages (bien que non déclarées et spontanées, elles sont souvent gangrénées par des citoyens de la ‘Nuit Debout’ puisqu’elles partent de leurs rassemblements, comme cela a été le cas à Paris à de nombreuses reprises et à Lyon dans la soirée du 20 au 21 avril). Toutefois, on a pu voir à Brest un cortège nocturne très bien organisé contre les moyens de contrôle et de surveillance du début à la fin, qui a terminé la manif sauvage par l’attaque de plusieurs banques du centre-ville et des dizaines de milliers d’euros de dégâts.

L’avantage du fait d’agir en marge de ces manifs est à la fois de se protéger des poukaves citoyennes et politiciennes (et plus globalement de la répression policière), de frapper là où les flics ne nous attendent pas (on pourra lire le texte « Du centre à la périphérie »), de multiplier le désordre un peu partout, mais aussi de contribuer à la révolte en cours.

Lire un inventaire des fossoyeurs de la révolte en cours rédigé sur non-fides : Le millésime 2016 des amoureux de l’Ordre et de la dissociation de gauche est arrivé !

***

Lille: attaque symbolique contre deux locaux du ps

Hier soir, alors que hollande vomissait son discours à la télé, le local du ps de Lille, ainsi que la permanence parlementaire de bernard roman, élu du ps, ont été peinturlurés et taggés en soutien à la lutte contre la loi « travaille ».
Par cet acte, nous attaquons le parti socialiste dans son entièreté, que ça soit sa majorité ou son aile gauche représentée en partie par aubry. Le ps comme tous les politicards ne sont que les gestionnaires de notre misère. Qu’ils dégagent tous !

Continuons le début !

[Publié sur indymedia lille, 15 avril 2016]

***

Besançon : « des tags et des oeufs »

On a eu vent que l’armée (de l’air) s’expose ces jours-ci au centre commercial de Chateaufarine de Besançon, à travers une exposition intitulée « Des ailes et des hommes » : les bouchers en uniforme font des démonstrations de leurs joujous qui massacrent aux quatre coins du monde pour leur nation, leur économie, leurs frontières… Cette institution d’assassins en kaki soigne à la fois son image auprès du jeune public et des petits soldats de la consommation, mais cherche aussi et surtout à grossir ses rangs pour terroriser et massacrer les populations et les rebelles, ici comme partout.
De fait, cela nous a motivés à agir. Dans la nuit du 17 au 18 avril, le centre de recrutement de la rue Bersot a été bombardé d’oeufs de peinture rouge. Un tag (« Assassins ») a recouvert le panneau d’accueil du CIRFA. Sur un mur en face et sur l’église d’à côté ont été tagués « A bas l’armée » et « Qu’ils soient de Dieu ou de l’Etat… A bas tous les soldats ! (A) ».

Refusons leur mise au pas ! attaquons l’armée !

[Publié sur indymedia lille, 19/04/2016]

***

Lille: Profanation du nouveau tribunal administratif

Alors qu’un certain urvoas, nouveau ministre de la justice, vient inaugurer aujourd’hui (18/04, NdCNE] le nouveau tribunal administratif, nous sommes venu le profaner en l’aspergeant d’huile de vidange et en le taggeant.
Plusieurs dizaines de personnes ces derniers jours se sont fait tabassées, mutilées, blessées par la police et d’autres condamnées, enfermées par la justice pour s’être opposées concrectement à la loi travail et au monde qui l’a engendrée. Par cette action, nous les soutenons, quelques soient les moyens qu’elles ont utilisés pour s’être défendues contre l’état. Nous continuerons d’attaquer tous les lieux de pouvoir tant que la répression sévira et que cette loi travail ne sera pas abrogée.

Big bisou !

|Publié sur indymedia lille, 19/04/2016]

***

Grenoble : Macdo voit rouge !

photo-le-dl-1461052608-300x225Au cours de la nuit de lundi à mardi [du 18 au 19 avril 2016, NdCNE], la devanture du restaurant Mc Donald’s située rue Félix-Poulat, dans le centre-ville de Grenoble, a été entièrement aspergée de peinture rouge.

