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[Münich] Brèves d’agitation anticarcérale autour de la prison de Stadelheim – Janvier / Février 2015

FurEinWeltOhneGrenzenUndKnasteDans la nuit du 12 février 2015, il y a eu un peu d’ambiance devant la prison pour hommes de Stadelheim.

A l’aide d’extincteur, de fumi et d’une barricade de poubelles, les deux extrémités de la rue ont été bloquées. Des feux d’artifice ont été allumés au-dessus du mur, et l’inscription d’environ 15 mètres de long « Liberté pour tous » a été placé sur le mur juste sous les yeux des gardiens du mirador.

Sans arrestation, la meute a disparu en laissant un peu de bordel dans les rues.

Traduit de l’allemand de linksunten, 14 février 2015

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Mi-janvier 2015, une mystérieuse lettre d’information avec en en-tête le logo de la municipalité münichoise a été affichée à l’entrée des bâtiments publics et des habitations aux alentours de la prison de Stadelheim, à Giesing.

Cette lettre indique qu’entre le 1er octobre 2014 et le 1er mars 2015, les services municipaux de la ville de Münich mèneront auprès des habitants des analyses radiophoniques et des collectes de données de mobiles dans un périmètre d’un kilomètre autour de la prison.

La mairie n’a pas tardé à réagir par l’intermédiaire de la presse, en tentant de « rassurer » la population que cette fameuse lettre était une fausse. Pas sûrs que les habitants du quartier soient vraiment rassurer, car le pouvoir tente chaque jour d’accroître et d’améliorer le contrôle (à l’extérieur comme à l’intérieur) et la répression sur la population. Courant 2015 sont prévues un nouveau palais de justice à Leonrodplatz, ainsi qu’une nouvelle salle de tribunal de haute-sécurité dans l’enceinte de cette gigantesque prison de Stadelheim.

Traduit librement de la presse allemande, 15/01/2015

NdT:

* quartier situé au sud-est de la ville de Münich. Il abrite l’une des plus anciennes et plus grandes prisons d’Allemagne: Mise en service à partir de 1894, la prison de Stadelheim s’étend sur près de 14ha et enferme plus de 1500 détenus.

[Missouri, USA] Au-delà de l’innocence : sur les récents meurtres policiers à Saint-Louis et dans les environs

Au-delà de l’innocence : sur les récents meurtres policiers à Saint-Louis et dans les environs

LeDarius Williams a été tué par balle par la police de Saint-Louis mardi après-midi 3 février 2015. Peu de temps après, une soixantaine de personnes s’est rassemblée dans le quartier où les coups de feu ont été tirés. Sa mère en pleurs a crié: « Les gens doivent se soulever. Cette merde va juste continuer à arriver ». La foule s’est dispersée après quelques heures. Comme d’habitude, le lendemain, un article de la presse a rapporté l’histoire et a justifié sa mort.

LeDarius-Williams

LeDarius Williams est la cinquième personne à être abattu par la police à Saint-Louis et ses environs à la suite de l’agitation de ce mois d’août à Ferguson pour la mort de Mike Brown. Il y a eu des cas où les gens ont bien résisté contre les tirs de la police, et il y a aussi eu des cas avec peu ou aucune réponse. Si nous voulons un mouvement anti-police en quelque sorte pour continuer dans les mois et années à venir, nous devons examiner les facteurs qui font que les gens se reposent sur la normalité de la police qui butent des gens et sur la façon de créer une culture de résistance soutenue. Il semble important de réfléchir sur la façon dont la perception de l’innocence peut oui ou non influencer la réaction de masses de gens.

Dix jours après la mort de Mike Brown, Kajieme Powell a été abattu par la police. Si proche des événements à Ferguson, sa mort a été une surprise choquante lorsque la police a tiré sur lui quand il a crié: «Tirez-moi dessus maintenant ».

Le 8 octobre, Vonderrit Myers Jr. a été tué par la police. Durant quatre jours, il y a eu des nuits de marches où les gens ont brûlé des drapeaux et bloqué des carrefours. Les manifs incluaient aussi localement des blocus de magasins Walmart, l’effondrement d’une collecte de fonds pour un politicien local, le blocage d’une route principale à Ferguson et l’organisation d’une manifestation élaborée durant le match de football dans la nuit d’un lundi.

Puis dans la nuit précédant le réveillon de Noël, Antonio Martin a été abattu par la police. Durant deux nuits, des personnes se sont rassemblées à la station d’essence où il avait été tué et des affrontements avec la police ont suivi. Le magasin alimentaire QT de l’autre côté de la rue a eu ses fenêtres détruites. Il y a eu des cas de pillage du QT et un magasin de beauté. Pendant la journée, plusieurs centaines de manifestants ont bloqué une autoroute.

Lorsque nous sommes allés à l’endroit où Antonio Martin avait été abattu par la police, beaucoup de gens étaient dans la rue, s’affrontant avec rage à la police à propos du meurtre d’une personne. Ca rappelait les nuits dans les rues de Ferguson, mais ça n’a duré que deux nuits.

