Archives par étiquette : la meilleure solidarité c’est l’attaque

[Prague] Incendie de deux véhicules de police en réponse à « l’opération Fénix » – 1er et 4 juillet 2015

Mercredi 1er juillet à Prague, une voiture de police garée à proximité de la station de métro ‘Srašnicka’ a été incendiée. Ce sabotage incendiaire a été mené en solidarité avec l’anarchiste Alešem Kočím, arrêté le 28 avril dernier puis emprisonné dans le cadre de l’opération ‘Fénix’ [1]. L’attaque a été revendiquée par la « cellule de salutation incendiaire – réseau des cellules révolutionaires (SRB) ».

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Dans les premières heures du samedi 4 juillet 2015, une voiture de police garée à l’extérieur du commissariat de ‘Praha-Bubny’ a été détruite par les flammes. Cette attaque « a été faite en réponse à la répression de la police et de l’Etat contre les anarchistes. [..] Avec le lancement de l’opération Fénix’, les flics ont déclaré la  guerre au mouvement anarchiste.[…] Ils veulent étouffer la résistance mais ils ajoutent seulement de l’essence au feu. ‘Cellule de coeur sauvage – SRB' ».

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Le 15 mai dernier, un véhicule de police avait également été détruit par le feu à Prague. Un communiqué revendiquait l’attaque en réponse à ce coup répressif d’Etat.

[Repris des traductions en anglais d’insurrectionnewsworldwide.blogspot.com.au]

Note:

policejni_agenti_portrety-a0357[1] Récemment, on a appris que deux flics, « Petr » et « Robert », se sont infiltrés dans le milieu anarchiste, ce qui a par la suite déclenché l’opération répressive contre les anarchistes dénommée ‘Fénix’. Ils avaient pris part à la planification d’une attaque incendiaire contre un train militaire (qui n’avait finalement pas eu lieu).

Par ailleurs, on apprend que cette vague répressive se poursuit: lundi 29 juin, le tribunal du 6ème district a ordonné le placement en détention du compagnon I (d’origine russe). Il est accusé dans une autre affaire de répression de « l’extrémisme d’ultra-gauche ». Il a été emmené vendredi 26 juin et inculpé deux jours plus tard. Selon la police, I. aurait participé à « l’attaque » aux cocktails molotov de la maison du ministre de la défense de la République tchèque le 8 juin dernier.

Plus d’info en anglais sur antifenix.noblogs.org

[Mexique] Harcèlement policier envers des compagnon-nes de la Croix Noire Anarchiste

Au cours des dernières années, nous avons vu l’escalade de la répression s’intensifier à l’encontre du mouvement libertaire et anarchiste par les stratégies utilisées ici à Mexico: en fixant des cautions très élevées et en appliquant le même paquet d’accusations, toujours aggravées, sans donner trop d’importance à la situation spécifique, mais plutôt à ce que l’Etat dicte. Persécution et désignations médiatiques comme éléments fondamentaux des coups montés: noter les noms des groupes (existants ou non) de gens, des lieux, établir des relations qui n’existent pas vraiment, comparer chacun et tout le monde d’un point de vue vertical, en essayant d’établir un leadership, montrer en effet une profonde ignorance et/ou un profond mépris pour les idées anarchistes qui ont rien à voir avec cette logique hiérarchique.

D’autre part, il y a l’intention du gouvernement fédéral de qualifier l’anarchisme ou la « conduite anarchiste » sous la classification juridique de terrorisme, d’appliquer de lourdes accusations et d’opérer avec des paramètres de sécurité maximale pour les retirer plus tard avec l’argument qu’il n’y a pas de preuves suffisantes tout en laissant la menace ouverteque « les enquêtes continuent ». Des enquêtes absurdes, remplies de références arbitraires aux groupes et individus de différents milieux.

Tout ceci va de pair avec la surveillance policière et la surveillance de certains individus dans la tentative de les intimider, aussi bien que des provocations à l’encontre de certains espaces autonomes.

Encadrés par cette stratégie, et aussi comme beaucoup d’autres compagnons, groupes et collectifs, le nom de la Croix Noire Anarchiste de Mexico est ressorti des notes, des « investigations » et déclarations de politiciens et de policiers.

