Archives de catégorie : Contre le contrôle, la surveillance & leur sécurité

[Allemagne] Pas de paix pour les fascistes, ni pour ce monde de merde – Octobre / Novembre 2015

[Dans un contexte d’augmentation des actes racistes et d’attaques contre les migrants un peu partout en Allemagne, de nombreux actes de sabotage et d’attaques ont également visé les infrastructures, les repaires, les biens des fascistes, qui entretiennent aux côtés des démocrates ce climat nauséabond. Parfois, ils ont même récolté des coups lorsque l’occasion se présentait. Les partis plus institutionnels comme la CDU, ainsi que la police, n’ont pas été épargnés eux aussi par ces multiples actes vengeurs et de rage. Cette petite liste nous réchauffe le cœur, en ces temps où les fascistes se montrent de plus en plus dans les rues. Elle pousse à réfléchir sur la façon d’agir ici en France contre ces crapules, leur mettre des bâtons dans les roues. Certains diront que le contexte n’est pas le même entre les deux pays, mais ce sont souvent les mêmes qui en profitent pour discréditer/se dissocier et cracher sur l’action directe anarchiste lorsque ça se passe sous leurs fenêtres, tout en l’applaudissant quand ça se déroule dans des pays plus exotiques (« où ils ont connu le fascisme il n’y a pas longtemps, eux ! »). Donc « l’acta non verba » ne se rapporte pas à un produit vidéo, mais bel et bien à une réalité sociale qu’il s’agit de combattre ici et maintenant, par la plume et par la pratique.]

Une traduction de l’article est disponible en anglais sur Rabble

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[Berlin et Leipzig] Nouvelles attaques contre l’AfD….

Dans la nuit de jeudi à vendredi 6 novembre à Berlin, le local des politiciens de l’AfD a perdu ses vitres et s’est fait boucher ses serrures. Cette attaque a été un avertissement pour la manif des fachos prévue le week-end suivant.

Samedi 7 novembre à Leipzig, quate personnes masquées ont fait une irruption de quelques secondes à un stand de l’AfD. Elles ont détruits tout le matériel et lancé en direction des membres du parti « sales porcs nazis ». Elles ont toutes pris la fuite sans qu’aucune personne ne soit interpellée.

[Berlin] Une voiture de sécurité ‘WISAG’ en feu

Dans la nuit du 4 au 5 novembre, une voiture de la société ‘Wisag’ a été incendiée à Wedding. ‘Wisag’ est un prestataire de services, connue pour son rôle dans la sécurité notamment: que ce soit pour les porcs de la sécurité de la BVG (entreprise de transports berlinoise) ou dans les aéroports. « Dans une période où chaque nuit ont lieu des attaques racistes, il ne s’agit pas seulement de combattre les structures néo-nazies, mais aussi de désigner et attaquer les profiteurs du racisme institutionnalisé, que ce soit lors des expulsions de migrants ou lors de contrôles de tickets ». Le communiqué de l’attaque ici.

[Berlin] Peinture contre le local des nationalistes

Berlin, nuit du 31 octobre au 1er novembre 2015 – Les locaux des nationalistes ‘Pro-Deutschland’ à Marzahn-Hellersdorf ont été recouverts de peinture pendant la nuit. Ceci constitue une « réponse nécessaire à ceux qui sèment et répandent la haine envers les réfugiés, ainsi qu’envers tous ceux qui ne sont pas « allemands ». ‘Pro Deutschland’, AfD, PEGIDA, comme les partis en place CDU et SPD utilisent l’atmosphère actuelle pour appliquer leur politique de mépris à la logique capitaliste. Pierre par pierre, morceau par morceau. On reviendra. Personne n’est illégale »

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[Magdebourg] La « manif pour tous » touchée au porte-feuille

Magdebourg – 1er novembre 2015. Dans la nuit, un minibus de l’entreprise de construction d’échafaudage ‘Bever’ a été livré aux flammes. Cette société appartient à la famille « von beverfoerde », dont la membre la plus connue est la baronne Edwig von beverfoerde : elle est la principale organisatrice du mouvement de masse réactionnaire et homophobe de « la manif pour tous ». Avec le mouvement anti-migrants PEGIDA, la « manif pour tous » s’illustre de plus en plus dans les rues partout en Allemagne : après des tentatives de s’implanter qui ont plus ou moins échouées à Hannovre et à Münich, il semble que le mouvement ait réussi à faire son nid à Stuttgart. D’après les flics, les dommages de ce sabotage s’élèvent à plus de 80.000 euros.

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[D’après la presse allemande et le communiqué qui revendique le sabotage]

[Berlin] Les racistes de l’AfD ne sont pas les bienvenus à Kreuzberg !