Même avec les tentatives des médias et de la police de justifier à la fois la mort de Vonderrit et celle d’Antonio pour empêcher la sympathie du public, les gens ne sont pas descendus dans la rue et n’ont pas riposté à leurs morts aux mains de la police.

Le 21 janvier, Isaac Holmes, âgé de 19 ans, a été tué par la police dans le nord de Saint-Louis. Certains d’entre nous sont allés à l’endroit où la fusillade a eu lieu ce soir-là, mais sont partis car personne d’autre ne s’est montré. Dans le journal du lendemain, la police a justifié les tirs en soulignant qu’Issac était un criminel et en insinuant qu’il méritait de mourir.

Comme il y a toujours beaucoup de facteurs en jeu, l’absence d’un appel à l’égard de son innocence dans le cas d’Isaac Holmes peut avoir influencé le fait que les gens ne se sont pas rassemblés dans les rues, furieux d’un énième assassinat policier. Le lendemain de sa mort, une veillée de la famille et des amis a eu lieu là où il a été tué.

Certaines personnes se sont réunies à l’endroit où LeDarius Williams a été tué, mais l’élan n’a pas continué dans la nuit, comme cela a été fait dans le cas d’Antonio Martin. Les médias ont représenté Antonio Martin comme portant une arme à feu, essayant de signaler au public que sa mort ne méritait pas de sympathie. Et pourtant, les gens étaient dans les rues durant deux nuits consécutives avant que ça baisse en intensité.

Les raisons pour lesquelles les gens se rassemblent et manifestent sont diverses et nombreuses. Certaines personnes manifestent contre la brutalité policière. D’autres protestent parce qu’ils ont le sentiment qu’une injustice a été commise. D’autres répondent parce qu’ils voient le racisme généralisé comme problème. Beaucoup d’entre nous se battent contre l’existence même de la police et la façon dont fonctionne l’ensemble de cette société. Mais quels que soient les problèmes que rencontrent les gens concernant la façon dont les choses se passent, la perception de l’innocence peut largement influer sur leur participation à une lutte pour changer le fait que la police puisse continuer à tuer des gens. Parce que la loi n’a pas et n’a jamais servi nos intérêts, nous devons refuser de restreindre notre résistance aux appels à « l’innocence » dans le seul cadre de la loi.

Lorsque, par exemple, les hommes et les femmes noirs non armés sont tués, beaucoup de gens sont à juste titre bouleversés. Nous l’avons vu dans le cas de la mort de Trayvon Martin. Toutefois, la situation peut parfois être plus complexe pour les gens de manifester publiquement ou riposter lorsque la personne tuée avait une arme ou était soi-disant un «criminel» car cela remettrait en question de nombreux aspects sur la façon dont fonctionne notre société dans son ensemble. Quand les gens voient des hommes et des femmes noirs non armés et tués par la police, ils peuvent par exemple plus facilement pointer le racisme général de la situation. Ils peuvent également plus facilement sympathiser avec la personne qui est décédée. Mais lorsque la police tuent quelqu’un qui est noir, pauvre, et armé, ça nécessite soit l’expérience d’être frappé par la police toute sa vie ou la capacité de regarder intégralement la façon dont cette société fonctionne afin de se soulever et de se battre.

Le système existe pour protéger les riches et assurer leur sécurité. Le système, l’Etat policier, n’est pas brisé. Il travaille comme il a été conçu pour fonctionner et en laissant incontestablement d’innombrables personnes tuées. Il semble important de prolonger la conversation autour de la perte de la vie d' »innocent » vers la nécessité de résister à chaque fois qu’un être humain est tué par la police.

Il semble également important de réfléchir à propos des conditions qui laissent d’innombrables jeunes noirs avec apparemment rien à perdre. La pression sociale pesant sur l’homme et le besoin réel de gagner de l’argent sont des facteurs à prendre en compte dans l’équation. Dans une certaine mesure, il y a aussi l’insouciance de la jeunesse en jeu. Pour beaucoup, cependant, la nécessité de survivre dans cette société implique le «crime» et les gens ne devraient pas être blâmés pour avoir tenté de se défendre contre la police ou d’essayer de s’extirper du mode d’existence dans cette société capitaliste.

Nous voyons quelque chose de digne d’affirmation dans le refus d’Issac Holmes et d’autres comme lui de se rendre tranquillement, mais nous reconnaissons aussi que tenter de résister aux flics en tant qu’individu isolé vous conduira probablement à être tué par balle. Sans la présence d’une force collective [1], les individus n’ont d’autre moyen de se défendre que de prendre les choses en mains, ce qui se termine malheureusement et inévitablement par les morts tragiques de trop nombreux jeunes.

