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[Santiago, Chili] Attaque du siège des ‘Jeunesses Communistes’ en solidarité avec les compagnonNEs incarcéréEs en grève de la faim – 3 mai 2015

Santiago : Le siège des Jeunesses Communistes repeint en solidarité avec Juan, Nataly, Guillermo et Enrique

Le matin du 3 mai, nous avons fait plaisir aux Jeunesses Communistes en ravalant la façade de leur siège, situé au 9059 rue San Pablo, à Pudahuel, avec de la peinture et en faisant disparaître quelques vitres à coups de pierres.

Ces ordures, qui ont largement recherché la conciliation démocratique en frayant avec le pouvoir et son appareil policier, se sont dédié-e-s via la presse à menacer les anarchistes par des demandes légalistes lorsqu’ont eu lieu les affrontements d’il y a un an. Il semble que certain-e-s aient oublié ce qu’il s’est passé, mais pour notre part le temps qui a couru n’a rien changé, et cette attaque est le reflet ficèle de cela, et nous irons plus loin…

Nous avons revendiqué cette action avec des tracts en solidarité avec les compagnon-ne-s Juan Flores, Nataly Casanova et Guillermo Durán (en grève de la faim depuis 20 jours) et avec Enrique Guzmán, qui se sont toujours déclaré-e-s contre toute forme de pouvoir et d’autorité.
Sachez que nous suivons votre situation et que nous n’aurons pas de repos jusqu’à ce que le pouvoir cesse son harcèlement.

Il n’y a de temps ni pour les excuses, ni pour les pauses.

Solidarité en offensive avec les prisonnier-e-s en grève de la faim.

Traduit de l’espagnol par contrainfo (source)

Ci-dessous, quelques images des affrontements annuels avec les communistes autoritaires lors des manifs du 1er mai:

les staliniens aux molotovs

les staliniens aux molotovs

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Lire également :

[Chili] Mises-à-jour sur la lutte des compagnon-nes incarcéré-es Juan, Nataly, Guillermo et Enrique

Nous apprenons avec amertume que la compagnonne anarchiste Nataly Casanova, qui a débuté une grève de la faim il y a plus d’une semaine (en même temps que les compagnons Juan et Guillermo) est toujours en isolement (malgré les informations transmises du Colectivo Anticarcelario Vuelo de Justicia) qu’elle subit depuis près de 7 mois au centre d’extermination de San Miguel. Pire, elle pourrait être transférée dans une prison pour femmes hors de Santiago.

Cependant, elle continue de lutter contre les malaises physiques que la grève de la faim a occasionnés (somnolence, vertige, perte d’équilibre…). Elle a perdu près de 4 kilos ces derniers jours (détail ci-dessous):

-Lundi 13: 60,8
-Mardi 14: 60.2
-miercoles0 15: 59.9
-Jeudi 16: 58,6
-Vendredi 17: 57,6
-Samedi 18: 57,3
-Dimanche 19: 56,9
-Lundi 20: 56,9
-Mardi 21: 56,3

La grève de la faim débutée le 14 avril avril par Juan, Nataly, Guillermo continue. Le 20 avril, on apprend qu’Enrique Guzman a également rejoint la lutte en se déclarant en grève de la soif.

Les compagnon-nes exigent pour rappel:

  • la clarification de la validité des « preuves » de l’ADN soumis à leur encontre, en prenant en considération tous les aspects scientifiques et non seulement les arguments fallacieux des poursuites;
  • La fin des harcèlements, des enlèvements, des interrogatoires de personnes qui se montrent solidaires avec les compagnon-nes incarcéré-e-s;
  • La fin des harcèlements, agressions, sanctions disciplinaires contre Juan et Nataly ou tout autre prisonnier en lutte;
  • La libération immédiate d’Enrique Guzmán, incarcéré pour être proche des compagnon-nes impliqué-e-s dans cette affaire et pour leur avoir rendu visite régulièrement en prison;
  • Le transfert immédiat de Nataly Casanova de l’isolement à une autre aile de la prison où elle pourra avoir contact et relation avec d’autres détenues et davantage de temps de promenade.

Dans sa déclaration, Enrique Guzmán a ajouté une demande supplémentaire:

  • L’annulation immédiate de la mesure préventive d’arrestation domiciliaire totale infligée à Guillermo Duran, contre lequel aucune preuve n’a été présentée au cours de cette enquête.