Nous considérons qu’il est important de rendre public que, durant les dernières semaines, des individus qui semblent faire partie du service « investigation » de la police de la ville de Mexico se sont montrés à l’extérieur de certaines de nos maisons et lieux de travail, menaçant nos voisins et nos membres de familles et arguant qu’ils effectuent un travail de sécurité et de surveillance.

Au-delà d’appeler à mettre fin à cete persécution, nous faisons ce rapport public comme un appel à se réveiller: nous savons que la répression est intrinsèque à l’Etat que nous avons déclaré comme notre ennemi. Nous savons que ses prisons et sa police sont à la base de son pouvoir et de sa domination. Et nous savons que notre travail autour de la pensée anti-carcérale, de soutien et d’accompagnement des compagnons incarcérés est en contradiction directe avec ce pouvoir et cette domination.

Mais nous savons aussi que la solidarité entre anarchistes n’est pas seulement des mots sur le papier !

Dans ce contexte, nous demandons aux individus, collectifs et groupes d’affinité et aux compagnons avec qui nous avons travaillé ces dernières années d’être attentifs et de continuer à fournir la même solidarité que nous avons reçu jusqu’à présent.

A bas les murs des prisons !

Liberté pour tous !

Traduit de l’espagnol/anglais de contrainfo, 16 juin 2015

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Indianapolis, USA: action de solidarité devant le consulat mexicain

Le 3 juillet 2015, il y a eu une manifestation de solidarité contre la répression à Mexico, organisée à l’extérieur du consulat mexicain à Indianapolis. Un tract a été distribué.

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Dans ce tract sont mentionnés entre autre:

[Publication] Séditions n°3 – Eté 2015

Le troisième numéro de ‘Séditions’ de cet été vient de sortir.

Un rapide aperçu des sujets qui y sont abordés:

  • Flics porcs assassins ! A Laxou comme ailleurs, pour en finir avec l’illusion citoyenne « vérité et justice »
  • Rubrique ‘A l’assaut du vieux monde’: brèves d’agitation
  • Rubrique ‘En Bref’:
  1. Besak sous les uniformes
  2. Les flics s’invitent à la faculté de lettres
  3. La police municipale armée de taser
  4. Des Rroms expulsés à la suite de l’incendie de leur squat
Télécharger le n°3

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[Reçu par mail]

[Santiago, Chili] Attaques explosives de banques en solidarité avec les prisonniers anarchistes

Communiqué de revendication de l’attaque à l’explosif contre une agence de la banque BCI dans le quartier de ‘La Cisterna’ et de l’attaque incendiaire sur une agence de la BancoEstado dans le centre-ville de Santiago.

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Alors qu’un calme apparent règne dans le territoire et une ambiance festive remplit les rues suite au cirque de football qui aliène ceux qui succombent volontairement à la stagnation, nous avons décidé de faire un petit geste destructeur de façon à montrer notre solidarité avec les compagnon-nes en prison. Nous ne sommes pas indifférent-e-s au transfert capricieux de Tamara Sol au Centro de Orientación femenina, nous n’oublions pas non plus les conditions carcérales des compagnon-nes Juan flores, Nataly Casanova, Enrique Guzmán, Javier Pino, Natalia Collado, Monica Caballero et  Francisco Solar. Nous n’oublions pas les prisonniers subversifs de longue peine et les prisonniers politiques (sic!) mapuches.

Le mercredi 24 juin à 00h30, nous avons fait sauter l’agence bancaire de la BCI située près de l’arrêt de bus 22 de ‘Gran Avenida’, détruisant la majeure partie des distributeurs automatiques de billets. Nous revendiquons aussi l’attaque incendiaire du 13 juin qui a brûlé les distributeurs d’une agence de la BancoEstado au carrefour de la Matta Avenida et Chiloe.

Que les flammes et le vacarme atteignent vos cellules !

Mauricio Morales, Sebastian Oversluij: present !

Prisonnières et prisonniers de guerre dans les rues !

Solidarité – Complot – Attaque !

