Archives par étiquette : Espagne

[Espagne] Dossier classé contre les compagnon-ne-s de l’Opération Pandora 2

Par différents biais nous est parvenue la bonne nouvelle selon laquelle le le dossier contre les compagnon-ne-s réprimé-e-s dans le cadre de la seconde partie de l’Opération Pandora a été classé.

La juge en charge de l’affaire a affirmé qu’ “au cours de la procédure en question n’ont pas été obtenues des données objectives, accessibles à des tiers et vérifiables pouvant être considérées comme des indices pour affirmer, ne serait-ce qu’à titre indicatif, la participation des personnes mises sous enquête aux faits qui leur sont imputés“.

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[Amsterdam, Pays-Bas] Nouvelle arrestation dans l’affaire de braquage de banques à Aix-la-Chapelle (Allemagne) – 6 juillet 2016 [+ Solidarité active]

Dans la matinée du 6 juillet 2016solidariteitInternetversion-212x300, notre compagnonne anarchiste a été arrêtée à Amsterdam par les flics. Ceci découle de l’accusation du ministère public d’Aix-la-Chapelle (Allemagne) en rapport avec un braquage de banque en 2013¹.

Appel à la solidarité. Nous sommes vraiment en colère.

Vandaag, in de ochtend van 6 Juli, is onze anarchistische kameraadin in amsterdam opgepakt door een arrestatieteam.
Dit in verband met een open aanklacht van de aanklager in Aachen (D) met betrekking tot een bank overval in 2013.
De oproep voor solidariteit blijft. Wij zijn woedend.

Pour plus d’informations sur cette histoire de répression et mises-à-jour en allemand, anglais et hollandais: solidariteit.noblogs.org

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[Solidarité avec Gabriel Pombo Da Silva] Que l’Etat n’ait pas la main mise sur les rebelles …

[Mise-à-jour, 11/06/2016] Gabriel Pombo da Silva est sorti de prison jeudi 9 juin 2016.

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Après plus de 30 ans déjà passés dans les geôles des Etats espagnol et allemand, il semble bien qu’enfin une lueur s’annonce au bout du tunnel pour le compagnon Gabriel Pombo Da Silva.

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[Espagne] Monica et Francisco condamnés : 12 ans de taule pour l’attaque d’une Cathédrale

Aujourd’hui, le 30 mars 2016, le verdict de l’Audiencia Nacional a été notifié aux avocats des compagnons, condamnant les anarchistes Mónica Caballero y Francisco Solar à 5 ans de prison pour l’accusation de « blessure », ainsi que 7 ans pour « dommages avec un but terroriste », pour un total de 12 ans de prison chacun. Ils ont été acquittés des charges d’« appartenance à une organisation terroriste » et du projet d’attentat contre le monastère de Montserrat.

Face à la condamnation de nos compagnons nous sont présentés les défis de l’extension de la lutte et de la solidarité, la défense de nos liens et de nos idées, du refus que leur monde soit réduit aux quatre murs qui les enferment.

Force à nos compagnons incarcérés, toujours présents dans nos luttes et nos vies quotidiennes.

Il n’y a pas de « dedans » ni de « dehors », il y a seulement des ennemis de l’Etat et de l’autorité.

Mort à l’État et vive l’anarchie !

[Adapté de l’espagnol de Contramadriz par Non-fides.]

 

[Espagne] Résumé des trois jours de procès contre les compagnons Mónica Caballero et Francisco Solar

Résumé de la première session du procès des compagnons Mónica Caballero et Francisco Solar

Notons que cette enflure de juge a constamment interrompu les deux compagnons alors qu’ils faisaient leurs déclarations, utilisant la toute puissance de ceux qui décident d’envoyer en prison des milliers de personnes : « Ne nous faites pas une déclaration politique, cela ne nous intéresse pas ! » et elle a aussi menacé de sortir le public de la salle (des proches et des compagnons) si l’attitude de politisation du procès persistait.

Le procès venait juste de commencer lorsque l’un des avocats de la défense est intervenu pour rappeler à l’audience qu’un texte avait été présenté mettant en avant le manque d’impartialité de la part du tribunal et la demande qu’il soit changé. Une autre forme de procès a aussi été demandée, dans laquelle les accusés font leurs déclarations en dernier, après tous les témoins et experts. Face au refus du tribunal le procès a débuté par les déclarations de Francisco et Mónica, qui ont refusé de répondre aux questions du procureur et à l’accusation spécifique, répondant uniquement aux questions de leurs avocats.