Mardi 28 avril 2015, les trois compagnon-,ne-s seront auditionné-e-s à 10h devant les tribunaux de rondizonni.

Aujourd’hui plus que jamais, solidarité active et révolutionnaire ! Force et résistance pour Juan, Nataly, Guillermo et Enrique !

[Chili] Actualisation sur la répression envers les compagnon-nes anarchistes et grève de la faim de Juan, Nataly et Guillermo

Chili: les anarchistes Juan Flores, Nataly Casanova et Guillermo Duran se déclarent en grève de la faim

huelga-juan-nataly-guillermo

Les compagnons anarchistes Juan, Nataly et Guillermo ont été arrêté-es à Santiago le 18 septembre 2015.

Juan est maintenu en détention provisoire dans la prison de Santiago 1, accusé d’être impliqué dans deux attentats à la bombe qui ont eu lieu le 13 juillet et le 8 septembre 2014, et ont été revendiqués par la Conspiration des Cellules de Feu (Chili); il est aussi inculpé de participation à une attaque coordonnée contre deux commissariats de police le 11 août 2014 qui a été revendiquée par CIV (Conspiration internationale de la vengeance).

Nataly est maintenue en détention provisoire à la prison de San Miguel, accusée d’avoir participé à l’attentat à la bombe le 13 juillet et possession d’explosifs.

Guillermo est en arrestation domiciliaire totale, accusé de possession d’explosifs en lien avec la même affaire.

Le 1er avril 2015, les trois compagnon-nes ont sorti leur première lettre ouverte dans laquelle ils embrassent l’appel aux journées de solidarité avec les prisonniers de la guerre sociale au Chili (entre le 10 et le 20 avril), qui ont été lancées par les prisonniers rebelles Tamara Sol Farías Vergara, Alejandro Astorga Valdés, Carlos Gutierrez Quiduleo, Juan Aliste Vega, Freddy Fuentevilla Saa, Hans Niemeyer Salinas, Marcelo Villarroel Sepúlveda, Alfredo Moreno Canales, et également soutenues par les compagnon-nes récemment placé-es en détention préventive Natalia Collado et Javier Pino (les lettres en espagnol de Natalia Collado et Javier Pino, NdT).

Le 6 avril 2015, Enrique Guzmán – un ami proche et compagnon de Juan, Nataly et Guillermo – a été arrêté et quelques jours plus tard envoyé en détention provisoire [cf les deux textes ci-dessous, NdT], accusé d’avoir participé à l’attaque coordonnée contre deux postes de police (mentionnée ci-dessus). Dans le même temps, les flics ont harcelé plusieurs de leurs soutiens, allant jusqu’à (littéralement) enlever un autre compagnon au milieu d’une rue.

Le 15 avril, Juan, Nataly et Guillermo ont annoncé dans une lettre qu’ils se mettaient en grève de la faim [initiée le 14/04/2015, NdT], exigeant :

  • la libération immédiate du compagnon Enrique Guzman ;
  • la fin des agressions et sanctions disciplinaires envers les prisonniers en lutte ;
  • le transfert immédiat de la compagnonne Nataly Casanova du régime d’isolement à une aile « ordinaire » de la prison [Elle fait face actuellement à l’isolement pour son attitude insoumise et rebelle en prison: voir ici, NdT];
  • la fin du harcèlement des gens qui manifestent la solidarité avec les compagnon-nes incarcéré-es ;
  • la fin des poursuites fondées sur l’ADN ;

Lire les trois lettres des compagnon-nes annonçant leur grève de la faim en anglais

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[Santiago, Chili] Deux compagnons incarcérés pour l’incendie d’un bus – 7 avril 2015

A 02h15 dans la matinée du 7 avril 2015 à Santiago, un bus de Transantiago a été entièrement incendié dans le secteur d’Estacion Central.

bus

En quelques minutes, les bâtards policiers arrêtent les compagnon-nes Natalia Collado (24 ans) et Javier Pino (27 ans) dans les rues proches du lieu en les accusant de l’incendie du bus.