Berlin – 31 octobre 2015. A 16h, le parti populiste et raciste ‘Alternative pour l’Allemagne’ prévoyait de tenir un stand devant la Roten Rathaus (mairie rouge) à Kreuzberg afin de diffuser leurs tracts racistes et anti-migrants. Des antiracistes ont fait irruption sur la place et ont détruit leur stand de propagande nauséabonde. Le communiqué de l’action finit par « Gardez les yeux ouverts et attaquez-les ! Pas de place pour l’AfD ! »

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[Leipzig] Le local de la CDU prend l’air !

Leipzig – Dans la nuit du 30 au 31 octobre, l’agence des députés de la CDU Thomas Feist et Andreas Nowak a été attaqué. Chacune des vitres du local ont été brisées, laissant apparaître de gros trous. Ca donne un bon bol d’air contre la politique !

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[Traduit de la presse]

[Berlin] Un repaire de fascistes se fait péter ses vitres

Berlin, 29 octobre 2015 – Au cours de la nuit, le « Stumpfe Ecke » au Naugarder Str.15 a été attaqué avec des pierres. Le samedi 17 janvier 2015, ce bar avait accueilli les néonazis du réseau raciste « HoGeSa » (« hooligans contre les salafistes »). Ces derniers avait bénéficié de la protection policière et de la bienveillance du patron du bar.

[Kiel] Le parti raciste de l’AfD attaqué en marge d’une contre-manif antifa

Kiel, 29 octobre 2015 – En vue de la marche raciste du 31 octobre à Hambourg appelée par l’AfD, le bureau du parti de l’AfD a perdu plusieurs vitres au cours de la nuit. Un appel à perturber cette marche a été appelée par les antifas d’Hambourg.

[Dresde] Les fachos rentrent à pied…

Dresde, 26 octobre 2015 – Vers 19h30, trois voitures appartenant à des participants à la marche de Pegida ont été incendiées (une Audi, une VW et une Opel). Celles-ci étaient garées Marienbrücke, à proximité du rassemblement des racistes. Quatre véhicules garés à proximité ont aussi été endommagés. Les flics penchent une fois de plus pour des incendies volontaires. Une attaque similaire avait eu lieu la semaine précédente, visant également des véhicules de participants aux marches de PEGIDA.

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[Traduit de la presse]

[Berlin] La députée européenne raciste perd sa voiture de fonction

Berlin, nuit du 25 au 26 octobre 2015 – La voiture de luxe de l’euro-députée de l’AfD Beatrix von Storch a été incendiée. D’après les flics, l’attaque incendiaire s’est déroulée vers 2h30 Swinemünder Straße à Mitte. Deux autres véhicules garés à côté ont été endommagés par les flammes. Les enquêteurs privilégient la piste volontaire de militants « d’extrême-gauche ». Depuis 2014, cette politicarde raciste de 44 ans siège au parlement européen.

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[D’après la presse policière]

[Leipzig] Flics caillassés !

Leipzig, 24 octobre 2015 – Cinq voitures de police ont été endommagées à la suite de caillassages alors qu’elle était présente pour assurer la protection de la manif nationaliste « Offensive pour l’Allemagne ».

[Stralsund] Pendant que les fascistes manifestent…

Stralsund, 23 octobre 2015 – Tandis que les néonazis et fascistes répondaient à un appel du “MV Patrioten” à manifester contre les migrants, dix de leurs véhicules qui étaient garés sur un parking de supermarché ont été incendiés dans la soirée. Bien que 400 personnes aient participé à cette manif raciste, « cela montre une fois de plus que les actions antifascistes sont réalisables, efficaces et nécessaires ! Nous sommes reconnaissants et nous nous réjouissons énormément de l’action réussie ! »

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[Berlin] Les collabos des néonazis ne restent pas impnis

Berlin, 22 octobre 2015 – Le bistro « Au Hérisson », situé à l’angle de la Gürtelstrasse et Scharnweberstr, s’est fait péter toutes ses vitres. Ce bistro est connu pour accepter régulièrement des néonazis. Pendant la lutte des réfugiés de l’an passé à l’hôtel de la Gürtelstraße, les patron du bar et ses acolytes fascistes ont mené des attaques depuis le bar à l’encontre des participants aux rassemblements de soutien aux migrants. Une petite vengeance dans un contexte d’incendies de foyers de migrants et d’agressions racistes à travers le pays.

 

[Halle] Attaques contre l’AfD

Halle, 21 octobre 2015 – La manif en soirée de l’AfD ne s’est pas passée sans encombres. Vers 20h30, un militant de l’AfD a été agressé et a reçu des œufs Wilhelm-Külz-Straße. Vers 19h20 dans la Salzgrafenstraße, des inconnus ont endommagé une voiture d’un militant du parti raciste. A ce moment-là, des fachos ont aussi été frappés. Par ailleurs, une camionnette de l’AfD, qui transportait du matériel (sono, mégaphone, etc…), s’est fait détruire ses rétros et plusieurs vitres. Pour chacune de ces attaques, les flics ont lancé une enquête.