Des faits vraisemblablement commis à l’aide d’extincteurs remplis de peinture. […]

[Via Attaque]

***

Besançon: attaque de la Chambre du Commerce et de l’Industrie

Alors que je flânais dans le secteur du lycée Jules Haag en ce joli mercredi après-midi ensoleillé, des tâches de plusieurs couleurs sur la façade du gigantesque édifice ont attiré mon attention.

Et quelle agréable surprise de s’apercevoir que celles-ci n’étaient que la face visible de l’iceberg!

En plus de la dizaine de tâches de peinture visible à plusieurs mètres de haut sur la façade toute blanche de la CCI, certaines vitres ont été fissurées par des jets de projectiles. Sur un mur de l’immense édifice, un graffiti disait : « Sur les cendres du vieux monde naîtra la liberté – Allumons le feu ! (A) ».

C’est plaisant de voir que certains passent leur nuit debout en restant loin des discours citoyennistes et pacifistes, qui se tiennent depuis plusieurs semaines en compagnie des journaflics et des politiciens. […]

[Publié sur indymedia nantes, 21/04/2016]

***

Lille: début de vengeance sur un commissariat

versoAujourd’hui [20/04/2016, NdCNE], une nouvelle mobilisation contre la loi El Khomri a eu lieu à Lille. Suite à cette manifestation, un petit cortège, voulant aller se réunir pour l’ag de lutte à l’insoumise, s’est fait chargée par la BAC. Plusieurs personnes ont réussi à se réfugier dans les locaux de la CNT qui se trouvent à proximité. C’est alors qu’une centaine de keufs a bloqué l’entrée du quartier moulins, puis est rentré en fracturant la porte de la CNT, saccageant l’intérieur, et a arrêté deux personnes arbitrairement, en n’oubliant pas de gazer les gens du quartier.

Nous prenons acte et esquissons un début de réponse à la répression que nous subissons et à la violence de la police. La façade d’un commissariat de lille a été redécorée avec de l’huile usagé et quelques messages explicites ont été inscrits.

Soutien aux inculpés !

PS : et au fait, on n’aime toujours pas la police.

recto

[Publié sur indymedia lille, 21/04/2016]

[Lille, Anti-COP21] : Attaque contre EDF et une agence de la BNP Paribas – 16 décembre 2015

Edf & bnp attaquées ce 16 décembre

Cette nuit du 16 décembre 2015, nous avons gaillardement repeint les locaux lillois d’EDF. Nous y avons apposé le message suivant : « ni nucléaire, ni CO2 ! ». Les locaux de la BNP à la Madeleine ont aussi été attaqués. Leurs vitres ont été brisées et le message suivant a été tagué : « collabo du désastre écologique ».

EDF pour son exploitation et son exportation de centrales atomiques autant que pour sa place de n°2 des émétteurs français de CO2.

BNP pour son soutien financier à l’industrie carbonée.

Tout deux pour leur opération de verdissement en sponsorisant la COP-21.

Cette COP-21 n’est que le prolongement des vingt précédantes : 60% d’augmentation des émissions de CO2 ces vingt dernières années ne sont pas le résultat d’un manque de volonté ou d’une mauvaise gestion mais la marche nécéssaire d’un système basé sur le profit.

Nous nous exprimons artistiquement en cette fin de COP-21 désastreuse, et d’éléctions régionales, pour révéler les petites politicailleries qui se jouent à huis-clos. Et leur propagande qui n’est qu’oxymores.

Comme la moitié des élécteurs nous nous sommes abstenus. Nous nous abstenons car nous prenons la politique au sérieux. Qu’ils ne nous demandent pas de voter pour sauver la république, quand leur police gaze, matraque, éborgne, mutile ou tue un manifestant comme sur le barrage de Sivens ; quand des salariés d’Air France, qui ont pourtant accepté toute les baisses de salaire, sont criminalisés par l’ensemble de la classe politique pour une chemise arrachée. Finalement état d’urgence ou non, l’objectif est toujours de réduire au silence celles et ceux qui s’inquiètent pour leur survie.

