Archives de catégorie : Contre le contrôle, la surveillance & leur sécurité

[Chili] Diffusons l’attaque contre le Pouvoir et tout le corps policier

Le 24 novembre 2014, des personnes masquées ont attaqué avec des cocktails Molotov la Brigade Criminelle de la Police Judiciaire rue Condell, en face de l’Académie d’Humanisme Chrétien, dans la commune de Providencia [à Santiago, NdT]. Au cours de l’attaque incendiaire, deux voitures des misérables policiers ont été brûlées et, selon la presse mercenaire, quelques flics ont été blessés durant l’action.

La réponse du Pouvoir et de son bras policier et propagandiste a été de vociférer des menaces et de promettre vengeance contre les combattant-e-s ayant ciblé l’action et attaqué de front la misérable institution de la PJ. Dans ces moments difficiles pour la pratique insurrectionnelle, ce fut un beau geste de violence révolutionnaire qui remplit d’air et de moral nos cœurs sincères et anarchistes.

Prévenant les jours précédents à travers la presse [i], la police a concrétisé ses menaces, et le jeudi 2 juillet elle a arrêté 5 compagnon-ne-s supposément impliqué-e-s dans l’attaque. Nous refusons catégoriquement toute position victimisante qui parlerait de montages et de criminalisation de la contestation sociale ou du mouvement étudiant. Les demandes de réformes ne nous intéressent pas, nous n’en faisons pas partie, mais nous nous infiltrons dans ses carnavals et ses marches avec notre artillerie antiautoritaire et une attitude de combat permanent cherchant à rompre à tout moment la normalité et la paix sociale.

L’action révolutionnaire se défend en radicalisant nos irréconciliables tensions et convictions de Guerre. L’action révolutionnaire n’est pas un montage, c’est un coup offensif, la réponse du Pouvoir n’est pas un montage, c’est la réponse répressive contre ceux qui attaquent ses structures et entonnent des chants de Guerre.

Aujourd’hui, le Pouvoir, ayant les compagnon-ne-s entre ses griffes, annonce déjà de lourdes condamnations et une vengeance sournoise, devant ce pronostic et ce scénario répressif nous ne devons pas perdre le moral, il faut s’élever ensemble avec la conflictualité et les gestes solidaires avec chacun-e des compagnon-ne-s en affinité enfermé-e-s entre les murs des prisons. Nous faisons un appel ouvert à la solidarité combative, et à serrer les rangs face aux positions victimisantes qui continuent chaque fois que le Pouvoir frappe et enferme des proches.

Solidarité active et insurrectionnelle avec les inculpé-e-s de l’attaque contre la caserne de la PJ ! Solidarité active et insurrectionnelle avec les prisonnier-e-s de la guerre sociale !

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Note:

[i] El Mercurio, édition du 16/06/15, page 5 : « Des pistes émergent sur l’attaque de la Brigade des Homicides ». De la même manière, La Segunda publie en page 15 le même jour que l’arrestation d’Enrique Guzmán : « Un quatrième identifié dans l’attaque à la bombe de l’Ecole Militaire ».

[Traduit de l’espagnol de Contrainfo par Non-Fides]

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En novembre 2014, un groupe de personnes cagoulées cadenasse les portes de la Brigade Criminelle de la Police judiciaire pour lancer ensuite un grand nombre de cocktails Molotov contre le repaire policier, en plus d’incendier la voiture d’un flic [voir ici en espagnol, NdT]. Rapidement, les personnes masquées se retirent sans que les misérables policiers ne parviennent à sortir de leur surprise et à répondre. La journée s’achève sans aucune arrestation et l’orgueil des policiers est piétiné et calciné.

L’autoproclamée Unité de Force de Mission pour les Délits Complexes de la Police Judiciaire formée spécialement pour enquêter sur des attaques incendiaires et explosives, s’empare de l’affaire pour retrouver les auteurs de l’attaque. Après 7 mois d’« investigations », la police vient arrêter 5 compagnon-ne-s en les accusant de participation à l’attaque incendiaire.

Víctor Quijada, Felipe Román, Manuel Espinoza, Natalia Alvarado et María Paz Vera sont arrêté-e-s au matin du 2 juin dans différents domiciles de Santiago pour être mené-e-s sur l’autel de la justice.