[Traduit de la presse allemande]

[Göttingen] Le leader des jeunes de l’AfD se mange des coups

Göttingen, 21 octobre 2015 – Le chef des jeunes de l’AfD, Lars Steinke, s’est fait frapper vers 22h15 alors qu’il se baladait Groner Straße : il a reçu des coups à la nuque et à l’arrière du crâne. Les assaillants lui ont dit : « Lars Steinke, si tu te montres encore une fois sur le campus, tu sais ce qu’il t’en coûte ! »

[Traduit de la presse]

[Cologne] Logements de fascistes attaqués

Dans la nuit de mardi 20 octobre, plusieurs néonazis (au moins 3) ont reçu de la visite à coups de pierres et de peinture. Des tags pointant leurs sales activités ont été inscrits sur place.

[Berlin] Un lieu de festivités néonazies livré aux flammes

Berlin, 19 octobre 2015 – Au cours de la nuit, le ‘Metal-Club’ a été visé par un incendie volontaire. ‘Blackland’ est un bar de rock-métal à Ernst-Thälmann Park qui voudrait se présenter comme un lieu apolitique. Hors, c’est loin d’être le cas : il a une longue histoire d’organisation de concerts nazis.

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[Dresde] Y’a quelqu’un pour ramener la vermine fasciste ?

Dresde/Heidenau, 19 octobre 2015 – Des fachos de Heidenau qui étaient en voyage à Dresde pour manifester leur haine des migrants ont eu une mauvaise surprise lorsqu’ils sont retournés à leurs véhicules pour repartir. En effet, trois véhicules (deux voitures et un minibus) leur appartenant avaient été incendiés durant leur absence. 10 racistes sont restés bloqués sur place : dans un poste facebook du groupe, ils implorent leurs petits camarades de les ramener.

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[Rennes] Un an après : des pneus crevés pour l’armée

Une modeste contribution.

Il y a un an, lors d’une manifestation contre le projet de barrage de Sivens, l’armée tuait une personne parmi les opposants.

La veille, un centre de recrutement de l’armée (CIRFA) ouvrait ses portes à rennes. Monde cynique.

A l’heure où l’Etat nous impose ses militaires armés dans les rues, renforce le contrôle et la répression aux frontières, envoie ses troupes à travers le monde et s’apprête à une intervention d’envergure sur la zad de notre dame des landes, on comprend bien à quoi sont destinées ces campagnes de recrutement: trouver de la main d’oeuvre pour défendre ses intérêts et maintenir l’ordre.

Crever les pneus et engluer les serrures des véhicules stationnés sur le parking du CIRFA (2 rue de la mabilais) était donc la moindre des choses.

L’armée te tend la main… et reste à portée de main.

[Publié sur indymedia nantes, 28 octobre 2015]

[Mulhouse] Attaques contre la croix-rouge, rouage de la machine à trier et à expulser les sans-papiers

Dans la nuit de lundi à mardi 27 octobre 2015 à Mulhouse, trois véhicules d’un collabo de la machine à trier et à expulser les sans-papiers ont été incendiés alors qu’ils stationnaient sur un parking ouvert rue d’Illzach : une ambulance, un véhicule de logistique et la voiture d’un bénévole. Tous appartenaient à la Croix-Rouge. La chaleur et la fumée ont également rendu inutilisable le matériel qui a pu être extrait des véhicules (mannequins, brancards, sacs de formation…).

L’incendie fait suite à de précédents actes de vandalisme puisque déjà dans la nuit de samedi à dimanche, les mêmes véhicules avaient subi des dégradations : vitres brisées, fils du neiman arrachés, pansements volés… Une première plainte a été déposée lundi matin au commissariat de Mulhouse. Quelques jours plus tôt encore, le pneu d’une des voitures de la Croix-Rouge avait été retrouvé crevé.

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[Reformulé depuis la presse]

[Berne] Attaque de trois commissariats – 21 octobre 2015

Dans la nuit du mercredi 21 octobre, trois postes de police de Berne ont été vandalisés. Celui de Köniz s’est fait défoncer ses vitres et celui de Bümpliz a été entièrement tagué. Au Nordring, trois véhicules personnels de flics ont pris feu, mais ont malheureusement été éteints assez vite par eux.
Malheureusement, car ces laquais peuvent aussi être attaqués et atteints dans leur vie privée. […]

[Traduit par cette semlaine de l’allemand de Dissonanz n°13 (Zurich) 28 octobre 2015]

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Dans la nuit du 20 au 21 octobre 2015, nous avons attaqué les postes de police et/ou ses voitures à Bümpliz, Köniz et à Lorrainequartier.

