Archives par étiquette : sabotage incendiaire

[Zürich, Suisse] Attaque incendiaire contre la base logistique militaire d’Hinwil – 27 septembre 2015

Dans la nuit de samedi à dimanche 27 septembre, 9 véhicules de l’armée ont été détruits par les flammes dans la base logistique militaire de Hinwil, située à environ 30 km à l’est de Zürich. Les dégâts s’élèvent à plusieurs centaines de milliers de francs suisses. Les pompiers sont rapidement intervenus et sont parvenus à sauver 14 autres véhicules.

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Traduit de la presse suisse allemande, 27/09/2015

[Italie] Antifascisme, dissociation, répression et solidarité incendiaire

Bologne (Italie) : incendie solidaire d’une voiture de police

imagesBologne – Il y a la signature anarchiste, ou au moins des milieux antagonistes, derrière l’attaque incendiaire qui a détruit la nuit de jeudi à vendredi une voiture de patrouille de la police garée près de l’hôpital Sant’Orsola, face à l’entrée piétonnière des urgences.

Près de la voiture sérigraphiée (une Fiat Stilo), utilisée par les agents du poste de police de l’hôpital, a en effet été retrouvé un tract avec des phrases contre la police, faisant référence à trois incarcérations survenues fin août à Parme et Modène : il s’agit des auteurs présumés d’un incendie volontaire de 2014 contre la résidence de campagne d’un élu de CasaPound [groupe d’extrême droite] située à Pellegrino Parmense. C’est un médecin de garde qui a donné l’alerte : à ce qu’il semble, l’incendie a été allumé avec du liquide inflammable placé près une roue qui s’est ensuite enflammée.

… L’incendie de la voiture de police « est un fait très grave accompli contre les institutions », selon le procureur-adjoint Valter Giovannini, coordinateur du groupe « terrorisme et ordre public » du parquet. « Tout effort sera effectué pour identifier les auteurs qui seront poursuivis avec détermination et sévérité » a-t-il ajouté. Près de la Fiat Stilo brûlée, bloqué par une pierre, a été retrouvé une feuille écrite à l’ordinateur. « Frapper les fascistes et ceux qui les protègent. Liberté pour Andrea, Pippo et Tommy. Flics assassins, pas de trêve contre vous. » Le message fait référence à trois activistes de centres sociaux, deux de Modène et un de Parme, arrêtés et incarcérés fin août [cf. fin d’article] suite à un incendie d’une maison appartenant à un élu de CasaPound en 2014 dans la région de Parme.

[Traduit de l’italien du Corriere di Bologna, « Volante in fiamme al Sant’Orsola C’è la firma anarchica« , 11 settembre 2015 par cette semaine]

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Antifascisme, dissociation et répression

NdNF : Leurs grand-frères de Turin voudraient nous enseigner que « le sabotage est une chose sérieuse ». Voilà que, face à une attaque revendiquée en solidarité avec l’un d’eux, les autonomes du Dordoni nous disent que « l’Antifascisme est une question très sérieuse » et que ça n’a rien à voir avec le fait de s’en prendre à un relais téléphonique, une structure qui répand ses nuisances et permet à cette société de bien fonctionner.

De toutes ces sommations au sérieux nous retenons le fond : pour ces politiciens de l’Autonomie, tour-à-tour No-TAV ou antifas, toutes les excuses sont bonnes pour se dissocier de l’action directe.

Notre solidarité va, bien entendu, aux trois compagnons sous le couperet de la justice, notre sympathie va à tous.tes les anonymes « non-sérieux.ses » qui allument des feux contre ce monde de domination, dont le fascisme n’est qu’une toute petite partie.

Cremona : attaque solidaire et dissociation

Les journaux locaux rapportent que dans la nuit du 19 au 20 août, un relais de téléphone mobile a été incendié en solidarité avec Emilio [1], un camarade grièvement blessé par des fascistes de Casapound, puis frappé par la répression suite à cet affrontement. Sur le bitume, devant le relais, le tag suivant a été laissé : « Vendetta pour Emilio ».