Groupes autonomes de combat

[Barcelone] Emeute solidaire avec les anarchistes persécutés par l’Etat – 13 juin 2015

Une manifestation « anti-répression » a réuni près de 500 personnes ce samedi 13 juin 2015 [1] à Barcelone: sous le slogan « s’ils nous attaquent pour nos luttes, répondons par la lutte », elle était appelée en solidarité avec les compagnons incarcérés et persécutés à la suite des opérations ‘Piñata’ (deux d’entre eux sont toujours incarcérés, trois autres sont sortis sous contrôle judficiaire) et ‘Pandora’ et plus globalement contre la répression envers les squats, ainsi que celles et ceux qui luttent contre l’Etat et cette société [2].

Dans la manif, on pouvait lire sur deux banderoles: « Ni baïllonné-es ni domestiqué-es, continuons de lutter ! » et « La répression nous aime isolé-es, la solidarité nous rend forts » tout en entendant résonnés dans les rues les cris de « Liberté ! Liberté ! ». 

Présents en grand nombre, les agents de la police anti-émeute des Mossos d’Esquadra ont voulu contrôlé et fiché les participant-es au niveau de la plaza de Sants. La réponse à ce coup répressif a été immédiate dans les rues du quartier de Sants et de l’Eixample: plus d’une vingtaine de manifestant-es ont détruit les vitres d’agences bancaires et immobilières, de commerces (dont un salon de beauté), d’un abribus, de trois concessionnaires automobiles (dont ceux de ‘Peugeot’ et ‘Ford’, où il y a eu un départ de feu). Des (A) cerclés et plusieurs slogans ont été tagués sur les façades des commerces.

Les flics des Mossos d’Esquadra ont réussi à scinder le cortège en deux groupes et dissous la marche par une charge.

Six personnes ont été interpellées pour « dégradations de mobilier urbain ». Après avoir passé la nuit au commissariat, elles comparaîtront devant le tribunal lundi matin. La police catalane a annoncé qu’elle continuait l’enquête et que de nouvelles arrestations n’étaient pas à exclure dans les prochains jours.

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Deux appels à la manif

Deux appels à la manif

[Reformulé de la presse espagnole, 14/06/2015]

NdT:

[1] journée internationale de solidarité avec les compagnon-nes persécuté-e-s par l’Etat espagnol.

Des banderoles ont été suspendues à Athènes en Grèce et à Melbourne en Australie:

"Opération Piñata 2015: ni coupables ni innocents, simplement anarchistes"

« Opération Piñata 2015: ni coupables ni innocents, simplement anarchistes »

"13 juin: journée internationale de solidarité avec les anarchistes persécutés en Espagne"

« 13 juin: journée internationale de solidarité avec les anarchistes persécutés en Espagne »

[2] Contre la loi dite du « baillon » (interdiction de manifester), contre les condamnations qui ont plu sur les têtes de manifestant-es « anti-austérité », etc…

 

[Bruxelles] Rassemblement solidaire dimanche 14 juin à la suite de perquiz’ aux domiciles de compagnon.nes et au local de lutte contre la maxi-prison « le passage »

Perquisitions « anti-terroristes » aux domiciles de compagnon.e.s et au local de lutte contre la maxi-prison « le passage »

prisonsareforburningCe mercredi 10 juin 2015 un peu avant 6h du matin, différentes équipes de l’anti-terrorisme ont perquisitionné 4 domiciles où habitent des compagnon.e.s ainsi que le local de lutte contre la maxi-prison « le passage ». Ces perquisitions ont été effectuées dans le cadre d’une opération nommée « cavale ».

6 compagnon.e.s ont été embarqué.e.s aux bureaux de la police fédérale, puis relâché.e.s autour de 13h après avoir été auditionnées…
Auditions auxquelles personne n’avait rien à dire.

Au-delà de l’informatique et des téléphones, l’attention des flics a spécialement été portée sur tout ce qui était propagande (revues, journaux, affiches,…) qui était épluchée et souvent emmenée.

Pour ce qu’on en sait pour le moment, ces arrestations font suite à une enquête ouverte en 2013 pour « incitation à commettre des actes terroristes » et « participation à une organisation terroriste ».
Cette enquête est dirigée par le juge d’instruction De Coster.

Toujours en lutte contre la prison et le monde qui va avec.