Selon les versions policières et médiatiques, les compagnon-nes sont monté-es dans un bus à Cuming / Alameda, puis sont descendu-es à Ecuador à l’angle de Con Con. La police affirme que le chauffeur de bus les aurait reconnus.

micro01L’affaire a été portée par les misérables du parquet – expert autoproclamé en matière d’affaires « antiterroristes » – et les compagnon-nes détenu-es sont passé-es dans les mains de la police d’investigation, en particulier celles de la ‘Fuerza de Tarea de Delitos de Alta complejidad de la PDI‘, escadron composé de divers organismes de la PDI ayant pour objectif de mettre fin aux attaques contre l’Etat et le capital.

Au moment de passer devant la charogne journalistique, Natalia et Javier sont resté-es dignes et, la tête haute devant le tumulte des vautours de la presse, Javier a dit à haute-voix: « A bas la société patriarcale et anthropocentrique! ».

Pour sa part, la municipalité a décidé de porter plainte pour incendie contre les deux compagnon-nes;

Le 10 avril 2015, après trois jours de séquestration de Natalia et de Javier sans inculpation, le parquet a officialisé leur placement en détention préventive. Pendant l’audience, le procureur Claudio Orellana a souligné la reconnaissance supposée des deux compagnon-nes par le chauffeur de bus, ainsi que de la présence supposée de traces d’hydrocarbures sur leurs vêtements à la suite de l’expertise du LABOCAR.

Le parquet n’a finalement pas utilisé la loi anti-terroriste pour inculper les compagnon-nes mais s’est basé sur la loi du contrôle des armes au chapitre « Placement et activation d’engins incendiaires dans les transports publics ».

Le 6ème Tribunal a accepté la demande du parquet qui avait requis le placement en détention préventive de Javier et Natalia, ainsi qu’un délai de 90 jours pour l’enquête.

Les compagnon-nes sont actuellement incarcéré-es dans différents centres d’extermination: Javier à la prison Santiago 1 et Natalia au centre d’extermination de San Miguel.

Solidarité insurgée avec les compagnon-nes Natalia et Javier !

Force, rage et affection pour les compagnon-nes derrières les barreaux !

Traduit librement de Publicacion Refractario (voir ici et )

[Chili] Diego Ríos sorti de prison et condamné

Après plus de 5 ans de cavale, à cause de l’accusation de détention de matériel explosif suite à la délation de sa mère, l’anarchiste Diego Ríos a été arrêté le 7 février 2015.

Après être resté presque deux mois prisonnier dans la Section de Sécurité Maximale, le 30 mars Diego a obtenu le changement de la mesure préventive de détention provisoire en arrestation domiciliaire nocturne à la veille du procès en jugement abrégé [1] proche de se réaliser. Diego a assumé la détention de matériel pour la fabrication d’explosifs et a été condamné le 2 avril 2015 à 541 jours de « presidio remitido » (hors de prison) [peine alternative ressemblant à une liberté conditionnelle].

À bas les prisons et le système judiciaire !
Liberté pour tou-te-s les prisonnier-e-s !

Traduit de l’espagnol de non-fides de publicacion refractario, 2 avril 2015

NdT:

[1] Procédure simplifiée permettant une peine moins lourde en contrepartie d’une reconnaissance de culpabilité. NdT

 

[Santiago, Chili] Attaques explosives contre une banque et une église

Santiago: attaque explosive contre la ‘Banco International’ dans la commune de Cerillos

Dans la matinée du 23 janvier 2015, un sac bourré d’explosifs et de petites billes en métal a été posé devant la Banco Internacional située à l’intersection des avenues Pedro Aguirre Cerda et Piloto Acevedo dans la commune de Cerrillos à Santiago. La déflagration a causé de nombreux dégâts sur l’infrastructure financière, aggravés par les projections des objets métalliques. Les forces répressives n’ont heureusement  aucune idée de l’identité des auteurs et aucune personne n’a été arrêtée.

Un tract a été également joint à l’attaque, dans lequel on peut lire des messages de solidarité avec Francisco Solar et Monica Caballero* et un slogan tel que « Tant qu’existera la misère, il y aura la révolte« 

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Traduit sous forme de résumé à partir de contrainformate, 21 mars 2015

NdT:

*Compagnon-nes incarcéré-es en Espagne pour l’attaque à l’explosif de la Basilique del Pilar à Saragosse en 2013, accusé-es également dans le cadre de l’opération Pandora.