Les militants du CSA (Centre Social Occupé) Dordoni ont immédiatement pris leurs distances avec l’attaque, en déclarant : « Nous apprenons par les journaux locaux que près du relais de téléphonie mobile incendié via Castelverde est apparu le tag « Vendetta pour Emilio ». Nous ne sommes pas flics, nous ne pointons pas du doigt et nous ne tirons pas de conclusions rapides. Répétons, s’il en était encore besoin, que l’Antifascisme est une question très sérieuse qui mérite d’être affrontée sans atermoiements. L’incendie d’un relais de téléphones ne nous semble pas aller dans cette direction ».

Au petit matin du 20 juin, c’est la voiture de Gianluca Galli, responsable de Casapound pour la ville de Cremona, qui avait été incendiée et complètement détruite.

[Traduit de l’italien depuis Informa-Azione par Cette Semaine (légèrement revu).]

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Modene et Parme : répression

Au petit matin du 27 août, deux compagnons de Modene et un de Parme ont été perquisitionnés par les ROS [i] de Parme et ensuite placés aux arrestations domiciliaires. Ils sont accusés de l’incendie, en avril 2014, d’une habitation dans la région de Parme, où des proches de Casapound avaient organisé un événement appelé « The Revolution Party« .

Les chefs d’accusations sont « incendie, violation de domicile, port d’arme de guerre et port d’objets pouvant être utilisés comme armes ».

Ça nous intéresse pas de savoir qui l’a fait, mais le fait que des locaux fascistes partent en fumée ne peut que nous réjouir !

Liberté pour Andrea, Tommi et Pippo !
Liberté pour tous.tes !

Compagnon.ne.s solidaires.

[Traduit de l’italien par nos soins d’Informa-Azione.]

Repris de non-fides.fr

[Dortmund, Allemagne] La voiture d’un candidat fasciste part en fumée

Dans la nuit de mardi à mercredi 9 septembre, la voiture personnelle du candidat fasciste d’Eving* sascha rudloff a été incendiée à Dortmund.

La mercedes ‘classe A’ avec la plaque d’immatriculation ‘do sr 1312‘ qui était garée devant l’habitation du fasciste à l’adresse friesenstr. 25 a été incendiée hier soir. Nous vous trouvons tous et nous vous laissons jamais en paix! Attaquons les nazis!

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Traduit de l’allemand de chronik

NdT:

* Quartier au nord de la ville de Dortmund.

Würzburg, Bavière (Allemagne): « automate cassé ? Fraude ! »

Dans la nuit du 25 au 26 août à Würzburg, un automate à tickets de la société de transport de la ville ‘WVV’ a été entièrement détruit par les flammes. Le(s) saboteurs anonymes a/ont utilisé des allume-feux pour rendre hors-service la machine. Les dégâts à la station de tramway ‘Löwenbrücke’ s’élèvent à 30.000 euros. Dans le communiqué, c’est écrit: « Les prix des tickets augmentent régulièrement, avec ou sans machines endommagées. Les transports publics doivent être gratuits ». Des salutations sont adressées à celles/ceux qui ont saboté plusieurs automates à tickets à Leipzig.

Déjà le 20 mai dernier, un automate à tickets avait été saboté de la même manière à la gare-sud de la ville alors qu’une grève du personnel de la DB avait lieu au même moment. De plus, un appel à frauder les transports avait été inscrit à la bombe de peinture dans l’enceinte de la gare « Automate cassé? Fraude! ». Rebelote le 30 juillet, lorsque la machine est retrouvée le lendemain matin entièrement calcinée. Ces trois sabotages ont causé 90.000 euros de dégâts.

[Bâle, Suisse] Attaque incendiaire d’une infrastructure ferroviaire

incendieDans la nuit du 7 au 8 septembre, nous avons mis le feu au port du Rhin de Bâle, dans l’intention de saboter l’infrastructure ferroviaire.

