7sur7.be / Jeudi 29 septembre 2016
[…] Un groupe d’anarchistes s’est mêlé à la manifestation nationale ce jeudi à Bruxelles. Vêtus de noir, ils ont perpétré de nombreux dégâts, aux alentours de la place de Brouckère et du boulevard Anspach. Autrement dit, en dehors du parcours syndical.
Des fenêtres d’un bureau de poste ont été brisées, à l’instar de panneaux publicitaires. Les fenêtres du siège du Parti socialiste, boulevard de l’Empereur, ont été recouvertes de graffitis. Selon HLN, le groupe de casseurs serait constitué d’une centaine d’individus.

Ceux qui assurent chaque jour le harcèlement, le contrôle et la surveillance des migrants au centre d’hébergement ont, pour une fois, passé une horrible nuit. Jeudi 29 septembre vers 2h du matin, le poste de sécurité du centre d’accueil, situé dans le quartier berlinois de ‘Reinickendorf’, a été attaqué par environ 50 sans-papiers. Après avoir détruit une porte vitrée et forcé la porte d’entrée principale, les révoltés ont entièrement saccagé les bureaux de l’entreprise de sécurité du centre, puis volé quelques biens personnels de ces collabos. Durant le saccage, un collaborateur de la boîte de sécurité privée s’est mangé des coups. Une voiture d’un membre du personnel de surveillance a également été dégradée.
[Fin août, Dilma Roussef, aux commandes de l’Etat brésilien pendant près de six ans, a été destituée par le Sénat. Elle a été remplacée par Michel Temer, qui était déjà vice-président du pays sous Roussef. S’en est suivi plusieurs journées de protestations (en grande majorité citoyennistes), réclamant le départ de Temer. Toutefois, ces manifs ont montré une conflictualité qui a débouché sur des émeutes dans de nombreuses villes brésiliennes (Curitiba, Sao Paulo, Porto Alègre, Florianopolis, etc…). Des anarchistes ont bien sûr pris part activement à ce climat de révolte, se traduisant par des attaques de banques, de commerces, de concessionnaires automobiles, etc… C’est dans ce contexte que s’inscrit le texte qui suit]
Dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 septembre 2016 à Leipzig, une voiture de l’armée allemande, garée dans la Industriestraße, a été dégradée: toutes ces vitres ont été détruites et la carosserie a aussi été endommagée à plusieurs endroits. Il y en aurait pour plus de 6.000 euros de dégâts.
« 10.000 fois contrôlés, à 10.000 reprises rien ne s’est passé. Mais cette nuit (23 septembre 2016) ça a fait « boum ». »