De nombreuses tentatives pour offrir une réponse collective aux problèmes de la société ont surgi des événements qui ont eu lieu à Ferguson. Et pourtant, ces tentatives ont eu tendance à aliéner ou à exclure, souvent physiquement, beaucoup de gens les plus combatifs parmi nous. Il est difficile de savoir comment se retrouver, ceux d’entre nous qui ont partagé de nombreux moments de rage incontrôlable au cours des six derniers mois. Il est encore plus difficile de discuter de la façon dont nous pourrions continuer ensemble. Et pourtant, nous n’avons pas renoncé à la possibilité que nous pourrions nous retrouver à nouveau, ensemble face à nos ennemis et concrétisant notre pouvoir collectif. Avec un peu de chance, ce sera seulement un des nombreux débuts.

Traduit de l’anglais d’Anti-State Saint-Louis, 9 février 2015

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Petite chronologie des meurtres policiers aux Etats-Unis qui ne sont pas restés sans réponse :

Los Angeles, CA: 1992 – Après l’acquittement de quatre policiers à la suite de l’agression et de l’usage excessif de la force pour le passage à tabac de Rodney King à South Central, Los Angeles explose en six jours d’émeutes. Les résidents de Los Angeles combattent la police, pillent et brûlent les magasins, avec des dommages estimés à plus d’un milliard de dollars. Les émeutes s’étendent à beaucoup d’autres villes américaines. Les émeutes à Los Angeles se termine après que la Garde nationale et les Marines soient appelés.

Cincinnati, OH: 2001 – Le meurtre policier d’un jeune noir de 19 ans suscite cinq jours d’émeutes et de désordre dans le centre-ville de Cincinnati. Les tensions étaient déjà élevés avant la fusillade, après une série d’incidents de brutalité et de profilage raciale par la police de Cincinnati. Les manifestations tournent rapidement contre la police, car les gens s’attaquent à un poste de police dans le quartier de la fusillade. Les trois prochaines nuits voient des pillages et des incendies criminels dans divers quartiers de la ville. Les émeutes se sont arrêtées définitivement après qu’un couvre-feu dans toute la ville fut mis en vigueur. Cette révolte est la plus grande agitation que les États-Unis aient connu depuis les émeutes de Rodney King.

Oakland, CA: 1er Janvier 2009 – La police des transports de la Bay Area tue par balle Oscar Grant, âgé de 23 ans lorsqu’il est allongé sur le sol d’une station de transport en commun. La police essaie rapidement de dissimuler l’exécution, en prenant les téléphones avec des images de la fusillade et commence à formuler un mensonge pour excuser les coups de feu. Le 7 janvier, aucune charge n’a été retenue contre l’officier. Une manifestation est appelée le même jour à la station BART où Grant a été assassiné. Lorsque la manifestation se termine, beaucoup sont laissés insatisfaits par les promesses d’une future enquête, et descendent dans la rue. Cette même nuit, des voitures de police sont détruites, des commerces pillés et des voitures incendiées. Les gens se révoltent de nouveau après que l’officier de police soit accusé « d’homicide involontaire » quelques mois plus tard.

Seattle, WA: de septembre 2010 à mars 2011 – Le 30 août, le flic de Seattle Ian D. Birk tue par balle John Williams, un homme de 50 ans d’origine amérindienne, suscitant l’indignation générale à Seattle. Au cours de la semaine suivante, dans les environs de Seattle, la police tue quatre personnes de plus, s’ajoutant à la colère. Durant les jours suivant les meurtres, des protestations et manifestations sont organisées contre la police. Au lieu de tourner court, manifestations et attaques durent pendant des mois, continuant jusqu’en mars 2011.

San Francisco, CA: juillet 2011 – La police MUNI (le système local de transport en commun) de San Francisco tue par balle un jeune de 19 ans, Kenneth Harding, pour avoir fraudé. Rapidement, les gens se rassemblent autour du lieu bouleversés par le racisme flagrant et écoeurés de voir valoriser l’argent sur la vie d’un jeune homme. Le lendemain, une manifestation a lieu dans le quartier de Mission. 150 personnes défilent dans le secteur en attaquant un poste de police local et des banques.

Protesters march in Oakland vandalize after George Zimmerman trial not guilty verdictNationwide: février 2012 – Trayvon Martin, un jeune noir de 17 ans, originaire de Miami Gardens, en Floride, est abattu par George Zimmerman, un vigile de sécurité de quartier à Sanford en Floride. Au moment des coups de feu, Zimmerman n’est pas accusé par la police de Sanford, qui disent qu’il n’y avait aucune preuve pour réfuter son allégation de légitime défense et que la loi de Floride « Stand Your Ground » interdit d’arrêter ou d’accuser les agents de la force publique. Immédiatement après sa mort, de nombreuses villes à travers le pays organisent des « marches à capuches » et manifestent en réponse à l’assassinat. En juillet 2013, Zimmerman est finalement inculpé et jugé pour la mort de Martin. Un jury l’acquitte de l’assassinat au deuxième degré et d’homicide involontaire. La réponse à l’acquittement est immédiat avec des manifestations dans des dizaines de villes. Dans les villes où le calme avait une fois prévalu, la colère contre le verdict se conclut dans la violence généralisée contre la police. St Louis, Oakland, et Los Angeles sont parmi les villes qui voient une brève agitation après le verdict. Beaucoup d’autres villes telles que New York, Chicago et Seattle voient de grandes manifestations en réponse au verdict; des lycéens et étudiants se mettent en grève et des organisations communautaires font des veillées.