Nous avons attaqué la police parce qu’elle défendra toujours les intérêts des puissants. Bien que les flics ne soient que des marionnettes, c’est la police en personne, autrement dit les policiers et policières, qui sont en place et protègent l’ordre. Ils protégeront toujours les riches et leurs propriétés, ils poursuivront et enfermeront toujours les personnes sans-papiers, ils essaieront de nous empêcher de lutter pour nos rêves et de vivre comme nous le voulons. Avec toute la violence dont ils ont besoin pour cela.

Nous en avons assez que les personnes basanées soient chassées dans les trains, à la gare de Berne et devant les écoles, que les flics pénètrent dans les maisons et les vies des gens, les humilient, que des manifestations soient attaquées et empêchées par la police, que la résistance contre l’existant soit exposée à leur répression.

Nous en avons assez de nous soumettre, de nous discipliner nous-mêmes à la violence d’Etat. C’est pourquoi nous attaquons, ici et maintenant et constamment, et nous espérons que vous participerez. Il y a beaucoup de cibles, de moyens et de chemins qu’il s’agit d’explorer.

Traduit de aus dem Herzen der Festung, 23/10/2015

[Münich, Allemagne] Un véhicule de l’armée incendié – 19 octobre 2015

Dans la nuit de dimanche à lundi 19 octobre 2015, un véhicule de l’armée a été incendié à Münich. Garé Diakon-Kerolt-Weg au carrefour de l’Ottobrunner Staße, l’Opel Vivaro qui était clairement reconnaissable comme véhicule civil de l’armée, a été réduite à l’état d’épave. Les dégâts s’élèvent à 30.000 euros. Les flics privilégient la piste volontaire. Elle a lancé une enquête.

Traduit et résumé de l’allemand de chronik

[Suisse] Retour sur l’agitation antimilitariste lors de ‘Conex15’

A l’occasion de l’exercice militaire Conex15, qui s’est déroulé à Bâle du 16 au 25 septembre 2015, différentes initiatives ont été lancées en Suisse contre le militarisme, et notamment contre ses nouveaux scénarios opérationnels, tels que « crise économique », « organisations criminelles »,« flux de réfugiés », auxquels se préparent les militaires.

Une série de discussions a eu lieu du 10 au 13 septembre, ayant notamment pour thèmes : les perspectives anarchistes contre le militarisme, l’antiterrorisme, Rheinhattan et le port comme plaques tournantes d’idéologies et de marchandises, contre-insurrection et stratégies de pacification urbaine, les infrastructures critiques et tout ce qui a à voir avec la génétique, le régime de migration suisse.

Outre la publication en Allemand de la brochure « Contre la guerre, contre la paix », de nombreux articles sur ces sujets sont aussi parus dans le journal anarchiste de Zurich, Dissonanz.

En voici quelques-uns :


Aux soldats

Nous reproduisons ici le texte d’une affiche apparue dans les rues de Bâle et affichée dans les vitrines de divers locaux, afin de dire en toutes lettres aux 5000 soldats venus là pour l’exercice militaire « Conex15 » ce qu’on pense d’eux.

«  Aux soldats

Vous êtes ici pour exercer la militarisation de la société ;
Vous êtes là pour exercer la défense d’infrastructures d’un ordre qui vise exclusivement à l’exploitation la plus efficace de la population ;
Vous êtes là pour exercer le refoulement aux frontières de migrants qui fuient les guerres et la misère que la Suisse a participé à créer ;
Vous êtes là pour exercer la surveillance des personnes et l’écrasement d’aspirations à un bouleversement social et à la liberté ;
Vous êtes là pour protéger les intérêts des puissants et, tôt ou tard, diriger vos armes contre nous ;
Vous n’êtes pas bienvenus ici ! »

[Traduit de l’allemand de Dissonanz (Zurich) n°11, 30 septembre 2015, p.1]


Emeute contre un exercice de l’armée

Le vendredi 18 septembre 2015, une manifestation sauvage a eu lieu à Bâle sous le slogan « No Border, no Nation, No Conex ». En effet, au cours de la semaine suivante l’armée suisse réquisitionnait des parties entières du Nord-ouest de la Suisse afin de mener son exercice de troupes Conex15.

Environ 400 personnes ont marché à travers la ville en direction de Bässlergut, en même temps prison et centre de rétention qui, d’ici 2019, doit être encore énormément agrandi avec un bâtiment supplémentaire. Un seul flic à moto régulait la circulation sur tout le chemin – jusqu’à la taule. Arrivée là, la manif s’est fait recevoir par une soixantaine de flics anti-émeute, empêchant l’accès à la prison, ce qui est inhérent à leur fonction. Les confrontations qui ont suivi, avec tout se qui se trouvait sur place, ont été accompagnées par les cris de joie des détenus et c’est presque par miracle que les barreaux aient résisté aux objets utilisés pour les frapper et jetés de l’intérieur.

