Ces derniers temps, les expulsions se sont multipliées à Marseille, et une personne a été incarcérée aux Baumettes lors de l’une d’elles..
Ces derniers jours, un bureau de vente immobilière Vinci, situé boulevard de la Corderie, a eu toutes ses vitres éclatées. Vinci participe notamment à la construction de plusieurs prisons, et a construit récemment le mur anti-migrants et une partie du camp de containers à Calais, en plus de participer à la destruction d’une partie de la « jungle ».
Le cabinet d’architectes Tangram (rue Virgile Marron) a lui aussi reçu une visite hostile: des tags « ni gentrification, ni pacification » et « connards » ont été écrits sur la porte, tandis que la façade et les vitres ont été souillées à l’huile de vidange. Tangram Architectes est entre autres choses impliqué sur le chantier de construction d’un hôtel de luxe entre la Canebière et Noailles, projet qui vise selon divers responsables à « nettoyer et pacifier le quartier »…
Ceux qui veulent nous encager ont des noms et des adresses: pourrissons-les !
[Publié sur indymedia nantes, 9 novembre 2016]



En solidarité avec toutes les personnes qui luttent en prison ou dans les rues, nous avons incendié cette nuit [3 octobre 2016, NdT] une voiture du constructeur de prisons ‘SPIE’. Nous relions directement notre action avec
Le prétexte affiché par l’État serait de mettre un terme à la vétusté de cette vieille taule, et de créer des « conditions d’enfermement plus dignes » pour les détenu-es. Derrière le langage humanitaire, le véritable objectif de cette restructuration est clairement de pouvoir enfermer plus de monde, et de manière plus sécurisée (renforcer l’isolement des détenu-es, limiter les contacts entre elles-eux, empêcher les solidarités, les mutineries et les évasions).