Libertés publiques, justice sociale, environnement ne sont que des mots creux dans la bouche des politiciens ; les partis de gouvernement comme le Front national n’en ont rien à foutre.
Malgré leurs promesses de « changement », ils se rangent et se rangeront toujours derrière les intérêts de la destruction capitaliste du territoire, des travailleurs, et de notre santé.
Qu’ils ne s’étonnent plus de notre abstention car nous ne nous étonnons plus de leur duperies.

Comité Jackson Pollock

[Publié sur indymedia lille, 18/12/2015]

[Lille] Attaques à la peinture contre la gentrification et les expulseurs – 24 mars 2015

Dans la nuit du 23 au 24 ont été attaquées à coup de peinture les façades de la mairie, de la gendarmerie, de la Mangouste anciennement occupée et de la maison du hip-hop. Nous avons choisi ces cibles pour nous opposer à la réhabilitation des quartiers populaires et à la politique de la ville qui expulse les pauvres pour rendre ses quartiers plus rentables pour les promoteurs immobiliers.

Le Chti d’Arras, ancien lieu d’activité et de vie occupé illégalement pendant plusieurs années (où se déroulaient notamment des concerts et autres événements hip-hop) s’est vue expulsé et remplacé par « la maison du hiphop » ou « Centre Européen de Culture Urbaine ». Un bon moyen pour la mairie de récupérer ce qui se faisait déjà sans elle, de le décharger de tout ce qui s’y faisait de subversif, et d’en faire un produit culturel-commercial.

De nombreuses pratiques rentrent de fait en contradiction avec leur logique. Que ce soit en occupant des terrains, des immeubles et des maisons vacantes, ou lors de grèves de loyers, pour se loger ou pour expérimenter de nouveaux rapports sociaux, on se retrouve rapidement confronté à la répression. En témoigne l’expulsion récente de la Mangouste* (bâtiment vide depuis plusieurs années et appartenant à l’institut pasteur), squatt situé en plein centre de Lille, très visible, ouvert sur le quartier et donc gênant pour la mairie. Les moyens déployés à cette occasion (nombre important des forces de polices, quartier bloqué pendant toute la matinée) montre en effet leur volonté de saper à la base toute initiative d’organisation qui ne leur soit pas subordonnée. Il existe encore plusieurs lieux occupés, notamment l’Insoumise (bouquinerie où de nombreuses discussions, projections de films… ont lieu), qui sont eux aussi expulsables.

Nous n’entendons pas les laisser faire, ni n’attendons une permission ou droit de leur part. Nous n’aurons que ce que nous saurons prendre. Nous appelons à la solidarité entre tous ceux qui luttent et qui subissent la politique économique et sociale de l’état et de ses sbires.

Guerre à ce vieux monde. ACAB.

2-33

l'ancien squat de 'La Mangouste'

l’ancien squat de ‘La Mangouste’

Le nouveau lieu culturel pour bobos

Le nouveau lieu culturel pour bobos

Publié sur indymedia lille, 24 mars 2015

NdCNE:

*Pour rappel:

[Lille] Récit d’une petite victoire face à la police

Nous avons voulu vous conter cette petite histoire pour qu’elle ne reste pas sans mots. Mais elle n’a rien d’extraordinaire, rien d’exceptionnelle. Des débordements qui surgissent quand des personnes s’organisent pour prendre leur existence en main, il y en a partout et tout le temps dans les moindres interstices du pouvoir.

Mangouste

Ça fait presque 2 mois que nous occupons un bâtiment appartenant à l’institut Pasteur à Lille, vide depuis plus de 6 ans. Pendant plusieurs semaines, nous avons fait quelques travaux pour nous sentir chez nous en rénovant les chambres : certaines tapisseries d’une autre époque ont été enlevées ou remplacées, certains murs ont été assainis, une cloison a été montée et d’autres petites choses ont été installées. Nous avons aussi aménagé un grand salon avec une cuisine nous permettant de vivre sereinement à plein ! En plus de ça, nous avons maintenant des espaces collectifs permettant d’accueillir plusieurs activités, notamment une salle de cinéma, un bar, une salle de concert et d’autres choses si nous en avons envie.

