Archives par étiquette : appel à la solidarité

[Procès de Aachen, Allemagne] Appel international à des actions décentralisées en solidarité

17– 23 avril 2017 : appel international à des actions décentralisées en solidarité avec les compagnon-ne-s accusé-e-s de braquage de banque à Aachen

En 2015, une compagnonne d’Amsterdam a été arrêtée. Il lui était reproché d’avoir participé à un braquage en 2013 à Aachen. Après quelques mois passés en préventive et plusieurs semaines de procès, elle a finalement été relaxée et remise en liberté. On peut néanmoins partir du principe que le Parquet d’Aachen fera appel de cette relaxe.

En avril et juin 2016, deux autres compagnon-ne-s, cette fois de Barcelone, sont arrêté-e-s et mis-e-s en prison par l’Etat espagnol, accusé-e-s en Allemagne d’avoir participé à un autre braquage de banque. Les deux sont ensuite livré-e-s à l’Allemagne, où ils se trouvent depuis en prison préventive. Depuis janvier 2017, à Aachen se tient le procès à leur encontre, prévu pour durer jusqu’au 22 mai 2017.

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Un compagnon accusé de destructions lors du mouvement du printemps dernier en détention préventive

jagu1Le compagnon anarchiste arrêté mercredi 7 en Bretagne est passé le lendemain devant la 23ème chambre, au Palais de Justice de Paris.

Il est accusé de dégradations sur un Pôle Emploi, sur une structure de la Chambre de Commerce et d’Industrie, sur un Franprix et sur un concessionnaire Jaguar, lors de la manif sauvage qui s’est déroulée le soir du 14 avril entre le 10ème et le 19éme arrondissements parisiens.

Ls flics ont identifié le compagnon seulement au cours de l’été et ils ont eu du mal à le trouver, bien qu’il ne se cachait pas du tout. Un mandat d’arrêt délivré au mois d’août a nécessité une recherche sur le Fichier des comptes bancaires (Ficoba), qui liste tous les comptes bancaires ouverts en France (afin par exemple de localiser les derniers retraits), ainsi que des recherches sur le bornage de son téléphone.

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Solidarité avec les anarchistes accusées de braquages de banque à Aix-la-Chapelle (Allemagne)

french_versionSolidarité avec les anarchistes arrêtées dans l’enquête concernant plusieurs braquages de banque à Aix-en-Chapelle, Allemagne

Ces dernières semaines, plusieurs anarchistes ont été arrêtées en Espagne et aux Pays-Bas sur l’ordre de la police criminelle allemande. Une compagnonne a déjà été extradée en Allemagne, une autre est détenu en prison aux Pays-Bas. L’enquête concerne plusieurs braquages de banque en 2013 et 2014 dans la ville d’Aix-en-Chapelle.

Sont-elles coupables ou innocentes ? Dans une société qui tend toujours plus vers une dictature de l’argent et du contrôle, le jugement de leurs tribunaux ne nous intéresse pas vraiment. L’État et son système judiciaire se sont toujours démontrés d’être les chiens de garde zélés de l’idéologie dominante, toujours marginalisant, punissant, incarcérant, torturant et même assassinant celles et ceux qui s’y opposent consciemment, voir celles et ceux qui ne lui sont pas rentables et qui sont donc considérés comme jetables.

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[Paris] Appel à une présence solidaire au procès de Lucile – 25 novembre 2015

Quelques mots sur un transfert entre la prison et le tribunal pour une demande de mise en liberté le 21 octobre dernier.

Parce que raconter les moyens utilisés par les flics et la justice pour asseoir l’enfermement, la mise au pas, le silence et la discipline des prisonniers, permet de rendre l’isolement face à ces larbins du pouvoir un peu plus friable ; de garder à l’esprit leur méthodes non pas pour se retrancher dans la peur mais pour pouvoir éventuellement y être mieux préparé.e et de réaffirmer notre haine de l’autorité puante et de ses représentants nauséabonds.