Pour leur écrire:

Francisco Javier Solar Domínguez
C.P. de Villabona
Finca Tabladiello s/n
33271 Villabona-Llanera (Asturias)

Mónica Andrea Caballero Sepúlveda
Ávila-Prisión Provincial
Ctra. de Vicolozano s/n
05194 Brieva (Ávila

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Santiago : engin explosif contre l’église ‘San Pedro’ à Las Condes

Le samedi 21 février vers 9h00 du matin, un fort fracas a affecté la porte latérale de l’église San Pedro à l’intersection des rues Isabel La Católica et Vespucio dans le quartier huppé de Las Condes. La bombe artisanale était composée de poudre, d’objets métalliques et de clous abîmés, activée par un système de minuterie. La déflagration n’a malheureusement été que partielle.

Le pasteur de l’église, Hans Kast, frère du député fasciste José Antonio Kast du parti d’extrême-droite (UDI), condamne fermement l’attentat. Aucune revendication de l’attaque n’a été retrouvée sur les lieux.

Résumé de l’espagnol à partir de 325, 27/03/2015

[Chili] Solidarité avec la compagnonne rebelle Nataly Casanova

Nouvelle affaire contre Nataly Casanova, et harcèlement devant l’attitude insoumise des compagnons

flores-casanova-a1La gendarmerie a déposé une plainte contre Nataly Casanova pour délit de menace. Selon les gardiennes de la prison Centro de Exterminio de San Miguel, elle a menacé une gardienne. Le directeur régional de gendarmerie, le colonel Federico Muñoz, a souligné l’éternelle attitude insoumise de Nataly: « elle est contre n’importe laquelle de nos membres, pas contre une personne en particulier parce qu’elle a une animosité négative envers cette personne, mais une animosité négative contre n’importe quelle fonctionnaire de notre institution ».

On a également appris par la presse que Nataly dispose de quatre annotations pour mauvaise conduite durant les mois en prison. Pour ne pas se prosterner et suivre l’attitude que les gardiens cherchent à lui imposer par un régime d’isolement extrême.

En attendant, la presse a divulgué les « comptes facebook présumés » des compagnons, ce qui implique l’accès aux cellules (qui est interdit en prison, générant immédiatement plus de restrictions dans l’univers carcéral quotidien).

De nouvelles perquisitions et restrictions ont été annoncées aux compas Juan et Nataly.

Rappelons que Juan et Nataly sont accusés d’avoir placé quatre engins explosifs en 2014 (wagon de metro ‘los dominicos », contre deux comicos: 1°Comisaria, 39°Comisaria, et à la subcentro du métro « Ecole Militaire »). Les compagnons Juan et Nataly sont incarcérés en préventive depuis le 18 septembre 2014 respectivement à Santiago 1 et à San Miguel.

Solidarité avec l’attitude insoumise et rebelle de Juan et Nataly !

Traduit de publicacion refractario, 26 février 2015

[Chili] Arrestation du compagnon anarchiste Diego Rios après 5 ans et 1/2 de cavale – 7 février 2015

Chili : Le compagnon Diego Ríos, en cavale depuis 2009, a été arrêté

afiche-diego-riosAujourd’hui, le 07 février 2015, les raclures de la Police d’Investigation dirigés par ce pourri de Parquet Sud ont réussi à arrêter le compagnon Diego Ríos sur la commune de La Ligua. L’information n’est toujours pas très claire, et on ne sait pas si d’autres compagnon-ne-s ont été arrêté-e-s, ni comment ils l’ont localisé.

Nous rappelons que Diego avait été dénoncé par sa mère le 24 juin 2009 lorsque celle-ci avait découvert du matériel servant à fabriquer des explosifs, en plein contexte d’hystérie répressive suite à la mort de Mauricio Morales.

Depuis cette date Diego a dû vivre en clandestinité pendant plus de 5 ans. Aujourd’hui le compagnon est détenu et restera dans le commissariat de La Ligua jusqu’à demain afin qu’il comparaisse devant le centre d’(in)justice.

Le compagnon doit faire face à différentes accusations. D’une part il est accusé de port illégal d’armes et explosifs (l’affaire de juin 2009) ensuite il a été de nouveau impliqué (en son absence) dans les délires répressifs du Caso Bombas, d’association illicite terroriste.