Nous pouvons donc dire que nous sommes plutôt bien installés et comptons bien y rester le plus longtemps possible. Et pour cela, ce n’est pas la fameuse insalubrité inventée par l’institut pasteur qui nous fera partir, mais bien la bleusaille. C’est pourquoi quelques précautions ont été prises pour qu’elle ne puisse rentrer facilement, en témoignent leur deux essais infructueux.

La première fois qu’ils sont venus, c’est de façon illégale le 17 décembre. Cela se déroule en deux temps : un, officieux, où une première équipe de flics est chargée de faire ça rapidement, autant dire qu’elle n’est pas là pour réfléchir. Coup de pied dans une barricade alors que le flic est en équilibre sur une barre métallique au dessus d’une verrière. Il échoue évidemment. On se demande si on va pas retrouver un bleu mort dans nos chiottes 4 mètres plus bas, mais les flics partent rapidement. Alors vient le deuxième temps : les proprios reviennent en grandes pompes dans l’après-midi accompagnés de 40 flics, BACeux, RG, huissiers et compagnies en espérant nous expulser illégalement. Les flics posent le bélier devant la porte pour nous signifier qu’ils en ont des grosses. Malheureusement pour eux, ils ne savent pas par où commencer – il faut dire que le bâtiment est plutôt bien protégé – et après deux heures d’intenses réflexions de leur part, ils repartent bredouilles, n’ayant pas eu l’autorisation d’opérer illégalement sur un carrefour hyper visible, juste à l’entrée de la ville.

Nous sommes plutôt contents de leur échec, mais sommes assez impressionnés du déploiement et de leur réactivité. Il faut dire que le bâtiment est situé à un endroit stratégique pour eux, le centre de recrutement de la gendarmerie se trouve à quelques mètres, d’ailleurs les schmidtts sont des vieux habitués du quartier : ce qui est aujourd’hui la maison de l’emploi était autrefois le commissariat central et les bars du coin sont toujours très mal fréquentés. Nous décidons alors d’utiliser cet atout pour placer une banderole signifiant notre occupation et notre volonté de prendre de la place dans le quartier.

Forcés cette fois de suivre la procédure, les proprios font appel aux huissiers, qui viennent nous rendre visite plusieurs fois. Dès le lendemain du déploiement de keuf infructueux, deux huissiers se pointent pour constater l’occupation et nous demandent nos noms. Costards sur mesure, cheveux gominés, le teint frais, on vient pas du même monde c’est clair. Ils tentent quand même de faire une petite blague quand on leur dit que c’est Bruce Willis qui habite là. Nous on rit pas. Quelques semaines plus tard, le plus puant des deux revient tout seul (même pas peur) prendre en photo la serrure. Toujours le même sourire arrogant. On n’a à peine le temps de réagir qu’il est déjà parti.

Mardi 27 janvier, les deux mêmes huissiers se repointent. Toujours au top. Par contre cette fois ils ne sont pas tous seuls. Quelques flics les accompagnent, ainsi que deux serruriers, tous se font plutôt discrets. Ils pensent qu’il n’y a personne dans la maison, et ne prennent pas la peine de sonner. Par chance les deux habitants présents à ce moment là les voient et descendent mettre les barricades. Ils remontent et se pointent à une fenêtre pour demander aux huissiers ce qu’ils viennent faire là. Très évasifs, la seule réponse obtenue est « on veut discuter, mais on discute à l’intérieur », comprenez : « on vient prendre vos identités, et si vous nous laissez pas entrer, on entrera tous seuls ». Sur ce, les serruriers commencent à attaquer la porte. Heureusement pour nous, il s’avère assez rapidement que ce sont deux gros branquignoles. Pendant qu’ils essayent l’arrache-serrure, puis le pied-de-biche, le tournevis, la perceuse, etc., les habitants ont le temps d’appeler quelques copains en renfort. Du monde commence à se rassembler sur le carrefour, pendant que la bleusaille arrive plus nombreuse également. Dehors, on décide de s’approcher et de se mettre bien en face de la maison, histoire de mettre la pression aux flics et aux serruriers, qui font de plus en plus d’efforts inutiles. On les traite à mort, les gens du quartier sortent et nous rejoignent. Entre les gosses qui attendaient leur bus, les gens qui sortaient de la mission locale et les jeunes du quartier, ça fait du monde qui se croise et qui décide de rester juste par solidarité et haine des keufs. Ça crie, ça se moque, pendant ce temps les habitants menacent les serruriers avec une bouteille de pisse. Ils n’y croient pas trop, ils auraient dû. Ils se prennent d’abord quelques gouttes, puis une bouteille entière sur la face, puis une autre. En tout, ça fait quelques litres bien odorants qui atterrissent sur les serruriers et les huissiers, pendant que les flics se reculent bien sagement de la porte. Eux sont pas trop solidaires de leurs potes pour le coup.

