A propos de frontières, de forteresses et de liberté
Le concept de frontière signifie généralement une séparation géographique délimitant un territoire étatique ou municipal par rapport à un autre. Parfois, ces zones sont délimitées à travers des « obstacles » naturels comme des rivières ou des montagnes, et dans d’autres occasions elles sont tracées à la règle de manière coloniale. Mais dans tous les cas, les frontières déterminent un territoire dominé et administré autoritairement et devant être protégé et défendu contre l’extérieur. Ainsi, la sécurisation des frontières avec des systèmes (murs, grilles, etc.) et du personnel (police, armée, etc.) de protection ne date pas des « derniers » mouvements migratoires déclenchés par la catastrophe planétaire. De la même manière, les guerres menées pour des conflits frontaliers et des visées de pouvoir territoriales font partie des horreurs trop connues de toute domination.
A l’intérieur même de toute frontière, d’autres méthodes de contrôle et de domination des humains rentrent en jeu, en apparence moins directement agressives, mais cela ne change rien au but permanent de maintien et de développement des rapports de pouvoir existants dans le cadre de la construction nationale.

En passant par la place des fêtes (19ème arrdt),
Suite à l’arrestation d’un compagnon à Montreuil et à sa mise en examen dans l’affaire de la voiture de flics cramée le 18 mai 2016 au quai de Valmy, apéro dînatoire en mode auberge espagnole aux Condos, 43 rue de Stalingrad à Montreuil, jeudi 23 février à 18H.
Je tenais un peu à partager quelques gestes de complicité avec les révoltés d’ici et d’ailleurs, que ce soit les
[NdCNA : cette lettre a été écrite le 1er janvier, mais est arrivée avec un grand retard, à cause de la censure]