On ne sait toujours pas quand le compagnon devra comparaître, dans la presse ils racontent que ce sera demain matin ou lundi, et à ce moment là on saura sous quels accusations il comparait et donc sous quels mesures préventives il va se retrouver.

Nous saluons la décision indomptable du compagnon il y a 4 ans et aujourd’hui, parce que ce ne seront ni les mercenaires à leurs soldes ni ces raclures de persécuteurs en costard-cravate qui pourront faire taire les décisions et convictions de se tenir debout face à ce monde de merde.

Toute notre solidarité avec le compagnon Diego Ríos ! Tout notre soutien à ceux qui sont clandestins et en cavale !

Ce ne seront ni les menaces, ni la chasse par leurs chiens, qui pourront ne serait-ce que ralentir la guerre sociale … nous sommes incoercibles.

Publicacion Refractario, 7 février 2015

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Chili : Mise à jour sur la situation de l’anarchiste Diego Ríos

Le dimanche 8 février 2015 le compagnon Diego Ríos a comparu devant le tribunal de La Ligua dans le cadre de la procédure d’arrestation, définissant celle-ci comme « légale » dans le cadre de leurs paramètres stupides.

Diego a été arrêté au matin du 7 février par ces bâtards de la BIPE-PDI (Brigade d’Investigation Policière Spéciale – Police d’Investigation). Il aurait été arrêté sur la commune de La Ligua, près de là où sa mère avait un terrain. Selon les informations qui émanent de la police, un faux passeport aurait été trouvé sur lui, ce qui rajouterait un délit supplémentaire : « falsification d’objet public ».

Une fois la procédure d’arrestation réalisée, le compagnon a été rapidement transféré, sous de grandes mesures de sécurité menées par l’administration pénitentiaire, jusqu’à la prison de Haute Sécurité, dans la section de Sécurité Maximale.

La comparution devant le tribunal a été fixée au lundi 9 février à 11h dans le centre d’(in)justice, au métro Rondizzoni, dans le neuvième tribunal, où le parquet sud, qui s’auto-désigne comme antiterroriste, présentera les charges de possession d’explosifs (poudre et détonateur) datant de 2009 et les charges du Caso Bombas (2010).

Toute notre solidarité et notre soutien insurgé avec le compagnon anarchiste Diego Ríos ! Dans aucune salle de tribunal on ne pourra juger les éternels chemins du refus de l’autorité.

Publicacionrefractario, 9 février 2015

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Chili : Formalisation de la détention préventive de Diego Ríos

mercredi 11 février 2015, synthèse réalisée à partir de sites chiliens

Bien qu’un membre du parquet ait essayé au cours de l’audience de ressusciter le Caso Bombas, ses efforts ont été vains car les charges antiterroristes ont été éliminées.

Quant à la supposée existence d’un faux passeport, elle a été démentie face à l’absence de cet élément, et donc il n’est pas inculpé pour « falsification d’objet public ».

L’unique accusation que le compagnon a dû affronter est celle de possession d’éléments destinés à la confection d’engins explosifs, qui fait partie de la loi sur le contrôle des armes, faisant référence aux 4 kg de poudre noire, au détonateur et aux autres matériaux saisis en 2009 suite à la délation de sa mère.

Le tribunal a fixé un délai d’enquête de 30 jours, que le compagnon va devoir passer dans la Section de Sécurité Maximale de la Prison de Haute Sécurité.

Traduits de l’espagnol par non-fides

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« Pour moi la liberté n’est pas un lieu, ni une permission, c’est le sentiment antiautoritaire qui remplit chaque acte, c’est la nervosité qui précède l’attaque, c’est l’expression incontrôlée d’un.e compagnon.ne de se sentir vivant.e, parce que tu sais que ta vie n’appartient plus maintenant au capital, mais y fait face »

Diego Rios

Affiche en solidarité avec Diego - en gros caractère: "Force et courage révolutionnaire au compagnon Diego Rios - Pour la prolifération des groupes d'attaque / Intensifions l'offensive contre le pouvoir"

Affiche en solidarité avec Diego – en gros caractère: « Force et courage révolutionnaire au compagnon Diego Rios – Pour la prolifération des groupes d’attaque / Intensifions l’offensive contre le pouvoir »

[Chili] Tamara Sol condamnée à 7 ans et 61 jours de prison

Le 4 février 2015, le tribunal de Santiago a rendu le jugement contre la compagnonne Tamara Sol Farías Vergara, qui a été incarcérée pendant un peu plus d’un an en détention provisoire, accusée d’avoir tiré sur un garde de sécurité dans une succursale de la BancoEstado dans la commune d’Estación Central dans la matinée du 21 Janvier 2014.

