Archives de catégorie : Solidarité dans la révolte & l’attaque

[Athènes, Grèce] La solidarité vient frapper aux vitres des partis au pouvoir

Chronologie des attaques qui ont été revendiquées en réponse à l’opération répressive de l’Etat grec contre les espaces d’auto-organisation et de solidarité dans les premières heures du 27 juillet 2016 à Thessalonique :

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[Zürich, Suisse] La répression et ses contours [+ Appel à une rencontre le 20 août]

97899La répression est un événement très difficilement évitable pour ceux qui luttent pour la subversion de la société. Lorsqu’on lutte pour notre liberté, on se trouve rapidement confrontés à l’Etat et à ses différents appareils répressifs : des flics dans la rue aux tribunaux, et jusqu’aux prisons.

Le fait de se retrouver un jour incarcéré est une triste perspective que nous devons toujours prendre en compte en tant que révolutionnaires. Si la répression frappe d’abord des compagnons particuliers, on ne doit pourtant pas oublier que son objectif n’est pas simplement d’emprisonner ou de « punir » ceux qui ont franchi certaines lignes, mais aussi celui d’arrêter ou de ralentir. des dynamiques, des luttes et des projets. C’est de cet aspect moins évident dont je veux parler ici.

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[Bâle, Suisse] Attaque solidaire de trois distributeurs de billets

Vendredi [5 août 2016] dans la nuit : Ecran de 3 distributeurs de billets brisés. Un petit acte de solidarité. Rien ne sera jamais fini.

Liberté pour tous !
A !

[Traduit de l’allemand d’Indymedia Suisse romande, 7. August 2016]

[Santiago, Chili] Retour sur les événements du 9 juin dernier

Le 9 juin à Santiago du Chili…

« L’idée de Dieu implique l’abdication de la raison et de la justice humaines, elle est la négation la plus décisive de l’humaine liberté et aboutit nécessairement à l’esclavage des hommes, tant en théorie qu’en pratique. »

Bakounine, Dieu et l’Etat, 1882

Jeudi 9 juin 2016 à Santiago s’est déroulée une manifestation de 150 000 étudiants et lycéens, préparée depuis des semaines et organisée par la Confédération des Etudiants du Chili (Confech), afin de réclamer des améliorations du système éducatif. Ce qui devait n’être qu’une énième protestation réformiste a pourtant été marqué par un événement inattendu, la joyeuse contribution d’incontrôlés qui ont saisi l’occasion pour apporter leur petite touche qualitative. Des pillages de magasins tout au long ? Non, cela ne fut pas le cas, malgré une tentative contre une pharmacie. Des saccages incendiaires de bus du Transantiago, comme cela se produit lorsque des enragés s’invitent au bal ? Non, pas plus. Peut-être alors quelques barricades enflammées avec des manifestants cagoulés armés de frondes et de molotovs juste derrière, comme cela arrive régulièrement ? Non, peut-être une autre fois. Malgré tout, ce ne fut pas juste une grande manifestation avec sa petite partie émeutière s’en donnant à cœur joie en lancers de pierres contre les carabiniers. Quelque chose d’un peu différent s’est passé ce jour-là, une figure mythique et symbolique a été détruite publiquement, grâce à un simple pas de côté impromptu.

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[Thessalonique, Grèce] Solidarité active avec les squats de migrants expulsés le 27 juillet (Mise-à-jour)

thessalonikiMercredi 27 juillet à l’aube, les chiens policiers de Syriza ont perquisitionné et expulsé simultanément trois squats hébergeant des migrants à Thessalonique. Parmi eux, il y a le squat « Orfanotrofio », ancien orphelinat appartenant à l’Eglise [1];  la communauté « Hurriya » de la rue Karolou Diehl (propriété privée) et d’autres squats situés sur la Nikis Avenue, dont l’université est propriétaire [2].

Plusieurs dizaines de personnes vivant à l’intérieur ont été arrêtées. Celles dépourvues de papiers ont été très probablement enfermées en centres de rétention. Un bon nombre de militants « no border » vont être renvoyés devant le tribunal pour passer en procès.

Le 28 juillet, certaines personnes du bâtiment « Nikis » arrêtées ont écopé de 6 mois de prison avec sursis. Des anarchistes originaires de Grèce ont écopé de 4 mois de prison ferme et 2 ans avec sursis. Une solidaire a été condamnée à payer chaque jour 5 euros pendant 6 mois. Deux manifs solidaires se sont tenues dans la journée. Les personnes arrêtées du squat ‘Orfanotrofio’ et d’Hurryia passeront respectivement en procès les 3 et 5 août. Tous les militants arrêtés ont été libérés.