La Lime

[Publié sur indymedia Bruxelles, 10 juin 2015]

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Dimanche 14/6 – Rassemblement solidaire avec la lutte contre la maxi prison et tous ceux et celles qui se battent contre le pouvour

RASSEMBLEMENT SOLIDAIRE

DIMANCHE 14 JUIN A 13H
METRO CLEMENCEAU (Anderlecht)

Solidaires avec la lutte contre la maxi-prison et tous ceux et celles qui se battent contre le pouvoir

Parce que le combat contre la construction d’une maxi prison dans cette ville qui court vers toujours plus de contrôle et de répression, est une lutte auto-organisée et autonome. Elle sort du cadre légal imposé pour s’attaquer directement à ceux qui veulent la construire et à leur logique. Par la parole et l’action directe, par le sabotage et la manif sauvage, à beaucoup et à quelques uns, de jour comme de nuit.

Parce qu’on soit à l’office des étrangers, dans les bureaux de l’ONEM, à l’école, au boulot, en taule ou psychiatrisé, il est assez clair que nos vies nous sont volées et que le conflit est inévitable si nous désirons reprendre nos vies en main.

Parce que si la police antiterroriste a fait des perquisitions dans quatre maisons de compagnonnes et au Passage, point de coordination dans la lutte contre la maxi prison ce mercredi dernier, c’est pour semer la peur et freiner ces combats – mais il est hors de question que nous retournions à la maison : nous ne baisserons pas les bras.

Parce que la meilleure défense c’est l’attaque, face à la volonté du pouvoir de faire de la ville une prison à ciel ouvert, c’est en semant le trouble dans leurs moyens de nous contrôler que nous continuerons d’agir.

Parce que face aux horreurs du pouvoir, aux massacres qu’il commet, à l’exploitation sur laquelle il repose et à l’enfermement auquel il condamne toujours plus de gens, affirmons la joie de lutter librement, la fierté des idées qui s’opposent à leur monde et la solidarité entre ceux et celles qui chérissent toujours le rêve d’un monde débarrassé du pouvoir.

(PS : Journaliste ? Politicien ? Reste chez toi !)

L'affiche à choper au format PDF

L’affiche et le texte sous forme de flyer à choper au format PDF

[Publié sur indymedia Bruxelles, 12 juin 2015]

[Espagne] 3 des 5 compagnons incarcérés de l’opération Piñata sortent de prison sous contrôle judiciaire

solidaridadMadrid. (EFE), 1er juin 2015.- L’Audiencia Nacional a remis en liberté trois membres supposés des Groupes Anarchistes Coordonnés (GAC) arrêtés en avril dernier au cours de l’opération Piñata*, arguant que le juge Eloy Velasco n’avait pas suffisamment motivé l’envoi en prison pour délits d’appartenance à une organisation terroriste.

Javier García Castro, Enrique Balaguer Pérez et Jorge Linares Izquierdo avaient fait appel de cette mesure. Leur remise en liberté se fonde sur le « manque de caractère concret des indices » (vu notamment l’aspect générique des degrés d’implication dont ils sont accusés) et sur le fait qu’il n’y a pas de risque sérieux de fuite vu leurs attaches familiales et salariales en Espagne.

Par ailleurs les juges affirment que les liens ne sont pas établis (prouvés) entre les GAC et la Fédération Anarchiste Informelle (FAI), considérée comme terroriste par la l’Union Européenne.

Les trois anarchistes sont néanmoins placés sous contrôle judiciaire avec obligation de pointer [tous les 15 jours], retrait du passeport et interdiction de sortir du pays**.

[Dépêche de presse traduite de l’espagnol par Brèves du désordre]

NdBdD:
*Qui a conduit le 1er avril 2015 à 15 mises en examen (10 à Madrid, 3 à Barcelone et 2 à Palencia) pour « association terroriste » à caractère « anarchiste insurrectionaliste », dont cinq (et maintenant deux) incarcérations préventives. Ces cinq compagnons avaient commencés à être transférés le 18 mai dans différentes prisons loin de Madrid (dont Enrique il y a quelques jours à peine de Madrid à Villena (Alicante)).
** On remarquera avec joie que contrairement aux sept compagnons de Catalogne de l’Opération Pandora relâchés contre le paiement d’une caution de 3000 euros par tête fin janvier 2015, aucun racket étatique de ce type n’a été imposé à ces trois-là.