D’abord un contrôle d’identité dans la rue, à Bagnolet et ensuite une garde a vue de 48 heures pour outrage et rebellion. Puis une des personnes arrêtées est placée en préventive à la maison d’Arrêt des femmes de Fleury-Merogis et l’autre enchaine sur une nouvelle garde à vue pour « violence sur agent ».
Une garde à vue où les flics mêlent coups et humiliation comme il est de mise dans les comicos, comme il est de mise dans la société pour faire taire les refus et la révolte face à ce monde qui nous assène coups et humiliation quotidiennement, dans la rue, aux frontières, partout où on devrait mendier pour se soustraire au travail ou s’y soumettre. Bref…

21 octobre dernier, Lucile fait une demande de mise en liberté, l’audience est au tribunal de Bobigny. Nous sommes quelqu.es.unes a être présentes pour pouvoir la voir et lui montrer notre solidarité. L’ambiance est tendue, plein de flics dans le tribunal et dans la salle. La copine, d’abord parce qu’il n’y aurait plus de cellule puis selon les flics sur « ordre de la magistrate », se retrouve menottée à un banc de 9h à 19h.

Après l’audience, elle fait du boucan pour qu’ils lui enlèvent les menottes, renverse le banc, refuse de s’asseoir et de se laisser re-menotter, ne les laisse pas faire leur sale boulot tranquillement.
Coups, étranglements, casque de moto sur la tête, positions intenables, tentative d’administration médicamenteuse, les flics usent d’un large panel de techniques pour la mater, en vain.
De retour à la prison, les matonnes lui proposent de porter plainte, rapport de coups et blessures à l’appui, ce qu’elle refuse. Au delà de l’incongruité de cette suggestion : d’utiliser ou se réapproprier la justice, celle-là même qui nous enferme, il n’y a pas de bonne Justice. Comme instrument du pouvoir, il n’est pas question de tenter de l’améliorer ou de s’en servir, mais de détruire ces rapports ou certains s’arrogent le Droit de décider de la vie d’autres.

Quels que soient leurs rôles, matons, flics, magistrats ou médecins, et leur approche, des bons conseils aux coups, comme tous ceux qui participent et collaborent à l’enfermement, ils sont pris pour cible à chaque rébellion.

Pour Lucile la lutte n’est pas finie, et les matons après plusieurs semaines à la réveiller toutes les heures, continuent de la harceler aujourd’hui toutes les deux heures.

Le 25 novembre à 13h Lucile passera en procès au tribunal de Bobigny, soyons nombreux-ses pour montrer notre solidarité! Qu’il s’agisse d’un refus de contrôle, d’un vol dans un supermarché, d’une mutinerie,…se montrer solidaire, c’est tenter de casser ce face à face avec l’Etat qui nous réprime.

Un jour de taule est toujours un jour de trop. Rien n’arrêtera nos révoltes ni notre solidarité, cette situation attise notre haine des flics, matons, juges et du monde qui en a besoin.

[Publié sur inymedia nantes, 20 novembre 2015]

[Partout] Banderoles et attaques en solidarité avec les arrêtéEs de l’opération Pinata

Voilà l’adresse provisoire (ils peuvent être transférés) de trois des cinq compagnons incarcérés dans le cadre de l’Opération Piñata :

Paul Jara Cevallos
Enrique Balaguer Pérez
Javier Garcia Castro

(Nom du prisonnier)
Centro Penitenciario Madrid V
Apdo. Correos 200 Colmenar Viejo
Madrid Codigo Postal 28770

 [Indymedia Barcelone, 03 abr 2015 ]

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Solidarité de France contre l’Opération Piñata

Hier nuit le consulat espagnol de Rennes en france a été attaqué avec de la peinture en solidarité avec les détenuEs de l’opération Piñata.

« Terrorista es el Estado » [Le terroriste c’est l’Etat]
« Piñata a la mierda » [Vas te faire foutre Piñata]
et peinture contre la voiture du consul.

De Grenade à Rennes, solidarité active contre toutes les formes de répression.

