Archives de catégorie : Contre le travail & la consommation

[Chili] Lettre de Tamara Sol

lobosepiaCes mots sont mes premiers mots publics à travers l’internet suite à la sentence de 7 ans et 61 jours prononcée contre moi pour tentative d’homicide et vol simple. De nombreuses personnes croient que Angry était mon partenaire, ou que j’ai eu une relation avec lui, chose que je démens totalement. C’était un compagnon précieux avec qui j’ai partagé un nombre infini d’idées et de ressentis. Il était anarchiste et nihiliste et je revendique la vengeance de son assassinat comme acte politique, car je croirai toujours que sa mort n’était pas un hasard. N’oublions pas que TVN a mis l’emphase sur cet acte comme « héroïque », et qu’il n’y aurait même pas eut d’assaut manqué.
Même si je n’ai pas tiré sur le même qui a appuyé sur la gâchette et rechargé son pistolet pour l’achever, l’acte est clair et le message aussi, gardiens : vous ne pouvez pas continuer à tuer nos sœurs et nos frères, ni à risquer vos vies pour un salaire de misère ni pour aucun montant! Demandez-vous ce que vous surveillez, qui sont vos patron.e.s, à qui appartient l’argent que vous protégez avec vos vies!

Je ne crois pas en la justice.

Les prisons et tout le système juridique sont faites par les gens riches, puissants, et uniquement pour préserver leurs propriétés et leur ordre social de mort. Les policier.e.s, les juges, les procureur.e.s, les gendarmes se prêtent à cela et deviennent donc sans aucun doute mes ennemis.

Continuer la lecture

[Leipzig, Allemagne] Précisions sur les émeutes de la soirée de vendredi 5 juin 2015

Mise-à-jour à partir d’un récit publié sur linksunten indymedia:

[Leipzig] Emeute dans le centre-ville

1538215055.previewComme en déduit en ce moment la presse à sensation, environ 120 personnes sont descendues dans les rues du centre de Leipzig. Cela a conduit à des attaques contre diverses installations municipales, le tribunal administratif fédéral, et en grande importance, contre les forces policières qui s’avançaient. Plusieurs porcs ont été blessés, trois de leurs véhicules détruits [1]. Justement en vue des manifestations contre-G7 en Bavière qui ont lieu en ce moment, ça montre que la contestation -qui est sérieuse – ne peut rentrer dans les règles du jeu des porcs. Il est parfaitement logique de choisir le lieu et l’heure pour une caractère antagoniste de sorte que les porcs ne puissent s’y adapter.

La proximité temporelle avec le sommet du G7 a peut-être été l’occasion de prendre la rue, mais en aucun cas la raison. Tant que l’ordre existant se basera sur l’exploitation et la concurrence, […] que les moyens de l’agitation nationaliste se consolideront à l’intérieur, il n’y aura besoin d’aucune raison pour remettre en question les conditions. Est particulièrement cynique le hurlement de consternation rouge/vert à propos d’une « violence inouïe » (Burkard Jung, SPD), de la part des mêmes personnes qui mènent politiquement une forme de société violente, par les acteurs d’une politique qui laissent se noyer des personnes dans la méditerranée aux côtes de l’Europe.

Là où sont les démagogues hypocrites comme Merbitz, qui exigent maintenant publiquement un consensus contre « la violence de gauche » quand ses collègues maltraîtent les prochaines personnes dans une cellule de détention, ou le milieu de la société allemande, attisé à travers une mobilisation raciste, incendie le prochain foyer de réfugiés (comme dernièrement à Hoyerswerda) ?

A ce stade, salutations à toutes les personnes qui expriment énergiquement leurs intransigeances envers la société de marchandises. Pas de paix avec l’Allemagne !

(1) Contrairement aux rapports de la presse, le consulat général des Etats-Unis n’a pas été attaqué, ça s’est seulement passé en lien avec les affrontements avec les porcs allemands, qui se tenaient devant pour le surveiller.