Pour l’opération Piñata, il reste donc deux compagnons dedans, auxquels on peut écrire :

PAUL JARA ZEVALLOS
Centro Penitenciario Madrid VII, Estremera
Carretera M-241, Km. 5750
28595 – Estremera
(Madrid)

JAVIER GRIJALBO ADÁN
Centro Penitenciario Zaragoza
Autovía A-23, Km. 328
50800 – Zuera
(Zaragoza)

[Iquique, Chili] Deux compagnonnes arrêtées pour l’attaque incendiaire de l’intendance – 28 avril 2015

iquiqueeeeeeeeeeDans la matinée du 28 avril 2015, des encapuchadxs ont lancé quatre cocktails molotov contre les bureaux de l’intendance de Tarapaca* à Iquique.

Selon la police, un chauffeur de taxi qui a pu observer ce qui est arrivé et qui a décidé de poursuivre les auteurs présumés a ensuite appelé la police pour leur dire comment ils étaient habillés et par quelles rues ils avaient fui.

Rapidement, les forces répressives réussissent à arrêter Camila de Pompeya Sanhueza Olivares (21 ans) et une autre compagnonne de 17 ans. Les deux compagnonnes sont poursuivies par la loi des armes et explosifs.

La compagnonne Camila reste en prison préventive, alors que la compagnonne mineure est placée en arrestation domiciliaire pour un délai de 60 jours pendant la durée de l’enquête.

Après les arrestations, des membres de l’OS-9 ont mené une série de perquisitions sans écarter un quelconque lien avec l’attaque incendiaire antérieure d’un commissariat de police**.

Solidarité avec les compagnonnes détenues !

Depuis Publicacion Refractario, 8 mayo 2015

NdT:

*Chaque région chilienne (au nombre de 15 au total) est gouvernée par un intendant. La ville d’Iquique possède donc le siège du pouvoir régional.

** L’attaque incendiaire du comico s’est déroulée fin mars 2015 dans cette même ville du nord du pays (région de Tarapacá). Une revendication de cette attaque aux cocktails molotov, en « solidarité active avec Nataly Casanova, Juan flores Riquelme, Marcelo Villarroel, Freddy Fuentevilla, Juan Aliste, Mónica Caballero, Tamara Sol Farias, Francisco Solar ».a été publiée sur Ediciones Aukan et traduite par Camotazo.

[Chili] Actualisation sur la répression envers les compagnon-nes anarchistes et grève de la faim de Juan, Nataly et Guillermo

Chili: les anarchistes Juan Flores, Nataly Casanova et Guillermo Duran se déclarent en grève de la faim

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Les compagnons anarchistes Juan, Nataly et Guillermo ont été arrêté-es à Santiago le 18 septembre 2015.

Juan est maintenu en détention provisoire dans la prison de Santiago 1, accusé d’être impliqué dans deux attentats à la bombe qui ont eu lieu le 13 juillet et le 8 septembre 2014, et ont été revendiqués par la Conspiration des Cellules de Feu (Chili); il est aussi inculpé de participation à une attaque coordonnée contre deux commissariats de police le 11 août 2014 qui a été revendiquée par CIV (Conspiration internationale de la vengeance).

Nataly est maintenue en détention provisoire à la prison de San Miguel, accusée d’avoir participé à l’attentat à la bombe le 13 juillet et possession d’explosifs.

Guillermo est en arrestation domiciliaire totale, accusé de possession d’explosifs en lien avec la même affaire.

Le 1er avril 2015, les trois compagnon-nes ont sorti leur première lettre ouverte dans laquelle ils embrassent l’appel aux journées de solidarité avec les prisonniers de la guerre sociale au Chili (entre le 10 et le 20 avril), qui ont été lancées par les prisonniers rebelles Tamara Sol Farías Vergara, Alejandro Astorga Valdés, Carlos Gutierrez Quiduleo, Juan Aliste Vega, Freddy Fuentevilla Saa, Hans Niemeyer Salinas, Marcelo Villarroel Sepúlveda, Alfredo Moreno Canales, et également soutenues par les compagnon-nes récemment placé-es en détention préventive Natalia Collado et Javier Pino (les lettres en espagnol de Natalia Collado et Javier Pino, NdT).