Après une demi-heure environ, la manif est partie vers le port, une des principales infrastructures critiques de l’Etat. Elle n’était à nouveau accompagnée que par ce seul motard de la police qui n’a cessé de se faire chasser. Sur le chemin du retour des douzaines de vitres de la BAZ (journal de Bâle), de ISS (qui participe à l’exploitation de prisons dans toute l’Europe), du poste de douane sont tombées. Un véhicule de ISS est aussi parti en flammes.

Parvenue au port, la manif a fini par se dissoudre. Une soirée vraiment réussie ! Cependant, que se serait-il passé, si les flics devant la prison avaient vraiment été chassés et que la possibilité s’était ouverte de prendre la taule d’assaut, de la détruire et de libérer les prisonniers ? Aurions-nous été prêt-es ? Avons-nous vraiment de telles perspectives en tête ?

[Traduit de l’allemand de Dissonanz (Zurich) n°11, 30 septembre 2015, p.2]


Antimilitarisme pratique

Le mois de septembre touche chaudement à sa fin, et pas à cause des températures estivales. La semaine dernière, à Hinwil (Zurich), neuf véhicules de l’armée sont partis en flammes et ont complètement cramé. 14 autres ont malheureusement pu être « sauvés » des flammes. Les flics partent l’hypothèse d’un incendie volontaire. Peu importe que ce soit le cas ou pas. Car la base logistique touchée est l’une des plus grandes de Suisse et un emplacement important pour garder divers engins de mort comme des chars etc.

Le même week-end, c’est une voiture de police qui a brûlé et a été totalement détruite à Walliser Visp, devant la mairie. Peu de temps auparavant, elle avait été déjà endommagée par des tags. Maintenant, elle n’est plus seulement stigmatisée, elle a disparu et, dans une commune qui compte à peine 7500 habitants, cela a certainement un effet sur la sécurité.

Pour toutes celles et ceux qui considèrent l’armée comme un fondement de la domination, comme un instrument mortel qui a toujours été utilisé contre tout soulèvement subversif et pour toutes celles et ceux qui reconnaissent la police comme défenseur des riches et de leur propriété, ces feux peuvent être une source d’inspiration pour l’abolition autodéterminée de ces organes répressifs de l’Etat.

[Traduit de l’allemand de Dissonanz (Zurich) n°11, 30 septembre 2015, p.2]


Le mythe de la nation

Le nouveau nationalisme n’est pas qu’une tendance de droite, mais est plutôt le fait d’une inflexion politique générale volontaire. Face à la menace de turbulences économiques, il a pour objectif de masquer les contradictions sociales. C’est ainsi que vont de pair le militarisme et un contrôle social accru.

Pour maintenir sa domination et que ses sujets restent unis, tout Etat a besoin d’une légitimation supérieure. Avant, c’était le droit divin des princes et monarques, les lois et ordonnances étant supposées être l’expression de la volonté divine. Aujourd’hui, c’est la sacro-sainte démocratie avec des députés et parlementaires censés incarner la volonté commune du peuple. Mais ce « peuple » est tout aussi abstrait que ce « dieu ». Cette entité créée artificiellement est placée au-dessus des individus pour recouvrir les contradictions de classes et les rapports d’exploitation réels. A l’instar de la religion de Dieu, le mythe de la Nation a besoin pour se construire de ses légendes et de ses prêtres.
C’est dans ce sens qu’il faut comprendre les fadaises organisées ici au cours des derniers mois autour des batailles de Morgarten et Marignan*. Pour un Etat qui n’est finalement unifié ni au niveau linguistique, ni culturellement et pas plus par la religion (ce qui a été effectué sous la contrainte dans d’autres Etats), ces points de référence « historiques » reconstruits sont fondamentaux. Et ce n’est pas par hasard si ces ré-exhumations ont lieu en ce moment. Sur fond d’une « communauté européenne » en lente décomposition, les politiques de tous pays s’escriment à remettre en scène légendes et valeurs nationales. Et ce de toutes parts, pas seulement du côté de la droite. En effet, il s’agit plutôt d’une inflexion politique consciente face à la situation économique qui se dessine.

