[Thessalonique, Grèce] Attaque incendiaire d’une église en solidarité avec Monica et Francisco

Dans les premières heures du 8 décembre 2016, nous avons décidé d’attaquer l’église du prophète Eljah de la rue ‘Olympiados’ à Thessalonique, en incendiant la porte d’entrée et l’intérieur. Cet acte était en solidarité avec Monica Caballero et Francisco Solar, accusé-es d’une attaque explosive contre la basilique del Pilar à Sarragosse le 2 octobre 2013. En réalité, durant cette période en Espagne, l’église catholique a été frappée par une série d’attaques à cause de son empressement à limiter l’accès aux avortements.

Chaque religion est notre ennemi. Elle soutient le statu-quo, pacifiant la société avec des normes qui deviennent plus tard des lois. Elle fonde son pouvoir sur les espoirs des croyants d’une vie future après la mort, étouffant tout désir d’insurrection aujourd’hui, ici et maintenant. Elle justifie la guerre fondée sur des différences culturelles que la religion a elle-même créées.

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[Paris] Nik la justice. Refus de mise en liberté pour Damien

Aujourd’hui mercredi 28 décembre se tenait une audience de mise en liberté de Damien, incarceré depuis le 8 décembre accusé d’avoir participé activement à la manifestation joyeuse, nocturne et sauvage du 14 avril 2016.

Le compagnon a semblé content de voir les quelques-un-es venu-es le soutenir. Il est à noter que nombre des present-es avaient eu l’information le jour même, tandis qu’au mieux les autres l’ont su la veille.
Quant au fond, sans grande surprise, sa demande a été rejetée et il reste donc à Fleury au moins en attendant son procès le 19 janvier.

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[Essen, Allemagne] Attaque du siège de RWE en solidarité avec la lutte dans la forêt d’Hambach

Lors de la nuit du réveillon de Noël à Essen, la tour de RWE¹ a été redécorée à la peinture par des activistes. Plusieurs slogans tels que « Fuck RWE », « Earth Liberation Front » et « Hambi Bleibt » [« Hambi reste », NdT] ont été laissés et des seaux de peinture ont été vidés devant l’entrée. C’est une action parmi tant d’autres dans le cadre de la destruction de la forêt d’Hambourg qui a été occupée depuis 2012 par des militants écologistes. Voici quelques mots de ce groupe d’action […]:

 » […] Aucun seau n’est assez grand pour recouvrir de peinture les infâmies de RWE, mais chaque tache vaut le coup pour mettre en évidence l’exploitation et la destruction de la nature. C’est pourquoi nous avons badigeonné de peinture le siège central de RWE dans la nuit du 24 au 25 décembre.

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[Lund, Suède] Banque attaquée en signe de contribution contre le G20

Dans la nuit d’hier soir [27 décembre 2016], une banque a été attaquée dans le centre-ville de Lund (Suède). Les fenêtres ont été brisées sur un côté et taguées sur l’autre. Ceci fait partie de la mobilisation anticapitaliste pour le G20 à Hambourg en juillet. C’est une étape pour ôter toute légitimité aux institutions capitalistes en montrant la résistance qui s’illustre à leur encontre d’une manière concrète. C’est juste le début.

Anti-G20.

[Traduit de l’anglais de linksunten / source en suédois]

[Berlin & Leipzig, Allemagne] Cadeau de St-Nicolas pour les flics

198581[Dans la nuit de mardi à mercredi 7 décembre à Berlin, le bureau de recouvrement des amendes de la police a été incendié. Voici le communiqué de revendication de cette attaque incendiaire]

« En mémoire d’Alexis [1], qui a été assassiné par les flics à Athènes il y a plusieurs années.

En cadeau, nous avons placé dix litres d’essence devant la porte d’entrée des amis de ses meurtriers de la ‘Magazinstrasse’, rue située à proximité du ‘alexanderplatz 10’, et les avons immédiatement incendié.

Par ailleurs, la solidarité de cette action s’adresse aux compagnon-nes qui sont incarcéré-e-s à Aachen pour une action anarchiste de retrait d’argent et qui sont dans l’attente d’être condamné-es par des bourreaux. D’autres salutations solidaires vont à Thunfisch, Balu, Cem et Ali.

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[Lannion, Côte d’Armor] Contre les flics en blouse blanche, pas de repos pour les collabos !

