Vendredi [5 août 2016] dans la nuit : Ecran de 3 distributeurs de billets brisés. Un petit acte de solidarité. Rien ne sera jamais fini.
Liberté pour tous !
A !
[Traduit de l’allemand d’Indymedia Suisse romande, 7. August 2016]
Vendredi [5 août 2016] dans la nuit : Ecran de 3 distributeurs de billets brisés. Un petit acte de solidarité. Rien ne sera jamais fini.
Liberté pour tous !
A !
[Traduit de l’allemand d’Indymedia Suisse romande, 7. August 2016]
Vendredi 24 juin, il y a eu une petite manifestation mais sauvage contre le racisme, la répression et la gentrification lors de laquelle plusieurs bâtiments et la police ont été attaqués. Le tribunal correctionnel, une entreprise de sécurité privée, un bureau du parti d’extrême-droite UDC et des compagnies d’assurance ont été entre autre la cible des attaques. 14 personnes ont été par la suite arrêtées, accusées d’y avoir participé. Lors de l’arrestation, deux personnes ont été blessées.
Dimanche 10 juillet ont été menées de nouvelles perquisitions à Zurich et Saint-Gall. Cette fois elles ont été au nombre de trois. De ce que nous avons pu comprendre, le mandat de perquisition a été autorisé par le procureur de Zurich pour les charges d’ « incendie volontaire et autres« . Dans une note un peu plus détaillée du mandat de perquisition, il était évident qu’il s’agissait de l’ »attaque incendiaire contre l’antenne de télécommunications Waidberg, 8037 Zurich » survenue au cours de la nuit de ce même dimanche.
Dans la nuit du 27 juillet, nous avons attaqué avec de la peinture le poste de police au n°10 de la röslistrasse à Zurich. Cet acte a été une rupture collective avec la réalité et une vie qui est caractérisée par la surveillance, le contrôle et l’oppression. Ce court moment nous a mis le sourire aux lèvres.
Le vendredi 24 juin, il y a eu une manifestation à Bâle, durant laquelle la police ainsi que plusieurs bâtiments ont été attaqués. Par la suite, quatorze personnes ont été arrêtées et accusées pour leur participation à cette manifestation. Les accusations sont : atteinte à l’ordre public, casse, violences et menaces contre des fonctionnaires et institutions publiques, ainsi que violences corporelles.
Vendredi dernier (24.06.2016), une manifestation a été appelée contre le racisme, la répression et les expulsions [1]. Il s’agissait d’ouvrir une brèche en ces temps de xénophobie toujours plus forte, de soumission de chaque existence aux intérêts capitalistes, d’un contrôle grandissant et d’une surveillance de notre quotidien, de l’éloignement des habitants de quartier par le développement urbain orienté vers le profit.
Nous nous sommes décidés à saboter l’entreprise « Securitas », pour l’empêcher de s’enrichir en enfermant, en humiliant et en expulsant des gens. Le 17 juin 2016, nous avons crevé les pneus de trois véhicules devant le siège de « Securitas » à Thoune.
Chaque jour, l’entreprise « Securitas » transporte des gens des prisons régionales aux aéroports, où des prisonniers dépourvus des bons papiers sont expulsés. « Securitas » exploite le « Jailtrain » main dans la main avec les CCF (SBB). Un train-prison dans lequel des personnes sont transbahutées dans différentes prisons.
[Ce genre de fête sauvage est souvent l’occasion de s’affronter aux policiers et d’attaquer tout ce qui détruit. Baptisée « Tanz dich frei » (« Danse librement »), il y a déjà eu par le passé des fêtes sauvages similaires ailleurs en Suisse (c’est-à-dire qui se sont finies en émeutes), notamment à Bâle (voir ici) et à Zürich (voir ici et là). D’après les médias suisse-allemands et leurs amis les flics, il y en aurait pour environ 300.000 francs suisses de dégâts. Des pubs, des commerces et des caméras de surveillance ont été attaqués, tout comme les flics et les pompiers qui ont été la cible de jets de pétards et de jets de pierres, NdT.]
Bam, Bam… brûle!
Le ‘Bam international Group’ planifie et construit partout dans le monde des zones d’enfermement et de contrôle, comme par exemple des prisons en Belgique et en Allemagne, des écoles, des centres de biotechnologie, des postes de police et d’autres projets d’infrastructures importants pour le maintien de l’existant. La filiale suisse de ‘Bam’ s’enrichit aussi de ce travail horrible, comme par exemple avec le centre judiciaire de ‘Burgdorf’ à Berne. De nouvelles prisons sont prévues et construites partout, ainsi que l’extension des murs de la prison pour sans-papiers de ‘Basslergut’ à Bâle.
Pour une vie qui vaut la peine d’être vécue… ou pourquoi nous attaquons les CFF?
Depuis longtemps, les CFF font des bénéfices sur la misère des autres. En collaboration avec la société ‘Securitas’, ils exploitent le „jail-train », un train qui a été transformé en prison. Avec ce train-prison, des prisonniers sont transportés d’une prison à l’autre, ainsi que les migrants en voie d’expulsion de Suisse.
– Depuis août 2015, les CFF ont introduit une puce RFID dans tous ses abonnements et nous force à utiliser véritablement cette technologie dans notre vie de tous les jours. Ceci permet un contrôle encore plus grand et la surveillance de nos identités et de nos mouvements.