L’évolution économique

On pourrait remarquer que cet essor du nationalisme semble en contradiction avec l’évolution économique liée à l’introduction poussée des technologies télématiques [informatique et communication] dans les processus de production, et qui tend vers une mise en réseau toujours plus large et sans frontières.
Pourtant, cette complexité croissante implique aussi une imprévisibilité croissante. Les valeurs fortes qui veillaient jadis à la cohésion sociale se sont décomposées au cours des dernières décennies pour se transformer en une mentalité molle et flexible, favorisée en tant que telle par une économie qui repose sur l’adaptation la plus rapide possible. Cette décomposition mentale a certes eu pour résultat une relative pacification sociale, mais elle a aussi mené à un consensus actif restreint (manifeste par exemple dans la crise de la politique représentative). A l’avenir, face à la menace de turbulences économiques et au démantèlement progressif des garanties sociales comme cela se produit un peu partout, ce manque de consensus pourrait même finir par devenir dangereux pour l’Etat.
D’un côté, le nationalisme renaissant s’exprime ainsi à travers des demandes de protectionnisme économique, qui se traduirait par plus de protections du marché national contre les insécurités d’une économie globalisée – ce que l’imbrication même des processus de production actuels rend toutefois parfaitement illusoire. D’autre part, ce nationalisme se traduit également sous forme de mesures politiques destinées à contrecarrer une éventuelle aggravation des oppositions sociales, et à renforcer l’image du bateau où pauvres et riches, exploiteurs et exploités, sont supposés se retrouver ensemble.
Une fois de plus, la peur latente de l’inconnu, de l’autre, de l’étranger est mobilisée pour renforcer l’unité intérieure face à l’ennemi extérieur, pour jouer les exploités de différentes origines les uns contre les autres, pour renforcer le contrôle social et la normalisation et pour justifier une législation plus dure ainsi que toute répression.
Quiconque saute dans ce train nationaliste profite soit des rapports d’exploitation, soit se fait la marionnette de sa propre oppression.

Militarisation

La montée du nationalisme s’est toujours accompagnée d’une militarisation croissante. Il n’en va pas autrement aujourd’hui, alors que nous pouvons constater partout dans le monde les tendances à l’expansion de l’armement [des Etats]. L’industrie de guerre suisse n’a jamais été aussi florissante depuis la deuxième guerre mondiale. Mais sur le sol helvétique même, un rôle intérieur plus important doit aussi être attribué à l’armée. Comme dans tous les autres pays européens, cette mobilisation s’accroît dans le sens de la future maîtrise de « désordres intérieurs ». En témoignent les restructurations du secteur militaire (avec par exemple la coopération croissante avec la police et d’autres organisations civiles) ou encore les exercices de grande ampleur tels que « Conex15 », au cours duquel, du 16 au 25 septembre 2015 à Bâle et dans le nord-ouest de la Suisse, 5000 soldats doivent s’entraîner au scénario d’un « effondrement économique de l’Europe » ; c’est-à-dire au maintien du statu quo à travers la violence de l’armée.
Comment cette tendance va-t-elle se développer ? Cela reste ouvert. La guerre est certainement un moyen auquel les dominants auront toujours plus recours à l’avenir, dès lors qu’il s’agira de maintenir une position privilégiée qu’ils considéreront menacée par des évolutions extérieures ou intérieures. Mais cette guerre n’aura certainement plus les caractéristiques d’un temps révolu depuis longtemps. La montée du militarisme, étayée plus ou moins consciemment par le cérémonial national, trouvera sa réalisation moins dans des guerres ouvertes entre Etats qu’à l’intérieur même de la société.

La question essentielle ne sera alors pas de quel côté de la frontière nous nous trouvons, mais de quel côté de la barricade.

* Ndt : Le 15 novembre 1315, 1 500 confédérés suisses repoussèrent les 4 000 à 8 000 soldats du duc Léopold Ier d’Autriche à Morgarten, au sud de Zurich.
Les 13 et 14 septembre 1515 à Marignan, près de Milan (Italie), 20 000 mercenaires suisses qui défendaient le duché de Milan furent massacrés de justesse par les 30 000 soldats du roi de France François Ier et ses alliés vénitiens dans une boucherie sans nom.
L’Etat suisse a célébré en Italie sur le champ de bataille même les 500 ans de Marignan et ses 12 000 hommes tués, en présence de la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga et de l’ex-conseiller fédéral d’extrême-droite Christoph Blocher. Un truc nationaliste identique est prévu pour les 700 ans de la bataille de Morgarten. Ces deux dates représentent depuis le XIXe siècle les symboles de « la défense de la liberté suisse face à l’étranger », ce qui dans un contexte comme celui d’aujourd’hui…

[Traduit de l’allemand de Dissonanz (Zurich) n°7, 5 août 2015, p.1]

Traductions de cette semaine

[Romilly-s/-Seine, 10] Nique l’armée …

Le char de Romilly vandalisé près du monument aux morts

Le char de Romilly a été vandalisé pendant le week-end.

Le monde des anciens combattants est sous le choc. Le char Romilly, le premier char à entrer dans Paris au soir du 24 août 1944, a été vandalisé pendant le week-end. Une dégradation commise à huit jours de la Toussaint et à dix-huit jours de la commémoration du 11 Novembre.

Un acte malveillant alors que Romilly traverse actuellement une période de turbulence. Apparemment, la vidéosurveillance mise en place ne produit aucun effet sur le vandalisme qui participe au sentiment d’insécurité des Romillons.

Rappelons que, la semaine passée, ce sont deux voitures qui ont été incendiées dans le quartier Langevin. La première sur le parking près du collège, la seconde, avenue Raspail.