Les compagnon-ne-s sont accusé-e-s de port d’arme (cocktails Molotov) ainsi que d’incendie d’un lieu habité, de plus on aurait signalé la présence d’un engin explosif dans la maison d’un des compagnons. Le 8e tribunal a envoyé les compagnon-ne-s en détention préventive. Les compagnonnes sont à la prison de San Miguel, tandis qu’on espère que les compagnons seront envoyés à la prison/usine Santiago 1. Le tribunal a fixé un délai de 45 jours pour les enquêtes.

En dehors du tribunal, des ami-e-s et proches se sont affronté-e-s avec les maton-ne-s et les journalistes, soutenant directement leurs ami-e-s et enfants incarcéré-e-s.

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La police a affirmé être arrivée à eux grâce à une emprunte digitale trouvée sur un sac plastique laissé par les personnes masquées à l’intérieur de l’université avec les vêtements utilisés pour l’attaque, puis avec cette donnée et l’identification supposée d’un des participants, ils auraient fait des écoutes téléphoniques qui, à leurs oreilles et après réinterprétation policière, leur auraient permis de retrouver les 4 autres personnes arrêtées. Les flics qui gardaient les 5 compagnon-ne-s ont commencé à collecter des mégots de cigarettes et des emballages de nourriture qu’ils laissaient pour comparer leur ADN avec celui trouvé sur les vêtements, et avec cette comparaison ils auraient décidé de les inculper. Cette information est celle donnée par la police et le parquet.

Loin de prétendre à la culpabilité ou à l’innocence des compagnon-ne-s nous souhaitons éloigner la peur et la paranoïa que construisent les discours des puissants et en particulier la Police Judiciaire qui se vante de ses moyens techniques et scientifiques et ses brigades spécialisées. Ses griffes et ses scientifiques parapoliciers ne pourront pas freiner le combat irréductible et contagieux, nous ne laisserons pas la peur et leur prétendue omniprésence freiner la solidarité avec les compagnon-ne-s inculpé-e-s et la haine des flics.

Nous faisons un appel ouvert à la solidarité avec les compagnon-ne-s !

Nous espérons que toute information, de solidarité, sur la situation carcérale ou informative puisse être envoyée pour pouvoir être plus précis dans l’information.

Toute notre solidarité avec les inculpé-e-s !

Traduit de Publicacion Refractario par non-fides

[Berlin, Allemagne] Contre la terreur policière et la répression…

chevalRigaerLa soirée de ce jeudi 9 juillet a été chaude pour les flics dans le quartier de Friedrichshain à Berlin. Aux environs de 19h00 à l’angle de la Rigaerstrasse et de la Zellestrasse, plusieurs pierres ont été lancées sur un véhicule de patrouille, alors qu’il circulait sur la Rigaerstrasse. Plusieurs ont du faire les pompiers de service pour éteindre des caddies de supermarché en feu et enlever des poubelles entreposées au milieu de la rue. Peu de temps après, les clients d’un lieu de la Silvio-Meier-Straße ont balancé des tabourets de bar sur les flics, qui ont répliqué à coups de lacrymo. Les émeutiers ont ouvert la porte d’un véhicule et jeté une pierre en direction du conducteur à l’intérieur. Le pare-brise a été défoncé, trois policiers ont été blessés; plusieurs véhicules d’intervention des flics ont été endommagés; Six personnes ont été interpellées et comparaîtront pour plusieurs délits, dont celui de violation de la paix publique. La protection d’Etat de la police et le bureau des affaires criminelles sont en charge de l’enquête. Ces beaux actes de révolte anti-police ont eu lieu alors que le festival dénommée « la longue semaine de la Rigaerstrasse » se tient en ce moment, organisée par plusieurs projets d’habitations de « tout le quartier nord rebelle de Friedrichshain ».

Mercredi 8 juillet, les flics sont violemment intervenus en masse pour expulser un marché aux puces à la dénommée ‘Dorfplatz [‘Place du village’, trad.]’, située à l’angle de la Liebigstrasse et de la Rigaerstrasse. Le même jour, le journal en ligne ‘BZ’ a été piraté et a été rendu inaccessible. L’attaque informatique a été faite contre la propagande policière à laquelle se livre quotidiennement ces larbins du pouvoir, alors que se tient le festival « La longue semaine de la Rigaerstrasse » dans le quartier de Friedrichshain ces jours-ci. Le communiqué annonce également que la présence des flics dans le secteur nécessitera une réponse appropriée.