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Appel à la solidarité insurrectionnelle avec les compagnons anarchistes Monica Caballero et Francisco Solar.

Les prochains 8, 9 et 10 mars 2016 les compagnon-ne-s anarchistes Monica et Francisco se confrontent à leur procés de l’audience nationale de Madrid.

Depuis Barcelone nous faisons un appel à la solidarité et à l’action anarchiste, un appel à briser l’inaction, l’attente et la passivité.

L’appel ne se limite pas à une semaine spécifique mais commence aujourd’hui et se prolonge  jusqu’à la fin du jugement.

Ni la distance ni les frontières imposées n’ont été un frein aux diverses preuves de solidarité avec les compagnon-ne-s Monica et Francisco.

Que se soit en divers endroit du monde et que se soit avec des bombes, du feu et des emeutes, de multiples individus et groupes insurgés ont fait de la solidarité avec les prisonnier(e)s anarchistes une pratique de confrontation envers l’Etat et ses sbires.

Solidarisons nous avec les compagnon-ne-s Monica et Francisco, que la solidarité soit plus qu’une parole écrite.

llamadoMonaFrancisco

Leur écrire :

Mónica Caballero Sepúlveda
C.P. Villabona
Finca Tabladiello s/n
33422 Villabona-Llanera
(Asturias)

Francisco Solar Domínguez
C.P. Villabona
Finca Tabladiello s/n
33422 Villabona-Llanera
(Asturias)

[Traduction de contrainfo, reçue pr mail]

[Espagne] Procès les 8, 9 et 10 mars prochain pour Monica et Francisco [+ une lettre de Monica Caballero]

Dates de procès fixées pour Francisco Solar et Mónica Caballero

L’ Audiencia Nacional a décidé de fixer le procès contre les compagnon-ne-s Mónica et Francisco aux 8, 9 et 10 mars 2016. Nous aurons bientôt plus d’informations.

Les distances nous séparent, le sentiment nous unit …
Liberté pour les anarchistes emprisonné-e-s ! [et pour toutes et tous !, NdT]

[Traduit de l’espagnol d’Indymedia Barcelone par brèves du désordre, 05 feb 2016]


A propos des « modules de respect maximum » en vigueur dans les prisons espagnoles

Les moyens de contrôle à l’intérieur comme à l’extérieur des prisons sont toujours plus subtils et efficaces. Pourquoi installer des caméras de vidéo-surveillance, pourquoi employer plus de matons et de flics, si beaucoup font le travail gratuitement ? Bénéficiant d’une forte adhésion citoyenne, ils sont là pour maintenir l’ordre actuel en vigueur, ils sont partout : ton voisin de la maison ou de la cellule à coté peut être le possible délateur.

Parmi les moyens de contrôle dans les taules, les modules de respect (m-R) ont été lancés comme une initiative expérimentale dans la prison de León, puis le modèle s’est étendu à la grande majorité des prisons espagnoles.
L’idée de base de ces modules est que les prisonniers participent eux-mêmes à la gestion et à la maintenance de l’endroit, de ses activités, etc. afin de créer une sensation d’indépendance et d’appartenance à cet espace. Dans l’idéal, on vise à ce que tous les détenus génèrent des dynamiques et des formes de contraintes contre eux-mêmes et les autres. En plus de récompenser les bonnes conduites, les matons ne sont censés agir dans ce dispositif que dans les cas extrêmes ou exceptionnels.
L’ex-directrice de l’Administration Pénitentiaire, Mercedes Gallizo, faisait allusion à ce type de modules de la manière suivante :”Le simple fait de parvenir à une vie en commun normalisée avec des règles de base acceptées par tous constitue un changement fondamental pour de nombreuses personnes. Cela les aide à perdre la peur de la prison et de leurs camarades. C’est une première étape pour diminuer leur hostilité envers la peur [et en passant envers l’Institution], pour transformer cette peur, ce manque de confiance et cette agressivité, en normalité et en coopération.”