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Leur presse – l’est éclair, 26/10/2015 à 12h02

[Paris] 112 heures de GAV et 6 semaines de préventive pour deux compagnon-ne-s [mise-à-jour]

Compagnonne écrouée à Fleury, mise à jour et contact

Compagnonne écrouée à Fleury

Mise à jour et contact

Hier, mercredi 21 octobre, s’est tenue une audience de demande de mise en liberté pour la compagnonne incarcerée à Fleury pour outrage, rebellion, et refus d’empreintes depuis le 15 octobre. Extraite de sa geôle pour l’occasion (pour passer devant le juge pas pour gambader dans la bruyère il s’entend) la compagnonne a acceuilli avec sourire la présence de nombreuses personnes solidaires. Les flics, assez nombreux, se sont également montrés visibles.
La cour a rejeté sa demande

Pour lui écrire :

CHAPUIS Lucile
n° d’écrou : 423606S
Maison d’arrêt des Femmes de Fleury-Mérogis
7 avenue des peupliers
91705 Sainte Genieviève des bois CEDEX

[Publié sur indymedia nantes, 22/10/2015]

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[Paris] 112 heures de GAV et 6 semaines de préventive pour deux compagnon-ne-s

Dimanche 12 octobre 2015, à Bagnolet, deux compagno·ne·s se font alpaguer par une voiture de keufs sérigraphiée sans que l’on ne sache les raisons qu’ils se sont imaginés. Sur-excités, les flics ne supportant pas qu’on puisse les ignorer, tentent un contrôle d’identité. Pas de résignation, les flics utilisent la force et les emmènent au commissariat, passage à Bobigny devant l’OPJ de nuit puis retour à Bagnolet. Garde à vue sous le prétexte d’outrage et rébellion.

Après 48 heures de garde à vue, transfert vers le dépôt du TGI de Boboch’. L’équipe de transport de keufs va intimider et mettre leurs menaces a exécution. Dans la voiture quand ils sont plus nombreux, planqués, que les copin·e·s sont menottées et la flicaille armée, les insultes pleuvent, la copine est étranglée avec la ceinture, des coups sont portés. Les flics arriveront a gratter quelques jours d’ITT, et les copin·e·s entreront au dépôt après 4h à l’hôpital avec blessure au nez, contusions à la pelle et 8 points de sutures sur le crâne.

Après 20 heures de dépôt, comparution immédiate. Levez-vous ! Tenez-vous droit ! Ne vous tenez pas la main. La juge, avachie qu’elle était, monopolise la parole, raconte sa vie, évoquant son passé de sale prof. Personne n’est intéressé, les compagnon·ne·s cherchent à en placer une. Elle n’accepte pas qu’on ose parler sans demander la parole, ou qu’ielles refusent de répondre à ses questions intrusives. «Heureusement que tout le monde n’est pas comme vous» , assène la juge, marquant ainsi les difficultés que lui pose le refus de collaborer des compagno·ne·s. Au cours de l’audience, qui n’a pas porté sur le fond mais sur les conditions du report*, la juge reconnaît que le dossier est vide, mais désire tout de même punir. La lecture des chefs d’inculpation montre la mauvaise fois des flics ; les compagnon·ne·es ne sauraient comparer le boulot des putes au sale boulot de flic. Doutant de l’identité des accusé·e·s, l’un refusant de donner son nom, l’autre n’ayant pas de papiers d’identité, et sous prétexte de non-réponse à ses questions la juge refuse de regarder les garanties de représentation, balaie les certificats médicaux et renvoie l’affaire au 25 novembre, envoyant en détention préventive à Fleury l’une des accusé·e·s. L’autre, «X», suite à un vice de procédure (les vingt heures maximales censées séparer la fin de la garde à vue et la présentation devant un magistrat), est libéré par la juge, qui expliquera que «cela montre que la justice est juste». En vrai, les flics en ont décidé autrement et dans un moment de pagaille dans la salle d’audience, les personnes présentes apprennent par les accusé·e·s que les flics vont ré-arrêter le copain à sa sortie. La juge décide d’évacuer une partie de la salle, qui se fait entendre en protestant contre la justice, la juge et les flics. Ça n’a donc pas manqué, à peine passé le portail les flics kidnappent «X» une nouvelle fois, rebelote 48 heures de GAV au commissariat de Bagnolet.