Le lendemain, une manif « contre la terreur policière et la répression » a été appelée à la ‘Dorfplatz’ pour 21h ce vendredi 10 juillet. 300 personnes y ont pris part dès le départ, mais le nombre des participants a rapidement doublé. Plus de 500 policiers et un hélico’ ont été mobilisés pour encadrer la manif. Après avoir été repoussés violemment par les flics à coups de lacrymo suite à une tentative de percer la ligne de flics, 250 manifestants se sont retrouvés dans la Rigaerstrasse, où un container à poubelles a été incendié. Les flics ont été canardés de bouteilles, d’oeufs et de pierres depuis les toits des maisons environnantes. Une dizaine de personnes ont été interpellées. Le politicien du SPD (soc’ dém’) Tom Schreiber en charge de la sécurité a exigé que la police fasse davantage preuve de sévérité à l’égard des « fauteurs de troubles », par la formation d’un groupe spécial d’enquête au sujet de la « Rigaerstrasse ». Il a également appelé la police à être présente en permanence et en nombre la nuit dans le quartier de Friedrichshain. Cette crapule est connue du milieu autonome pour mener la guerre à la violence révolutionnaire depuis des années.

[Reformulé depuis plusieurs articles de la presse allemande]

[Publication] ‘Ricochets’ n°8 – Juillet 2015

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Tous les numéros de ‘Ricochets’ sont accessibles sur la cavale

[Münich, Allemagne] Feu à ‘Stadelheim’

[Texte d’une affiche apparue dans les rues de ‘Giesing’]

FeuAuxPrisonsLe 7 avril 2015, un prisonnier de 22 ans incendie son matelas dans une cellule de la prison de Stadelheim. Les dégâts s’élèvent à 10 000 euros, deux geôliers et lui-même sont blessés et pour le moment plus personne ne peut être enfermé dans la cellule. L’homme de 22 ans avait été séparé de ses amis par le transfert forcé d’Hambourg à Münich et a voulu protester par le feu contre la séparation de l’isolement. Etre enfermé signifie être livré entièrement à une institution qui, grâce au consentement tacite des larges masses, a le moyen d’exercer une violence physique et psychique totale. Cette neutralisation de l’individu, le fait de nier une propre volonté et le fait de menacer avec un isolement permanent n’est pas seulement pensé pour les enfermés mais est un avertissement, une menace contre ceux qui sont dehors, de ne pas se moquer des règles du maintien de l’ordre d’oppression et d’exploitation. La taule est donc valable pour tout le monde.

Pour faire face à la privation de liberté par l’incarcération en prison, ainsi qu’à l’extérieur des murs, avec dignité et non pas avec acceptation vile des conditions d’oppression, il est nécessaire de renoncer aux moyens démocratiques, qui sont uniquement une perpétuation cynique de notre privation de liberté et de notre domestication, et d’exprimer directement sa rage. Mettre le feu à sa cellule est un acte de révolte avec des moyens limités qui sont à la disposition de chacun lorsqu’on est en captivité. Nous pouvons depuis l’extérieur ignorer de manière silencieuse et abandonner les commentaires aux flics et à la presse de ce geste d’un homme qui dans une situation le sépare de toute dignité humaine, s’est fait enlever les dernières personnes qui lui sont proches, qui le comprennent et auxquelles on fait confiance.
Ou nous nous rendons compte de la multitude des possibilités d’agir, de surmonter la séparation réciproque et nous nous resaisissons finalement pour mettre le feu au cœur de la métropole sans communiquer à travers les moyens et voies de l’Etat et pour se rebeller ensemble.

Chaque cellule détruite est une cellule en moins pour pouvoir enterrer des gens vivants. Nous pourrons être libres dès lors que la menace de la prison ne pèsera plus sur personne…

[Übersetzt von dem Anarchistische Strassenzeitung ‘Fernweh’14, Juni 2015]

[Prague] Incendie de deux véhicules de police en réponse à « l’opération Fénix » – 1er et 4 juillet 2015

Mercredi 1er juillet à Prague, une voiture de police garée à proximité de la station de métro ‘Srašnicka’ a été incendiée. Ce sabotage incendiaire a été mené en solidarité avec l’anarchiste Alešem Kočím, arrêté le 28 avril dernier puis emprisonné dans le cadre de l’opération ‘Fénix’ [1]. L’attaque a été revendiquée par la « cellule de salutation incendiaire – réseau des cellules révolutionaires (SRB) ».