Vu le succès qu’a rencontré l’urine auprès des gens dehors, ça enchaîne direct sur la compote, puis le pain sec, qui atterrissent sur les boucliers de CRS venus protéger les serruriers. Sauf que travailler entourés de flics-parapluies, imbibés de pisse et de bouffe alors qu’il caille à mort et que tu te fais traiter par 50 personnes, ça aide pas à la réflexion. Bref, plus de 2h plus tard, les serruriers lâchent l’affaire en ayant bien entamé la porte, mais pas assez pour la faire céder. Les coups de masse et de bélier des flics désespérés ne l’ont pas fait bouger. Les serruriers et la BAC se tirent les premiers, les bleus commencent à partir, nous on sent la victoire, on est de plus en plus déchaînés. Ça crie à mort, ça traite les keufs, les habitants craquent un fumigène à la fenêtre, c’est vraiment beau à voir. Des pétards font sursauter les flics,.qui font plus trop les malins. On s’apprête à se disperser quand une nouvelle patrouille de BAC débarque pour contrôler des jeunes du quartier. Illico les gens encore présents avancent sur eux, les entourent, leur disent de dégager. Ils appellent du renfort, le contrôle se termine tranquille et ils finissent par tous se barrer rapidement. Nous on rejoint notre case, on tente d’ouvrir notre porte qui est bien abîmée. On ouvre, on visse, on soude, des gens du quartier sont encore là, nous filent un coup de main, viennent tchatcher de la maison, ou juste nous regardent reprendre possession des lieux.

affiche_DF-6cf1eNous disons petite victoire, cela ne veut pas dire que les flics ont perdu, on a juste gagné du temps. Mais nous n’avons pas gagné que ça. Nous parlons de victoire, parce qu’au moment où les flics sont partis, nous avons tous compris qu’ils partaient en parti grâce à cet aller-retour entre les habitants et les gens dehors. Nous avons aussi gagné une énergie folle, une énergie qui est assez rare, mais qui a duré jusqu’au soir, où même l’ambiance du quartier n’était pas comme d’habitude. Cette énergie a traversé toutes les personnes présentes qui étaient contre la police. Pendant cette émulation, les gens dehors parlaient contre les flics, mais parlaient aussi entre eux, c’était une discussion libérée, libérée dans le sens où l’hétérogénéité des personnes aurait fait que dans une situation normale personne ne se serait parlé. C’est cette situation anormale qu’il faut savoir prolonger, cette énergie qui doit nous aider à multiplier ces situations.

C’était nouveau pour nous de ressentir un vrai soutien du quartier, de voir les gens dans la rue se les peler tout l’aprem pour rester discuter, voir comment ça va se passer. Du coup on a voulu essayer de s’emparer de ça, de rencontrer les gens dans un contexte plus serein, et on a décidé d’organiser une grosse bouffe chez nous une semaine après ces événements.

La Mangouste, Lille

métro grand palais, Lille – mangouste@riseup.net

Publié sur Indymedia Lille, 10 février 2015

[Partout] manifs sauvages du 22 novembre contre la police

A Lille:

1630735587_B974117919Z.1_20141122194017_000_GTE3GSPD7.1-0Quatre panneaux publicitaires défoncés à coups de masse, un abribus descendu, de multiples tags et affiches collées sauvagement, deux interpellations…

Dès le départ vers 17 h 30 de la manifestation de la place du Théâtre, un groupe d’une soixantaine de personnes, cagoulées et masquées, a laissé deviner des intentions vite confirmées rue de Paris par le bris d’un premier des panneau publicitaire. Les forces de l’ordre suivant le cortège en civil se refusaient à intervenir au vu de l’endroit très fréquenté en ce samedi soir.