L’exercice de l’autorité est donc pris en charge en premier lieu par les prisonniers eux-mêmes, dans un “commun accord” quant aux bases pour normaliser et coopérer. C’est l’institution carcérale elle même qui fixe et stimule la création des rôles et des comportements avec des méthodes subtiles et/ou sur la base du chantage.
Il est indéniable que beaucoup ont peur en entrant en prison, mais les m-R en profitent et s’en alimentent. Il est par exemple implicite que si tu ne respectes pas les normes des m-R, on te mettra dans un module normal, et cela peut constituer une menace parfois très efficace.
Ces modules comportent différents types de stimulis et/ou de récompenses, pouvant aller de rapports favorables et jusqu’à davantage d’heures de parloirs (intimes ou familiaux), avec de l’autre côté de la balance plus de manières de punir le non-respect des normes.

L’entrée dans ce type de modules est supposée se faire sur la base du volontariat. Lorsque tu arrives, tu t’engages en signant une sorte de contrat stipulant notamment que tu adopteras une bonne conduite, que tu respecteras les normes et que tu résoudras les problèmes en passant par des canaux préétablis. N’importe quelle journée dans un m-R commence alors par une assemblée dirigée par un membre quelconque de l’équipe technique (éducateur, travailleur social et psychologue), Tous les prisonniers doivent y assister, et quelques fois un maton y participe. L’assemblée a pour fonction de résoudre les problèmes quotidiens, c’est le moment idéal pour les balances et pour que l’équipe technique livre un discours pathétique de réinsertion sociale.
Quelques-unes des tâches du module sont les activités programmées ou le ménage. Les premières sont gérées par des prisonniers qui t’obligent à y assister, pour la seconde (ménage) les prisonniers se divisent en petits groupes dirigés par un prisonnier-référent, et c’est ce référent qui dirige les travaux et dans certains cas fait office de porte-parole.
Un autre rouage important dans le fonctionnement de ce genre de modules, ce sont les prisonniers médiateurs qui doivent intervenir dans les conflits ou les bagarres entre détenus pour les résoudre ou, s’ils n’y arrivent pas, prévenir les matons.

Comme on peut s’y attendre, ces pratiques provoquent une perte de la capacité à résoudre soi-même les problèmes. En taule, tu as un médiateur ou un maton, tout comme dans la rue il y a des flics et des juges.

Mónica Caballero,
depuis la prison de Villabona

[Reçu par mail, traduit d’une correspondance avec la compagnonne]

[Lettre publiée sur brèves du désordre]

Pour leur écrire :

Mónica Caballero Sepúlveda
Francisco Solar Domínguez
C.P Villabona-Asturias
Finca Tabladiello s/n
33422 Villabona-Llanera
(Asturias)

[Espagne] Transfert et grève de la faim pour Gabriel Pombo Da Silva

Espagne : Gabriel Pombo da Silva entame une grève de la faim

Gabriel Pombo da Silva, anarchiste emprisonné et soumis au régime carcéral FIES 5} [Haute sécurité ; NdT], récemment transféré pour l’énième fois, de la prison de Topas (Salamanca) à celle de Dueñas (Palencia), a entamé une grève de la faim pour obtenir une cellule individuelle, étant donné qu’il a été mis dans une cellule avec un prisonnier avec lequel il ne veut pas la partager. Juankar Santana Martin, qui est dans la même prison, a annoncé qu’il commençait une grève de la faim en solidarité avec le compagnon, à partir du dimanche 17 janvier, si le problème n’est pas résolu avant.

MAJ : Gréve de la faim terminée le 19 janvier suite à la satisfaction de ses revendications.

[Traduit de l’italien de la Croce Nera Anarchica.]

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Espagne : Gabriel Pombo da Silva transféré

Depuis le 13 janvier, le compagnon Gabriel Pombo da Silva a été transféré.
Voici la nouvelle adresse pour lui écrire :

Gabriel Pombo da Silva
Centro Penitenciario de Dueñas (Palencia)
Ctra. Local P-120,
34210 Dueñas (Palencia)
Espagne

[Repris de Non-fides]

 

[Espagne] 44 années de prison (chacun) requises contre Mónica et Francisco

solidaridadDans son réquisitoire écrit présenté au juge d’instruction, la procureur de l’Audiencia Nacional Teresa Sandoval affirme que Mónica et Francisco appartiennent à une organisation terroriste, dont le modus operandi serait d’ »attaquer l’Etat avec des engins incendiaires ou des engins explosifs artisanaux« , organisation composée de petits groupes qui défendent l’anarchie en utilisant la violence et agissent de manière autonome « pour ne pas être détectés » (sic).