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Dans les premières heures du samedi 4 juillet 2015, une voiture de police garée à l’extérieur du commissariat de ‘Praha-Bubny’ a été détruite par les flammes. Cette attaque « a été faite en réponse à la répression de la police et de l’Etat contre les anarchistes. [..] Avec le lancement de l’opération Fénix’, les flics ont déclaré la  guerre au mouvement anarchiste.[…] Ils veulent étouffer la résistance mais ils ajoutent seulement de l’essence au feu. ‘Cellule de coeur sauvage – SRB' ».

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Le 15 mai dernier, un véhicule de police avait également été détruit par le feu à Prague. Un communiqué revendiquait l’attaque en réponse à ce coup répressif d’Etat.

[Repris des traductions en anglais d’insurrectionnewsworldwide.blogspot.com.au]

Note:

policejni_agenti_portrety-a0357[1] Récemment, on a appris que deux flics, « Petr » et « Robert », se sont infiltrés dans le milieu anarchiste, ce qui a par la suite déclenché l’opération répressive contre les anarchistes dénommée ‘Fénix’. Ils avaient pris part à la planification d’une attaque incendiaire contre un train militaire (qui n’avait finalement pas eu lieu).

Par ailleurs, on apprend que cette vague répressive se poursuit: lundi 29 juin, le tribunal du 6ème district a ordonné le placement en détention du compagnon I (d’origine russe). Il est accusé dans une autre affaire de répression de « l’extrémisme d’ultra-gauche ». Il a été emmené vendredi 26 juin et inculpé deux jours plus tard. Selon la police, I. aurait participé à « l’attaque » aux cocktails molotov de la maison du ministre de la défense de la République tchèque le 8 juin dernier.

Plus d’info en anglais sur antifenix.noblogs.org

[Mexique] Harcèlement policier envers des compagnon-nes de la Croix Noire Anarchiste

Au cours des dernières années, nous avons vu l’escalade de la répression s’intensifier à l’encontre du mouvement libertaire et anarchiste par les stratégies utilisées ici à Mexico: en fixant des cautions très élevées et en appliquant le même paquet d’accusations, toujours aggravées, sans donner trop d’importance à la situation spécifique, mais plutôt à ce que l’Etat dicte. Persécution et désignations médiatiques comme éléments fondamentaux des coups montés: noter les noms des groupes (existants ou non) de gens, des lieux, établir des relations qui n’existent pas vraiment, comparer chacun et tout le monde d’un point de vue vertical, en essayant d’établir un leadership, montrer en effet une profonde ignorance et/ou un profond mépris pour les idées anarchistes qui ont rien à voir avec cette logique hiérarchique.

D’autre part, il y a l’intention du gouvernement fédéral de qualifier l’anarchisme ou la « conduite anarchiste » sous la classification juridique de terrorisme, d’appliquer de lourdes accusations et d’opérer avec des paramètres de sécurité maximale pour les retirer plus tard avec l’argument qu’il n’y a pas de preuves suffisantes tout en laissant la menace ouverteque « les enquêtes continuent ». Des enquêtes absurdes, remplies de références arbitraires aux groupes et individus de différents milieux.

Tout ceci va de pair avec la surveillance policière et la surveillance de certains individus dans la tentative de les intimider, aussi bien que des provocations à l’encontre de certains espaces autonomes.

Encadrés par cette stratégie, et aussi comme beaucoup d’autres compagnons, groupes et collectifs, le nom de la Croix Noire Anarchiste de Mexico est ressorti des notes, des « investigations » et déclarations de politiciens et de policiers.

Nous considérons qu’il est important de rendre public que, durant les dernières semaines, des individus qui semblent faire partie du service « investigation » de la police de la ville de Mexico se sont montrés à l’extérieur de certaines de nos maisons et lieux de travail, menaçant nos voisins et nos membres de familles et arguant qu’ils effectuent un travail de sécurité et de surveillance.

Au-delà d’appeler à mettre fin à cete persécution, nous faisons ce rapport public comme un appel à se réveiller: nous savons que la répression est intrinsèque à l’Etat que nous avons déclaré comme notre ennemi. Nous savons que ses prisons et sa police sont à la base de son pouvoir et de sa domination. Et nous savons que notre travail autour de la pensée anti-carcérale, de soutien et d’accompagnement des compagnons incarcérés est en contradiction directe avec ce pouvoir et cette domination.

