Archives mensuelles : mai 2015

[Barcelone] Sabotage contre la société de transports ‘TMB’ – 11 mai 2015

tmbLe 11 mai 2015, un groupe d’individus cagoulés a fait irruption dans la station de métro de Palau Reial à Barcelone, détruisant les tourniquets et les distributeurs de tickets. Par des slogans inscrits à la bombe de peinture et des tracts distribués, l’action a été menée contre la récente (et énième) hausse du prix des transports et pour la gratuité.

Un seul tourniquet n’a pas été totalement détruit, mais toutes les machines de vente des tickets ont été mises hors-service jusqu’au jour suivant.

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Repris d’indymedia barcelona, 12 mai 2015

[Chili] Agitation anarchiste dans les manifs en réponse à l’assassinat de deux manifestants à Valparaiso

Jeudi 14 mai 2015, deux jeunes ont été tués dans la ville de Valparaiso au milieu d’une manifestation étudiante. Après que les jeunes aient fait des tags sur la porte d’une maison, le propriétaire les a attaqué avec un pistolet 9 mm, causant leur mort devant le regard stupéfait des manifestants.

Lorsque la nouvelle a été apprise, le gouvernement et les organisations de gauche parlementaire ont condamné l’incident et ont exprimé des déclarations visant à renforcer l’ordre démocratique par des discours condamnant tout type de violence (excepté naturellement la violence policière).

A Santiago et à Valparaiso, des manifestations auxquelles ont participé des personnes d’origines diverses se sont déroulées, où des compagnons anarchistes ont jeté des tracts contre la mentalité citoyenne/policière promue et alimentée par le pouvoir à travers ses médias de communication qui célèbre par exemple les actions de citoyens qui attaquent les encapuchadxs et les manifestantEs allant au-delà de la protestation formelle.

Contre la police d’Etat et citoyenne !
Faisons en sorte que vive l’anarchie !

Le tract en question

Le tract en question

Traduit de l’espagnol de contrainfo, 16 mai 2015

[Belgique] Ceux qui dessinent et construisent des cages récoltent notre rage

Dessine des cages, récolte notre rage

Le bureau d’architectes CERAU, qui a dessiné les plans de la nouvelle prison de Marche-en-Famenne, a été confronté, selon ses dires, plusieurs fois à des faits qui ont remis les pendules à l’heure concernant leur responsabilité dans l’édification d’une horreur telle qu’une prison.

La première fois, un grand tag : « Dessine des cages, récolte notre rage » apparaît sur la façade de leur bureau. La deuxième fois, toutes les vitres de leur secrétariat donnant sur la rue seront cassés.

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Bam, Bam… brûle !

LOUVAIN – Vers 3h30 du matin, un bulldozer a été détruit par les flammes. L’engin était stationné sur un chantier dans la Kolonel Begaultlaan, près du Engels Plein. Comme on peut voir sur la photo, il appartenait à la société de construction BAM, notoire constructeur de prisons en Belgique (et ailleurs).

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A partir de la presse, 24/04/2015

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Un incendie nocturne ravage les bureaux de Fabricom

ANVERS – Après minuit, un incendie s’est déclaré sur les terrains de l’entreprise Fabricom (GDF Suez) à Hoboken. Le feu a ravagé plus de 24 conteneurs, utilisés comme bureaux par l’entreprise. L’incendie était particulièrement violent à cause d’un vent fort, les pompiers ont eu beaucoup de mal à l’éteindre.

Fabricom est une entreprise qui est très impliquée dans la gestion des prisons existantes, ainsi que dans la construction des nouvelles prisons. Elle installe et maintient notamment les installations d’électricité, de vidéosurveillance, de chauffage etc. C’est aussi Fabricom qui a installé le réseau de vidéosurveillance de police dans différentes zones de Bruxelles.

Que ces structures soient ravagés par des incendies nocturnes ne peut dès lors qu’être une bonne nouvelle.

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[A partir de la presse, début avril 2015].

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L’architecte principale de la maxi-prison & sa responsabilité

architecte-9bc76Mi-février 2015, des inconnus ont mis le feu à la maison du nommé Philémon Wachtelaer à Bruxelles. Une explosion retentit dans la nuit, incendiant la façade, la voiture garée dans la cour et provoquant un début d’incendie dans une pièce de la maison. A l’origine de l’explosion et de l’incendie serait un engin incendiaire composé d’une bonbonne de gaz, plongé dans un bassin d’essence mis sous pression.