Il y a eu des affrontements entre migrants et police anti-émeute dans le camp ‘Softex’ immédiatement après qu’une femme soit morte. De nombreux sans-papiers ont voulu sortir du camp et partir en manif. Plus tard, la manif de solidarité a rassemblé plus de 600 personnes et a traversé la ville bruyamment. Elle s’est réunie à Egnatia aux côtés des migrants du camp de ‘Softex’. Dans la foulée, deux nouveaux squats ont été ouverts pour les migrants et les personnes ciblées par la répression, ce qui a fait immédiatement rappliqué les flics en masse. Malgré tout, ils ont tenu. Le premier est une école de théatre à proximité du campus à Egnatia. L’autre est une taverne ‘Lada’, inoccupée depuis quelque temps et située dans le quartier ’40 Ekklisies’. Les occupations représentent une réponse aux expulsions du 27 juillet et remplissent l’objectif de créer des espaces auto-organisés pour les migrants et leurs luttes. 

Dans la nuit du vendredi 29 juillet, une partie des bâtiments de l’université ‘Aristote’ de Thessalonique a perdu ses vitres. C’est une réaction appropriée aux expulsions du mercredi précédent (entre autre celle du squat ‘Nikis’ qui était situé dans l’enceinte de la fac et que l’université a fait expulser).

UniThessa

Par ailleurs, deux bureaux du parti au pouvoir Syriza ont été retrouvés défoncés au petit matin par les flics. L’un est situé dans le quartier ‘Petralona’ à Athènes et l’autre dans le quartier de ‘Kalamaria’ à Thessalonique. Plus tard durant cette même journée de vendredi 29 juillet, des policiers anti-émeute ont du se positionner devant la maison du ministre d’Etat Alekos Flambouraris. Il semblerait d’après la presse que c’est la quatrième fois que le domicile de ce ministre soit pris pour cible lors de manifestations. 

Le 1er août, des personnes solidaires écopent de 3 ans de prison avec sursis et 6 mois de taule pour infractions. Toutes les autres sont relâchées.

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[Bâle, Suisse] Bilan de la répression plus d’un mois après la manif sauvage

baselVendredi 24 juin, il y a eu une petite manifestation mais sauvage contre le racisme, la répression et la gentrification lors de laquelle plusieurs bâtiments et la police ont été attaqués. Le tribunal correctionnel, une entreprise de sécurité privée, un bureau du parti d’extrême-droite UDC et des compagnies d’assurance ont été entre autre la cible des attaques. 14 personnes ont été par la suite arrêtées, accusées d’y avoir participé. Lors de l’arrestation, deux personnes ont été blessées.

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[Allemagne] « Juillet noir n’est pas encore terminé » (les brèves de la fin du mois de juillet)

Brèves d’attaques à Berlin et à Leipzig dans la deuxième moitié du mois de juillet (noir)….

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[Zurich, Suisse] Attaque anarchiste d’un poste de police

Dans la nuit du 27 juillet, nous avons attaqué avec de la peinture le poste de police au n°10 de la röslistrasse à Zurich. Cet acte a été une rupture collective avec la réalité et une vie qui est caractérisée par la surveillance, le contrôle et l’oppression. Ce court moment nous a mis le sourire aux lèvres.

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[Hambourg, Allemagne] Attaque de deux banques en solidarité avec les deux anarchistes inculpées pour braquages à Aix-la-Chapelle

Dans la nuit du 24 au 25 juillet 2016, les vitres et les distributeurs de billets de deux banques ont été détruits à Hambourg, et des slogans en solidarité avec les deux anarchistes inculpées pour braquages de banque à Aix-la-Chapelle ont été laissés.

« Nous ne les laisserons pas seules !

Jusqu’à ce que toutes soient libres ! »

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[Pays-Bas] La compagnonne arrêtée le 6 juillet à Amsterdam libérée !

Le 15 juillet, notre compagnonne a été libérée. Ceci ne signifie pas pour autant que les accusations dont elle fait l’objet sont abandonnées, mais un juge a décidé qu’elle pouvait attendre le procès concernant son extradition dehors. Elle doit se soumettre à quelques conditions, comme celles de céder son passeport et d’aller signer une fois par semaine au commissariat.

Le procès concernant son extradition aura lieu le 1er septembre 2016, lors duquel il sera décidé si les Pays-Bas respecteront sa remise à l’Etat allemand, où elle fait face à l’accusation d’expropriation de banque.

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