Mais nous savons aussi que la solidarité entre anarchistes n’est pas seulement des mots sur le papier !

Dans ce contexte, nous demandons aux individus, collectifs et groupes d’affinité et aux compagnons avec qui nous avons travaillé ces dernières années d’être attentifs et de continuer à fournir la même solidarité que nous avons reçu jusqu’à présent.

A bas les murs des prisons !

Liberté pour tous !

Traduit de l’espagnol/anglais de contrainfo, 16 juin 2015

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Indianapolis, USA: action de solidarité devant le consulat mexicain

Le 3 juillet 2015, il y a eu une manifestation de solidarité contre la répression à Mexico, organisée à l’extérieur du consulat mexicain à Indianapolis. Un tract a été distribué.

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Dans ce tract sont mentionnés entre autre:

[Melbourne, Australie] Révolte à la prison de Ravenhall – 30 juin et 1er juillet

Melbourne, Australie, 01.07.2015. Des centaines de prisonniers au centre de détention préventive à Ravenhall [1] se sont révoltés à la suite d’une interdiction de fumer introduite dans toutes les prisons de l’Etat de Victoria (à ‘Ravenhall’ depuis mardi, jour marquant le début de la révolte).

Les prisonniers, le visage masqué pour la plupart, ont attaqué les matons, allumé des feux, enfoncé une issue de secours, incendié des véhicules de la prison, détruit des fenêtres et du mobilier à l’aide de bâtons et pris d’assaut une salle de contrôle au cours de ce que les flics ont décrit comme l’une des plus grosses émeutes de l’histoire récente du pays. Des poubelles ont également été incendiéses à l’extérieur de la prison. Tout le personnel de la prison a été évacué (environ 200 pers.) et des escadrons de flics lourdement armés sont entrés dans la prison en déployant du gaz lacrymo avec l’espoir de mettre un terme à la révolte. L’émeute a commencé le 30 juin vers 12h20 et s’est poursuivie jusqu’au 1er juillet vers 3h00 du matin lorsque les flics sont finalement parvenus à mater la rébellion. Dans les médias de merde du pouvoir, on apprend qu’au moins cinq prisonniers ont été blessés et que trois matons souffrent de blessures légères. A la suite de l’émeute, le système entier de la prison à Victoria est maintenant complètement verrouillé et les flics ont établi un large périmètre de sécurité tout autour de la prison. Les ministres de Victoria évoquent déjà des dégâts s’élèvant à près de 10 millions de dollars au cours de ces 15 heures de révolte. Ces mesures de sécurité n’ont pas pour autant calmé la rage à l’intérieur, puisque jeudi 2 juillet vers 12h00 un feu de cellule a nécessité l’intervention des pompiers.

Feu à toutes les prisons ! Détruisons la société carcérale !

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Graffiti en solidarité avec les émeutiers à proximité des murs de la prison de Ravenhall

Graffiti en solidarité avec les émeutiers à proximité des murs de la prison de Ravenhall

Localisation de la prison de Ravenhall

Localisation de la prison de Ravenhall

[Reformulé de la presse et d’insurrectionnewsworldwide.blogspot.com.au]

NdT:

 [1] La prison de ‘Ravenhall’, située à environ 20 km à l’ouest de Melbourne, enferme près de 700 détenus depuis avril 2006.

[Brême, Allemagne] Attaque d’un bureau d’une députée de la CDU le jour de la modification de la loi d’asile

FurEinWeltOhneGrenzenUndKnasteDans la nuit du jeudi 2 juillet, nous nous sommes consacrés au bureau de la député Bettina Hornhues à Brême-Vegesack.

Nous avons apporté pierres et peinture et avons détruit la porte d’entrée vitrée et trois autres vitres de son bureau de campagne électorale. Avec joie, nous avons rompu avec le calme contemplatif de la zone résidentielle à l’occasion de l’aggravation aujourd’hui de la loi d’asile.

Madame Hornues est membre de la fraction du parti de la CDU au Bundestag (parlement) allemand et a voté aujourd’hui pour l’aggravation de la loi d’asile. Avec cela, la privation de droits des réfugiés qui vivent en Allemagne est davantage consolidée, par exemple en rendant possible l’arrestation de masse de personnes sous « Obligation de Quitter le Territoire ».