1940890813.preview

Sur la banderole est inscrit: « Troïka, G7, FRONTEX, Leipzig, Allemagne…CA NOUS FAIT CHIER ! Le révolte est à venir »

*********************************************************************************************

9-16

Une centaine de personnes aux visages masqués a pris part à une émeute dans le centre-ville de Leipzig vers 22h30 vendredi 5 juin 2015. Des barricades de pneus enflammés ont été montées dans les rues de la ville. Des bouteilles de peinture et de verre , des pétards et feux d’artifice, ainsi que des pierres et cocktails molotov ont volé sur des bâtiments et des biens de l’autorité étatique (tribunal administratif fédéral, consulat des Etats-Unis, stations de transports, au moins trois véhicules de police qui ont été mis hors-service) et sur ses hommes de main (plusieurs flics disent avoir été blessés dans des affrontements sporadiques).Un bus pour le tourisme s’est fait démolir son pare-brise. Une personne a été interpellée.

La police suppose qu’il s’agirait d’une irruption sauvage en lien avec les actions et manifs contre le sommet du G7 qui se tient dans la ville d’Elmau (Bavière) dimanche 6 et lundi 7 juin 2015.

2,w=650,c=0.bild 7-28

3,w=559,c=0.bild

[Reformulé de la presse allemande]

[Toulouse] La société Decaux visée par des « destructions régulières »

Cartoucherie : dégradations en série pour les abribus Voie du TOEC

ABRIBUS  DETERIORER RUE DES ARCS ST CYPRIENUn gang de destructeurs d’abribus sévit-il sur la voie du TOEC ? Depuis une dizaine de jours, les habitants du quartier observent des destructions régulières des abribus. Généralement, c’est la façade vitrée la plus large qui est détruite.

Le délai de rénovation d’un abribus par la société JC Decaux étant d’un peu plus d’une semaine, depuis les premières dégradations, jamais tous les abribus n’ont été en état simultanément.

« Visuellement, ça gêne ! Et ça se voit que les dégradations sont volontaires », explique Charlie, habitant du quartier et usager de la Ligne de bus 64, qui emprunte ce chemin.

Leur presse – ladepeche.fr, 04 juin 2015

Rompons les rangs

Tous en rang. C’est ainsi qu’ils nous veulent, du premier au dernier souffle. En rang dans les salles de classe, aux caisses des supermarchés, au boulot ; en file sur la route, devant les guichets de la bureaucratie, aux urnes… jusqu’à en arriver à la dernière rangée, celui des tombes au cimetière. Toute une existence traînée ainsi – les muscles ne se contractent que pour s’agenouiller, les cœurs ne désirent que la marchandise – dans la sécurité d’une taule.

Car c’est bien à des taules que ressemblent nos villes, où tout espace est reprogrammé pour être surveillé, contrôlé, patrouillé. Les habitants sont comme des détenus escortés par l’exploitation capitaliste et menottés par les obligations sociales, toujours sous l’œil de la vidéosurveillance ; tous avec la même illusion de s’évader en consommant les sensations finement calculées qu’émettent les écrans omniprésents.

Cette société carcérale promet le bien-être, mais ne maintient que les massacres, comme le démontrent les rêves naufragés de ceux qui tentent d’y entrer et les corps bombardés de ceux qui se soulèvent à ses portes. Qui prend la liberté de ne pas mendier et de frayer sa propre route, aura à faire à une armée de politiciens, magistrats, gendarmes et journalistes.

Si à Bruxelles une nouvelle maxi-prison est en construction, à Athènes on impose un régime spécial aux prisonniers combattants ; si à Paris on pose la première pierre du nouveau Palais de Justice, à Zurich et à Munich d’autres monstrueux Centres de Justice et de Police sont au menu ; si les pouvoirs se mettent d’accord au-delà des frontières pour appliquer des stratégies contre-insurrectionnelles, les laboratoires de recherche et l’industrie sécuritaire passent à une vitesse supérieure pour fabriquer la paix sociale. Et partout, de l’Espagne en passant par l’Italie et la Grèce, la répression s’abat sur quiconque est entaché du crime le plus intolérable : en finir avec l’obéissance et inciter les autres à en faire autant.

