Un jour après que Monica et Francisco comparaissent devant l’Audiencia Nacional [1], il y a eu une vague de perquisitions. La scène est presque identique aux opérations précédentes, Pandora et Piñata : à 7h du matin un dispositif policer disproportionné bloque une rue et fait irruption dans un athénée, dans ce cas l’Athénée libertaire de Sants, puis dans un appartement du même quartier, ainsi qu’à Gracia, à plusieurs endroits à Sant Andreu, à deux endroits à Manresa et finalement au Centre Social La Revoltosa dans le quartier du Clot, et un appartement de plus dans ce quartier.
Il y aurait 10 perquisitions en cours et 9 arrestations.
La solidarité n’a pas tardé à se déclencher, surtout avec l’Athénée de Sants, et peu de temps après l’irruption des flics, il y avait plusieurs personnes autour du lieu. La rue principale du quartier a été coupée par des personnes solidaires envers ceux/celles arrêté-e-s et en réponse à cette nouvelle chasse aux sorcières.
On remarque assez ironiquement que cela a lieu le jour suivant des déclarations au parlement catalan qui parlaient de se séparer de l’État espagnol. On voit clairement qu’ils ne parlaient pas de se séparer de l’Audiencia Nacional en tout cas.
Selon toute vraisemblance, ces arrestations seraient la continuité des opérations Pandora et Piñata dont la cible sont les GAC (Groupes Anarchistes Coordonnées).
[Traduit de l’espagnol d’alasbarricadas par non-fides.]
NdNF
[1] Tribunal espagnol spécialisé pour les affaires importantes et crimes graves, par exemple relevant de la loi antiterroriste. Il siège à Madrid. NdT
Un article complet sur cette énième vague répressive est consultable sur cette semaine. Avec une critique générale de la collaboration avec l’ennemi dont font preuve des solidaires libertaires lors des manifestations qui ont suivi.
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Espagne : Prolongation de la prison préventive pour Mónica et Francisco
Le mardi 27 octobre, Mónica et Francisco devaient passer de nouveau devant l’Audiencia Nacional pour savoir si celle-ci décidait de prolonger la prison préventive ou de les libérer en attente du procès. Et la décision a été de prolonger leur enfermement.
Le mardi 27 octobre, Mónica et Francisco devaient passer de nouveau devant l’Audiencia Nacional [1] pour savoir si celle-ci décidait de prolonger la prison préventive ou de les libérer en attente du procès. Et la décision a été de prolonger leur enfermement.
Bien que dans la législation espagnole le temps maximum de prison préventive est de deux ans, l’État a la possibilité de le prolonger (en s’appuyant sur des raisons de cas exceptionnels) de deux ans de plus, et c’est ce qui a été fait.
Il y a deux ans, le 13 novembre 2013, Mónica et Francisco ont été arrêté-e-s avec trois personnes, pour qui l’affaire a été classée. Mónica et Francisco sont quant à eux en attente d’un jugement, accusés d’appartenance à une organisation terroriste, de destruction et de conspiration.
Le même jour de cette décision de l’Audiencia Nacional il y a eu 9 arrestations dans le cadre d’un nouveau coup répressif contre des anarchistes à Barcelone et Manresa.
Face à cela il faut encaisser les coups et aller de l’avant, en montrant aux compagnons qu’ils ne sont pas seuls et au pouvoir qu’il ne réussira pas à stopper notre solidarité.
Ils peuvent nous enfermer, mais pas nous stopper.
Liberté pour les anarchistes prisonniers !
Solidarité avec les personnes arrêtées !
Nous voulons nos compagnons avec nous tout de suite !
[Traduit de l’espagnol de Contrainfo par non-fides.fr]
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Mónica and Francisco pretrial detention extending.
On Tuesday 27 he held the view where it was decided if they extended the remand Monica and Francisco or put them released pending trial. It has left the resolution, and has extended them.
Although the Spanish legislation provides for two years as the maximum time a person can remain in pretrial detention, the State has the possibility to lengthen (arguing some sort of exception in the case) for two years, and has done .
Two years ago, on 13 November 2013 they were arrested along with three others, to which the case has filed them. Monica and Francisco are awaiting trial on charges of belonging to a terrorist organization and conspiracy havoc.
The same day you leave this resolution detain 9 people in a new blow to anarchism in Barcelona and Manresa ten records in houses and premises.
And in this we just have to roll with the punches and keep going, showing them they are not alone and that our solidarity will not get slow.
THEY CAN ARREST US, BUT NOT STOP US!
FREEDOM ANARCHIST PRISONERS!
SOLIDARITY WITH ARRESTED!
WE WANT OUR PARTNERS IN THE STREET NOW!
[Received by mail]

Samedi 10 octobre vers 20h00 à Hambourg, entre 20 et 40 individus masqués ont attaqué la cour d’appel et le tribunal correctionnel de la Sievekingsplatz. Une quarantaine de vitres de la cour d’appel ont été défoncées et une large partie de la façade a été souillée de peinture rouge et noire. Au moins trois fenêtres du tribunal ont été détruites par des jets de pots de peinture. A la suite de cette attaque-éclair, les flics ont mis la main sur 51 pierres et récipient en verre remplis de peinture. Il y en aurait pour plusieurs dizaines de milliers d’euros de dégâts.




Dans la nuit du 31 août 2015, l’agence du promoteur immobilier ‘CJA’ située à Southville a reçu des parpaings et toutes ses vitres sont tombées. Le symbole international du squat a été tagué à la bombe sur leur mur. L’attaque a été revendiquée sur le site 
Contre les banques et leurs collabos, un Crédit Agricole a vu la totalité de ses vitrines voler en éclats à coups de masse, et un gros étron a été dessiné sur le mur. Un autre Crédit Agricole a vu ses DAB recouverts de peinture, et chaque jour de nouveaux tags apparaissaient, «Niktout», un énorme «Dévalisez-moi» et autres inscriptions anarchistes. Une dizaine de DAB du centre-ville ont également été repeints la veille du feastival, ce qui a compliqué l’orgie consommatrice qui se préparait à partir du lendemain. Au moins un autre DAB a été éclaté par un projectile. Un LCL a été maculé d’inscriptions hostiles à la police, «Nik la police», «Sortez vos fourches», «Je vous emmerde».
Jeudi 13 août à 5h30, le collectif anti-autoritaire ‘Bumzen’ a été perquisitionné par un gang de la section anti-criminelle de la police. Les flics étaient suivis d’une armée de flics surarmés qui ont menotté toutes les personnes présentes dans le bâtiment à ce moment-là. Le prétexte donné était qu’ils recherchaient des participants à une manif émeutière de ‘Reclaim the streets’ qui avaient eu lieu le week-end précédent. Cependant, il est évident pour nous que ceci a été une opération politiquement motivée contre l’infrastructure du mouvement radical.