Le 6 avril 2015, Enrique Guzmán – un ami proche et compagnon de Juan, Nataly et Guillermo – a été arrêté et quelques jours plus tard envoyé en détention provisoire [cf les deux textes ci-dessous, NdT], accusé d’avoir participé à l’attaque coordonnée contre deux postes de police (mentionnée ci-dessus). Dans le même temps, les flics ont harcelé plusieurs de leurs soutiens, allant jusqu’à (littéralement) enlever un autre compagnon au milieu d’une rue.

Le 15 avril, Juan, Nataly et Guillermo ont annoncé dans une lettre qu’ils se mettaient en grève de la faim [initiée le 14/04/2015, NdT], exigeant :

  • la libération immédiate du compagnon Enrique Guzman ;
  • la fin des agressions et sanctions disciplinaires envers les prisonniers en lutte ;
  • le transfert immédiat de la compagnonne Nataly Casanova du régime d’isolement à une aile « ordinaire » de la prison [Elle fait face actuellement à l’isolement pour son attitude insoumise et rebelle en prison: voir ici, NdT];
  • la fin du harcèlement des gens qui manifestent la solidarité avec les compagnon-nes incarcéré-es ;
  • la fin des poursuites fondées sur l’ADN ;

Lire les trois lettres des compagnon-nes annonçant leur grève de la faim en anglais

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[Publication] Recueil sur la lutte contre les prisons de type C en Grèce

Si la nouvelle loi sur les prisons de type C est une nouvelle offensive dégueulasse de ce monde carcéral contre l’irréductible esprit de révolte qu’aucune loi ni répression ne pourra jamais étouffer, elle n’est pas plus que cela. Sur le modèle des Quartiers de Haute Sécurité en France ou du régime FIES en Espagne, elle n’est qu’une pierre ajoutée à l’édifice de la lutte des autorités contre les prisonniers de la guerre sociale. Tout particulièrement dans un contexte comme celui de la Grèce, où la lutte armée et la proposition de l’attaque diffuse, permanente et décentralisée, obtiennent l’appui d’un mouvement large et l’approbation tacite de plusieurs parties de la population. Il s’agit aussi pour l’État grec d’une partie de son offensive contre le mouvement révolutionnaire et la révolte diffuse qui l’agite depuis les débuts de leur « crise » et un certain mois de décembre 2008. Ce qui nous intéresse ici n’est donc pas l’énième loi scélérate du pouvoir, mais le souffle de rage qu’elle a provoqué, qu’elle provoque encore et qu’elle provoquera probablement jusqu’à la destruction de son idée même.

Recueil de textes et communiqués a propos de la lutte contre les prisons de type C en Grèce – 68 pages – février-avril 2015.

Sommaire :

• Quelques chiffres p.3
• Carte des prisons grecques p.4
• Introduction p.5
• Quelques slogans entendus dans les rues de Grèce : p.13
• Contre les prisons de haute sécurité p.14
• Intervention dans la prison de Korydallos p.18
• Jusqu’à la destruction de la dernière prison… p.20
• Contre les prisons de type C p.22
• Communiqué des prisonniers de la taule de Koridallos p.25
• Première déclaration des détenus de type C p.26
• Deuxième déclaration des détenus de type C p.28
• Refus de remonter en cellule au bouclage à Koridallos p.29
• Troisième déclaration des détenus de type C p.30
• Grèves de la faim dans les prisons grecques p.31
• Déclaration de début de grève de la faim du DAK p.34
• Manif solidaire à Athènes p.39
• Déclaration du DAK p.40
• Les membres de la CCF mettent fin à leur grève de la faim p.43
• Appel international du DAK p.44
• Chronologie non exhaustive de luttes entre les murs p.47
• Chronologie récente à l’extérieur p.57
• Annexe : Pour en finir avec le Prisonnier Politique p.63

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Télécharger / lire la brochure

Pour plus d’informations et d’actualité en français sur la lutte contre les prisons de Type C et le mouvement anarchiste en Grèce, on pourra suivre en particulier les sites Non Fides et Contrainfo. On pourra également lire un texte dans le dernier numéro d’Avalanche.

Ravages Editions, 8 avril 2015