Entre autre, cette même infrastructure est protégée par l’armée suisse pendant leur exercice d’entraînement de troupes CONEX15 mi-septembre. Les hommes en uniforme apprennent à protéger les intérêts suisses autant contre les rébellions de l’intérieur que contre les migrants de l’extérieur.

Nous sommes du côté (sic, NdT) des personnes expulsées et des pauvres. Nous attaquons avec joie les exploiteurs et leurs infrastructures.

Traduit de l’allemand de linksunten, 08/09/2015

[Canada] Attaques contre la police à Ottawa et à Montréal

Un homme fracasse des vitres du quartier général de la police d’Ottawa

Un homme âgé de 50 ans a été arrêté, vendredi soir, après qu’il eut brisé des vitres du quartier général de la police d’Ottawa.

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La police affirme qu’un individu a utilisé une barrière mobile pour fracasser deux fenêtres de la façade de l’édifice, qui est situé au 474, rue Elgin.

Le quinquagénaire a été mis en état d’arrestation sur place. Il pourrait faire face à des accusations de méfaits et de dommages aux biens.

Il devrait comparaître devant un juge samedi, à la suite de quoi il pourrait être accusé formellement.

Une enquête a été ouverte. Les motifs de cet acte demeurent pour le moment inconnus.

Le quartier général de la police d’Ottawa sera fermé au public jusqu’à 7 h, demain.

Leur presse – radio canada, 28/08/201 à 20h45

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Châteauguay, Montréal: un véhicule de police incendié devant le commissariat

Un criminel a mis le feu à une voiture de police

L’auto-patrouille a été brûlée devant le commissariat

autopatrouillemontrealUn criminel est allé jusqu’à mettre le feu dans une auto-patrouille juste devant le poste de police de Châteauguay la semaine dernière, ce qui inquiète des agents de plus en plus victimes de vandalisme.

« On est très concernés. Ce n’est pas le premier évènement qui arrive, mais on constate que c’est de plus en plus fréquent », lâche le président de la Fraternité des policiers de Châteauguay, François Lemay.

C’est toutefois l’acte de vandalisme le plus « extrême » qui s’est produit le lundi 13 juillet dernier. Quelqu’un a mis le feu à une voiture de patrouille sur le boulevard Maple, juste devant le commissariat. Le véhicule a été totalement détruit. Il s’agit d’un acte criminel selon l’enquête. Les policiers ont retrouvé un bidon d’essence sur place.

Plus violent

D’après le syndicaliste, cela fait des années que les agents subissent de telles agressions : « Il y a deux ans, quelqu’un est venu défoncer la porte de garage (du poste de police). On a eu des gens qui sont venus sauter sur les chars privés des policiers », se souvient-il.

La mairesse Nathalie Simon remarque aussi que ce phénomène s’aggrave : « On se rend compte qu’il y a des incidents plus violents (contre les policiers), et pas juste chez nous. Dans les manifestations, les gens sont plus démonstratifs », note-t-elle.

Mme Simon s’en inquiète. « Plus que l’auto, c’est le symbole qui est attaqué. »

Nouveau stationnement

François Lemay refuse cependant d’y voir des relations plus tendues avec les citoyens, notamment depuis novembre, date où les policiers ont commencé à porter des tenues de shérif pour protester contre la réforme des retraites. Pour lui, ces attaques ont plutôt pour origine un problème social.

« On voit plus d’incidents isolés avec des gens qui ont des problèmes psychologiques. C’est la société d’aujourd’hui qui veut ça. Il y a de la misère sociale », estime-t-il.

Il a hâte que le stationnement du commissariat soit réaménagé en novembre, car il est trop petit pour accueillir les auto-patrouilles et les voitures privées des policiers. Le projet doit renforcer la sécurité des lieux. M. Lemay espère aussi davantage d’espaces pour éviter de laisser les voitures de police dans la rue ou dans un stationnement voisin.