De plus, elle avance que « les groupes d’affinité insurrectionalistes, comme les cellules de base djihadistes, ont parfaitement identifié un ennemi générique et n’ont donc pas besoin d’organe supérieur qui les active pour passer à l’attaque« . Sa thèse absurde est que les Groupes anarchistes coordonnés (GAC) créés en Espagne en 2012 seraient en réalité une succursale de la Fédération Anarchiste Informelle (FAI/FRI), à laquelle on pourrait attribuer plusieurs attentats anarchistes, dont justement celui contre la Basilique del Pilar du 2 octobre 2013 dont sont accusés Mónica et Francisco, et qui avait pourtant été revendiqué par le Comando Insurreccional Mateo Morral.

La procureur de l’Audiencia Nacional demande ainsi un total de 88 années de prison contre les deux compagnons, pour « appartenance à une organisation terroriste » (9 ans chacun), « lésion causée à une victime » (une perte acoustique, 12 ans chacun), « attentat terroriste contre la basilique del Pilar de Saragosse » (18 ans chacun), « conspiration en vue de commettre le délit d’attentat terroriste dans la basilique de Montserrat à Barcelone » (5 ans chacun).

[Synthèse de brèves du désordre d’après un article paru dans El Heraldo (Aragon, Espagne), « La fiscal compara al grupo anarquista que puso la bomba del Pilar con las células yihadistas« , 01/12/2015 08:47]


Pour écrire aux compagnons :

Mónica Caballero Sepúlveda
Francisco Solar Domínguez
C.P Villabona-Asturias
Finca Tabladiello s/n
33422 Villabona-Llanera
Asturias, Espagne

[Espagne] Actualisation au sujet des compagnons anarchistes entre les griffes de l’Etat

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Après quelques semaines passées dans différentes prisons de Madrid où ils ont comparu devant l’Audiencia Nacional, qui leur a signifié la prolongation de leur détention en préventive, Monica Caballero et Francisco Solar ont été reconduits dans la prison de Villabona (Asturies).

Nous en profitons également pour diffuser l’adresse du dernier compagnon séquestré par l’Etat espagnol dans le cadre de l’opération ‘Ice’. Le compagnon Borja, qui était également en détention préventive pour la même affaire, vient d’être libéré dans la matinée de ce vendredi 20 novembre. On ne sait pas si une caution a été versée pour obtenir sa libération.

  • Mónica Caballero Sepúlveda
    Francisco Solar Domínguez
    C.P Villabona-Asturias
    Finca Tabladiello s/n
    33422 Villabona-Llanera
    (Asturias) España
  • Borja Marquerie Echave
    Centro Penitenciario Madrid II
    Carretera Meco, 5
    28805 Alcalá de Henares, Madrid, España.
  • Juan Manuel Bustamante Vergara
    Centro Penienciario Madrid IV, Navalcarnero.
    Ctra. N-V, km. 27.7,
    28600 Navalcarnero, Madrid, España.

Par ailleurs, Enrique, qui a été arrêté le 28 octobre dernier dans le cadre de l’opération ‘Pandora 2’, a été relâché mercredi 18 novembre en échange du versement d’une caution de 8.000 euros.

Résumé de contrainfo, de barcelona indymedia et de claudicarnuncarendirsejamas

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Le vendredi 13 novembre dernier, alors que ça fait deux ans que les anarchistes Monica Caballero et Francisco Solar sont incarcérés et que le 28 octobre dernier l’Audiencia Nacional a décidé de maintenir les deux compagnons en détention préventive, un groupe de compagnons est sorti dans les rues de Sant Andreu de Barcelone pour se montrer solidaires avec eux et montrer l’échec du pouvoir dans son intention de les isoler derrière les murs. 

Une attitude combative s’est maintenue durant le parcours: des slogans contre l’Etat, les prisons et pour la liberté des anarchistes séquestrés ont été criés, des tags ont été réalisés et des banderoles ont été suspendues.

Résumé de contrainfo