[Traduit de l’espagnol d’Indy Barcelone par brèves du désordre, 31 mar 2015]

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Mataró*, Espagne: banderoles solidaire avec les détenus

Banderoles en solidarité avec les détenus de l’opération Pinata et avec les prisonniers en lutte dans les prisons grecques.

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Dans la nuit du 31 mars à Mataró*, des banderoles ont été accrochées en solidarité avec les détenuEs de l’opération Pinata et avec la lutte des prisonniers en grève de la faim depuis le 2 mars en Grèce.

Parce que leur répression n’arrêtra jamais notre désir de liberté.

Solidarité avec les prisonniers en lutte.

Mort à l’Etat et vive l’anarchie !

Traduit d’indymedia barcelona, 01 abr 2015

NdCNE:

* Commune de la province de Barcelone (qui est située à 30 km).

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Berlin: liberté pour les prisonniers anarchistes en Espagne

Le lundi 30 mars, la répression a une fois de plus enfoncé les portes des compagnons. 15 personnes ont été arrêtées, ainsi que plusieurs habitations et centres sociaux occupés à Madrid, Barcelone, Palencia et Grenade. Ces dernières arrestations ont eu lieu trois mois après la première vague d’arrestations en décembre contre les anarchistes, ordonnée par l’Audiencia Nacional baptisée opération Pandora qui s’est soldée par la détention de 11 compagnons à Barcelone et à Madrid, 7 d’entre eux ont passé un mois et demi en détention avant d’être libérés sous caution. Tout cela s’ajoute à l’arrestation fin 2013 de nos compagnon-nes Mónica et Francisco, accusé-e-s d’avoir placé un engin explosif dans la basilique Del Pilar de Saragosse, et qui sont incarcéré-es depuis. Encore une fois, les personnes détenues sont accusées d’appartenir à une organisation terroriste et d’être membres des GAC « Groupes Anarchistes Coordonnés » et « d’avoir commis des actes délictuels sous forme de sabotages et d’avoir placé des engins explosifs et incendiaires ».

C’est une attaque de plus de l’Etat contre les anarchistes, pour les criminaliser et mettre fin à la lutte anti-autoritaire et régler ses comptes avec toutes les personnes qui continuent de se rebeller contre le pouvoir et qui se sont décidées d’agir pour une vie libre sans domination.

De loin, nous restons actifs et unis avec nos compagnon-nes. Dans la matinée du 1er avril, nous avons suspendu deux banderoles dans différents quartiers de Berlin comme geste minime de solidarité.

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"Le seul terroriste c'est l'Etat (A) Liberté pour les anarchistes arrêtés en Espagne"

« Le seul terroriste c’est l’Etat (A) Liberté pour les anarchistes arrêtés en Espagne »

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Ce genre de coups ne nous fait ni peur ni arrêter, mais il nous faut plus de force et de détermination pour continuer notre chemin vers la liberté, pour lutter contre l’Etat et l’autorité. Nous encourageons tous les groupes et individus à se solidariser avec tou-te-s les compagnon-nes arrêté-es et les prisonniers du monde entier et à répandre les idées et actions anarchistes sous toutes ses formes. Car la lutte est le seul chemin.

Ni coupables ni innocents !

Liberté pour les prisonniers anarchistes !

Quelques anarchistes de Berlin

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Besançon, France: banderoles solidaires…

Deux banderoles ont été accrochées samedi (4 avril 2015) à Besançon (France). Nous envoyons un salut aux prisonniers en lutte en Grèce et en Espagne.

Cette petite action a eu lieu en solidarité avec les prisonniers anarchistes qui sont en grève de la faim en Espagne et en Grèce, mais aussi en soutien aux 37 compagnonNEs arrêtéEs de l’opération Piñata.

La solidarité est notre arme!
Feu à toutes les prisons!

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Traduit de l’espagnol de Indymedia barcelona

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LIBERTÉ POUR LES ANARCHISTES ARÊTÉ.E.S EN ESPAGNE

Récemment, une banderole a été déployée sur l’entrée du tunnel Botanique : LIBERTÉ POUR LES ANARCHISTES ARÊTÉ.E.S EN ESPAGNE.