Banderole suspendue sur les grilles du tribunal de Santiago lors du procès

Banderole suspendue sur les grilles du tribunal de Santiago lors du procès

Le tribunal a reconnu la circonstance atténuante de « conduite antérieure irréprochable », mais a nié que Tamara Sol a sensiblement collaboré en clarifiant les faits, compte tenu qu’elle n’a rien déclaré au sujet de l’accusation lors de l’enquête durant laquelle elle a admis les faits, et qu’elle n’a pas contribué et consenti à la réalisation de plusieurs rapports d’expertises, puisque la preuve était déjà à la disposition des autorités au moment de son arrestation. De plus, la circonstance atténuante « de facultés mentales amoindries » demandée par la défense sur la base d’expertises psychologiques, a été rejetée.

En fait, le juge a adopté la thèse du ministère public qui parlait d’une action préméditée, alléguant que cela a été démontré par le cri « vengeance pour Sebastián«  attribué à Tamara Sol au moment d’ouvrir le feu sur le vigile, et en insistant sur le fait qu’elle a choisi de ne faire aucune déclaration pendant le procès. Donc l’objectif de la défense qui demandait la reconnaissance de deux circonstances atténuantes afin de demander une peine entre trois et cinq ans et l’application d’une peine alternative de libération surveillée intensive au lieu de l’emprisonnement réelle n’a pas été atteint.

Précisément, Tamara Sol Farías Vergara a été reconnue coupable de tentative d’homicide aggravée et condamnée à 7 ans de prison, avec interdiction à vie d’occuper une fonction dans le secteur public et l’interdiction absolue de passer ou d’obtenir une licence professionnelle pour toute la durée de la peine de prison. Elle a également été reconnue coupable de vol concernant l’arme de l’agent de sécurité et condamné à 61 jours de prison et à une amende de près de 215 000 pesos chiliens (près de 300 euros). Enfin, elle a été condamnée à payer les frais de justice et dans l’obligation de donner son ADN, qui seront inclus dans le Registre des condamnés.

Durant la lecture du verdict, à l’intérieur de la salle, la famille a insulté les juges en les traitant de « fascistes » et les a accusés d’avoir mené un procès tendancieux et politique, tout en lançant des tracts avant d’être maîtrisée par les gendarmes [Ndt : suite à quoi le parquet a déclaré qu’il allait ouvrir un dossier pour menaces sur les juges et le procureur].

Rien à attendre de leur justice !
Pas de collaboration avec le lynchage social !
Liberté pour Tamara Sol !

Ce résumé a été rédigé en espagnol sur contrainfo sur la base de la décision officielle du tribunal, et en partie repris de non-fides.

Extrait de publicacion refractario

[Bruxelles] Solidarité incendiaire avec les compagnons en lutte en Grèce et au Chili

Le mardi 2 décembre nous avons incendié trois véhicules appartenant à des membres du parlement européen. L’attaque a eu lieu près de l’avenue général lartigue à Bruxelles.

Cette action est un acte de solidarité offensive avec l’anarchiste Romanos* actuellement en grève de la faim.

Solidarité avec les prisonniers anarchistes et révolutionnaires, en Grèce et partout ailleurs.

Solidarité avec les combats des compagnons au Chili**.

Publié sur indymedia Bruxelles, 03/12/2014

NdCNE:

* Le compagnon Nikos Romanos, incarcéré à la prison de Koridallos pour vol/braquage, est rentré en grève de la faim le 10 novembre dernier.

Lire sa dernière lettre en date du 3 décembre 2014

** Lire de,nombreux textes sur la compagnonne Tamara Sol Vergara, arrêtée pour avoir tiré dans la matinée du 21 janvier 2014 sur un garde de sécurité de la Banco Estado à ‘Alameda’ à Santiago du Chiii. Début juillet 2014, trois compagnons ont été condamnés à plusieurs années de prison pour « braquage  de banque et tentative d’homicide sur des flics (Caso Security)