Leur presse – journal de montreal, 22/07/2015 à 06h24

Eiffage bâtit les prisons du XXIe siècle

Eiffage_logoAvec 69.000 salariés et un chiffre d’affaire de 14 milliards d’euros, le groupe Eiffage est un géant du BTP (le troisième en France, derrière Vinci et Bouygues) et comme tous les gros patrons du béton, ils trouvent en l’État un client privilégié. Bureaux (comme l’ensemble « Garance », dans le XXème, pour le Ministère de l’Intérieur), écoles, hôpitaux, ponts, autoroutes (dont Eiffage est aussi gérant), vidéosurveillance, fibre optique (8 contrats avec des communautés locales, pour 5200 km de fibre optique pour communications haut débit), lignes ferroviaires (ils participent au projet de ligne TGV Lyon-Turin)… et ils se sont bien entendu jetés sur les juteux marché du Grand Paris : pour commencer ils ont obtenu les travaux du prolongement de la ligne 14 du métro, de Saint-Lazare à la Porte de Clichy.

Eiffage construit aussi pas mal de taules, dont ensuite ils assurent l’exploitation et la maintenance dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé (touchant de gras loyers du Ministère de la Justice). Selon leur publicité il ne s’agit de rien de moins que « la prison du XXIe siècle […] ces prisons de nouvelle génération concilient sécurité maximale et qualité des conditions d’hébergement ».

Ils ont construit les taules de Maubeuge (finie en 1990), puis le lot comprenant celles de Roanne, Lyon-Corbas, Béziers et Nancy-Maxéville vers la fin des années 2000. Eiffage Construction Provence a construit entre 2005 et 2008 le quartier de semi-liberté et le centre pour peines aménagées de la Maison d’Arrêt d’Aix-Luynes. À Rodez, une MA de 100 places a été livrée en 2013, tandis qu’à Perpignan leurs pots-de-vin pour obtenir le marché pour la rénovation des miradors étaient trop visibles et Eiffage a dû payer une grosse amende. Les travaux de réhabilitation de Fleury-Mérogis sont en cours, tout comme le chantier de la prison de Marche-en-Famenne, en Belgique.

On doit aussi remercier Eiffage Construction pour les gendarmeries de Châteauroux (36) et de Mézidon (14), ainsi que deux autres gendarmeries dans le Calvados. Ce sont également eux qui ont construit le siège national de la gendarmerie (DGGN) à Issy-les-Moulineaux. Mais pour ne pas faire de préférences, ils ont construit aussi le commissariat de Hyères et celui de Draguignan et restructuré le Palais de justice de Strasbourg.

Une des entreprises du groupe Eiffage est Clemessy, spécialisée en ingénierie industrielle. Elle compte un département Nucléaire, qui est partie prenante de la filière électronucléaire française depuis ses début, c’est-à-dire la construction de la centrale de Fessenheim, en 1970. Moyennant un demi milliard d’euros, Clemessy devra fournir à EDF les groupes électrogènes d’urgence pour l’ensemble des réacteurs français (une mesure de sécurité décidée suite à l’accident de Fukushima – comme quoi on fait rentrer même les désastres dans la machine capitaliste). L’entreprise sœur de Clemessy, Eiffage Construction Métallique, participe elle aussi à l’industrie nucléaire, par exemple avec les travaux de l’EPR de Flamaville, des fournitures pour les centrales de Gravelines, Chooz et Cattenom, ou en vendant le « savoir-faire français » en Finlande ou en Chine aux côtés d’Areva.

Cela va sans dire qu’à force de construire des cages (ou autres merdes) Eiffage devient la cible d’une certaine rage – et comme une boîte de BTP ça a des véhicules un peu partout, parfois il suffit d’ouvrir ses yeux et la rage s’enflamme…

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Voici une petite liste des actes de rage qui ont visé Eiffage ces dernières années et dont on a pu avoir connaissance. Elle est peut-être incomplète, certaines choses nous ayant échappé, mais surtout nous espérons qu’elle se rallonge de plus en plus par le futur. Sauf indication contraire, ces différentes attaques ont toutes été clairement revendiquées comme visant l’implication d’Eiffage dans la construction de prisons.