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Le 16 décembre dernier, un nouveau coup répressif frappe les anarchistes avec une vague de perquisitions et d’arrestations menée par l’État espagnol. La police envahit divers domiciles, locaux et centres sociaux dans plusieurs villes du pays. Onze compagnon.ne.s sont arrêté.e.s, dont sept restent en prison, sous l’accusation de « constitution, promotion, direction et appartenance à organisation terroriste, dégradations et possession d’engins explosifs et incendiaires ». Le 30 janvier, les sept qui étaient encore en prison sont remis.e.s en liberté conditionnelle sous caution, astreint.e.s à trois pointages hebdomadaires au tribunal.

Si nous voyons, dans cette attaque, l’intention de brider les décisions et pratiques anarchistes, nous comprenons aussi qu’elle s’intègre dans une offensive plus large. Les évènements récents, plus près de chez nous, montrent bien comment la menace d’un ennemi intérieur peut servir – et sert effectivement – de prétexte pour durcir le régime. Ainsi, la manoeuvre de l’État espagnol contre les anarchistes a permis d’intensifier le contrôle et l’exploitation à l’échelle de toute la société. Tout sauf une exception, cette opération est en fait le coeur même de la gestion étatique : réduire toujours plus les espaces-temps de résistance ; renforcer l’adhésion du plus grand nombre à sa propre exploitation.

La police accuse les personnes arrêtées de différentes actions ayant eu lieu ces dernières années sur tout le territoire espagnol. Parmi lesquelles : des attaques incendiaires et explosives contre des banques ; l’envoi de colis piégés (à un archevêque et à un membre de la congrégation fasciste Légionnaires du Christ) ; l’envoi de lettres piégées à deux entreprises ; des attaques explosives contre une cathédrale et contre une basilique. On leur impute également l’impression du livre « Contre la démocratie » ou le fait d’avoir des formes de communication à haut niveau de sécurité (au travers des serveurs Riseup).

S’insurger contre la dépossession de la vie par ceux qui dominent ;
Retourner la violence contre les patrons, flics, juges, matons et autres curés ;
S’organiser pour prendre en main son existence ;
Mettre ses désirs de liberté en pratique ;
Toutes les entreprises d’émancipation – leur velléité même – se heurteront contre les appareils répressifs de l’État, aussi longtemps qu’il tiendra debout. Ne soyons pas dupes de ses montages et de ses fictions. Voyons les guerres, la misère, l’exploitation, l’enfermement, l’empoisonnement de la planète. Voyons qui les autorisent et les provoquent. (Ré)agissons en conséquence, passons à l’action !

Jusqu’à ce que tou.te.s soient libres !
Maintenant et toujours, mort à l’État et vive l’anarchie !

Publié sur indymedia bruxelles, 4 avril 2015

[Allemagne] Solidarité avec Rainer Loehnert !

2014258845Ci-dessous un texte (le lire en allemand ici) sur la situation de Rainer. Il est actuellement détenu en isolement dans un hôpital psychiatrique en Rhénanie du Nord-Westphalie, en Allemagne. L’été dernier, il a participé à une grève de la faim en solidarité avec les luttes des prisonniers en Grèce. Il a récemment tenté de se échapper de l’établissement psychiatrique.

Tire-toi mec ! Tentative d’évasion d’un lieu d’anéantissement

Fin janvier Rainer Loehnert a tenté de s’évader d’un établissement psychiatrique. Malheureusement, cette tentative a échoué et depuis il se trouve en isolement. Donc une prison dans la prison.

Rainer a 53 ans et est emprisonné depuis plus de 28 ans, actuellement dans un établissement psychiatrique à Bedburg-Hau, une petite ville dans le nord-ouest de l’Allemagne, à proximité de la frontière avec les Pays-Bas (région de Rhénanie Nord-Westphalie). Mais il ne renonce pas à la lutte pour (sa) liberté ! Rainer avait récemment participé à une grève de la faim en solidarité avec la lutte des prisonniers en Grèce (Rapport).