Les grandes œuvres de la répression ne rencontrent pas qu’applaudissements, silences, ou lamentations. Parfois elles se heurtent à une hostilité résolue. C’est le cas par exemple pour la plus grande prison belge en voie de construction, projet dont l’histoire est déjà parsemée d’actions directes contre tous ceux qui y collaborent, des institutions publiques aux entreprises privées. De la peinture aux pierres, des marteaux aux flammes, des destructions aux sabotages, un univers d’attaque déchire tout code pénal, tout calcul politique, toute complaisance avec l’État. Si les défenseurs de l’ordre veulent l’étouffer, c’est que cette soif de liberté peut devenir contagieuse. Partout.

L’être humain n’est pas né pour rester en rang, la tête basse, en attente d’un permis de vivre. Relever la tête, armer le bras et défier le pouvoir – c’est là que commence la vie, en faisant sauter tous les rangs.

Télécharger l'affiche au format A2

Télécharger l’affiche au format A2

L’affiche en anglais, en grec et en italien sur breakranks.noblogs.org

[Paris] Incendie solidaire avec les prisonniers anarchistes en Espagne …

Paris : ça sent le brûlé

Au petit matin du 27 mai ça sentait le brûlé du côté de Télégraphe. Une camionnette de J.C-Decaux est partie en fumée. Ils s’enrichissent avec l’embourgeoisement des villes et l’exploitation des taulards.

Solidarité aux compagnons emprisonnés lors de l’opération Pinata en Espagne. Solidarité avec Monica et Francisco.

Publié sur indymedia nantes, 28 mai 2015 à 16h20

[Vienne, Autriche] Publication d’un nouveau journal anarchiste

Le premier numéro du projet de journal de rue anarchiste ‘Unruheherd’ est désormais disponible (au format pdf A3 en cliquant sur les images).

Sur le contenu:

– Editorial

– Travailler ?! Pourquoi le devrai-je ? Considérations contre le monde du travail.

– Militaires contre réfugiés ? Réflexions sur le développement en mer méditerranée dans une perspective anarchiste

– Nouvelles d’agitation

– Contact (unruheherd(at)riseup.net)

Recto

Recto

Verso

Verso

[Barcelone] Sabotage contre la société de transports ‘TMB’ – 11 mai 2015

tmbLe 11 mai 2015, un groupe d’individus cagoulés a fait irruption dans la station de métro de Palau Reial à Barcelone, détruisant les tourniquets et les distributeurs de tickets. Par des slogans inscrits à la bombe de peinture et des tracts distribués, l’action a été menée contre la récente (et énième) hausse du prix des transports et pour la gratuité.

Un seul tourniquet n’a pas été totalement détruit, mais toutes les machines de vente des tickets ont été mises hors-service jusqu’au jour suivant.

1_tancada

1_detall

Repris d’indymedia barcelona, 12 mai 2015

1er mai à Seattle, Oakland et Montréal

Montréal.

« Une des premières soirées de beau temps de l’année a pris une odeur de gaz lacrymogène au centre-ville de Montréal vendredi où près d’une trentaine de manifestants ont été arrêtés au terme d’une soirée mouvementée.

Des affrontements entre policiers et manifestants ont donné lieu à deux souricières, des tables de pique-nique qui volent dans les airs et des cônes de signalisation lancés vers les agents.

Au total, les policiers ont procédé à 27 arrestations, dont une personne mineure, et 57 interpellations, dont deux mineurs. Les arrestations ont entre autres été faites pour méfait, voies de fait, agression armée et tentative de désarmer un policier.

Un agent a même été blessé au visage.