Celui qui a été visé par cet acte n’est pas n’importe qui. Il s’agit en effet de l’architecte principale de la future maxi-prison, administrateur-général du bureau d’architectes Buro II & Archi+I qui se fait du fric en dessinant les futures cages de la maxi-prison. Si son domicile a été visé, c’est probablement que quelqu’un a voulu lui demander personnellement des comptes quant à sa responsabilité individuelle et écrasante dans cet œuvre de répression.

Dans les prisons existantes c’est déjà comme ça, et dans la maxi-prison dont rêve ce monsieur Wachtelaer, des milliers d’individus souffriront sous le fouet de la Loi, pourriront dans les cellules, seront torturés par les coups des gardiens et par les inventions technologiques de contrôle qu’a dessiné monsieur Wachtelaer. Et ils tenteront d’escalader les murs dont le monsieur Wachtelaer a calculé la hauteur, ils creuseront des tunnels pour contourner les fondations dont le monsieur Wachtelaer a fixé l’épaisseur, ils scieront les barreaux dont le monsieur Wachtelaer a promis aux donneurs d’ordre qu’ils résisteront aux rêves de liberté. Dans chaque coup porté contre cet édifice de la souffrance et de la torture légale, contre sa construction même, résonnera aussi la responsabilité individuelle de ce monsieur Wachtelaer qui a choisi de servir, de façon précise et en tant que grand maître responsable, l’œuvre de la répression. Il n’a donc pas à s’étonner qu’un écho qui est déjà arrivé jusque devant la porte de sa maison.

Début novembre 2014 à Anvers, un chantier d’un projet de gentrification pour lequel trois contructeurs de prisons travaillent (Willemen, Interbuild et BAM) a été incendié

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Lire le bulletin 'Ricochets n°6'

Lire le bulletin ‘Ricochets n°6’ de mai 2015

Repris de la cavale

[Espagne] Lettre de Pol, anarchiste prisonnier de l’Opération Piñata

Salut compagnons, compagnonnes et affinités.

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Je voudrais transmettre quelques mots vers l’extérieur en tant qu’anarchiste et en estimant valides les multiples postures et visions que l’anarchisme peut adopter, celles-ci étant toutes de validité égale lorsqu’elles cherchent la destruction du pouvoir, de l’autorité et de l’Etat. Je crois qu’en cela réside la beauté de nos idées et, selon moi, toutes ces voies peuvent cohabiter et confluer de façon conjointe en vue de cette libération totale tellement désirée.

Je veux exprimer ma haine, ma répulsion et mon mépris pour tout ce qui englobe l’Etat, le pouvoir, l’autorité, et en particulier l’outil d’annihiliation appelé prison, dont l’un des principaux représentants utilisés est l’isolement.

J’ai toujours soutenu l’idée que les anarchistes devaient se préparer et assumer le fait qu’à n’importe quel moment peut arriver le jour de passer en prison et, selon moi, il s’agit de simple logique puisque si l’on veut détruire l’Etat, celui-ci essayera de faire en sorte de te faire enfermer pour t’annuler, te paralyser et te détruire. Mais malgré tout cela, ils n’y parviendront pas. Cependant, si ça ne t’arrive jamais, pour telle ou telle raison, ça vaut mieux pour tout le monde.

Je voudrais dire que je suis dans une bonne forme physique et mentale. Je continue de penser comme avant d’entrer et, si cela était possible, je me sens plus ferme dans mes idées, la tête bien haute et fier de ce que nous sommes. Je suis comme je me comporte et me relationne dans la théorie et la praxis, et toujors avec autocritique, afin de pouvoir continuer de grandir, car nous ne cessons jamais d’apprendre. Et avec ce que je viens d’exprimer, je ne me sens ni meilleur ni pire que personne

Je veux transmettre force et courage aux compagnons, compagnonnes et affinités et vous dire avec toute la force et toute la rage que j’ai que la lutte est le seul chemin. A travers ces coups, la répression cherche à ce que le milieu anarchiste et affinités prenne peur et se paralyse et s’en tienne à ne faire qu’un travail d’assistance de ceux qui ont été pris. Ne permettez pas que cela se produise et restez fermes dans vos projets, et ne doutez pas de continuer à dire ce que vous êtes et ce que vous pensez.

Jusqu’à parvenir à la véritable libération totale ! Que la solidarité ne soit pas que parole écrite !

MORT A L’ETAT ET VIVE L’ANARCHIE !

Du Centre Pénitentiaire de Soto del Real, printemps 2015

envoyé initialement en espagnol par Contramadriz et traduit par contrainfo

[Iquique, Chili] Deux compagnonnes arrêtées pour l’attaque incendiaire de l’intendance – 28 avril 2015

iquiqueeeeeeeeeeDans la matinée du 28 avril 2015, des encapuchadxs ont lancé quatre cocktails molotov contre les bureaux de l’intendance de Tarapaca* à Iquique.