protesters march vandalize after not guilty verdict in George Zimmerman trial Oakland

Anaheim, CA : juillet 2012 – La police tue par balle Manuel Diaz en fuite tandis qu’elle s’approchait de lui. Le cousin de Manuel, âgé de 16 ans, explique qu’il a couru car il « n’a jamais aimé les flics parce que tout ce qu’ils font c’est harceler et arrêter n’importe qui ». Les gens descendent dans la rue en brûlant des poubelles et jetant des pierres sur les flics tandis que la police répond par des chiens d’attaque et des tirs de flashball.

Flatbush, Brooklyn (New-York) : mars 2013 – La police tire et tue Kimani Gray, 16 ans. Le porte-parole de la police commence rapidement à alimenter les mensonges habituels dans la presse, comme quoi il était membre d’un gang, et comment une arme à feu a été récupérée sur les lieux, et comment à leur arrivée, il s’est allongé de manière suspecte sur le sol. Pour quelqu’un qui n’a jamais vécu la violence de la police, c’est facile de lire à travers ces mensonges. Deux nuits plus tard, les gens organisent un rassemblement pour protester contre l’assassinat. Les organisateurs appellent au calme tandis que la nuit tombe, la colère et la frustration éclatent en batailles de rue pendant des heures.

dur6Durham, NC: de novembre 2013 à janvier 2014 – Le 19 novembre, Jesus « Chuey » Huerta 17 ans, est arrêté et reçoit une balle dans le dos alors qu’il est à l’arrière d’une voiture de police. Durant les mois suivants, des amis, membres de la famille et d’autres qui ressentaient de la tristesse, de la frustration et de la colère à la suite d’un énième meurtre policier, se sont rassemblés dans la rue pour exprimer leur rage. Le premier cycle de manifs se termine par l’attaque d’un poste de police, la deuxième se finit en affrontement avec la police après qu’elle a attaqué une veillée avec des chiens et du gaz lacrymo. On voit encore des graffitis dans les rues de Durham refusant de laisser disparaître la mémoire de « Chuey » et la réponse à ce meurtre.

Albuquerque, NM: mars 2014 – des militants ont mis en ligne des images montrant des tirs mortels de la police sur un homme sans-abri dans les collines du mont Sandia. Après les 23 tirs de la police mortels durant les quatre dernières années, les gens ont « atteint un point de non-retour ». Les manifestants descendent dans la rue en début d’après midi et maintiennent une présence dans les rues jusque tard dans la nuit. Des manifestants jettent des pierres sur la police, attaquent des véhicules de police et lancent des bombes de gaz sur les bureaux de la police. A un moment, un manifestant tire au fusil depuis sa voiture en déclarant qu’il est « prêt pour la guerre ».

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Traduit de la publication anti-carcérale du Missouri ‘Summer in the City‘, sept/oct. 2014, 7-8 pp

Deux textes de ce même numéro ont aussi été traduits sur l’ancien site du chat noir émeutier

Sur la révolte à Ferguson (Missouri) en réponse à l’assassinat de Mike Brown :

Note :
[1] Le concept de masse est souvent repris pour anéantir tout volonté de révolte individuelle. Il faudrait d’après cette théorie subir les flics en silence et attendre la masse. Nous répondons qu’il vaut mieux un individu déterminé qu’une masse de cent suiveurs… Récemment, un homme a choisi de répondre seul aux récents meurtres policiers en flinguant deux keufs dans un quartier de New-York.

[Belfort] Feu au conseil général… et à une berline en rab’ – 13 février 2015

QUATRE voitures ont été détruites par des incendies dans la nuit de jeudi à vendredi, peu avant 1 h 30, rue Dufay à Belfort.

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À première vue, le feu serait parti d’une fourgonnette appartenant au conseil général, qui était garée contre le tablier du pont Legay. La porte avant gauche a été pliée puis les auteurs ont embrasé l’habitacle. L’incendie a aussi détruit le matériel que contenait le véhicule.

Une berline qui était garée à proximité de la fourgonnette s’est elle aussi embrasée. Les traces laissent supposer qu’elle a également été incendiée. Ce brasier a rendu inutilisable deux autres voitures.

Une enquête est en cours.