Nous devrions accepter la misère des migrants que l’on nous montre chaque jour dans les médias comme une banalité, ces mêmes migrants qui tentent de venir en Europe tant bien que mal afin de trouver une vie meilleure ici. Nous devrions accepter comme une banalité la cruauté avec laquelle les institutions suisses font vivre chaque jour l’enfer à ces migrants qui ont survécu jusqu’ici. Nous devrions accepter les hypocrisies de toutes ces personnes et de de ces entreprises qui tirent de juteux profits du marché en exploitant la souffrance des migrants. Nous devrions accepter comme une banalité le fait que des entreprises veulent nous imposer l’utilisation de technologies qui leur donnent encore plus de pouvoir et nous dépossèdent encore plus de nos vies. Nous devrions accepter comme une banalité le fait que chaque année, le prix pour notre mobilité augmente, tout comme l’enrichissement de ceux qui sont à la tête des CFF.
En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas assez soumis pour accepter cette réalité comme quelque chose de banal, pas plus que de l’oppression qui en découle. L’amour de la liberté, la solidarité et la dignité qui brûlent en nous sont les moteurs qui nous poussent à agir contre cette réalité.
Alors nous sommes allés chez nos amiEs et avons parlé de la nécessité d’agir. Nous avons réfléchi, planifié et organisé l’action. Et ensuite nous sommes partis, avec les CFF pour cibles, et avons attaqué leurs trains à l’extincteur de peinture. Pour que tous comprennent qu’il y a des gens qui n’acceptent pas cette réalité et qui s’insurgent. Que tous ceux qui pensent, comme les CFF, pouvoir faire du profit sur la misère des autres ne s’en tirent pas si facilement. Chaque fois que les gens ne se résignent pas à accepter l’oppression, le pouvoir de ceux qui en vivent est affaibli.
Dans la matinée du jeudi 5 mai, un train entre Thoune et Berne a été attaqué, ainsi qu’un autre train entre Berne et Lausanne. Et ce n’est que le début.
Les ‘CFF’ sont partout, nous aussi !
Désignons et combattons ceux qui sont responsables de la misère de nos vies !
Détruisons la machine à expulser !
[Taduit d’indymedia Schweiz, 06/05/2016]
[1] en allemand: « Schweizerische Bundesbahnen ». Sa traduction française: « les Chemins de fer fédéraux suisses »
UNE LISTE DE COLLABOS DE LA MACHINE À EXPULSER SUISSE (2016) [Reprise de renverse.ch]
*****
D’après le média ‘Buchs AG’, une demandeuse d’asile a incendié une couverture en laine dans sa chambre du centre d’hébergement ‘Gartenweg’. Elle et sa colocataire ont du être transportées à l’hôpital avec des blessures. après quoi la colocataire a du être libérée au cours de cette même nuit et la femme qui a bouté le feu transférée en hôpital psychiatrique. Le feu a pu être éteint par les services de sécurité, pourtant la chambre est noircie et n’est plus habitable pour le moment.
Les flics ont annoncé dans un communiqué aux médias que le motif de l’acte est encore obscure mais les « problèmes psychologiques » sont mis en avant. C’est habituel de la part des oppresseurs de ne pas arriver à comprendre tout acte de résistance, d’action auto-déterminée et de rejet d’une vie en dépendance totale. Cela échappe à leur logique et à leur morale. […]
Nous soutenons cette révolte contre l’institution des camps et interprétons l’acte comme un appel à saboter les structures des camps d’asile pour arracher le contrôle aux oppresseurs !
[Traduit de ‘Dissonanz Nr. 26 – anarchistische Zeitung‘]
« Dans la soirée du 1er mai, la direction de la douane a été attaquée à Berne. Cette action se dirige contre le système migratoire et de frontières cruel de l’Europe et de la Suisse, ainsi que contre les barbelés, les centres de rétention, l’illégalisation des gens. Elle est faite en solidarité avec tous les réfugiés et tous les migrants illégaux et précarisés. […] Combattons l’Europe forteresse! »
Nous apprenons dans la presse que dans la matinée du 29 avril, près de 15 personnes ont bloqué la route de la frontière à Chiasso. Une banderole avec l’inscription « Démolissons les frontières! Tous à Brenner le 7 mai! » a été déployée. Le trafic a été interrompu pendant une bonne dizaine de minutes.
Dans la matinée du 24 avril, la ligne ferroviaire entre Bressanone et l’Autriche, à proximité du très touristique ‘Val Pusteria’, a été bloqué avec des chaînes et des banderoles. Et le 27 avril, jour de conférence de la police autrichienne à Brenner), quelques ennemis des frontières ont bloqué l’autoroute en direction de Brenner avec des chaînes et des banderoles. Vous érigez des barrières ? bloquons tout !
[source: informa-azione]
Dans le 7ème arrondissement, un véhicule de l’entreprise de sécurité ‘G4S’ se retrouve les quatre pneus à plat. Qu’il s’agisse d’un hasard ou de dégradations ciblées, nous sommes obligés d’en parler. C’est pourtant connu que G4S empoche des profits énormes grâce aux expulsions [de sans-papiers, NdT] et à la surveillance.
[Traduit d’une brève du journal anarchiste ‘Unruheherd n°9, mai 2015]