Selon la police, un chauffeur de taxi qui a pu observer ce qui est arrivé et qui a décidé de poursuivre les auteurs présumés a ensuite appelé la police pour leur dire comment ils étaient habillés et par quelles rues ils avaient fui.

Rapidement, les forces répressives réussissent à arrêter Camila de Pompeya Sanhueza Olivares (21 ans) et une autre compagnonne de 17 ans. Les deux compagnonnes sont poursuivies par la loi des armes et explosifs.

La compagnonne Camila reste en prison préventive, alors que la compagnonne mineure est placée en arrestation domiciliaire pour un délai de 60 jours pendant la durée de l’enquête.

Après les arrestations, des membres de l’OS-9 ont mené une série de perquisitions sans écarter un quelconque lien avec l’attaque incendiaire antérieure d’un commissariat de police**.

Solidarité avec les compagnonnes détenues !

Depuis Publicacion Refractario, 8 mayo 2015

NdT:

*Chaque région chilienne (au nombre de 15 au total) est gouvernée par un intendant. La ville d’Iquique possède donc le siège du pouvoir régional.

** L’attaque incendiaire du comico s’est déroulée fin mars 2015 dans cette même ville du nord du pays (région de Tarapacá). Une revendication de cette attaque aux cocktails molotov, en « solidarité active avec Nataly Casanova, Juan flores Riquelme, Marcelo Villarroel, Freddy Fuentevilla, Juan Aliste, Mónica Caballero, Tamara Sol Farias, Francisco Solar ».a été publiée sur Ediciones Aukan et traduite par Camotazo.

[France] Incendies coordonnés contre des détecteurs de radioactivité sur trois sites différents

La vache et l’irradié

« Au lendemain de l’accident, la seule chose à laquelle j’ai pensé a été de sauver des animaux. Maintenant, je ne peux plus arrêter. »

Naoto Matsumara (Metronews, 10 mars 2014)

Naoto Matsumara, Le Dernier Homme de Fukushima, est le promoteur et le héros utile de la survie en milieu contaminé. Il y a quelques décennies, c’était la vache qui sauvait le prisonnier.

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AntiNuke2Il y a deux raisons pour lesquelles ces détecteurs méritaient ce sort. La première est bien connue de tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’industrie nucléaire, la seconde l’est bien moins.

La première raison est qu’ils ne tiennent pas la promesse de la transparence, mais la seconde est plus décisive : elle relève de ce que nous promet la transparence. Ce sont ces deux formes de mensonge que ces destructions livrent à la publicité.

Les nucléocrates comme les antinucléaires savent bien que « l’unité de mesure supportable » par l’homme varie selon les besoins du moment de l’industrie nucléaire. Les premiers parce qu’ils organisent le va-et-vient des doses administrées, leurs contestataires parce qu’ils dénoncent ce mensonge quantitatif.

Les habitants des environs de Fukushima – y compris les plus fragiles – sont légalement exposés aux doses naguère prévues pour les seuls travailleurs des centrales, les circonstances posent la norme. Les appareils de mesure installés par les autorités japonaises l’ont été de telle sorte qu’ils reflètent une quantité d’irradiation minorée, cela oriente les dissensions entre écolocrates et nucléocrates vers un devoir commun de transparence.

Le régime d’habituation est à l’œuvre depuis le début de l’histoire de la radioactivité industrielle et médicale. Les études effectuées depuis Hiroshima et Nagasaki partent du principe que l’homme s’adapte à la dose, c’est la définition même du sievert. L’OMS écrivait dès 1957 : « Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l’avenir des utilisations pacifiques de l’énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s’accommoder de l’ignorance et de l’incertitude et qui, pour citer Joseph Addison le poète anglais du XVIIIe siècle, saurait « chevaucher l’ouragan et diriger la tempête ». » On sait lesquels font les fous.

Après l’effondrement des réacteurs de Fukushima, l’opacité idéologique était telle qu’elle avait laissé apparaître l’absence d’informations. Spontanément, quelques citoyens comblèrent cette lacune en organisant des campagnes de distribution de détecteurs de radioactivité individuels. Quelques mois plus tard, leur combat pour l’accès de tous à l’information s’institutionnalisa sous la forme du CRMS (Citizen’s radioactivity measuring station) avec l’adoubement de la CRIIRAD. Ce sont les mêmes intentions qui guidèrent les pionniers de la contre-mesure en France. Aujourd’hui, de la Biélorussie au Japon, les effets pervers de cette volonté de transparence qui complète celle des nucléaristes finissent de se révéler, le problème ne serait plus l’atome, mais la dose.