Leur presse – l’est républicain, 14/02/2015

[De Bordeaux à Bruxelles] La pub prend cher

Un mystérieux gang anti pub vandalise 45 panneaux publicitaires à Bordeaux et périphérie

L’entreprise Decaux, spécialiste de la publicité urbaine a porté plainte contre x. Elle a dû remplacer 90 vitres après les dégradations constatées vendredi matin. 

Sur les panneaux vandalisés on pouvait lire les inscriptions « stop à la pub » ou encore « laissez nous réfléchir »

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Leur presse lobotomisée – Fr3 Aquitaine, 09/2/2015 à 16h25

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Uccle, la commune belge qui enregistre le plus d’abribus vandalisés

C’est une des communes bruxelloises les plus paisibles. Et pourtant! Uccle détient un surprenant record: celui du plus grand nombre d’abribus vandalisés ces dernières années. Clear Channel, une des sociétés qui gèrent ce type de mobilier urbain, lance donc une nouvelle campagne d’affichage, en collaboration avec les autorités communales uccloises. Objectif: faire comprendre aux vandales qu’ils dégradent du matériel utile à tous les usagers des bus publics… un matériel qui leur est donc également utile.

« Cet abri qui sert à vous protéger est trop souvent vandalisé. S’il vous plaît, respectez-le! » C’est le message que l’on peut lire sur les affiches apposées sur les abribus ucclois les plus touchés par le vandalisme. Une première campagne d’affichage avait déjà été lancée en 2012, à la suite de nombreux actes de vandalisme. « En 2012, nous avons enregistré 241 plaintes pour vandalisme contre nos abribus », affirme Jean Furnemont, responsable du développement pour Clear Channel-Belgique, section Bruxelles et Wallonie. « En 2013, Uccle enregistrait 184 plaintes. Un chiffre qui retombait à environ 100, l’an dernier ». Pour la société qui gère ces abribus, ces faits de vandalisme, bien qu’en diminution, restent trop importants. « Réparer une vitre nous coûte 280 euros », explique Jean Furnemont. « En 2014, nous avons dû remplacer 43 vitres, ce qui représente un budget d’environ 12.000 euros! Nous préférerions investir cet argent dans d’autres choses. »

Des bris de vitres, mais des tags aussi

Autre fléau pour la société: les nombreux tags qui salissent les abribus. « L’an dernier, nous en avons dénombré plus de 350 », affirme Jean Furnemont. « C’est également beaucoup d’argent pour les enlever. D’autant que certains sont faits à l’acide ». De nombreuses polices locales répertorient les tags et les signatures. Mais les enquêtes pour identifier les délinquants sont longues et difficiles; d’autant que les flagrants délits sont rares. Reste que les coupables s’exposent à des poursuites judiciaires, avec à la clé, de sévères amendes ou des travaux d’intérêt général. A ce triste hit-parade du vandalisme contre les abribus, Uccle devance Waterloo et Mons. La lutte contre ces incivilités passe sans doute aussi par l’éducation et la prévention. Un travail de longue haleine.

Leur presse – RTBF.be, 13/01/2015 à 17h13

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Namur : Terrorisme antipubs à répétition, la cascade Decaux

On s’en prend aux panneaux publicitaires de la firme Jean-Claude Decaux : en une semaine, 30 enseignes ont été vandalisées.

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La chose n’est pas anodine. Depuis une semaine, les panneaux publicitaires de la firme Jean-Claude Decaux sont volontairement ciblés. C’est tout le centre-ville qui est touché, depuis Salzinnes jusqu’au quartier des Casernes. Avec une gradation dans le temps, aussi : ce week-end, ce sont 13 panneaux qui ont été vandalisés sur deux jours. Difficile de croire à un hasard ou à la simple convergence de l’un ou l’autre individus. Non, la croisade est organisée.

Au sein de la société Decaux, on ne comprend pas vraiment le pourquoi de cette action. D’autant que les abribus, eux aussi sous le logo de la grande société française, leader mondial du marché et présente en Belgique depuis 1967, ne sont pas touchés. Non, ici, c’est à l’empire de la pub qu’on s’en prend, visiblement. Pas de campagne publicitaire sulfureuse pour le moment, pourtant. Pas d’images qui seraient susceptibles de choquer sur ces fenêtres marketing ouvertes sur la ville.

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Début de réponse ? C’est au business que l’on s’en prend. De manière systématique. « Nous n’avons jamais vu cela dans d’autres villes », indique Jérôme Blanchevoye, directeur chez J.-C. Decaux, qui indique que des actes de vandalisme sont malheureusement monnaie courante dans les centres-villes, mais que rare est ce genre d’acharnement.

CJDecaux rassure : toutes les mesures de sécurité sont prises pour éviter l’accident. Les panneaux pulvérisés en fragments de verre seront rapidement remplacés. Mais en attendant, on sécurise chaque périmètre pour éviter le petit souci quotidien. Mais la question reste pendante : Pourquoi ?