Les manifestants aux cris de « On n’oublie pas, on pense à toi ; l’État tue, la lutte continue » ont poursuivi leur parcours en taggant au passage la façade de l’Hermitage Gantois de « RIP REM » (rest in peace Rémi), de nombreux autres magasins et établissements. Alors que le cortège semblait cheminer vers le siège du PS, rue Lydéric, il a finalement pris la rue de Valmy, s’est dirigé place Philippe-Lebon (nouvelles dégradations) et a dévié rue de Fleurus. L’arrivée massive des forces de l’ordre rue de Gantois a disloqué la manifestation. Deux personnes ont été interpellées, loin des rues de l’hyper-centre, bondées de promeneurs et de touristes en ce début de soirée.

La voix du nord, 22/11/2014 à 19h40

___________________________________________________________________

A Paris / Montreuil:

[Suite d’un pique-nique qui s’est tenu tout l’après-midi]

En début de soirée, peu après 18h, les quelques centaines de personnes qui étaient encore sur la place de la Réunion sont parties tranquillement en manif sauvage, en direction de la rue d’Avron, direction Montreuil.

Derrière une grande banderole « Urgence : la police assassine« , les habituels slogans anti-flics de ces dernières semaines de manifs sont repris en chœur : « Flics, porcs, assassins« , « 1ère, 2e, 3e générations, nous sommes tou-te-s ennemi-e-s de la police« , « Mais que fait la police ? Ça crève les yeux« , « Police partout, justice complice« , « Tout le monde déteste la police« , « L’État opprime, la police assassine« , « À bas l’État, les flics et les patrons/fachos« , etc…

Là aussi, comme pour le pique-nique de l’après-midi, pas un flic à l’horizon ! Joie et bonne humeur assurées !

Un peu avant la porte de Montreuil, côté Paris, une voiture de flics passe par inadvertance, et se prend quelques canettes. Pareil quelques minutes plus tard, quand au-dessus du périph’ on se fait doubler par un camion de CRS, qui se mange aussi quelques projectiles.

La manif continue côté Montreuil sur la rue de Paris, quelques tags sont faits sur les murs, des caméras de vidéosurveillance sont recouvertes de peinture, et alors que le 23 octobre dernier les flics avaient bloqué la manif faisant suite à l’expulsion du squat du Transfo, cette fois on n’aura pas eu à croiser leurs sales gueules qui-ne-font-que-leur-travail.

Publié sur paris-luttes.info, 23 nov 2014

_________________________________________________________________

A Lyon:

Dans la nuit de samedi à dimanche 23 novembre, les poste de police municipale des 3ème et 8ème arrondissements, situé rue Vendôme, s’est fait pourrir sa façade accolé d’un message court et efficace: « assassins ».

comicolyon22-1 comicolyon22-2

A Besançon:

Près de 100 personnes partent en manif à travers le centre-ville, où retentit des slogans comme « Tout le monde déteste la police », « flics porcs assassins » accompagnées d’un RG à vélo qui nous suit sur les côtés. Le cortège se dirige en direction de la préf’, puis du local PS. Rien à signaler, mis à part qu’on y trouve bien plus de flics mobilisés (casques et boucliers) qu’au centre-ville, où l’on était noyé dans la masse de passants / consommateurs d’un samedi après-midi. 

1En arrivant au commissariat central de la gare d’eau, une rangée de bleus casqués protège l’entrée « privée » du parking interne, sur lequel se trouve plusieurs véhicules personnels de flics et d’autres sérigraphié « police ». Mais le cortège poursuit sa route jusqu’à l’entrée « publique » de ce lieu d’oppression. Très vite, du liquide de couleur rouge est jeté sur les murs et le sol du comico; les bleus s’énervent et rappliquent pour protéger l’entrée. Un mannequin de flic est incendié et crâment pendant plusieurs minutes sous le regard des keufs. La BAC profite de la situation de dispersion confuse pour interpeller un manifestant accusé d’avoir lancé une pierre sur les policiers (dont malheureusement aucun n’a été touché). Etant mineur, il est ressorti en fin de journée avec une convocation devant un juge pour enfants.