• Début décembre 2012, Roanne (42) : une camionnette Eiffage est partie en fumée. Quelques jours après, des litres d’huile pour moteur ont été déversées en travers de la seule route qui mène au centre de détention.
• Octobre 2012, Paris et Montreuil : un camion Eiffage a ses pneus crevés, une voiture les pneus crevés et une vitre cassée (d’autres actions similaires sont menées ces jours-là, en solidarité avec la ZAD de Notre-Dames-des-Landes et contre ce monde).
• 15 avril 2013, Pontcharra-sur-Turdine (69) : quatre engins de chantier Eiffage sont incendiés, 500.000 euros de dégâts ; action non revendiquée.
• 12 mai 2013, Rennes : incendie d’un engin Eiffage. Action revendiquée contre la ligne LGV Paris-Rennes.
• 3 octobre 2013, Pantin (93) : incendie d’une camionnette Eiffage (et d’une voiture Vinci).
• 6 octobre 2013, Paris : incendie d’une camionnette Eiffage.
• 26 octobre 2013, Paris : un utilitaire d’Eiffage Energie brûle.
• 26 octobre 2013, Besançon : les vitres d’un bureau d’Eiffage Immobilier se font éclater à coups de pierres, tout comme un panneau JCDecaux ; le même soir, un engin du chantier du tram a son réservoir saboté. Actions revendiquées contre la gentrification.
• 4 mars 2014, Exincourt (25) : un incendie ravage un bâtiment de 800 m² appartenant à Eiffage et détruit des engins de chantier ; action non revendiquée.
• 14 septembre 2014, Paris : incendie d’une voiture Eiffage.
• 1er mars 2015, Montreuil (93) : incendie d’une camionnette Eiffage.
• 25 mai 2015, Besançon : destruction du réservoir d’une pelleteuse Eiffage, qui construit des logements de luxe et un centre commercial en centre-ville.
• 14 juin 2015, Paris : un utilitaire Eiffage part en fumée.

Publié dans ‘Lucioles’ n°23 (août 2015)

Le texte en anglais ici

[Besançon] Feu à une cellule du comico

Mise-à-jour, 01/09/2015:

Le jeune incendiaire est passé le lendemain en comparution immédiate devant le tribunal pour avoir incendié sa cellule en mettant le feu à une couverture. Pour cela, il risque 10 ans de prison depuis l’instauration de la récente loi anti-terroriste sous l’accusation « d’entreprise teroriste individuelle » (comme pour l’incendiaire de l’hôtel de ville de juin dernier comme le permet ).

A la barre du tribunal, il déclare sans sourciller: « Ils [Les flics] ne voulaient pas me donner mon assiette et ils m’avaient mal fouillé. J’avais un briquet et de la beuh, alors j’ai mis le feu ». Son avocat a demandé un délai pour préparer sa défense. Le proc’ l’a envoyé directement en détention préventive étant donné sa « dangerosité ». Le procès aura lieu le 23 décembre prochain.

Incendie au commissariat de Besançon

Un détenu aurait mis le feu à son matelas.

incendieBesançon. Ce dimanche aux alentours de 21 h, un incendie s’est déclaré dans une cellule de dégrisement au commissariat de Besançon. Un détenu aurait mis le feu à son matelas. Un dispositif de secours important a été déployé, d’une part pour venir à bout des flammes, et d’autre part pour prendre en charge les personnes incommodées par les fumées, dont l’auteur présumé des faits qui a été transporté à l’hôpital de Besançon.

Leur presse – l’est républicain.fr

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[…] Intoxiqué par les fumées, l’auteur présumé du sinistre a été pris en charge par les secours et transporté à l’hôpital de la ville. Les deux autres personnes en garde à vue ont également été évacuées.