Une croisade rarement observée

Ce serait souvent des petits groupes d’excités qui joueraient du poing sur les panneaux. Ici, on s’acharne…

Jérôme Blanchevoie se veut rassurant : « Toutes les équipes J.-C. Decaux sont dans Namur, qui savent renseigner en permanence sur ce qu’il se passe, et intervenir pour les réparations. » J.-C. Decaux est un citoyen quasi officiel de la Ville de Namur : la société gère les panneaux publicitaires aujourd’hui visés, mais aussi les abribus et leurs ouvertures publicitaires, et est le partenaire de la Ville comme gestionnaire du réseau du Li Bia Vélo, les vélos partagés lancés en mars 2011 dans la capitale wallonne. Gérer, c’est bien. Mais réparer, c’est coûteux : 300€ le verre d’un panneau publicitaire. Faites fois 30 (si le chiffre s’arrête)…

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Comment interpréter les gestes d’aujourd’hui ? « C’est souvent le fait de petits groupes d’individus qui s’amusent… » Retour de guindaille, anarchie urbaine, vandalisme gratuit. Sauf qu’ici, c’est une croisade qui est menée. On n’a jamais vu cela…

Leur presse – Lavenir, mardi 13/01/2015 07h38

[ Pré St-Gervais / Les Lilas ] Chuuut !

Chuuut !

Sur fond d’accélération des restructions économiques, les puissants somment plus que jamais leurs sujets de resserrer les rangs derrière eux. Alors chuuut ! 

Dans ce monde instable, ce n’est pas le moment de répéter que la nuit du 25 au 26 janvier, des empêcheurs de pacifier en rond ont brisé les quatres grandes vitres et la porte du poste de police des Lilas (93), rue Pompidou.

Et pas non plus d’ajouter que cette même nuit au Pré St Gervais (93), avenue Jaurès, c’est un distributeur de billets de la Banque postale que les flammes ont entièrement détruit (endommageant la banque qui va avec, fermée depuis).

Avant comme après le déploiement de 10 000 militaires dans les rues contre tous les ennemis intérieurs, avant comme après la communion pour défendre le régime d’exploitation et de domination républicain…

… guerre sociale à l’Etat et au Capital !

Et toc !

Publié sur indymedia nantes, mercredi 4 févier 2015 à 20h09

[Besançon] Les aménagements de la mairie pour rétablir la surveillance aux ‘408’…

ELECTRICITÉ – APRÈS LES COUPURES SAUVAGES EFFECTUÉES SUR LE RÉSEAU D’ÉCLAIRAGE PUBLIC

408: une solution lumineuse

OutOfControlDEPUIS LA DERNIÈRE coupure d’électricité, qui a affecté la circulation du tramway, en milieu de semaine dernière, le calme règne dans le quartier de La Grette. Depuis des mois, les incidents étaient pourtant quasi quotidiens. Ces coupures sauvages effectuées sur le réseau d’éclairage public étant destinées à plonger dans le noir les caméras de vidéosurveillance qui gênent le trafic de stupéfiants. Si la police a fort à faire avec la grosse poignée d’énergumènes qui se livrent à ces dégradations, la Ville ne reste pas les bras croisés. Après avoir étudié toutes les possibilités pour mettre fin à ces exactions à répétition, il a été décidé de reconfigurer l’éclairage public du secteur.

Déjà, depuis quinze jours, plusieurs projecteurs ont été installés sur les immeubles, rendus ainsi inaccessibles, et alimentés en courant par une autre voie. Ce programme va se poursuivre avec l’installation de poteaux d’éclairage en bétons de douze mètres, alimentés en aérien, sur une source différente que celle alimentant le quartier. Ce qui devrait au moins rendre infiniment plus délicat, toute tentative d’intervention délictueuse sur le réseau.

source: est répugnant, Fred Jimenez (03/02/2015 à 05h00)

[Berlin] Compte-rendu d’une manif sauvage à travers le quartier de Neukölln – 10 janvier 2015

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Berlin – 10 janvier 2015. Nous avons appelé à une manif à Neukölln pour nous rappeler du meurtre d’Oury Jalloh il y a dix ans, et dénoncer les comportements racistes et ses meurtriers. Près de 100 personnes y ont participé et ont traversé le quartier entre la Boddinstraße et la mairie de Neukölln. Sur la route, nous avons distribué des tracts qui prenaient pour thème l’assassinat d’Oury et rappelaient plusieurs autres personnes tuées par les flics:

  • Dennis de Neukölln, qui a été exécuté lors de la soirée de la Saint-Sylvestre de 2008 par des flics en civil.
  • Laye Alama à Brême, qui a été torturé à mort en 2004.
  • Zyed et Bouna à Paris, qui sont morts poursuivis par les flics en 2005.
  • Alexandros à Athènes, qui a été abattu en 2008 par un keuf.
  • Mike à Ferguson, qui a été assassiné en 2014.