Dans la nuit de mardi à mercredi, le cabinet de radiologie de la polyclinique de Trégor a été pris pour cible : des vitres ont été brisées et la façade taguées d’un « Bonfils collabo ».

Cette action visait particulièrement Remy Bonfils, médecin légiste et radiologue connu pour pratiquer des tests osseux au service de l’état.  Cette action cherche à mettre en lumière les actes de ces flics en blouse blanche, acteurEs trop souvent oublié.e.s, de la repression.

Ces tests, aussi intrusifs qu’humiliants, comportent des radios pour étudier la calcification des os du poignet ainsi que des examens approfondis du corps (palpation des seins, prise du poids, de la taille, examen de la dentition et de la pilosité, …).et servent à expulser et enfermer celleux qui sont considérés comme majeur.

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[Birmingham, Angleterre] Au sujet de la mutinerie la plus dévastatrice depuis plus de 20 ans

Dans la nuit du vendredi 16 décembre, une mutinerie a éclaté à la prison de Birmingham, connue sous le nom de ‘Winson Green’. Pendant près de douze heures, les nombreuses unités de police anti-émeute n’ont pas pu contenir la rage qui n’a fait que se répandre au fil des heures dans les bâtiments de la prison. Au moins quatre ailes de la taule ont été saccagées : des spots de lumière et des caméras ont été détruits, plongeant l’aile ‘N’ dans l’obscurité totale ; des documents administratifs ont été cramés. La salle de dépôt du matériel de sécurité (casques, boucliers, armes…), ainsi que la salle de sport et la pharmacie, ont été prises d’assaut et pillé par les émeutiers.

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De retour au placard… Lettre de Damien depuis la taule de Fleury-Mérogis

Je vous écris depuis Fleury où je suis incarcéré en détention préventive. Les chefs d’inculpation étant à leur habitude assommant et dénués de fantaisie je préfère, afin que les compagnon-nes aient une vision juste et réaliste des faits qui me sont reprochés, proposer la (re)lecture du récit de cette belle nuit d’un printemps de révolte écrite par des amoureuses et amoureux du désordre : « Récit du 14 avril : à trop contenir la rage, elle finit par éclater bien comme il faut ».

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[Forêt d’Hambach, Allemagne] Les trois sont libres !

SolidaridadMadridDans l’après-midi du mercredi 21 décembre 2016, trois des prisonnier.es de la forêt d’Hambach sont sorti.es de prison.

Il y a trois semaines, Hodei et Siao, à qui il est reproché d’avoir provoqué une attaque explosive et d’avoir tenté de blesser grièvement des agents, ont été incarcérées à la prison d’Ossendorf en raison du danger de prendre la fuite [Etant donné que les deux personnes sont de nationalité espagnole, NdT].

Désormais, le parquet a décidé de retirer le mandat d’arrêt sans condition contre les deux compagnonnes. Il semble ne pas y avoir assez d’éléments à charge contre elles/eux. Les deux personnes sont immédiatement sorties de prison et ont été accueillies chaleureusement par des gens devant la prison. 

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[Toulouse] Les deux églises, la rue des Bons-Enfants et l’extrême-droite locale

bons_enfantsFaire un saut dans l’histoire pour comparer ce qui n’a rien à voir et découvrir (quel surprise !) des liens entre des fafs et des flics.

Le mardi 8 novembre 1892, un anarchiste, Emile Henry, dépose une bombe « à renversement » au siège des mines de Carmaux à Paris. Elle est ramenée au commissariat du 21, rue des Bons-Enfants et y explose, tuant six personnes, dont cinq flics — l’un d’eux meurt d’une crise cardiaque en entrant dans le commissariat après l’explosion. Ce bien heureux événement qui doit tout au hasard, connaît aujourd’hui encore une certaine notoriété grâce à une chanson, La Java des Bons-Enfants, dont le texte, prétendumment attribué à Raymond-la-Science (de la bande à Bonnot) est en réalité de Guy Debord.

Durant l’hiver 2016, un dispositif incendiaire est déposé devant la paroisse Saint-André à Toulouse. Il est composé de bouteilles de liquide inflammable, d’allume-feux et de bougies. Celles-ci se consumment sans enflammer le dispositif. Il reste plusieurs jours devant l’église avant d’être découvert. Des flics le ramènnent alors au commissariat central et le déposent dans la cour pour l’analyser. Et là, c’est la panique : une partie du commissariat est évacué, les pompiers et les démineurs sont appelés. Iels analysent le dispositif puis le font exploser.

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