Dehors, il est très difficile d’avoir des informations sur le gardé à vue, (qui malgré ses demandes de voir un avocat n’y aura pas accès) et, après un tour infructueux des commissariats du 93, un rassemblement est appelé le soir-même devant le commissariat de Bagnolet, où les deux copin·e·s avaient été emmené·e·s initialement. Une flopée de flics l’attendait, ils déboulent gazeuse à la main et contrôlent les 20 personnes présentes sous prétexte de vigipirate à quelque mètres du commissariat. Le sale commissaire vient annoncer au groupe que «X» est bien en garde à vue au comico et que si l’on veut s’en plaindre, il y a des formulaires. Le rassemblement aura permis d’avoir une info «officielle», et les flics ont été bien forcés de constater que «X» n’était pas isolé. Le lendemain, à 16 heures, un autre rassemblement est organisé. Encore une fois, le dispositif policier est ostensiblement disproportionné, civils, renseignements, équipe d’intervention font face à une dizaine de personnes solidaires. Le commissaire de jour dira que «X» va être déféré dans la soirée et passer en comparution immédiate le lendemain. En réalité, il sera juste emmené au commissariat des Lilas pour la nuit, où il croisera les flics, soi-disant blessé·e·s, se pavanant toujours dans leurs dégueulasses fonctions, les keufs craignant du bordel à Bagnolet.

Le lendemain, à 13 heures au tribunal, ni les renseignements généraux, ni les flics du tribunal, ni le procureur, ni la greffière, ni les avocats ne veulent dire où se trouve le copain. Grâce à quelques indiscrétions, on apprend qu’il ne sera pas jugé aujourd’hui, et qu’il pourrait sortir avec une convocation dans l’après midi. La quarantaine de personnes solidaires se rend au commissariat de Bagnolet, d’où «X» sortira après 112 heures aux mains des flics avec deux convocations «sous X» pour deux procès. Le premier pour outrage, résistance violente et refus de se soumettre à des relevés signalétiques, le 25 novembre, à la même audience que la copine, alors même qu’il en a été sorti pour vice de procédure, et un second, pour avoir commis des violences sur trois dépositaires de la force publique, le 25 janvier 2016.

Les flics et la justice essaient de briser les individus qui n’acceptent pas leur autorité, qui sabotent leur travail en refusant de donner les informations qui permettent a cette machine de fonctionner.

Parce que chaque contrôle est une intrusion insupportable, que chaque jugement est inique, nombreuses sont celles et ceux qui se rebellent au quotidien contre la police et la justice. Pour se montrer solidaire, diffusons ces histoires, organisons-nous pour briser l’isolement que la répression appelle, sabotons les rouages de la machine judiciaire et policière et attaquons tout ce qui rend possible le contrôle, la prison, la répression et son monde.

Liberté pour toutes et tous !

* La juge a le choix de libérer les accusé·e·s avant leur procès, de les placer sous contrôle judiciaire, ou de les placer en détention préventive

Email Email de contact: 12octobre_AT_riseup.net

[Publié sur indymedia nantes, 17 octobre 2015]

[Rennes] Tag sur la prison pour femmes

Dans la nuit du lundi 19 octobre, le mur d’enceinte de la prison des femmes de Rennes a été taggué à l’extincteur rempli de peinture: « LIBERTÉ »

Cette prison est la plus grande d’europe à enfermer des femmes.

Sur l’une des principales artères de la ville, au coeur de ce quartier en plein réamménagement pour accueillir toujours plus de riches et de puissants, ce cri de LIBERTÉ fait sens autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ces murs.

CONTRE TOUS LES ENFERMEMENTS

CONTRE LE RÉAMMÉNAGEMENT DU QUARTIER À TRAVERS LE PROJET D’€URORENNES

SOLIDARITÉ AVEC LA COMPAGNONNE LUCILE, INCARCÉRÉE À PARIS DEPUIS UNE SEMAINE POUR OUTRAGE ET REBELLION.

MORT À L’ETAT! LIBERTÉ POUR TOUTES!

Pulié sur indymedia nantes, 20 octobre 2015

[Pays de Galles] Visite au domicile du directeur du projet de la future maxi-prison de ‘Wrexham’

La nuit dernière, le domicile de Simon Caron, directeur du projet de la prison en construction au nord du Pays de Galles. Tandis qu’il dormait, les deux véhicules de son allée ont été laissées recouvertes de décapant. Simon Caron, nous espérons que lorsque vous vous êtes réveillé ce matin, vous avez eu une sensation de dégoût dans votre estomac. Nous savons où vous vivez et nous ne nous arrêterons pas à cette seule action. Dites à vos autres membres de personnel qu’ils sont des cibles aussi.

Nous espérons que vous ressentez même un dixième de la peur que les prisonniers ressentent quand ils sont en cage, maltraités et exploités en prison. Vous ne méritez pas bonnes nuits de sommeil lorsque vous êtes accomodant dans la construction de la deuxième plus grande prison en Europe.

Le temps est désormais à l’escalade de l’offensive contre le complexe industriel carcéral. Jusqu’à ce que tous soient libres.

Traduit d’un communiqué publié sur Act For Freedom now, 20 October 2015

Lire aussi:

[Pays de Galles] Sabotage contre la maxi-prison en construction à Wrexham – 16 mai 2015