A Hambourg, on dit bye-bye – même aux bagnoles de flics.
Le 17 mars, nous avons incendié deux véhicules de police à Hambourg. Tout près du domicile du maire Olaf Scholz, dans la ‘Schmarjestraße’, un véhicule de ses gardiens a cramé. Devant les locaux du bureau du syndicat de police (GdP) dans la ‘Hindenburgstraße’ et directement sous le nez de la préfecture, un car du GdP a brûlé.
Le syndicat de police et son président ‘Kirsch’ menaçaient après les émeutes du 21 décembre 2013 à Hambourg : « la prochaine fois nous tirerons à balles réelles ! ». Les fonctionnaires de police judiciaire du syndicat fédéral allemand, en allant dans le même sens, mettaient en garde contre une escalade de la conflictualité sociale à Hambourg en faisant référence aux affrontements à Gênes et le meurtre de Carlo Giuliani. Il est tout à fait clair à l’heure actuelle, que la mort de manifestant.e.s n’est pas à exclure en cas de perte de contrôle pendant le contre-sommet du G20 à Hambourg. Les victimes quotidiennes des flics ne sont pas uniquement des dégâts collatéraux nécessaires à ce système.