Nous sommes conscients de notre impuissance à l’égard de l’Etat et ses lois et ne croyons pas pouvoir déranger sérieusement son fonctionnement par des des actions isolées. Le sabotage massif de l’infrastructure politique pourrait empêcher de telles décisions, cependant nous en sommes loin. Néanmoins, nous comptons sur la confrontation directe et savourons chaque cri de rébellion civile que cause quelques vitres brisées au bon endroit. Des fonctionnaires comme Hornues doivent prendre conscience que leurs actions ont des conséquences. […]

Feu à l’Etat et ses papiers !
Nous reviendrons !

Des groupes autonomes.

[Publication] Séditions n°3 – Eté 2015

Le troisième numéro de ‘Séditions’ de cet été vient de sortir.

Un rapide aperçu des sujets qui y sont abordés:

  • Flics porcs assassins ! A Laxou comme ailleurs, pour en finir avec l’illusion citoyenne « vérité et justice »
  • Rubrique ‘A l’assaut du vieux monde’: brèves d’agitation
  • Rubrique ‘En Bref’:
  1. Besak sous les uniformes
  2. Les flics s’invitent à la faculté de lettres
  3. La police municipale armée de taser
  4. Des Rroms expulsés à la suite de l’incendie de leur squat
Télécharger le n°3

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[Reçu par mail]

[La Haye, Pays-Bas] Vengeance pour Mitch Henriquez !

Dans la nuit de samedi 27 juin 2015, un concert en plein air du groupe UB40 se tenait à Zuiderpark à La Haye aux Pays-Bas, lorsque les flics ont brutalement interpellé un homme de 42 ans, Mitch Henriquez, originaire d’Ariba (une île caraÏbéenne des Pays-Bas), qui rendait visite à sa famille à La Haye. Il est mort le lendemain à l’hôpital après avoir été étouffé par les porcs à l’arrière d’un fourgon. Cet assassinat policier a tout de suite suscité une vague de rage qui s’est déchaînée contre la police: le lundi soir, des centaines de personnes sont descendues dans les rues du quartier de Schilderswijk: 200 personnes ont encerclé le commissariat du secteur (‘De Heemstraat‘) en criant « assassins, assassins!! » en direction des forces de l’ordre . Les keufs ont chargé la foule vers 21h à l’aide de chiens et de canons à eau. La foule a répliqué par des jets de pierres et tirs de feux d’artifice. Du mobilier urbain ainsi qu’un hangar de chantier ont été crâmés, des commerces et des banques ont été attaqués à coups de pavés. Les transports ont du être interrompu toute la soirée. 16 personnes ont été interpellées à l’issue de la nuit.

La colère a continué à s’exprimer les deux nuits suivantes, durant lesquelles des véhicules de police ont été défoncés; Des vitrines de plusieurs commerces et banques ainsi que leurs distributeurs de billets ont été détruits. Les émeutiers ont également attaqué le commissariat de quartier et un théatre: le mobilier a été sorti dans les rues, servant de barricades aux enragés. Les flics ont confirmé dans la presse que des flics à vélo avaient été assaillis par des émeutiers à Hobbemaplplein et que pour se dégager, ils avaient du faire usage de leur artillerie. Durant la troisième nuit d’émeute, 34 émeutiers présumés ont été interpellés, dont 11 mineurs. Un homme a été arrêté pour avoir balancé de l’essence sur des officiers, sans les blesser. Au cours de ces trois nuits d’émeutes, près de 68 personnes ont été arrêtées.

L’épicentre de la révolte est Schilderswijk, un des quartiers les plus pauvres des Pays-Bas, où 90% de la population pauvre est d’origine turque et marocaine.

Du côté du pouvoir, les ministres appellent au calme tout en adoptant une posture critique vis-à-vis des policiers concernés afin de ramener la paix sociale. Cinq policiers ont été suspendus le temps de la durée de l’enquête.

Le pouvoir a d’ores et déjà annoncé que les images vidéos seront analysées et que d’autres arrestations sont à suivre.

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L'intérieur du théatre

L’intérieur du théatre

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CI3ogBBVAAAdoQs-600x575 Weer protest bij politiebureau Schilderswijk

[Reformulé de la presse en anglais]