Après que les gens se soient joints de façon sporadique, la manif a finalement atteint la mairie de Neukölln – dans laquelle réside le populiste raciste Buschkowsky – qui a été attaquée avec des pierres et des bouteilles de peinture. Les derniers tracts ont été distribués sur la place de la mairie et ensuite le tribunal situé juste à côté a connu le même sort. Avant de tou-te-s s’éparpiller dans la nuit, une patrouille de SECURITAS et une banque qui était sous leur protection ont été défoncées.

La porte de la mairie

La porte de la mairie

Ses murs repeints

Ses murs repeints

Tags sur ses murs ; "ACAB - Oury Jalloh"

Tags sur la façade de la mairie

Toujours sur les murs de la mairie

idem

La mairie de près....

La mairie de près….

La nouvelle déco du tribunal

La nouvelle déco du tribunal

La nouvelle déco du tribunal

de près…

La Kommerz Bank attaquée

La Kommerz Bank attaquée

idem

idem

Un peu plus tard, les flics ont déboulé sur les lieux avec un gros contingent, faisant la chasse aux passants et arrêtant aussi quelques personnes (la presse évoque 4 personnes interpellées).

Pas de paix pour la normalisation raciste !

Pas de paix pour l’Etat, ses larbins et sa violence !

Oury Jalloh, c’était un meurtre !

Selon les rapports de la presse, le poste de police a eu son entrée obstruée et cadenassée. Nous remercions ceux qui ont ainsi participé à la manif.

Traduit de linksunten (photos de la presse), 11 janvier 2015

[Leipzig] La police continue de morfler – 29 janvier 2015

La police de Leipzig continue de se prendre en pleine gueule la rage qu’elle sème quotidiennement en protégeant par la force cette société.

AnschlagAufpolizei3Après l’attaque du commissariat du quartier Connewitz au début du mois, c’est celui de Plagwitz/Altlindenau qui a été visé. Le poste de police a été bombardé de pierres et des bocaux en verre remplis de peinture foncée.

Jeudi 29 janvier vers 02h40 du matin, quelques personnes vêtues de noir et masquées ont fait irruption Weißenfelser Straße et ont lancé près de 17 pierres et plusieurs bocaux de peinture sur l’immonde bâtiment, brisant au moins cinq fenêtres des étages supérieurs. Une voiture garée à proximité a été dégradé. Le montant des dégâts n’est pas connu.

Le chef de la police Bernd Merbitz a exprimé sa préoccupation pour l’ordre à Leipzig par ces mots: « Les attaques contre la police sont intolérables La situation dans la ville est très tendue pour ça qu’il est si important que nous gardions la tête froide et que ne nous laissons pas impressionner dans notre travail par ces incidents.« 

Un voisin vigilant a immédiatement appelé ses amis les flics, signalant trois personnes cagoulées prenant la fuite dont deux à vélo. Heureusement, ces dernières ont réussi à s’échapper sans souci.

Dernièrement, l’émeute du 15 janvier à la suite de la mort d’un sans-papier à Dresde a aussi laissé des traces dans la tête des flics, commerçants et citoyens de Leipzig.

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Reformulé de la presse, 29 & 30 janvier 2015

[Berlin] Destroika cible l’industrie carcérale – 29 janvier 2015

La nuit dernière (du 28 au 29 janvier 2015, NdT), DESTROIKA a retenti à Berlin et a transformé deux véhicules de l’industrie carcérale en ruines. Par cette piqûre d’aiguille, nous allons limiter la flexibilité des entreprises concernées. Cela a touché un van de WISAG à Lichtenberg et un autre de SODEXO à Moabit.

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La société WISAG fournit, en plus du secteur du nettoyage esclavagiste, le personnel de sécurité pour les services de transport tels que la BVG, et se charge de remplir les prisons de Berlin de fraudeurs avec des contrôleurs de tickets en civil comme en uniforme.

La société Sodexo fait de nouveau marcher cinq prisons au Royaume-Uni sous leur propre responsabilité depuis la privatisation de la justice britannique. D’autre part, Sodexo est sur une liste noire en Belgique pour leur implication dans les centres de rétention et fournit en services les lager pour réfugiés. L’entreprise appartient au groupe Zehnacker, qui se présente de cette façon:

« En tant que partenaire des forces armées, nous les accompagnons dans leurs affectations dans le pays et à l’étranger. Notre mission est de s’occuper à la fois des troupes et de leur commandement pour une meilleure qualité de vie. Sous la surveillance du ministère de la Justice, Sodexo conçoit et propose des solutions qui contribuent à lisser les opérations dans les établissements correctionnels. Dans toutes nos activités, nous respectons nos valeurs et nos principes éthiques. Notre travail dans ce domaine est une preuve supplémentaire de notre engagement dans la société.« 

Liberté pour les prisonniers de l’opération Pandora et tous les autres !

Le 18 mars à Francfort, réduisons la banque centrale européenne en ruines et en cendres !