A suivre.

Transmis par mail, 23/11/2014

________________________________________________________________________

Nantes et Toulouse:

Les manifs dans ces deux villes étaient interdites par la préfecture, avec un centre-ville militarisé (entre 300 à 400 flics quadrillaient Toulouse); la peur gagne les riches tenanciers du centre-ville, qui sont contraints de barricader. En plus de la militarisation croissante de l’espace urbain lors des journées de manifs contre la police, les manifestants les plus déterminés ont du faire face aux citoyens et garants de la paix sociale, reconnaissables avec un bandeau de tissu blanc (sous l’appellation « blanc bloc », qui ont tenté de venir en aide aux flics par leurs interventions pacifistes. Des affrontements ont duré une bonne partie de l’après-midi (selon les préfectures respectives, deux flics et un journafleux de radio-canada ont été blessés à Toulouse, un bleu par un pavé à Nantes).

Dans le quartier de Saint-Cyprien à Toulouse, au moins 4 agences bancaires, du mobilier urbain (abribus, panneaux publicitaires) et la vitrine d’une agence bancaire ont été dégradés, ainsi que plusieurs façades taguées.

1 2 3 4

img_3697

A Nantes peu après 17H00, des groupes masqués ont causé quelques dégâts dans les rues avoisinantes: des poubelles brûlées, une vitrine d’agence bancaire brisée.

à proximité de la prison de Nantes

à proximité de l’ancienne prison de Nantes

une-fin-de-manifestation-tendue.en-direct_0

nantes2 nantes3

les dissociateurs collabos des flics du "blanc bloc"

les dissociateurs collabos des flics du « blanc bloc »

A la fin de la journée, il y aurait eu 16 interpellations à Toulouse et 14 à Nantes d’après la presse policière.

[Grenoble] Manif sauvage suite à la mort de Rémi – 27 octobre 2014

[Solidarité Testet] Manif sauvage à Grenoble

Suite à la mort de Rémi Fraisse sur la lutte contre le barrage de Sivens, une manifestation a été organisée au départ de la place saint bruno en direction du centre ville. Rassemblant une centaine de personnes, nous avons déambulé bruyamment dans le quartier Saint Bruno, Championnet. Rencontrant la rue Lesdiguières, nous avons pris le temps de redécorer le commissariat municipal de quelques tags (« la police assassine ») et de boules de peinture. Nous nous sommes ensuite dirigés dans le centre ville où la vitrine de la boutique SNCF à Hubert Dubedout a été brisée, pour signifier que de la ZAD à la Val Susa (lutte NOTAV) c’est aussi les entreprises , comme Vinci ou la SNCF, qui au côté des états participent de la destruction des territoires et n’hésitent pas à blesser ou à tuer pour imposer leur monde. Durant toute la manifestation, un tract a été distribué pour expliquer la situation et ramener un peu de vérités au milieu du vide des dépêches AFP. La flicaille s’est faite discrète et nous avons pu terminer tranquillement jusqu’à la dispersion.

Pour celles et ceux mutilés et assassinés par la police. Ni oubli, ni pardon. Ce soir dans la rue, demain sur les barricades.

Des manifestants et manifestantes présentes ce lundi soir.

Grenoble indymedia, 27 octobre 2014

************************************************************************************************************

Ce que leur presse a rapporté des manifs durant le week-end des 1er et 2 novembre 2014 à Toulouse, Dijon, Lille, Nantes et Paris (Un point sur la répression à Paris et de partout)

Compte-rendu en image:

  • Lille, 1er novembre:
c-39

Attaque du local PS

b-47

Attaque du local PS

  • Dijon, 1er novembre:
poste de police municipale

poste de police municipale

4-191 5-179 11-50 12-40 13-37 15-21

  • Toulouse, 1er novembre
banque toulousaine après le passage du cortège...

banque toulousaine après le passage du cortège…

6-143

  • Nantes, 1er novembre:

3-256 23-7