Venons-en à l’aspect qualitatif du mensonge. Nous sommes habitués et il s’agit de nous résigner plus encore. La France est constellée d’appareils de mesure de radioactivité non pas pour nous protéger – un thermomètre ne fait pas baisser la fièvre ni ne refroidit un corium – mais pour nous rendre ordinaire la présence même du nucléaire. Leur dispositif consacre une attente collective. Ils condensent la certitude d’une catastrophe à venir en maquillant celle qui est déjà là, en régime chronique, sinon aigu. L’IRSN, l’ACCRO et la CRIIRAD, chacun à sa sauce, préparent les citoyens à devenir acteurs de la catastrophe le moment venu. L’écologiste chevauchera l’ouragan pendant que l’État dirigera la tempête. L’autre solution est évidemment que l’industrie nucléaire cesse. C’est la seule façon de rendre réellement les détecteurs de radioactivité à leur inutilité.

Plus généralement, qu’il s’agisse de la gestion de l’argent en période de crise économique perpétuelle assumée ou d’autres formes de nuisances morbides comme les pesticides, les OGM, etc., les normes juridico-techniques, volontiers participatives, régulent l’attente de la catastrophe. Les chiffres et les codes désignant les seuils de la qualité de la vie traduisent la réalité de sa dégradation. Nous sommes sommés de nous contenter de ne pas être déjà demain quels que soient nos malheurs d’aujourd’hui.

On n’arrête pas plus l’émission de radioactivité d’une centrale nucléaire en pétant un compteur Geiger qu’on n’arrête le passage du temps en cassant sa montre ou une horloge. Mais contrairement au temps, la radioactivité est lourde de certitudes.

Fernandel, 10 mai 2015

Publié sur indymedia nantes, 11 mai 2015

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Ce qu’en disent les portes-voix nucléocrates:

Incendies criminels près de trois sites nucléaires

INFO RTL – L’action est sans doute coordonnée mais elle n’a pas encore été revendiquée.

Trois stations météo destinées aussi à effectuer des prélèvements d’eau et d’air ont été les cibles d’incendies criminels au cours du week-end. Point commun : elles sont toutes situées à proximité directe de sites nucléaires.

Une station météo a ainsi été endommagée à Brennilis, dans le Finistère, près d’un site désaffecté alors que deux stations de prélèvements d’eau et d’air ont été la proie des flammes à Neuvy-sur-Loire (Nièvre), près de la centrale de Belleville, et une autre à Salives (Côte d’Or), près de celle de Valduc. Des enquêtes de gendarmerie ont été ouvertes.

Leur presse – RTL, 12/05/2015 à 11:19

Ancienne centrale nucléaire. Incendie volontaire à Brennilis

L’action n’est pas revendiquée mais les dégradations sont volontaires. Au cours des dernières 48 heures, une installation météo située à proximité de l’ancienne centrale nucléaire de Brennilis a été incendiée. Le lieu de celle-ci n’est pas fréquenté.

C’est le personnel de la centrale qui a directement avisé la gendarmerie des faits qui se seraient déroulés au cours des dernières 48 heures à proximité de cette ancienne centrale nucléaire.

Une enquête de gendarmerie pour dégradation volontaire a été ouverte. Elle est confiée à la brigade de recherche de Châteaulin et aux gendarmes de Châteauneuf-du-Faou.

Leur presse – Ouest France, 12/05/15 à 12h03

Trois incendies criminels près de sites nucléaires dont le CEA Valduc

Lundi, une station météo située à proximité du site nucléaire de Salives a été visée par un incendie criminel. D’autres faits similaires se sont produits ce week-end en France.

Selon le site RTL.fr, trois sites de prélèvements d’eau et d’air ont été la cible d’incendies criminels durant le week-end à travers la France. Point commun, ces sites sont tous situés à proximité de sites nucléaires.

Parmi eux, la station météo de prélèvement d’eau et d’air de Salives située tout près du CEA de Valduc. Ont également été frappées une station météo à Brennilis, dans le Finistère, près d’un site désaffecté et une station de prélèvement d’eau et d’air à Neuvy-sur-Loire (Nièvre). Des enquêtes ont été ouvertes.

Contacté par notre titre, François Bugaut, qui dirige le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) de Valduc, a confirmé qu’une station météo commune au CEA et à l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) a bien été la cible d’un départ de feu lundi. Les dégâts sont minimes et la station est ce mardi parfaitement opérationnelle. Une plainte a été déposée et l’enquête a été confiée à la gendarmerie.