9fc532ab-1a20-40bf-ad1b-6dca34ed17a1_ORIGINALLa journée avait pourtant été ponctuée de multiples manifestations sans anicroche à l’occasion de la fête des Travailleurs. Enseignants, employés du secteur public et étudiants ont défilé dans les rues de façon pacifique.

Passants incommodés

Mais ça s’est corsé vers 19 h quand le rassemblement des manifestants anti-capitalistes au square Phillips a été déclaré illégal.

Les policiers de Montréal ont alors dispersé la foule. Ils ont notamment utilisé des gaz lacrymogènes sous les yeux des curieux qui profitaient tout simplement de leur vendredi soir au centre-ville. […]

Confusion

En effet, à chacune des manoeuvres policières de dispersion, les manifestants se sont scindés en plusieurs petits groupes pour se regrouper à différents endroits.

«Ce n’est pas une situation simple à gérer ce soir (en raison de la multiplicité des groupes qui se forment et se déforment)», a lancé l’agent Laurent Gingras.

À quelques reprises, les policiers ont complètement perdu de vue les groupes qui s’étaient formés.

On pouvait d’ailleurs voir dans les rues du centre-ville de Montréal des poignés de manifestants courant à toutes jambes, des policiers à leurs trousses.

Au plus fort de la marche, 2000 personnes étaient présentes. Une centaine de Black Bloc étaient parmi eux.

Pendant ce temps, des auto-patrouilles ont été vandalisées et des poubelles ont été lancées dans les rues.

cab9ca22-4d4f-4b66-abc8-e969938dfab4_ORIGINAL

 Des vitrines de magasins ont volé en éclats dans les rues du centre-ville de Montréal.

Des vitrines de magasins ont volé en éclats dans les rues du centre-ville de Montréal.

Leur presse – agence QMI via journal de montréal, 01/05/2015

Plusieurs appels anti-police et solidaires avec les émeutiers de Baltimore ont été lancés par les anarchistes à l’occasion des manifs de ce 1er mai. La plupart ont eu lieu en soirée pour marquer les distances avec les marches citoyennistes et droitsdel’hommistes contre « la brutalité policière » ou encore des assoces de [défense] aux sans-papiers qui se sont tenues dans l’après-midi.

Seattle. En début de soirée, l’ambiance s’est réchauffée. Des façades de commerces ont été taguées, certaines ont eu leurs vitres détruites; les flics ont été attaqués à coups de bouteilles et de pavés, en en laissant trois blessés. Des véhicules ont aussi été pris pour cible, dont un des médias mainstream. Des poubelles ont été balancées à travers les rues, dont quelques-unes ont été incendiées. Au moins 15 personnes ont été arrêtées.

"Mets des ailes aux porcs"

« Mettons des ailes aux porcs »

628x471 628x471bis CD-IF9KUkAEp8lb

Oakland. En soirée; une manif pour Freddie Gray et en solidarité avec la révolte de Baltimore s’est ponctuée de nombreuses attaques contre des banques (Wells Fargo Bank, CityBank, Chase Bank..), des chaînes de restaurants (KFC entre autre) et commerces… Un concessionnaire  automobile ‘Hyiundai’ a également été ciblé, où 40 fenêtres de véhicules ont été détruites avec quelques départs de feu.

CD97ERxUgAAiHtW hyiun

Chase Bank

Chase Bank

692306_1280x720

920x920

KFC

KFC

reszto stand

voiture partiellement incendiée

voiture partiellement incendiée

A gauche, le KFC / à droite, la Wells Fargo Bank

A gauche, le KFC / à droite, la Wells Fargo Bank

[Montréal, Canada] Attaque du centre d’emploi à Hochelaga – 1er mai 2015

Hochelaga-Maisonneuve: un édifice gouvernemental vandalisé

0f945eb7-ef3e-4826-9d8f-ed729532006c_JDX-NO-RATIO_WEBMONTRÉAL – Le Centre local d’emploi d’Hochelaga-Maisonneuve a été vandalisé, dans la nuit de jeudi à vendredi, à Montréal, alors que de la peinture blanche et rouge a été lancée sur la façade de l’édifice et que des fenêtres ont été brisées.