Et maintenant, il a fidèlement agi selon sa propre devise: « L’anarchie et la libération totale n’est pas vaine! » (Extrait d’une lettre de Rainer fin janvier 2015). Et il a une fois de plus fait face aux « porcs en blanc » et pris sa propre vie en main. Il n’a pas voulu attendre une autre expertise psychologique humiliante lui certifiant à intervalles réguliers sa « dangerosité » et sa « maladie mentale« . Et ce, qu’il joue d’après leurs règles ou qu’il se rebelle contre le « traitement » en prison. Une partie de cette expertise perverse indique que l’Etat/société soit le juge approprié pour aussi enfermer Rainer à vie: « Vous êtes un homme dangereux, M. Loehnert« . Aussi, le fait de bourrer de médicaments est extrêmement important pour les cerveaux fascisants et le personnel médical et infirmier. Les effets secondaires nuisibles (des médocs) peuvent être soit parfaitement intégrés dans la « thérapie« , soit être à nouveau traités avec d’autres médicaments. Il n’est pas surprenant si Rainer dit qu’il ne sait pas encore combien de temps il tiendra le coup ou survivra. Déjà en janvier, peu de temps avant sa tentative d’évasion, il y a eu un autre mort dans ce centre psychiatrique: « gavé à mort »!

Depuis plus d’un mois maintenant, Rainer est maintenu à l’isolement, ce qui signifie:

– Être isolé des autres détenus 24 heures par jour (il arrive seulement à voir les infirmières);
– Aucune promenade dans la cour (et même s’il est autorisé à aller dans la cour, c’est uniquement avec les menottes et pieds attachés);
– Ses effets personnels ont été confisqués pour le moment, et le reste des produits alimentaires ont été détruits;
– Ses vêtements personnels lui ont été interdits et il a juste la chemise d’hôpital au corps (connue sous le nom de « robe de l’ange »);
– Il peut fumer une cigarette trois fois par jour;
– Seulement un feutre/un stylo et du papier;
– Courrier postal restreint (il doit s’adresser à l’avance à l’administration si il veut recevoir un colis);
– Quatre caméras de surveillance dans sa cellule, avec infrarouge la nuit ;
– Haut-parleur placé sur le plafond de sa cellule;
– À la mi-février, il a écrit qu’il a reçu au moins quelques livres.

solidaridadRainer est maintenant dans l’attente d’un autre procès, mais il garde la tête haute ! Ils ne le démotivent pas ! Et avec ses lettres, il nous met le sourire aux lèvres encore et toujours, et nous encourage. Dans sa dernière lettre, il poursuit: « … c’est un long chemin à parcourir jusqu’à ce qu’un groupe soit à l’origine d’une révolte ou d’une insurrection; le système et les contraintes psychologiques et économiques sont profondément ancrées à l’intérieur des gens en Allemagne, il faut du temps, [mais] je sais que c’est possible! »

Pourtant, nous ne laisserons pas Rainer seul. Nous voulons lutter ensemble contre cette société-prison de merde et vraiment écoeurante. Si vous voulez participer, vous pouvez écrire à Rainer, le soutenir en lui envoyant un peu d’argent, harceler/attaquer les institutions psychiatriques ou tous les autres lieux d’enfermement ou tout ce qui te vient à l’esprit pour saboter cette civilisation inhumaine.

Son adresse:

Rainer Loehnert
Bahnstraße 6,
47551 Bedburg-Hau (Allemagne)

Salutations de solidarité et de force à Rainer !
Liberté pour Rainer !
Liberté pour tous !
Mort à toute société autoritaire !

Des complices anti-autoritaires, 22 février 2015

[Bristol, GB] Solidarité avec la prisonnière anarchiste Emma Sheppard

Bristol (UK) : Solidarité avec la prisonnière anarchiste Emma Sheppard

Emma[Emma Sheppard a été condamnée à deux ans de prison pour le sabotage, à l’occasion du New Years’s Eve, de trois voitures de police. Des planchettes bardées de clous avaient été disposées devant le commissariat par Emma (qui a été attrapée immédiatement et qui a assumé l’action) et une autre personne non identifiée qui a pu échapper aux policiers.]