Leur presse – plein air, 31/08/2015

[Birmingham, Angleterre] Ravage incendiaire de plusieurs voitures de luxe – 21 août 2015

Des voitures de luxe ont été détruites par les flammes vendredi 21 août peu après minuit dans un parc automobile d’une entreprise de location, ‘VIP Limousines’, d’Heath Mill Lane à Digbeth à Birmingham.

Parmi elles, une voiture de marque ‘Lamborghini’ à 330 000 livres dont ses pièces en fibre carbone ont entièrement fondu sous la chaleur des flammes et au moins deux ‘Rolls-Royce’ estimées à 260 000 et 150 000 livres chacunes.

Huit équipages de pompiers (40 pompiers au total) ont été nécessaires pour venir à bout de l’incendie qui, d’après les flics, est sans aucun doute volontaire. Le feu a été éteint peu avant 3h du matin. Mais le feu a eu le temps d’atteindre et de ravager plusieurs véhicules de luxe, qui étaient tous entreposés dans une salle d’environ 150 mètres carrés.

On ne sait pas le nombre de voitures détruites lors de cette attaque. Seules l’incendie des véhicules les plus luxueux ont été mentionnés dans l’article de presse.
Les flics ont lancé une enquête.

La société ‘VIP Limousines’ est réputée pour louer des limousines aux bourgeois à l’occasion de leurs festins et mariages.

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Traduit et reformulé de la presse anglaise, 21/08/2015

[Notre-Dame des Landes] Feu la voiture des bleus – 20 août 2015

Notre-Dame-des-Landes : un engin incendiaire détruit une voiture de gendarmerie

Même si les faits se sont déroulés hors de la zad, zone occupée par les anti-aéroport, ils sont spectaculaires, une voiture de gendarmerie qui accompagnait un huissier venu signifier une procédure d’expulsion à une famille qui ne payait pas son loyer a été détruite par un engin incendiaire

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Les gendarmes accompagnaient un huissier venu notifier une procédure d’expulsion au lieu dit l’Épine à Notre-Dame-des-Landes, à une famille qui ne payait plus son loyer. Une expulsion sans relation avec le projet de transfert de l’aéroport. Un groupe de 6 à 8 personnes sont arrivées en voiture, ont brisé les vitre de la voiture à coups de battes de baseball, puis y ont jeté un engin incendiaire de type fusée de détresse dans la fourgonnette des militaires qui a pris feu. Dans un deuxième temps un groupe d’une quinzaine d’individus masqués est revenue à la charge. Un gendarme a été touché par un tir d’arme à air comprimé de type paintball, et va devoir consulter un médecin.

La compagnie de gendarmerie de Châteaubriant a ouvert une enquête pour identifier et retrouver les suspects. Les enquêteurs privilégient, compte tenu de la proximité de la zad et des constations faites sur place, une possible action des anti-aéroport.

L’expulsion de la famille s’est poursuivie normalement, toutefois deux de ses membres ont été placées en garde à vue.

La réaction de Jacques Auxiette

Jacques Auxiette, président de la Région des Pays de la Loire, et du Syndicat Mixte aéroportuaire, réagit avec la plus grande véhémence à l’annonce de la destruction d’un véhicule de gendarmerie et de l’attaque des forces de l’ordre par des individus ce matin dans la zone géographique de Notre-Dame-des-Landes.

« Les forces de l’ordre attaquées ce matin étaient présentes sur le secteur dans le cadre d’une mission n’ayant aucun rapport avec le dossier de l’aéroport. Je fais part de ma solidarité totale à l’égard de l’ensemble des forces de l’ordre présentes sur le territoire, des habitants du territoire, des élus, partisans ou opposés au projet. Je suis complètement écœuré face à de tels agissements ! Je réitère mon souhait de voir l’état de droit rétabli. Sur notre territoire l’intimidation ne fonctionne pas ».

Il ajoute, « si l’évacuation complète de la ZAD devra intervenir au moment du démarrage des travaux, les agissements illégaux et les violences perpétrées par les plus radicaux doivent être réprimées sans plus attendre ».

Leur presse de l’ordre – france tv info, 20/08/2015