C’est un passant qui a communiqué avec le 911 vers 5h40 pour signaler les dommages à l’immeuble de la rue De Rouen. Arrivés sur place, les policiers ont également constaté du «saccage» à l’intérieur, a affirmé le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Jean-Pierre Brabant.

Le service d’identité judiciaire du SPVM a été dépêché sur place pour tenter de recueillir des indices permettant de retrouver le ou les coupables. Il semble qu’aucune caméra ne surveillait les lieux.

a-saccage-hochelagaLeur presse – journal de montreal, 01/05/2015

[Publication] Chroniques sur les révoltes anti-police dans le Missouri et à travers les Etats-Unis (Août 2014/Mars 2015)

Beaucoup d’entre nous ont pu entendre parler de la révolte incendiaire d’août 2014 à Ferguson dans le Missouri, à travers les articles de presse, médias sociaux ou autre. La plupart du temps à travers des gros titres tels que « Emeutes raciales à Ferguson, petite banlieue de Saint-Louis ». Evidemment, les médias ont tenté de réduire cette révolte en des affrontements communautaires, en une irruption de rage marginale limitée à une petite localité.

Il s’agit pourtant bel et bien d’un climat insurrectionnel qui a émergé des rues de Ferguson et de Saint-Louis (Missouri) en ce mois d’août 2014 pour s’étendre à de nombreuses localités des Etats-Unis durant les 6 mois qui ont suivi. Les textes de cette brochure, dont une partie sont des résumés des articles de la presse US, sont pour la grande majorité écrits par des anarchistes de Saint-Louis présent-e-s dans les rues et retracent la chronologie des événements à Ferguson, des critiques contre la demande de justice, contre l’innocentisme et des réflexions au sujet des raisons qui poussent les gens à descendre (ou pas) dans la rue après certains assassinats policiers…

Aux Etats-Unis (comme sous le joug de tout Etat), la liste des morts sous les coups (de feux) de la police s’allongent chaque jour, et pour la plupart du temps passent comme un fait d’une sinistre banalité auprès de la population. Et souvent, personne ne réagit, ou alors par une marche blanche qui relève davantage d’une commémoration funèbre que d’une protestation contre des agents protecteurs d’une société basée sur l’oppression et l’exploitation.
Bien sûr, il existe toujours l’imprévu d’une situation (si la personne tuée est connue/aimée du quartier, si la scène du meurtre est filmée et/ou assistée par des témoins…) Mais ces multiples meurtres aux Etats-Unis ne sont pas le fruit d’exceptions ou d’un mauvais travail de la part de la police: c’est l’une des faces violentes de ce système d’oppression et de domination.

Selon des compagnon-nes anarchistes outre-atlantique, une telle explosion de rage insurrectionnelle comme celle vécue dans les rues de Ferguson en ce mois d’août 2014 n’avait pas été expérimentée aux Etats-Unis depuis les émeutes des années 70.
Cependant, toutes ces révoltes anti-police ne surgissent pas de nulle part et sont aussi la suite logique de l’agitation anarchiste qui a été menée depuis plusieurs années dans certaines régions (Oakland et la baie de San Francisco, Seattle, Durham…).

A l’heure où une révolte de grande ampleur éclate à Baltimore faisant suite à un énième meurtre policier, il est important de retracer cette conflictualité croissante contre la police, qui n’attend rien de la justice mais qui vit le présent par l’expropriation de la marchandise, par l’attaque contre les milices des riches et de l’Etat, ainsi que contre ses pacificateurs.

Cette brochure a pour objectif d’apporter des éléments afin d’approfondir la critique sur la nécessité d’en finir avec la police et son monde.

Télécharger la brochure au format PDF

Télécharger la brochure au format PDF