Prisonnière anarchiste, Emma Sheppard a été condamnée à deux ans d’emprisonnement le mardi 24 février 2015 à la Bristol Crown Court pour « dommages criminels pouvant mettre en danger la vie d’autrui ». Les charges sont relatives à des attaques contre des voitures de police dans la région de Bristol.

Écrivez, s’il vous plait des lettres de solidarité :

Emma Sheppard
A7372DJ
HMP Eastwood Park
Church Avenue
Falfield
Wotton-under-Edge
Gloucestershire
GL12 8DB

Emma peut recevoir des cartes, timbres et de la papeterie.

Pour faire des dons, pour des news et autres efforts de solidarité : bristol_abc@riseup.net

support-emma-12cc1[Traduit de l’ABC Bristol par non-fides]

Appel à la solidarité avec Diego Ríos et tous-tes les fugitif-ves et clandestin-e-s

« Souvent, pour s´amuser, les hommes d´équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers. »

galapagos-albatros-ngvogel-345004

Même si les clandestin-e-s et les fugitif-ves doivent rester dans l’ombre nous ne pouvons pas les laisser tomber dans l’oubli… Fuir du pouvoir et de ses laquais c’est déjà une victoire et une arrestation ne pourra jamais être considérée comme une défaite, mais comme une conséquence de la vie que l’on a choisie.

La décision de partir en cavale, assumée par beaucoup de compagnon-ne-s, est bien plus qu’une évasion, mais une désobéissance totale face au système judiciaire, et par conséquent, une négation de son pouvoir sur nos vies.
Cela génère de nouveaux espaces, des liens, des forces et un élan pour continuer à affronter constamment l’autorité.

Vivre l’exil de la clandestinité c’est chaque jour, et dans tous les aspects de la vie, faire face à un duel direct contre l’État, avec tous les risques que cela engendre et en même temps la conviction de défier son existence. Et comme décision politique, la clandestinité renforce aussi la recherche de notre être en anarchie.

La cavale est une décision politique qui ne peut pas être mise de côté. Il est nécessaire de se solidariser de manière combative avec ceux-celles qui ont choisi ce chemin, pour que cela soit toujours une option pour les compagnon-ne-s qui font face à des persécutions et des vagues répressives.

Même sans avoir la certitude que nos gestes de soutien seront reçus par ces compagnon-ne-s qui vivent caché-e-s, puisque dans cette situation le contact direct est impossible, nous devons accentuer la diffusion d’information sur leur situation et leurs idées, et ainsi, mettre en avant le choix de risque et d’affrontement constant dans lequel ils-elles vivent jours après jours.

En affinité et en complicité avec la décision politique de la cavale, nous lançons un appel à la solidarité avec Diego Rios, solidarité qui, nous l’espérons, se répandra et s’étendra à tous les compagnon-ne-s en cavale et à ceux-celles qui, à un moment donné, se sont enfuis, en faisant que leur souffle de liberté devienne notre force pour rester sur le pied de guerre et affronter la répression avec fermeté, dans la recherche permanente du rejet de l’autorité :
Hans Niemeyer, Gabriela Curilem, Carlos Gutierrez, Juan Aliste Vega, Diego Ríos, Nikos Maziotis, Mario Seisidis, Grigoris Tsironis, Pola Roupa, Panagiotis Aspiotis, Spiros Dravilas, Christodoulos Xiros en Grèce [sic] [1], K en Indonésie, Tripa et Felicity Ryder au Mexique. Et pour tous-tes ceux-celles qui ont choisi le chemin silencieux de la clandestinité et de l’anonymat.

Nous appelons tous les instincts rebelles à transformer leur rage en solidarité combative avec les compagnon-ne-s clandestin-e-s !

Appel reçu par mail, et revu de l’espagnol par Non-Fides

Notes de NF:

[1] Ndt. Xiros n’est ni en cavale, ni un compagnon. Il a été rattrapé il y a plus d’un mois, et c’est une balance qui a participé à faire tomber son organisation communiste armée.