Groupe autonome « Muslim Hù »

(Muslim H. avait 28 ans et était originaire du Kosovo lorsqu’il a été tué le 24 mai 2014 par 8 officiers de justice dans la prison de Landshut par vengeance car il avait résisté avec succès à son expulsion vers la Hongrie.)

[Nancy] Partie de pétanque improvisée dans les rues du centre-ville lors de la nuit du nouvel an

Nancy : le prix de la casse du Nouvel an

Les commerçants nancéiens victimes de dégradations à coups de boules de pétanque lors du nouvel an, n’en ont pas fini avec les réparations. L’addition est très salée.

Un mois après, les stigmates de l’ahurissante partie de pétanque à laquelle s’est livré un groupe de vandales lors du réveillon de la Saint-Sylvestre, sont toujours là. Bien visibles.

Nombre de vitrines de commerces au centre de Nancy sont en effet toujours étoilées. Avec un bel impact au milieu de l’étoile. La marque d’une boule de pétanque jetée avec un indéniable entrain.

« La première fois qu’on voit un truc pareil… Depuis Feyenoord »

Selon le décompte de la police, il n’y aurait qu’une dizaine de plaintes d’enregistrées. Essentiellement sur le quartier Maginot et rue de Laxou. Mais les dégâts vont au-delà. On trouve des commerçants victimes rue Raymond-Poincaré et avenue Anatole-France. Jusqu’à la rue Aristide-Briant à Laxou l’agence de la caisse d’Épargne a reçu un projectile qui, d’ordinaire, sert à viser un cochonnet.

Ce sont au moins une vingtaine d’agences bancaires ou de commerces de proximité qui ont été pris pour cible. Peut-être même plus.

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« Autant de vitres dégradées en une soirée, c’est la première fois qu’on voit un truc pareil… Depuis Feyenoord », affirme Michel Valverde serrurier et vitrier installé depuis plus de 20 ans rue Léopold-Lallement. Feyenoord, du nom du club de foot des Pays-Bas, est en effet le maître étalon en matière de saccage à Nancy. La razzia des hooligans hollandais au centre-ville, il y a près de 10 ans, en décembre 2006, reste dans toutes les mémoires. La casse du nouvel an n’a pas atteint ce degré de violence.

Entre 14 000 et 15 000 € de réparation chez Quick

NouvelAnNancy1Mais la facture va tout de même être importante. « En fonction de la surface, de l’épaisseur et du poids du verre ainsi que du temps de pose et du nombre de techniciens nécessaires, changer une vitrine peut coûter de 200 € à 5.000 ou 6.000 € », explique Michel Valverde. Le vitrier estime, à vue de nez, le montant total des dégâts du Nouvel an « aux alentours de 40.000 € ». Mais ce n’est qu’une évaluation. Lui-même a déjà cinq clients qui ont fait appel à lui. En particulier la FNAC qui a dû faire changer une porte vitrée qui a volé en éclat. « C’était du verre Sécurit qui est plus résistant mais qui, lorsqu’il se brise, part en mille morceaux alors que le verre feuilleté s’étoile et reste en un seul morceau », constate Michel Valverde.

Le vitrier a également changé la vitrine du restaurant rapide « Tanto Bene », en face de la FNAC. Elle était seulement étoilée mais le gérant, Geoffroy Perraudin, a voulu réparer le plus vite possible : « Car cela ne donne pas envie aux clients de s’arrêter… Déjà que le quartier Maginot n’a pas une bonne image ».

À quelques mètres, le Printemps a en revanche toujours les deux portes automatiques de son entrée qui conservent la trace de jets boules de pétanque. Car la plupart des commerçants et sociétés en sont encore à se dépatouiller avec les formalités réclamées par leurs assurances. « Il a fallu deux semaines avant qu’un expert vienne. Après, il a fallu attendre qu’il rende son rapport. Ensuite, il faut commander la vitrine et il y a un délai avant de l’avoir car c’est du sur-mesure », indique Muriel Bour, co-responsable de l’agence immobilière Univers située avenue Anatole-France. La réparation coûtera 1.800 €. Réglés par son assurance. À l’exception d’une franchise de 180 € qui reste à sa charge.

Une broutille à côté du montant des dégâts causés au Quick de la rue Mazagran. Le fast-food a été littéralement mitraillé de boules de pétanques. Cinq vitrines ont été touchées. Trois ont été changées lundi soir, après la fermeture, pour ne pas gêner les clients. Les deux autres devaient l’être ce mardi soir. Coût de l’opération : entre 14.000 et 15.000 €.

« La majeure partie va être prise en charge directement par Quick et le reste par les assurances », précise Thomas Belin, le gérant du restaurant. Reste un mystère insoluble : pourquoi les vandales amateur de pétanques se sont-ils particulièrement acharnés sur cette enseigne ?

Leur presse mauvaise joueuse – l’est répugnant, 28/01/2015 à 05h30 via les Brèves du désordre