Leur presse – Le bien public, 12/05/2015 à 12h49

[Espagne] Monica Caballero transférée à la prison de Villabona (Asturies)

La compagnonne anarchiste Monica Caballero a récemment été transférée de la prison de Brieva (Avila) à la prison de Villabona dans les Asturies, où le compagnon Francisco Solar est également enfermé. Il se peut que ce transfert soit seulement provisoire et qu’elle soit de nouveau transférée à Brieva ou dans une autre prison dans quelques semaines ou quelques mois.

Le code postal de la prison de Villabona a été changé. Voici les nouvelles adresses correctes et mises-à-jour des deux compagnonNEs:

  • Mónica Caballero Sepúlveda
    C.P. Villabona
    Finca Tabladiello s/n
    33422 Villabona-Llanera
    (Asturias)
  • Francisco Solar Domínguez
    C.P. Villabona
    Finca Tabladiello s/n
    33422 Villabona-Llanera
    (Asturias)

Traduit d el’espagnol de contrainfo, 11 mai 2015

[Waterford, Irlande] Trois véhicules utilisés par ‘Irish Water’ incendiés – 5 mai 2015

Trois véhicules, utilisés par Irish Water, ont été détruits lors d’une attaque incendiaire dans la nuit du mardi 5 mai 2015 en Irlande.

Les dégâts à la suite de cet incendie sont estimés à 100.000 euros (74.338 livres).

Un camion à benne a été détruit. Deux remorques avec des mini-excavateurs ont également été endommagées.

L’entreprise visée, qui a ses locaux Lacken Road dans la ville de Waterford, travaille pour ‘Irish Water’, qui est responsable de la mise en place de compteurs d’eau individuel.

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L’année dernière, le pays a été en proie à des manifestations de masse contre la fin de la gratuité de l’eau courante. ‘Irish Water’, qui est conseillée par Veolia, a subi plusieurs vagues d’attaques: réunions perturbées, employés séquestrés, compteurs d’eau défoncés…

Reformulé de la presse d’Etat via In the Belly of the beast

[Bristol, Angleterre] Banderoles en solidarité avec Emma Sheppard, ainsi qu’avec Billy, Costa et Sylvia – 30 avril 2015

Nos salutations vont à Em, qui vient d’avoir 34 ans derrière les barreaux pour avoir placé des pièges à clous contre des véhicules de police.

Une banderole disait: Joyeux anniversaire à la prisonnière anarchiste Emma Sheppard – (A) bas toutes les cages.

Une autre disait: Le capital est « vert » comme le nucléaire est « sûr » – Contre la société industrielle – Bas les pattes sur Billy, Sylvia et Costa.

En référence aux trois éco-anarchistes que l’Etat italien veut inculper pour une attaque explosive avortée contre IBM à Zürich et le stratagème marketing capitaliste de Bristol comme « Capitale verte européenne ».

Les deux banderoles ont été accrochées sur la M32 au moment de l’heure de pointe dans la matinée du jeudi 30 avril 2015.

Récemment, on a appris par les journaflics qu’une collaboration policière internationale au Royaume-Uni ciblait les groupes d’action ou de publication qui seraient prétendument connectés aux combattants anarchistes incarcérés en Grèce […]

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A partir de 325

[Publication] Petite histoire de la ‘George Jackson Brigade’

L’histoire de la George Jackson Brigade, groupe armé révolutionnaire et anti-autoritaire, est une histoire belle et sulfureuse, un récit de courage et de détermination méconnu et passionnant. Mais il ne serait pas intéressant d’en livrer un tableau hagiographique parfait, qui sonnerait bien faux. Dans cette Petite histoire de la George Jackson Brigade, nous explorerons l’histoire de ce groupe armé qui a opéré dans la région de Seattle au milieu des années 70, contre le système carcéral d’abord, mais aussi contre le capitalisme et la domination en général. Nous en profiterons également, à travers les parcours atypiques de ses membres, pour explorer quelques expériences rares de gangs de prisonniers homosexuels et transgenres, composés d’anarchistes et autres rebelles contre le sexisme, l’homophobie, les pratiques et la culture du viol et de l’esclavage sexuel dans le milieu carcéral, ainsi que contre toutes les prisons.

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  • 84 pages – format 11,8 cm x 17,5 cm
  • 4€ (3€ à partir de 5 ex.).
  • Frais de port : 2€ pour un ex. + 1€ par ex. supplémentaire

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